Ronnie Hayek Posté 30 octobre 2007 Signaler Posté 30 octobre 2007 Tu ignores la beauté de l'art. Il t'a pourtant confirmé qu'il appréciait les Simpsons !
José Posté 30 octobre 2007 Signaler Posté 30 octobre 2007 Je perds mon temps. Tu n'as aucun sens de la cérémonie.
h16 Posté 30 octobre 2007 Signaler Posté 30 octobre 2007 Référence à la cérémonie du thé. Tu proposes un raccourci barbare. Tu ignores la beauté de l'art. Je perds mon temps. C'est précisément parce que tu crois perdre ton temps maintenant que les cérémonies lentes aux gestes calculés te seront à tout jamais totalement hermétiques, petit padawan.
Nick de Cusa Posté 30 octobre 2007 Signaler Posté 30 octobre 2007 C'est précisément parce que tu crois perdre ton temps maintenant que les cérémonies lentes aux gestes calculés te seront à tout jamais totalement hermétiques, petit padawan. Hé hé, doublé par Lucilio, qui va trop vite.
José Posté 30 octobre 2007 Signaler Posté 30 octobre 2007 …Lucilio, qui va trop vite. Jamais. Je suis toujours à l'heure.
h16 Posté 30 octobre 2007 Signaler Posté 30 octobre 2007 Hé hé, doublé par Lucilio, qui va trop vite. Tu es cryptique, Nick.
LaFéeC Posté 31 octobre 2007 Signaler Posté 31 octobre 2007 Ce soir je suis heureuse parce que : - L'immeuble est équipé d'une grille à digicode, les gamins déguisés ne peuvent donc pas monter, - Demain, c'est férié et la météo s'annonce plutôt bonne. C'est pas si compliqué.
pierreyves Posté 31 octobre 2007 Signaler Posté 31 octobre 2007 Dan Gilbert bouscule les idées reçues Mon sentiment: "ce type est un charlot". Ce n'est pas parce que je peux faire qqchose que c'est forcément bon pour moi. Les conclusions du psy coïncident avec ce que j'ai pu constater empiriquement: avoir affaire à une situation rêglée (terminée, plus de choix à faire) permet de passer à autre chose, alors que le choix perpétuel est anxiogène. Pas de communisme là-dedans, plutôt une invitation:-générale: à la discipline -en ce qui nous concerne: à dissiper le mythe selon lequel plus de choix, donc plus de décisions à prendre, toujours plus réversibles nous conduira au bonheur. Ce mythe n'a rien à voir avec le libéralisme. Le choix en lui-même n'a pas de valeur… si on te fais choisir entre 10 trucs pourris ou un truc pourri, tu n'est pas plus heureux dans le premier cas. Ce soir je suis heureuse parce que :- L'immeuble est équipé d'une grille à digicode, les gamins déguisés ne peuvent donc pas monter, - Demain, c'est férié et la météo s'annonce plutôt bonne. C'est pas si compliqué. La question est "est-ce que toutes ces choses sont vraiment de valeur pour toi ?" (same argument que pour la PNL, LaFéeC : le conditionnement n'amène nulle part à terme ) Sa théorie est relativiste ; il refuse le fait que l'individu soit capable de juger correctement de ce qui a de la valeur pour lui. Le cerveau peut évaluer dans l'abstrait une variation de bonheur, ça c'est vrai … et c'est tout ce qu'on peut dire. Faites ses exercices toute la journée et vous devenez complètement incapables de vivre dans le monde réel. Et pour revenir à la partie en gras ci-dessus: c'est justement parce que je refuse de synthétiser mon bonheur que j'ai le plus de chance de "passer à autrechose" de la meilleure façon possible, ie en ayant tiré parti de mon expérience.
h16 Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Mon sentiment: "ce type est un charlot". Ce n'est pas parce que je peux faire qqchose que c'est forcément bon pour moi. Mon sentiment : "tu n'as rien compris".
pierreyves Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Mon sentiment : "tu n'as rien compris". Au contraire h16, je connais tout ce qu'il raconte depuis au moins 10 ans (et plus sûrement 15). Je l'ai d'ailleurs pratiqué un temps.
