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projet d'invasion de la France par l'URSS


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Un nouveau livre confirme les projets d'invasion de la France par l'URSS dans les années soixantes.

- Planification de l'impensable-Projets de guerre tchécoslovaques

1950-1990

publié aux Éditions pragoises Dokoran. 440 pages.

Dans le milieu des années 1960, une option offensive envisagée par l'Union

soviétique confiait à l'ancienne Tchécoslovaquie la conquête du sud-est de

la France.

Huit jours pour conquérir Lyon, en utilisant si besoin l'arme nucléaire.

Dix-sept ans après la chute du mur de Berlin, l'historien tchèque Petr Lunak

livre dans un passionnant ouvrage, paru le mois dernier, quelques secrets de la guerre froide. Ils font froid dans le dos.

Petr Lunak, qui est également diplomate à l'Otan, se fonde sur quinze documents tirés des archives militaires de l'ex-Tchécoslovaquie. En 1997, la République tchèque a été l'un des premiers pays d'Europe de l'Est à déclassifier ses archives.

Celles-ci révèlent que l'armée tchécoslovaque avait été chargée par l'ex-Union soviétique d'opérer en cas de guerre une offensive sur le territoire français en vue de conquérir Langres, Besançon, Épinal, puis Lyon.

« Jusqu'à la moitié des années cinquante, explique Petr Lunak, le pacte de Varsovie (organisation militaire réunissant l'URSS et les pays du bloc communiste) misait sur une stratégie défensive.

Avec le développement des armes nucléaires, Moscou et ses alliés ont mis ensuite au point un plan offensif pour occuper l'Europe occidentale. »

Aux termes d'un plan d'opération daté du 14 octobre 1964, approuvé par le président tchécoslovaque Antonin Novotny, Moscou, raconte Petr Lunak, avait dévolu « un rôle ambitieux et difficile » à l'armée tchécoslovaque : « vaincre les armées occidentales dans le sud de l'Allemagne de l'Ouest (ex-RFA) afin d'opérer au bout d'une semaine près de la frontière française ». Après la prise de Lyon par les Tchécoslovaques, l'Armée rouge était censée prendre le relais pour atteindre les Pyrénées. Des conversations entre généraux tchèques rapportées par l'historien montrent que ces derniers jugeaient toutefois ce plan irréaliste.

Ces documents révèlent surtout que Moscou envisageait d'utiliser éventuellement ses armes nucléaires pour parvenir à ses fins. Curieusement, ils ne font pas état des pertes humaines que devait entraîner une telle attaque mais se contentent d'estimer que les dégâts auraient été plus importants pour l'Ouest que pour le camp soviétique.

Un plan toujours intact en 1986

Le plan, qui, selon Petr Lunak, prévoyait « 130 tirs nucléaires pour atteindre Lyon », est resté intact jusqu'en 1986, date à laquelle l'ancien numéro un soviétique Mikhaïl Gorbatchev lançait sa perestroika et amorçait un rapprochement avec les pays occidentaux. Trois ans plus tard, l'empire soviétique s'effondrait comme un château de cartes. Le plan ne fut pas abandonné pour autant. En 1989, après la chute du communisme, il fut d'abord édulcoré de manière à proposer deux options, défensive et offensive. Et en janvier 1990, alors qu'il n'était plus qu'une relique de la guerre froide,

il fut de nouveau modifié à la demande de l'ancien dissident Vaclav Havel,

devenu président de la République tchèque. L'option offensive ainsi que les mentions des cibles allemandes et françaises passèrent aux oubliettes de l'histoire.

Pour Petr Lunak, ces documents révèlent la vraie nature du régime soviétique « qui a élaboré cette stratégie très agressive au début des années soixante en dépit d'une détente relative entre l'Est et l'Ouest et alors que l'Otan n'avait jamais envisagé d'offensive terrestre sur le territoire du pacte de Varsovie ».

Les documents publiés par l'historien tchèque laissent également supposer que les Soviétiques avaient déployé sur le territoire de l'ex-Tchécoslovaquie des ogives nucléaires après l'invasion du pays par les troupes du pacte de Varsovie en 1968. Ce déploiement est stipulé dans un traité signé en 1965 par les deux pays. « Mais nous n'en avons aucune preuve, précise Petr Lunak. Et les officiels de l'époque n'en ont jamais parlé. »

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Pour les nostalgiques :

un roman de stratégico-fiction où la France est soviétisée après une invasion armée (de mémoire je crois que Poitier est vitrifiée). Style passablement nul mais authenticité totale garantie quant au rendu de "l'air du temps" d'alors…

