Taranne Posté 22 septembre 2007 Signaler Posté 22 septembre 2007 Attentat de Lockerbie : un témoin clef affirme avoir menti, selon Le Figaro lundi 27 aou, 06 h 12 PARIS (AFP) - Un témoin clef dans l'affaire de l'attentat de Lockerbie (Ecosse) qui avait fait 270 morts en 1988 a déclaré récemment à la police suisse avoir menti, affirme lundi le quotidien Le Figaro. "J'ai menti dans mon témoignage sur l'attentat de Lockerbie", a affirmé à la police suisse, selon le journal, Ulrich Lumpert, 65 ans, ingénieur de la société zurichoise Mebo qui avait dit reconnaître lors du procès en 2001 un fragment de retardateur destiné à déclencher une explosion. Ce dispositif électronique avait été fabriqué par Mebo qui en avait vendu des lots à Tripoli mais l'entreprise affirme que l'élément en question n'était pas parmi les retardateurs acquis par les Libyens. Selon Le Figaro, M. Lumpert a assuré avoir "volé" un retardateur dans le laboratoire de Mebo et l'avoir remis à un policier écossais lié à l'enquête, sans toutefois expliquer les motif de ses agissements. "Nous sommes soulagés", a affirmé au Figaro Edwin Bollier, l'un des fondateurs de Mebo, qui a assuré au journal avoir saisi jeudi le procureur général de Zurich. Ce nouvel élément "accrédite une thèse entretenue par de nombreuses personnes, journalistes, magistrats et même parents de victimes : il y aurait eu +manipulation+ dans l'enquête, pour incriminer la Libye, alors que les premières pistes menaient à un groupuscule prosyrien", écrit le quotidien. Lors du procès, les trois juges avaient rejeté une théorie mettant en cause l'Iran, la Syrie et un groupe palestinien le FPLP-CG qui aurait agi en représailles pour la destruction accidentelle d'un avion iranien par un missile américain en juillet 1988. Cette annonce intervient alors que Tripoli a dit espérer le retour d'un ancien agent libyen Abdel Basset Ali al-Megrahi, emprisonné en Grande-Bretagne pour cet attentat, après la libération en juillet en Libye des infirmières bulgares. Ce dernier a été autorisé, fin juin, à faire appel de sa condamnation pour la seconde fois. Un fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam Kadhafi, a affirmé début août qu'un contrat d'armement avec la France et l'autorisation donnée à al-Megrahi de faire appel avaient joué un rôle important dans la libération des infirmières et du médecin palestinien naturalisé bulgare détenus depuis plus de huit ans en Libye Moué… Moué…
Apollon Posté 24 septembre 2007 Signaler Posté 24 septembre 2007 Moué… Moué… ça me rappelle la Ferme des Animaux : ces derniers sont toujours d'accord avec l'orateur qui prend la parole en dernier. D'où probablement ce coup de farce.
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