Chitah Posté 31 octobre 2007 Signaler Posté 31 octobre 2007 Economie de marché et société de marchéJean-Louis Caccomo, le 29 octobre 2007 Le pacs a le vent en poupe. En 2006, 77 000 couples ont décidé de signer un pacs, dont une majeure partie est constituée par des couples hétérosexuels. Le nombre de « dépacsés » est aussi en augmentation, ce qui contribue d'ailleurs au succès du pacs : la facilité de sortie du couple facilitant les nouvelles entrées. Cet engouement appelle quelques commentaires. Ce succès révèle en effet la préférence naturelle et affichée des gens pour la souplesse, l'arrangement contractuel et le sentiment de liberté. Pourtant, ce sont précisément ces valeurs que l'on refuse aux agents économiques. À en croire les partenaires sociaux, experts en dialogue social (basé sur la violence et le rapport de forces), les relations qui unissent des hommes et des femmes au sein des entreprises devraient être figées, réglementées et soudées une fois pour toutes, sans aucune possibilité de « divorce » ou de « remariage ». Pourtant, nous sommes aussi des agents économiques. Les entreprises ont besoin de souplesse, d'arrangements contractuels fondés sur la négociation plutôt que d'obligations réglementaires, et de ce sentiment de liberté qui leur permet d'évoluer et de s'adapter, ou de changer si l'environnement l'impose. En effet, les facteurs de production sont mobiles et se renouvellent sans cesse de sorte qu'il est impératif de revoir leurs combinaisons. Celles qui marchaient hier peuvent devenir usées aujourd'hui. Norlamement, la relation entre le salarié et l'employeur repose sur un contrat. En ce domaine aussi, on aimerait avoir le choix entre l'union libre, le mariage ou le pacs ; car un mariage à des conditions imposées a moins de chances de se faire, et moins de chance de succès. Par ailleurs, plus la sortie est coûteuse, compliquée et difficile, plus l'entrée le sera. Autrement dit, plus on rendra le licenciement difficile, moins il y aura d'embauche : de la même manière que si les gens sont dans l'impossibilité de divorcer, ils se détourneront du mariage. L'analogie n'est pas anodine car un couple est aussi une unité économique fondamentale. Alors que l'entreprise combine du capital et du travail pour produire des biens de consommation, le couple combine des individus pour produire d'autres individus. Or, élever des enfants prend un certain nombre d'années. C'est un processus chaotique qui prend son sens sur le long terme. Et le père que je suis ne connait pas la recette miracle : c'est sans doute le métier le plus difficile, le plus beau et le plus ingrat (je commence à peine à comprendre aujourdhui certaines des décisions de mon père mais il n'est plus là pour que je lui témoigne ma reconnaissance). C'est sur la base de ce constat vieux comme le monde que les sociétés ont mis en place des institutions permettant aux familles de se constituer, et si possible de durer, afin d'éviter que les couples se brisent à la première difficulté venue (et les embûches sont nombreuses et sont autant de sources de discordes dès qu'il s'agit d'éduquer ses enfants). Bien sûr, on ne peut pas forcer à rester ensemble deux personnes qui ne s'aiment plus. Mais il faut prendre garde de ne pas succomber à la demande de flexibilité dans les domaines où elle ne s'impose pas toujours alors qu'elle fait cruellement défaut dans les domaines vitaux de la production des richesses. Les moeurs sont un élément de rigidités qui assurent des cadres aux individus et à la société qu'il est nécessaire parfois d'assouplir mais qu'il est dangereux de détruire. Jospin avait dit un jour « oui à l'économie de marché, mais non à la société de marché ». Pourtant, j'ai l'impression qu'en France, on a fait exactement le contraire : on se ferme obstinément à l'économie de marché (c'est-à-dire à l'économie du contrat libre) tandis que la société de marché a déjà envahit toute la sphère sociale.