Edit : je viens de retrouver la couverture, un vrai bonheur

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un roman de stratégico-fiction où la France est soviétisée après une invasion armée (de mémoire je crois que Poitier est vitrifiée). Style passablement nul

oui mais là il ne s'agit pas d'un roman de politique-fiction , mais d'archives décortiquées et étudiées par un membre de l'OTAN

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oui mais là il ne s'agit pas d'un roman de politique-fiction , mais d'archives décortiquées et étudiées par un membre de l'OTAN

J'attends avec impatience l'équivalent otanesque (sans même parler des plans US pour exporter la démocratie ici ou là). Lorsque je me remémore mon année de service militaire (FFA) en 1985/1986, je ne puis m'empêcher d'esquisser un sourire. Durant les manœuvres nous n'avions qu'un seul ennemi, l'immonde ogre soviétique. Il était dangereux mais toujours crétin, il tombait dans tous nos pièges, même les plus grossiers.

A rapprocher de la citation de Desproges: " L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui ! "

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Un prof nous racontait que pendant son service on leur enseignait à se protéger contre les armes nucléaires. Le set-up était le suivant : d'un côté de la rivière, les popofs, de l'autre la valeureuse armée belge. L'armée belge lance une bombe nucléaire sur les rousskofs, et ensuite tous les troufions doivent s'abriter sous leur capote, de préférence dans un trou, etc. Lorsqu'arrive le moment des questions, quelqu'un demande au sergent instructeur : "oui mais sergent, et que devons-nous faire si les Russes lancent une bombe sur nous ?" Moment d'hésitation, puis, avec superbe, le sergent répond : "parce que vous croyez que ça se lance comme ça ? C'est cher vous savez, une bombe atomique !"

Dommage que ce souci du denier public ne se soit pas exprimé dans un lieu plus apte à le faire fructifier.

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"parce que vous croyez que ça se lance comme ça ? C'est cher vous savez, une bombe atomique !"
Le plan, qui, selon Petr Lunak, prévoyait « 130 tirs nucléaires pour atteindre Lyon »

:icon_up:

130 tirs pour Lyon ca me parait enooorme alors qu' 1 ou 2 , ca semble suffire amplement …

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Nous autres lyonnais savons parer les bomes atomiques, tu ne le savais pas?

D'ailleurs la fête, maintenant dite "des lumières", du 8 décembre rappelle au monde entier que la Vierge nous a évité la peste, je ne doute pas de sa réaction devant une attaque nucléaire soviétique.

Tout ça pour qu'on se retrouve quelques siècles après avec des hordes de Japonaiss camescope en main déhambulant dans Lyon chaque début décembre.

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Nous autres lyonnais savons parer les bomes atomiques, tu ne le savais pas?

Petite faute de frappe : il fallait lire les "bombes anatomiques".

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En 1983 on a évité ça :

Ou alors, il y a aussi cette possibilité qu'on a frisée en 1989, révélations après-demain 21 septembre :

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:icon_up:

130 tirs pour Lyon ca me parait enooorme alors qu' 1 ou 2 , ca semble suffire amplement …

Je pense que les 130 tirs en question devaient être faits avec autant de bombes atomiques "tactiques" (mises au point dans les années 50, elles étaient d'une puissance bien moindre à celles larguées sur Hiroshima et Nagasaki).

Par contre, une seule bombe H suffirait certainement à détruire Lyon et ses alentours au sens très large …

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Je me rappelle aussi d'un manuel "Bienvenue à l'Armée Rouge", destiné à tous les futurs collaborationnistes…

:icon_up: Il parait que Jean Moulin était un agent russe ! Comme quoi les rouges préparaient déjà le terrain.

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Peut-on asseoir un tankiste ukrainien en bout de table ?

Quels seront les bons créneaux de la collaboration ?

Comment séduire une femme de l'Armée Rouge?

Autant de questions qui angoissent les Français.

Les Russes arrivent. Êtes-vous prêt à les recevoir ?

Bienvenue à l'Armée Rouge, premier guide pratique du collabo; s'est fixé pour but de vous épargner l'épreuve. Mieux, d'en faire un tremplin social. Pratique, sobre; progressif et pédagogique, ce guide regroupe des exposés théoriques (avant, pendant, après l'invasion), des conseils express, des exemples nombreux, un lexique… Véritable florilège du bon sens français, il est le vade-mecum du collaborateur moderne, il sera votre Ausweiss pour le Kremlin.

La 1ère parution fut en 1985.

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Moi qui pensait que la France était communiste depuis déjà bien longtemps… :icon_up:

Communiste dans la tête, mais pas de fait. A l'inverse des Russes…

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