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Post stylistique


Legion

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Posté
Le reste, c'est des conneries.
GÉRONDIF n. m. XVe siècle, gerundif, comme adjectif. Dérivé savant du latin tardif gerundium, de même sens, lui-même dérivé du latin classique gerere, « exécuter ». GRAMM. LATINE. Forme déclinable du verbe, qui remplace l'infinitif dans des fonctions que celui-ci ne peut exprimer. GRAMM. FRANÇAISE. Nom donné à une forme verbale invariable jouant le rôle de complément circonstanciel du verbe principal, et composée du participe présent précédé de la préposition en. Dans « C'est en forgeant qu'on devient forgeron », « Je l'ai rencontré en sortant, en vous quittant », les verbes « forger », « sortir », « quitter » sont au gérondif. Le gérondif pouvait, en ancien français, se construire sans préposition, comme en témoignent certaines expressions restées en usage telles « chemin faisant », « argent comptant », « donnant donnant ».

vantant n'est pas le complément circonstanciel d'écrire dans la phrase citée par Légion.

Posté
ça, par contre, je désaprouve.

Pourtant, sur les dizaines de réponses qu'il a pu me faire, il n'y en avait pas une seule qui ne soit pas partiellement à côté de la plaque parce qu'il m'avait mal lu.

Posté
Donc "Perçant la cuirasse, la balle atteint la poitrine", ce n'est pas un gérondif ?

Bien sûr que non, c'est un participe présent (que tu confonds, dans ton infinie génialissimité, avec l'adjectif verbal, qui est un participe présent employé comme adjectif épithète, attribut ou mis en apposition, et qui est soumis aux lois de l’accord, à la différence du participe présent).

Pourtant, sur les dizaines de réponses qu'il a pu me faire, il n'y en avait pas une seule qui ne soit pas partiellement à côté de la plaque parce qu'il m'avait mal lu.

Legion, ça se soigne. Vraiment.

Posté
Bien sûr que non, c'est un participe présent (que tu confonds, dans ton infinie génialissimité, avec l'adjectif verbal, qui est un participe présent employé comme adjectif épithète, attribut ou mis en apposition, et qui est soumis aux lois de l’accord, à la différence du participe présent).

Ok, cette fois j'en ai la preuve définitive : tu es un charlatan, tu racontes absolument n'importe quoi et tu ne sais pas du tout de quoi tu parles.

Legion, ça se soigne. Vraiment.

C'est toi qui vient m'emmerder dans mes threads, hé, fada.

Posté

Puisque tu en redemandes (Académie, une fois de plus) :

(1)PARTICIPE n. m. XIIIe siècle, participle. Emprunté du latin participium, « participation ; participe ».

GRAMM. Forme verbale impersonnelle pouvant jouer le rôle d’un verbe ou d’un adjectif. On forme le participe présent par l’adjonction au radical de la terminaison -ant,-ante. On obtient le participe passé par l’adjonction au radical de la terminaison -é ou -i, pour les verbes des premier et deuxième groupes, et, pour les autres verbes, à l’aide de différentes terminaisons, comme -u, -i, -os, -ous, -ait, -eint, etc., qui s’ajoutent à une des formes du radical. En apposition. Mode participe, mode impersonnel comprenant ces formes. Proposition participe, syn. de Proposition participiale. 1. Employé avec valeur verbale. Le participe présent, invariable, s’emploie à propos d’une action, d’un état contemporains de ceux du verbe principal ou du moment où l’on parle, comme dans « Préférant mettre un terme à la querelle, il se tut » ou « Voyant cela, je m’arrête ». Dans quelques locutions et emplois substantivés, on a conservé d’anciennes formes où le participe s’accorde en genre et en nombre, comme dans « Toute affaire cessante », « Séance tenante », « À la nuit tombante », ou dans « Les tenants et les aboutissants », « Les ayants droit ». (Le participe présent de certains verbes peut avoir une graphie différente selon qu’il est employé avec cette valeur verbale ou avec valeur d’adjectif. On écrira par exemple : « Convainquant l’assemblée, il fut applaudi » et « Un orateur convaincant ».) Précédé de la préposition en, le participe présent, invariable, sert à former le gérondif (voir ce mot). Le participe passé se joint aux auxiliaires être et avoir, pour construire toutes les formes composées des différents modes, comme dans « Il a couru », « Elle est entrée », « Ayant fini », « Étant parti », « Avoir reçu », « Ayons terminé », ainsi que les formes de la voix passive, comme dans « Nous sommes suivis », « Ils ont été reconnus ». Les règles d’accord du participe passé tiennent compte de l’auxiliaire avec lequel il est conjugué (être ou avoir), de la construction de la phrase et des contraintes syntaxiques lorsque le participe est employé avec l’auxiliaire avoir ou dans des formes pronominales. 2. Employé avec valeur d’adjectif. Le participe présent s’emploie comme un adjectif épithète, attribut ou mis en apposition ; il est alors soumis aux lois de l’accord, comme dans « Une mère très aimante », « Une soirée dansante », « Des regards fuyants », « Elle est charmante » ou « Oppressante, la chaleur les accablait ». (Dans ces constructions, on l’appelle Adjectif verbal.) Certains participes passés, employés sans auxiliaire, sans complément d’agent, ont la valeur et la fonction d’un adjectif et quelques-uns sont couramment substantivés. Dans « Porter un habit tout déchiré », « Cet animal semble terrorisé » ou « Fatigué, il dut s’arrêter », les participes « déchiré », « terrorisé », « fatigué » sont employés comme adjectifs. « Une allée », « Un blessé » sont des participes substantivés.