A.B. Posté 31 octobre 2007 Signaler Posté 31 octobre 2007 Le problème c'est que dans l'esprit du gauchiste, le PACS ne repose pas sur la liberté du contrat (les adultes consentants font ce qu'ils veulent entre eux) mais sur un principe de non discrimination. Loin d'être motivé par l'individualisme il est motivé par un collectivisme holiste, il s'agit d'empecher "la société" d'opprimer "les homosexuels" en les empechant de se marier. La comparaison faite par Caccomo bien que pertinente a peu de chance de le convaincre car le bon gauchiste ne verra pas de "discrimination" dans la restriciton de la liberté de contrat employé employeur.
Galaad Posté 31 octobre 2007 Signaler Posté 31 octobre 2007 "Mais il faut prendre garde de ne pas succomber à la demande de flexibilité dans les domaines où elle ne s'impose pas toujours alors qu'elle fait cruellement défaut dans les domaines vitaux de la production des richesses." Je m'interroge sur ce volte-face dans le raisonnement en cours de texte. Pourquoi décider, d'un seul coup, que finalement la "souplesse" ne s'impose pas dans le domaine du couple, alors qu'au début on donnait des arguments en faveur de l'opinion contraire ?
LaFéeC Posté 31 octobre 2007 Signaler Posté 31 octobre 2007 "Mais il faut prendre garde de ne pas succomber à la demande de flexibilité dans les domaines où elle ne s'impose pas toujours alors qu'elle fait cruellement défaut dans les domaines vitaux de la production des richesses."Je m'interroge sur ce volte-face dans le raisonnement en cours de texte. Pourquoi décider, d'un seul coup, que finalement la "souplesse" ne s'impose pas dans le domaine du couple, alors qu'au début on donnait des arguments en faveur de l'opinion contraire ? Je me suis posé la même question en lisant le mail. Le dernier paragraphe, qui parle de destruction des moeurs tout en parlant d'assouplissement est… un tantinet contradictoire ? Ce que je veux dire, c'est qu'à moins d'interdire certaines moeurs, on ne peut pas les faire disparaitre, juste laisser à ceux qui ne veulent pas les suivre ce choix là, ensuite, il y aura tjrs des individus pour respecter des moeurs ! Juste pour info, il me semble que le PACS rencontre un fort succès auprès des enseignants, hétéros ou homos (qui se pacsent entre amis).
Chitah Posté 31 octobre 2007 Auteur Signaler Posté 31 octobre 2007 Juste pour info, il me semble que le PACS rencontre un fort succès auprès des enseignants, hétéros ou homos (qui se pacsent entre amis). Tout à fait, très pratique pour pouvoir se faire affecter à un poste pile dans la ville où on le veut.
Chitah Posté 31 octobre 2007 Auteur Signaler Posté 31 octobre 2007 Le dernier paragraphe, qui parle de destruction des moeurs tout en parlant d'assouplissement est… un tantinet contradictoire ?Ce que je veux dire, c'est qu'à moins d'interdire certaines moeurs, on ne peut pas les faire disparaitre, juste laisser à ceux qui ne veulent pas les suivre ce choix là, ensuite, il y aura tjrs des individus pour respecter des moeurs ! C'est précisément parce que je ne comprenais pas bien non plus que j'ai posté cet article ici!
Tremendo Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Caccomo sur ce sujet est hors-sujet…Un mariage est un contrat, et comme tout contrat il peut se rompre point final. Il est illégitime de vouloir régir plus le contrat de mariage qu'un contrat de vente, autrement dit plus la société que le marché si je reprends ses propres mots, les deux se valent si on est un libéral cohérent. J'ajouterai que ce n'est pas en rendant difficile le divorce qu'on l'évitera , la preuve aujourd'hui, le divorce est une affaire de plusieurs mois quand on n'a pas d'enfants, et quand on en a un , c'est encore pire. Mais au final, il a lieu le divorce toujours, et les statistiques sont même catastrophiques à ce sujet-là, malgré les embuches qu'on met à la procédure de divorce. Quand un couple s'entend plus, il fait des efforts , mais quand plus rien ne va, il faut mieux arrêter. Donc si tu veux rester en phase avec les moeurs sociales ou de ta religion, ben ok ne rompt pas le contrat de mariage, si tu t'en fous, mets-y un terme. Si tu veux préserver les chances de tes enfants d'avoir une vie stable, ne divorce pas et fais des efforts avec ton conjoint pour que les apparences soient sauves. Mais chacun prend sa décision il me semble.