Ronnie Hayek Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Mon sentiment : "tu n'as rien compris". Pour ma part, c'est moi qui n'ai rien compris à ce qu'essayait d'expliquer pierreyves. Pourrais-je obtenir le logiciel de traduction ?
POE Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Au contraire h16, je connais tout ce qu'il raconte depuis au moins 10 ans (et plus sûrement 15). Je l'ai d'ailleurs pratiqué un temps. Le souci c'est que lorsque pierreyves déclare que Dan Gilbert est un charlot, pourquoi écouter davantage pierreyves que Dan Gilbert ?
pierreyves Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Pour ma part, c'est moi qui n'ai rien compris à ce qu'essayait d'expliquer pierreyves. Pourrais-je obtenir le logiciel de traduction ? Ce psychologue part du constat que le cerveau peut "synthétiser un état de bonheur" ; il se dit alors que ce module sert à une sorte de conditionnement pour le bonheur et qu'il faut s'en servir comme ça. Je pense que ce module ne sert pas à s'auto-conditionner, mais à évaluer l'état de bonheur qu'on va avoir dans un hypothétique futur … et décider si ce futur est souhaitable, donc agir pour changer de situation ou pas. Celui qui s'en sert pour se sentir mieux quelquesoit ses envies, besoins, conditions ne fait que se refermer sur lui même ou refuser de considérer ce qui vraiment lui va mal. Deux conséquences: . il relativise l'existence du bonheur (au lieu de simplement considérer le sentiment de bonheur comme subjectif et relatif) . il perd l'outil naturel qui lui sert à déterminer quoi faire pour être mieux (au profit de qqchose de factice) C'est à ce genre de raisonnement douteux qu'on peut arriver quand on réfléchit sur le cerveau en terme de module indépendants et pas en tant qu'organe global. Le souci c'est que lorsque pierreyves déclare que Dan Gilbert est un charlot, pourquoi écouter davantage pierreyves que Dan Gilbert ? tu vois juste. Pour contrer un type à Harvard qui fait un grand show à l'américaine pour expliquer une théorie soi-disant à la pointe … j'ai choisi l'argument d'autorité. Je maintiens que ce type est un charlot comme Freud l'était. D'autres comme Jung valent la lecture.
Ronnie Hayek Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Ce psychologue part du constat que le cerveau peut "synthétiser un état de bonheur" ; il se dit alors que ce module sert à une sorte de conditionnement pour le bonheur et qu'il faut s'en servir comme ça. Je pense que ce module ne sert pas à s'auto-conditionner, mais à évaluer l'état de bonheur qu'on va avoir dans un hypothétique futur … et décider si ce futur est souhaitable, donc agir pour changer de situation ou pas.Celui qui s'en sert pour se sentir mieux quelquesoit ses envies, besoins, conditions ne fait que se refermer sur lui même ou refuser de considérer ce qui vraiment lui va mal. Deux conséquences: . il relativise l'existence du bonheur (au lieu de simplement considérer le sentiment de bonheur comme subjectif et relatif) . il perd l'outil naturel qui lui sert à déterminer quoi faire pour être mieux (au profit de qqchose de factice) C'est à ce genre de raisonnement douteux qu'on peut arriver quand on réfléchit sur le cerveau en terme de module indépendants et pas en tant qu'organe global. Merci de cette tentative d'éclaircissement. J'écris bien "tentative", car je suis toujours largué.
pierreyves Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Merci de cette tentative d'éclaircissement. J'écris bien "tentative", car je suis toujours largué. OK, en partant du début, où est-ce que j'explique pas comme il faut ?