Posté
Bien sûr que non, c'est un participe présent (que tu confonds, dans ton infinie génialissimité, avec l'adjectif verbal, qui est un participe présent employé comme adjectif épithète, attribut ou mis en apposition, et qui est soumis aux lois de l’accord, à la différence du participe présent).

Non la balle percant la poitrine… c'est bien un gérondif. Le en est présent en règle générale mais pas systématiquement.

Posté

Le plus comique dans tout ça, c'est que ce sont précisément tous les types qui écrivent comme des porcs, aussi bien du point de vue stylistique qu'orthographique, qui se tapent dans le dos à longueur d'année en imaginant comprendre quoi que ce soit à la langue. Il n'y a vraiment que dans les domaines littéraires qu'on peut voir de telles absurdités.

Posté
Le plus comique dans tout ça, c'est que ce sont précisément tous les types qui écrivent comme des porcs, aussi bien du point de vue stylistique qu'orthographique, qui se tapent dans le dos à longueur d'année en imaginant comprendre quoi que ce soit à la langue.

C'est fou comme on parle de soi quand on parle des autres.

Edit : vous-êtes quand même témoins que tout allait bien dans ce fil jusqu'à ce que :icon_up: intervienne ?

Posté
De toutes façons, l'Académie Française n'est qu'une assembée de cochons gras qui n'ont aucune légitimité objective. (Jean d'Ormesson ! Laissez moi rire !)

Oui, ce sont de gros nazes. C'est à eux qu'on doit des orthographes comme "cédérom", et j'ai oublié les plus juteuses.

Posté
Oui, ce sont de gros nazes. C'est à eux qu'on doit des orthographes comme "cédérom", et j'ai oublié les plus juteuses.

mèl

ou encore ASFI à la place de WIFI… Accès sans fil à Internet (parce que chacun sait que le wifi ca sert uniquement à accéder à internet)

Posté
mèl

ou encore ASFI à la place de WIFI… Accès sans fil à Internet (parce que chacun sait que le wifi ca sert uniquement à accéder à internet)

Ah oui, ça m'avait particulièrement énervé ASFI. mèl c'est franchement pas si bête (=message électronique).

Posté
mèl c'est franchement pas si bête (=message électronique).

AH NON !

C'est le comble de la bêtise mèl : on prend le mot anglais et on francise l'orthographe, pour ne pas l'écrire comme ces salauds d'impérialistes américains. Y'a vraiment que le cerveau atrophié d'un bureaucrate qui peut pondre une folie pareille !

Courriel, en revanche, est acceptable, c'est la contraction de courrier électronique.

Posté
AH NON !

C'est le comble de la bêtise mèl : on prend le mot anglais et on francise l'orthographe, pour ne pas l'écrire comme ces salauds d'impérialistes américains. Y'a vraiment que le cerveau atrophié d'un bureaucrate qui peut pondre une folie pareille !

Courriel, en revanche, est acceptable, c'est la contraction de courrier électronique.