Copeau Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Autant je trouve la première partie excellente, nonobstant les justes remarques formulées ci-dessus par Tremendo, autant la deuxième partie du texte de Jean-Louis est nulle, on dirait un double salto arrière de lib-con à la guillautomate. Je ne sais pas si c'est si contradictoire que cela : il dit que nous sommes souples en matière de moeurs, alors qu'il faudrait être rigides, et rigides en matière économique, alors qu'il faudrait être souples. Etant partisan de la souplesse généralisée, si j'ose dire, ces contorsions me font marrer.
A.B. Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Ce que dit Caccomo: Mais il faut prendre garde de ne pas succomber à la demande de flexibilité dans les domaines où elle ne s'impose pas toujours alors qu'elle fait cruellement défaut dans les domaines vitaux de la production des richesses. Les moeurs sont un élément de rigidités qui assurent des cadres aux individus et à la société qu'il est nécessaire parfois d'assouplir mais qu'il est dangereux de détruire. Si on s'en tient strictement à ce qui est dit, je suis en accord complet. Dans le contexte en revanche ca prend des tournures et des interprétations assez nauséabondes.
Tremendo Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Il a raison en ce qu'il faut bien évidemment qu'un couple soit stable, pour donner une stabilité aux enfants, leur assurer les meilleures armes pour devenir responsable et donc libre lorsqu'il prendra son envol seul définitivement à l'âge adulte. Même s'il faut pas en faire une loi générale, puisque des enfants de couple divorcé peuvent très bien s'en sortir dans la vie, j'en connais des tas d'exemples. Mais il a tort en ce qu'il montre qu'il n'est pas libéral cohérent, il est clairement utilitariste, il veut assurer la liberté dans le domaine économique alors que cette liberté aurait une moins grande valeur dans le domaine sociétal parce que moins efficace. Il a tort lorsqu'il dévalorise la valeur du contrat de mariage par rapport à un simple contrat réalisé dans le domaine purement économique. Tous les contrats se valent par nature, pourvu qu'ils soient librement consentis sans contraintes légales.
Chitah Posté 3 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 3 novembre 2007 Caccomo sur ce sujet est hors-sujet…Un mariage est un contrat, et comme tout contrat il peut se rompre point final.Il est illégitime de vouloir régir plus le contrat de mariage qu'un contrat de vente par exemple, autrement dit plus la société que le marché si je reprends ses propres mots, les deux se valent si on est un libéral cohérent. Tout à fait d'accord, je rajoute juste deux mots en rouge, on risquerait sinon de te rétorquer que tu compares mariage et vente, ce qui n'est pas le sujet : tu dis juste que le contrat de mariage n'est pas plus singulier qu'un autre (ou alors aussi singulier qu'un autre).
Tremendo Posté 4 novembre 2007 Signaler Posté 4 novembre 2007 Tout à fait Chitah, je n'en disais pas autrement, la précision est utile.
Invité jabial Posté 5 novembre 2007 Signaler Posté 5 novembre 2007 Je suis convaincu que les totalitaires finiront par prôner une anti-liberté sexuelle bien plus rigide que tous ce que les fanatiques religieux ont pu faire. J'ai déjà lu sur Internet des appels à la "redistribution sexuelle". Gare aux beaux gosses et aux jolies poupées, les jaloux vous rattrapent…
Chitah Posté 5 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2007 Je suis convaincu que les totalitaires finiront par prôner une anti-liberté sexuelle bien plus rigide que tous ce que les fanatiques religieux ont pu faire. J'ai déjà lu sur Internet des appels à la "redistribution sexuelle". Gare aux beaux gosses et aux jolies poupées, les jaloux vous rattrapent… As-tu lu "Extension du domaine de la lutte" de Houellebecq : il y fait un parallèle entre le libéralisme économique et le "libéralisme sexuel". Parallèle idiot, mais si on est convaincu du caractère néfaste du libéco (comme nos amis les altercomprenants, on ne peut qu'avoir le même avis pour le libsex, comme tu le soulignes. (avec les mêmes concepts, redistribution, etc…)
Ronnie Hayek Posté 5 novembre 2007 Signaler Posté 5 novembre 2007 As-tu lu "Extension du domaine de la lutte" de Houellebecq : il y fait un parallèle entre le libéralisme économique et le "libéralisme sexuel". Parallèle idiot Ce parallélisme est effectivement bancal… pourtant, il ne cesse d'être fait sur ce forum en termes positifs. Ce fil en offre d'ailleurs une illustration.
