Librekom Posté 10 septembre 2007 Signaler Posté 10 septembre 2007 http://afp.google.com/article/ALeqM5iyn9Qm…mjsA0WgJdJkRlwA "On ne peut plus laisser quelques dizaines de spéculateurs mettre par terre tout un système international, emprunter dans n'importe quelles conditions, acheter à n'importe quels prix, ne pas savoir qui prête", a affirmé M. Sarkozy. article en entier avant qu'il ne soit supprimé : La France et l'Allemagne unies contre les spéculateurs Il y a 9 heures MESEBERG (AFP) — Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel sont tombés d'accord lundi à Meseberg (Allemagne) pour unir leurs efforts afin de lutter contre les spéculateurs et de donner plus de "transparence" aux marchés financiers. Les deux dirigeants étaient réunis au chateau de Meseberg, à 80 km environ au nord de Berlin, pour un sommet franco-allemand informel, le troisième du genre depuis la prise de fonction de M. Sarkozy le 16 mai. M. Sarkozy et Mme Merkel se sont rencontrés une première fois dès le 16 mai, lorsque le nouveau chef de l'Etat français était immédiatement venu voir la chancelière à Berlin, puis à Toulouse, en juillet, pour sortir de la crise d'EADS, le groupe européen d'aéronautique et de défense qui est la maison mère d'Airbus. Au menu du nouveau sommet: les marchés financiers, la politique industrielle et énergétique, l'avenir de l'Europe, la "collaboration" entre les deux pays en Afghanistan. La "moralisation des marchés financiers", selon M. Sarkozy - pour sa part, Mme Merkel préfère parler de "transparence" des marchés - est un sujet de précoccupation majeur pour les deux dirigeants. Mme Merkel, dans le cadre du G8, actuellement présidé par son pays, avait déjà plaidé pour une meilleure transparence des marchés financiers. Une idée reprise par M. Sarkozy, alors que la crise boursière mondiale était à son comble, ce qui avait agacé la chancelière allemande. Aucun agacement cette fois-ci, mais une identité de vues, sur le fond sinon dans le vocabulaire. Il faut "moraliser le capitalisme financier", a lancé M. Sarkozy. Il faut "la transparence des marchés financiers", a renchéri Mme Merkel, lors d'une conférence de presse commune, à l'issue de leur rencontre. "On ne peut plus laisser quelques dizaines de spéculateurs mettre par terre tout un système international, emprunter dans n'importe quelles conditions, acheter à n'importe quels prix, ne pas savoir qui prête", a affirmé M. Sarkozy. "Nous voulons un capitalisme pour les entrepreneurs et non pas pour les spéculateurs", a-t-il ajouté. "Nous avons besoin de plus de transparence sur les marchés financiers", a martelé de son côté la chancelière. Sans reprendre à son compte les termes de moralisation ou de régulation, elle a insisté pour que l'Union européenne se saisisse de ce dossier. "J'ai parlé de plus de transparence sur les marchés financiers, c'est un projet que mon gouvernement poursuit depuis des mois dans le cadre du G8 notamment, toujours soutenu par la partie française", a-t-elle glissé. Selon Mme Merkel, "au vu de la situation financière récente", ce projet "a encore gagné en actualité". Elle a recommandé "une action coordonnée, lors de la session d'automne du FMI", le Fonds monétaire international. La question de l'énergie a également été largement débattue par les deux dirigeants à Meseberg, le président français invitant l'Allemagne à adopter une politique énergétique rejoignant celle de la France, qui accorde la priorité au nucléaire. "J'aimerais que la France et l'Allemagne aient des ambitions qui aillent dans le même sens", a déclaré M. Sarkozy. "On ne peut rester en Europe face à une situation où dans un siècle il n'y aura plus de gaz, où dans 30 ou 40 ans il n'y aura plus de pétrole. Il n'y a personne qui peut imaginer que les éoliennes serviront à faire tourner toute l'Europe", a-t-il ajouté, en plaidant pour une "politique de l'énergie européenne". Mme Merkel, pour sa part, a rappelé qu'elle était favorable à "la poursuite de la collaboration" entre groupes énergétiques allemands et français, tels que celle qui existe actuellement dans le nucléaire entre Siemens et Areva NP. En juillet dernier, l'hebdomadaire allemand Wirtschaftswoche avait affirmé que le président Sarkozy souhaitait que Siemens sorte du capital d'Areva NP, ce dernier fusionnant ensuite avec le géant de l'énergie Alstom et celui du bâtiment Bouygues, pour constituer un champion français du secteur. <script type=text/javascript> <script type=text/javascript>
h16 Posté 10 septembre 2007 Signaler Posté 10 septembre 2007 Ceci explique en partie pourquoi le Sarko, je ne peux pas le piffrer.
roubachov Posté 10 septembre 2007 Signaler Posté 10 septembre 2007 Ceci explique en partie pourquoi le Sarko, je ne peux pas le piffrer. C'est aussi dans ces moments-là que Sarko fait preuve de plus de fidélité intellectuelle à l'égard de Chirac qu'il ne veut bien le dire.
Hobbart Posté 10 septembre 2007 Signaler Posté 10 septembre 2007 En juillet dernier, l'hebdomadaire allemand Wirtschaftswoche avait affirmé que le président Sarkozy souhaitait que Siemens sorte du capital d'Areva NP, ce dernier fusionnant ensuite avec le géant de l'énergie Alstom et celui du bâtiment Bouygues, pour constituer un champion français du secteur. Après Suez-GDF, ce bon président veut dicter la politique économique d'un groupe étranger pour, qui plus est, reconstruire l'économie à sa manière. Dangereux, ça… Mais que cherche-t-il ? A redorer le prestige de la Frââânce au mépris de tout logique ?
h16 Posté 10 septembre 2007 Signaler Posté 10 septembre 2007 … A redorer sa logique au mépris de toute la Fraônce ?
Sous-Commandant Marco Posté 10 septembre 2007 Signaler Posté 10 septembre 2007 Moi, il me semble plutôt qu'il faut plus de transparence pour les robes de soirée et les culottes en dentelle.
roubachov Posté 10 septembre 2007 Signaler Posté 10 septembre 2007 Après Suez-GDF, ce bon président veut dicter la politique économique d'un groupe étranger pour, qui plus est, reconstruire l'économie à sa manière.Dangereux, ça… Mais que cherche-t-il ? A redorer le prestige de la Frââânce au mépris de tout logique ? Comme je le disais dans un précédent post, il me semble que la grande force de Sarko consiste en ce qu'il peut jouer alternativement les différentes grandes partitions de la droite française: parfois conservateur limite réac (sur certains sujets de société), parfois libéral, parfois bonapartisto-étatiste. C'est ce dernier positionnement qu'il incarne sur ce dossier. Il rejoue pleinement la carte du "patriotisme économique" qui du Général à son actuel successeur, en passant par Michel Debré et de Villepin, est depuis quarante ans caractéristique de la famille "gaulliste".
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.