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Ségo fait la leçon à Sarko


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Sarkozy a provoqué un "choc de méfiance", estime Royal

[2007-10-18 19:35]

PARIS (Reuters) - La politique économique et sociale menée par Nicolas Sarkozy ne se traduit pas par un "choc de croissance" mais par un "choc de méfiance", estime Ségolène Royal, dans un entretien publié dans l'édition de vendredi des Echos.

La candidate malheureuse du Parti socialiste à l'élection présidentielle estime que la politique du président de la République est marquée par l'"archaïsme", l'"arrogance" et les "affrontements".

"A cause d'une méthode de gouvernance déplorable, la France a connu une journée de grève, des transports bloqués", déclare la présidente de la région Poitou-Charentes, qui juge qu'"un pays moderne, confronté à la compétition mondiale ne peut pas se permettre ce type de situation".

Selon Ségolène Royal, "le pouvoir est en train de gâcher les bonnes dispositions de nos leaders syndicaux qui sont prêts, pour beaucoup d'entre eux, à accompagner les besoins d'agilité des entreprises".

"En focalisant la réforme sur les seuls régimes spéciaux, tandis que les scandales politico-financiers révèlent des connivences douteuses et des enrichissements scandaleux des amis du pouvoir, alors que, sans vergogne, est promise au Medef la dépénalisation du droit des affaires, comment les salariés peuvent-ils avoir confiance ?", s'interroge Ségolène Royal.

L'ex-candidate reprend l'expression "choc de confiance" utilisée par le gouvernement à l'occasion du vote du "paquet fiscal" cet été et juge au contraire que "le projet de budget pour 2008 accentue le choc de méfiance".

"Il révèle en effet l'incapacité du gouvernement à maîtriser le déficit de l'Etat, puisque celui-ci devrait augmenter de 3,3 milliards d'euros par rapport à 2007, pour atteindre 41,7 milliards d'euros en 2008."

Le projet de loi de finances pour 2008 prévoit une très légère baisse du déficit par rapport au 42 milliards d'euros prévus dans le budget 2007 mais une hausse par rapport aux 38,3 milliards prévus en exécution.

Ségolène Royal estime qu'un "sursaut" est nécessaire et que "Nicolas Sarkozy doit cesser de garder le pire de la continuité (la dette et l'affairisme) et de choisir le pire de la rupture (l'affrontement et les injustices) pour agir de manière moderne et efficace".

Posté
"A cause d'une méthode de gouvernance déplorable, la France a connu une journée de grève, des transports bloqués",

:icon_up:

Posté
"A cause d'une méthode de gouvernance déplorable, la France a connu une journée de grève, des transports bloqués",

:icon_up:

On avait dit qu'on ne se moquait pas des handicapées ! Quand c'est mental en plus, elles peuvent même pas se défendre, c'est dégueulasse :doigt:

Les deux sont des cocus pourtant.

C'est clair, le symbole de la république n'est plus le bonnet phrygien. C'est SCM qui a volé le couvre-chef de nos chefs.

Posté
Un genre de couscous

C'est la reine de la boulette (oui on l'a fait souvent mais elle est implacable).

Posté
"En focalisant la réforme sur les seuls régimes spéciaux, tandis que les scandales politico-financiers révèlent des connivences douteuses et des enrichissements scandaleux des amis du pouvoir, alors que, sans vergogne, est promise au Medef la dépénalisation du droit des affaires, comment les salariés peuvent-ils avoir confiance ?", s'interroge Ségolène Royal.

Quelle phrase mal foutue ! Je crois que j'éprouve un frémissement de défiance.

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Quelle phrase mal foutue ! Je crois que j'éprouve un frémissement de défiance.

Une frémifiance ?

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