Ronnie Hayek Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 OK, en partant du début, où est-ce que j'explique pas comme il faut ? A partir d'ici : Je pense que ce module ne sert pas à s'auto-conditionner, mais à évaluer l'état de bonheur qu'on va avoir dans un hypothétique futur … et décider si ce futur est souhaitable, donc agir pour changer de situation ou pas.
pierreyves Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 A partir d'ici :Je pense que ce module ne sert pas à s'auto-conditionner, mais à évaluer l'état de bonheur qu'on va avoir dans un hypothétique futur … et décider si ce futur est souhaitable, donc agir pour changer de situation ou pas. J'ai revisionné le début (je le trouve encore plus tocard à la deuxième lecture). Du point de vue de la méthose, Dan Gilbert oublie l'individualisme méthodologique de trois façons différentes: . il dissocie "the pre-frontal cortext" de "you", comme si le module fonctionnait seul . il considère que des expériences statistiques peuvent valider des lois dans le domaine des sciences humaines . il oublie que le bonheur est subjectif Pour Dan le "pre-frontal cortext" est un "experience simulator" ; c'est un fait que le cerveau peut faire ça (j'avoue que je savais pas que c'était dans le cortext pré-frontal, mais cela n'apporte pas grand chose à la psychologie). J'imagine que chacun d'entre nous ici à réalisé ça tout petit: s'il pense à une glace, il se dit qu'il va aimer. Ensuite il essaie de déterminer si le module marche bien en faisant un expérience complètement biaisée: . il fait évaluer ("simuler") à un groupe de personnes si elles préfèreraient être dans une chaise roulante ou gagner au loto => bingo! bizarrement tout le monde préfère gagner au loto . il "mesure" le bonheur de deux groupes différents: les gagnants du loto et les paraplégiques. => sophisme car on ne peut comparer les bonheurs de deux personnes différentes de cette façon => autre sophisme, il pense que mon "simulateur" sert à évaluer mon état de bonheur instantanné, alors qu'il me sert à savoir si un état "simulé" serait meilleur que mon état actuel. Sa conclusion "a tendency for the simulator to work badly"… "getting or not getting a promotion [… ]on and on have far less impact […] than people expect them to have". Puis il continue dans sa folie: "Why? Because happiness can be synthesized". Alors qu'en réalité, son expérience est fausse. On ne peut conclure a posteriori que le jugement passé d'un individu est faux sur la base de statistiques collectives. J'ai une autre explication: . si je préfère gagner au loto, c'est parce que je pense que je serais mieux en gagnant au loto qu'en étant paraplégique (et dans le pire des cas, si j'ai peur d'être corrompu par l'argent facile, je peux le donner). . les gagnants du loto sont pas plus heureux que les paraplégiques : on ne peut comparer des bonheurs subjectifs Je me sers de mon "simulateur" pour le premier point, je ne m'en servirais pas pour juger de mon bonheur si j'étais gagnant du loto ou paraplégique. Dan Gilbert veut s'en servir pour le second, c'est bien du conditionnement. Ensuite il conclue que le bonheur synthétisé n'est pas moins bon que le bonheur effectif… Notons que sa théorie poussée au bout, je serais con de ne pas me couper deux jambes et deux bras … je serais plus emmerdé et pourrais regarder la télé toute la journée au frais des contribuables… et je serais super heureux parce que conditionné. Par ailleurs, sa thèse va complètement dans le sens d'une dérive aux US qui pousse les gens à se trouver anormal que qq ne soit pas heureux. Bientôt, on va culpabiliser ceux qui se disent malheureux.
pierreyves Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Et "the pursuit of happiness" est une arnaque, une fausse piste qu'il faut cesser immédiatement d'utiliser comme argument ou objectif… Tout dépend de comment tu l'entends. De fait, chacun poursuit son bonheur (y compris Dan Gilbert quand il fait ses présentations) … donc c'est simplement bon d'en être conscient (pour soi et pour les autres).
h16 Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Au contraire h16, je connais tout ce qu'il raconte depuis au moins 10 ans (et plus sûrement 15). Je l'ai d'ailleurs pratiqué un temps. Au vu de tes explications et de ta pratique de 10 ou 15 ans, je pense que tu n'as rien compris.
