Jérôme Posté 23 octobre 2007 Signaler Posté 23 octobre 2007 Au fait : et dans les administrations publiques, ça se passe comment? Les policiers, les gardiens de prison, soumis eux à des tensions on ne peut plus claires dans leur travail, qu'en est-il? Pour parler d'un secteur que je connais un peu, l'Education Nationale, il y a peu de suicides, mais beaucoup d'arrêts médicaux de longue durée pour dépression.
roubachov Posté 23 octobre 2007 Signaler Posté 23 octobre 2007 Pour parler d'un secteur que je connais un peu, l'Education Nationale, il y a peu de suicides, mais beaucoup d'arrêts médicaux de longue durée pour dépression. C'est aussi la même chose dans beaucoup de Ministères.
maurice b. Posté 24 octobre 2007 Auteur Signaler Posté 24 octobre 2007 Si les personnes "psychologiquement fragiles" (qu'est ce que ça signifie exactement ?) Des personnes qui, à la moindre remarque sur leur travail, prennent la critique très mal en raison d'une suceptibilité exarcerbée et tombent dans le syndrome de persécution. Il y a beaucoup plus de cas qu'on ne croit.
Invité jabial Posté 24 octobre 2007 Signaler Posté 24 octobre 2007 Démissionner est un acte très difficile.Quand tu débutes dans la carrière professionnelle et que tu as, par ton diplôme, une chance de retrouver un boulot vite, ok. Mais quand tu as passé 40 ans, que tu as femme et gosses et qu'en plus tu n'as qu'un faible niveau de qualification, tu y regardes à deux fois ! Ceci n'est vrai que dans un régime socialiste où l'Etat fabrique du chômage en nuisant à la productivités des petits emplois. Lorsqu'il y a plus de places en usines que d'ouvriers disponibles, le manque de qualification n'empêche pas les gens de démissionner.
Invité Arn0 Posté 24 octobre 2007 Signaler Posté 24 octobre 2007 Démissionner est un acte très difficile. Se suicider encore plus je trouve…
roubachov Posté 24 octobre 2007 Signaler Posté 24 octobre 2007 Ceci n'est vrai que dans un régime socialiste où l'Etat fabrique du chômage en nuisant à la productivités des petits emplois.Lorsqu'il y a plus de places en usines que d'ouvriers disponibles, le manque de qualification n'empêche pas les gens de démissionner. Je suis tout à fait d'accord avec toi que les gens démissionneraient d'un coeur plus léger si on ne vivait pas dans un pays malthusien en terme de création d'emplois, celle-ci étant bloquée par trop de réglementations, notamment en ce qui concerne le salaire minimum.
Bastiat Posté 24 octobre 2007 Signaler Posté 24 octobre 2007 Pour etre plus précis ,l'émission a donné l'exemple d'une femme qui s'est suicidée parce que dans un séminaire organisée par l'entreprise , on a mis en valeur les performances de certains de ses collègues tandis qu'elle a été qualifiée de "nulle" devant les autres.Donc sa famille attaque l'entreprise pour harcèlement moral. Ben sur ce point là j'adhère. Si on arrive à faire le lien de cause à effet solide, ça me parait tout à fait justifié d'indemniser les proches. Une blessure psychologique me parrai aussi illégitime qu'une blessure physique. Le problème est toujours le même: le chômage. Si notre économie n'était pas autant régulée, il n y aurait que peu de chômage, la rareté se trouverait du côté des demandeurs d'emplois, et ils pourraient démissionner sans crainte pour leur avenir si leurs conditions de travail ne leur conviennent pas. Dans le contexte actuel, beaucoup d'entreprises considèrent leur main d'oeuvre corvéable à merci et la traitent vraiment comme du bétail (ceux qui ont travaillé pour des boites comme Adrexo savent de quoi je parle). la flexibilité du travail permet à chacun de trouver les collaborateurs et le job qui lui conviennent le mieux par essais successifs, employés ou employeurs.
Nick de Cusa Posté 25 octobre 2007 Signaler Posté 25 octobre 2007 Démissionner est un acte très difficile.Quand tu débutes dans la carrière professionnelle et que tu as, par ton diplôme, une chance de retrouver un boulot vite, ok. Mais quand tu as passé 40 ans, que tu as femme et gosses et qu'en plus tu n'as qu'un faible niveau de qualification, tu y regardes à deux fois ! Je conçois en tout cas parfaitement qu'il y ait des situations qui paraissent sans issue et que l'on en vienne à commettre l'irréparable. Chaque jour, on peut en effet vivre l'enfer sur terre pendant 8 heures de travail; et bien souvent, même en soirée ou le week-end, tu es tellement obsédé par tes problèmes au boulot que tu ne t'intéresses plus à rien et que ta vie familiale et sociale en prend un solide coup dans l'aile. On tourne un peu en rond sur ce fil mais: s'il y avait sur le marché du travail plusieurs entreprises qui te faisaient les yeux doux, le problème ne se poserait pas. La cause du problème est l'Etat qui créée de toute pièce la rareté de travail. C'est pas à un Bruxellois que je vais apprendre ça.
roubachov Posté 25 octobre 2007 Signaler Posté 25 octobre 2007 On tourne un peu en rond sur ce fil mais: s'il y avait sur le marché du travail plusieurs entreprises qui te faisaient les yeux doux, le problème ne se poserait pas.La cause du problème est l'Etat qui créée de toute pièce la rareté de travail. C'est pas à un Bruxellois que je vais apprendre ça. Je suis d'autant plus d'accord que c'est ce que j'avais déjà plus que sous-entendu dans mon poste précédent …
Harald Posté 25 octobre 2007 Signaler Posté 25 octobre 2007 Je me souviens de cette vague de suicide présentée par les médias, après s'en être lassé ils n'en ont plus jamais reparlé, sans doute qu'il n'y avait plus de suicides dans la police. Et donc, d'après cette étude les journalistes racontaient n'importe quoi. Quelle surprise surprenante, eux qui maîtrisent tellement bien les sujets qu'ils abordent d''habitude. Si ils n'en reparlent plus c'est tout simplement parce que la consigne officielle c'est le black-out complet sur la question. Il n'y a rien à dire parce qu'il ne se passe rien. That's all, la vérité officielle met fin à toute discussion.
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