Mèl ou courriel, ce n'était pas vraiment la question, mais pour une fois qu'il y a un mot qu'ils sortent qui soit un peu crédible… Dans les deux cas, les mots ont un sens (et courriel a la même construction qu'e-mail).

Dans l'informatique mais je suppose dans d'autres domaines, on se retrouve à utiliser plein de mots anglais, et une partie se retrouve dans le langage courant ; preuve supplémentaire que le français se meurt :icon_up:. Il y a des mots français qui sont pas trop mal mais très peu utilisés (je ne sais pas s'ils sont des inventions de l'Acacadémie Française, ceci dit), comme "greffon" pour "plugin".

Posté
comme "greffon" pour "plugin".

Il faudrait un greffon pour goupil-ardent qui traduise en français correct les pages web.

Posté
C'est fou comme on parle de soi quand on parle des autres.

Edit : vous-êtes quand même témoins que tout allait bien dans ce fil jusqu'à ce que :icon_up: intervienne ?

Honnêtement, tu l'as "un peu" provoqué, non ? (Et, de grâce, évite ce terme insultant.)

Posté
Edit : vous-êtes quand même témoins que tout allait bien dans ce fil jusqu'à ce que l'autre pignouf intervienne ?

Tu voudrais nous faire croire que ton thread ne le concernait pas? C'est une réponse à un de ses messages sur le forum anarcap. Pas vraiment subtile comme opération.

C'est le comble de la bêtise mèl : on prend le mot anglais et on francise l'orthographe, pour ne pas l'écrire comme ces salauds d'impérialistes américains. Y'a vraiment que le cerveau atrophié d'un bureaucrate qui peut pondre une folie pareille !

Il y a cinquante ans, certains écrivaient "sandouiche". Ca ne venait pas du cerveau d'un bureaucrate et je pense que c'est une opération plus ou moins naturelle, une façon de rendre l'orthographe plus logique pour un francophone (eh oui).

Posté
Tu voudrais nous faire croire que ton thread ne le concernait pas? C'est une réponse à un de ses messages sur le forum anarcap. Pas vraiment subtile comme opération.

Non, c'était un thread sur ce qui est dit dans le premier post, étant donné que je n'ai pas lu ce qu'il a bien pu écrire sur le forum anarcap, vu que généralement il est en ignor chez moi (mais quand il vient polluer mes threads, je me dois de réagir).

Invité jabial
Posté

Je propose de trouver une idée sortant de l'ordinaire pour remplacer cette scandaleuse violation de la, heu, du… enfin bref, de quelque chose, quoi.

Posté
AH NON !

C'est le comble de la bêtise mèl : on prend le mot anglais et on francise l'orthographe, pour ne pas l'écrire comme ces salauds d'impérialistes américains. Y'a vraiment que le cerveau atrophié d'un bureaucrate qui peut pondre une folie pareille !

Courriel, en revanche, est acceptable, c'est la contraction de courrier électronique.

+1

@ Legion et Gadrel

Je ne comprends pas pourquoi ces discussions, que pour ma part je trouve passionnantes, doivent nécessairement finir en foire d'empoigne.

Sans l'un pour apporter la contradiction à l'autre, ce serait moins intéressant.

Si je puis apporter mon grain de sel, je m'étonne que Legion représente comme une quasi-faute ce qui est par essence un choix esthétique personnel (plus ou moins inspiré il est vrai).

Posté
Je propose de trouver une idée sortant de l'ordinaire pour remplacer cette scandaleuse violation de la, heu, du… enfin bref, de quelque chose, quoi.

Par exemple, au lieu de "En", je propose "Et paf".

"Perçant la cuirasse, la balle atteint la poitrine" deviendrait après correction "Et paf perçant la cuirasse, la balle atteint la poitrine".

@ Legion et Gadrel

Je ne comprends pas pourquoi ces discussions, que pour ma part je trouve passionnantes, doivent nécessairement finir en foire d'empoigne.

Sans l'un pour apporter la contradiction à l'autre, ce serait moins intéressant.

Si je puis apporter mon grain de sel, je m'étonne que Legion représente comme une quasi-faute ce qui est par essence un choix esthétique personnel (plus ou moins inspiré il est vrai).

Oui.

Posté
Si je puis apporter mon grain de sel, je m'étonne que Legion représente comme une quasi-faute ce qui est par essence un choix esthétique personnel (plus ou moins inspiré il est vrai).