LaFéeC Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 La question est "est-ce que toutes ces choses sont vraiment de valeur pour toi ?" (same argument que pour la PNL, LaFéeC : le conditionnement n'amène nulle part à terme ) Toutes ces choses ont une valeur relative, et une valeur donnée à l'instant T (celui où j'ai écrit). En été, le fait de savoir qu'il fera beau le lendemain ne me fait rien, en automne, alors que le chauffage est allumé et que le soleil me manque (je suis du sud, hein), savoir que je vais avoir une belle journée me fait plaisir. Et j'ai pour habitude de me satisfaire de petites choses, ça facilite ma vie.
h16 Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Et j'ai pour habitude de me satisfaire de petites choses, ça facilite ma vie. … Mais 1.000.000 de $, ça aide aussi.
LaFéeC Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 … Mais 1.000.000 de $, ça aide aussi. Sans doute, mais un million si ton môme a une maladie incurable, ça vaut rien. Pour ma part, je pense que la richesse est ailleurs et le bonheur aussi (même si je reconnais que l'argent facilite la vie). Il y a qq années, j'utilisais, contre les socialistes 're-distributeurs de richesses', une petite phrase toute simple "si pour toi richesse=argent, alors tu dois être bien pauvre", ils aimaient pas.
Chitah Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Il y a qq années, j'utilisais, contre les socialistes 're-distributeurs de richesses', une petite phrase toute simple "si pour toi richesse=argent, alors tu dois être bien pauvre", ils aimaient pas. Tu m'étonnes, leur mettre sous le nez leur obssession du fric leur déplaît assurément.
LaFéeC Posté 1 novembre 2007 Signaler Posté 1 novembre 2007 Tu m'étonnes, leur mettre sous le nez leur obssession du fric leur déplaît assurément. Surtout après qu'ils viennent de t'affirmer que les libéraux sont matérialistes !
pierreyves Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Au vu de tes explications et de ta pratique de 10 ou 15 ans, je pense que tu n'as rien compris. Au vu de ton entêtement je comprends que tu n'es pas capable de comprendre. Toutes ces choses ont une valeur relative, et une valeur donnée à l'instant T (celui où j'ai écrit).En été, le fait de savoir qu'il fera beau le lendemain ne me fait rien, en automne, alors que le chauffage est allumé et que le soleil me manque (je suis du sud, hein), savoir que je vais avoir une belle journée me fait plaisir. Ah, j'avais compris que tu essayais de suivre les conseils de ce chercheur et de faire du conditionnement. Si ces choses sont ce qui te plaît au moment T, alors rien à dire Je critiquais plutôt qq qui aurait un truc super important qui marche de travers (eg un môme malade) et qui ferait de l'auto-conditionnement pour "être heureux"… car c'est bien ce à quoi mène la théorie de ce pseudo-psy.
pierreyves Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Sans doute, mais un million si ton môme a une maladie incurable, ça vaut rien.Pour ma part, je pense que la richesse est ailleurs et le bonheur aussi (même si je reconnais que l'argent facilite la vie). Moi j'essaie d'avoir assez pour être riche, dans le sens que tu utilises au-dessus. En fait on a pas besoin de beaucoup pour ça (sauf maladie etc…).
h16 Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Au vu de ton entêtement je comprends que tu n'es pas capable de comprendre. J'ai renoncé il y a bien longtemps ; ça ne sert à rien, il faudrait passer son temps à tout expliquer, et la plupart du temps en pure perte. car c'est bien ce à quoi mène la théorie de ce pseudo-psy.
LaFéeC Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Ah, j'avais compris que tu essayais de suivre les conseils de ce chercheur et de faire du conditionnement. Si ces choses sont ce qui te plaît au moment T, alors rien à dire Est-ce que j'ai une tête à suivre les conseils d'un chercheur pour accéder au bonheur ? Je critiquais plutôt qq qui aurait un truc super important qui marche de travers (eg un môme malade) et qui ferait de l'auto-conditionnement pour "être heureux"… car c'est bien ce à quoi mène la théorie de ce pseudo-psy. En même temps, voir la bouteille à moitié pleine plutôt qu'à moitié vide est un exercice qui paye. C'est pourtant du conditionnement, non ?
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