Ce qui est étrange, c'est qu'il annonce un post stylistique et ne parle de style que dans une phrase.

Posté
Courriel, en revanche, est acceptable, c'est la contraction de courrier électronique.

Pas vraiment, puisque le courrier c'est l'ensemble des lettres adressées à une ou plusieurs personnes, et pas une lettre en particulier.

Par ailleurs, l'Académie se garde généralement d'effectuer des francisations : elle laisse ça à l'administration française et aux Québécois (courriel vient d'ailleurs de chez eux).

Posté
Par ailleurs, l'Académie se garde généralement d'effectuer des francisations : elle laisse ça à l'administration française et aux Québécois (courriel vient d'ailleurs de chez eux).

Je confirme. Comme publipostage pour "mailing", me semble-t-il.

Posté
Pas vraiment, puisque le courrier c'est l'ensemble des lettres adressées à une ou plusieurs personnes, et pas une lettre en particulier.

je ne pvois pas où tu veux en venir. Un e-mail peut aussi bien être envoyé à une ou plusieurs personnes !

Posté
je ne pvois pas où tu veux en venir. Un e-mail peut aussi bien être envoyé à une ou plusieurs personnes !

Ce qu'il veut dire est que tu dis "mon courrier" pour désigner plusieurs lettres que tu envoies ou reçois, pas une seule lettre.

Posté
C'est fou comme on parle de soi quand on parle des autres.

Edit : vous-êtes quand même témoins que tout allait bien dans ce fil jusqu'à ce que :icon_up: intervienne ?

En tout cas c'est bien, je vois que tu ne pousses pas l'idiotie jusqu'à dire que l'Académie se trompe sur les adjectifs verbaux et les gérondifs. J'en suis même étonné.

Je crois que tu gagnerais beaucoup à lâcher 75 euros pour t'acheter le nouveau Grevisse : cela réfrènera ta propension à écrire des conneries à la mégatonne, et lorsqu'un interlocuteur te demandera de citer une source, cela fera plus sérieux qu'un simple "Que sais-je". C'est d'ailleurs passionnant de voir quelqu'un évoluer dans un univers totalement autoréférentiel : tu ne donnes jamais de références, tu n'appuies aucun de tes propos sur ceux d'un autre, tu construis des théories plus farfelues les unes que les autres, mais ça passe auprès des ignorants car tu le fais avec une gigantesque conviction et tu enterres sous des montagnes de "raisonnements" et d'informations totalement hors de propos. Du point de vue méthodologique, les négationnistes fonctionnent d'ailleurs de la même manière.

Posté
Je crois que tu gagnerais beaucoup à lâcher 75 euros pour t'acheter le nouveau Grevisse : cela réfrènera ta propension à écrire des conneries à la mégatonne, et lorsqu'un interlocuteur te demandera de citer une source, cela fera plus sérieux qu'un simple "Que sais-je". C'est d'ailleurs passionnant de voir quelqu'un évoluer dans un univers totalement autoréférentiel : tu ne donnes jamais de références, tu n'appuies aucun de tes propos sur ceux d'un autre, tu construis des théories plus farfelues les unes que les autres, mais ça passe auprès des ignorants car tu le fais avec une gigantesque conviction et tu enterres sous des montagnes de "raisonnements" et d'informations totalement hors de propos. Les négationnistes fonctionnent d'ailleurs de la même manière.

Encore une fois (de plus), tu as tout faux : je ne fait que déveloper des propos que d'autres ont tenus avant moi.

Sur le point que j'évoque, et sur bien d'autres, voir :

(l'auteur est agrégé de grammaire, Docteur Ès lettres en psychologie, helléniste, diplômé des Langues Orientales (études arabes), il a enseigné le français et l'anglais dans le monde entier et a fait partie de la Société de Linguistique de Paris).

Après j'essaye de prendre du recul face à mes sources, de développer ma pensée dessus - contrairement à certaines personnes pour qui une citation de l'Académie a valeur d'argument irréfutable (heureusement que "gérondif"ne commence pas par un z, comme la dernière édition du Dictionnaire n'a pas encore atteint cette lettre, tu aurais eu l'air fin).

Tiens, puisque tu aimes les citations :

GÉRONDIF, subt. masc.

[…]

Rem. L'usage actuel conserve dans la langue littéraire ou dans qq. expr. figées des gérondifs non précédés de en[…]

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