Chitah Posté 5 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2007 Ce parallélisme est effectivement bancal… pourtant, il ne cesse d'être fait sur ce forum en termes positifs. Ce fil en offre d'ailleurs une illustration. A cause de l'approche contractualiste? Parce que ce n'est pas cet aspect des choses qui est bancal chez Houellebecq : le parallélisme qu'il fait, c'est que dans les deux cas, libéco et libsex, il y a des gagnants et des perdants, les premiers raflant plus que "leur part", les autres se retrouvant le bec dans l'eau. Vision étriquée du libéralisme s'il en est.
Copeau Posté 5 novembre 2007 Signaler Posté 5 novembre 2007 C'est ça : pour lui, le rapport dominant-dominé économique est un décalque du rapport dominant-dominé sexuel (et vice versâââ)
Ronnie Hayek Posté 5 novembre 2007 Signaler Posté 5 novembre 2007 A cause de l'approche contractualiste?Parce que ce n'est pas cet aspect des choses qui est bancal chez Houellebecq : le parallélisme qu'il fait, c'est que dans les deux cas, libéco et libsex, il y a des gagnants et des perdants, les premiers raflant plus que "leur part", les autres se retrouvant le bec dans l'eau. Vision étriquée du libéralisme s'il en est. Je pensais plutôt à l'idée de liberté sexuelle considérée comme un soutien nécessaire à une société libérale.
Chitah Posté 5 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2007 Je pensais plutôt à l'idée de liberté sexuelle considérée comme un soutien nécessaire à une société libérale. Hé bien permets-moi Ronnie de clamer haut et fort que si quelqu'un a effectivement sorti une pareille sottise, elle mérite d'être pointée du doigt et son auteur mériterait qu'on le bouhouhouhise tous ensemble! Blague à part, je crois pour ma part que c'est plutôt l'inverse qui est vrai : une société libérale permet toutes sortes de libertés, dont la liberté de faire des gâteaux, et la liberté sexuelle. Pour le meilleur et pour le pire, c'est peut-être là, s'agissant de la liberté sexuelle, que nos analyses divergent* qu'en dis-tu? * Oui je sais, dix c'est beaucoup….
Ronnie Hayek Posté 5 novembre 2007 Signaler Posté 5 novembre 2007 Hé bien permets-moi Ronnie de clamer haut et fort que si quelqu'un a effectivement sorti une pareille sottise, elle mérite d'être pointée du doigt et son auteur mériterait qu'on le bouhouhouhise tous ensemble!Blague à part, je crois pour ma part que c'est plutôt l'inverse qui est vrai : une société libérale permet toutes sortes de libertés, dont la liberté de faire des gâteaux, et la liberté sexuelle. Pour le meilleur et pour le pire, c'est peut-être là, s'agissant de la liberté sexuelle, que nos analyses divergent* qu'en dis-tu? * Oui je sais, dix c'est beaucoup…. Sans doute. Ce que tu écris confirme donc bien ce que j'écrivais sur le parallélisme positif établi entre liberté économique et liberté sexuelle.
Chitah Posté 5 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2007 Ce que tu dis, c'est que ce que j'écris, que les questions liées à la sexualité font aussi l'objet de libertés suffit à me faire établir un parallélisme avec les libertés économiques? Dans ce cas c'est aussi le propre de la spiritualité, du choix de carrière, etc… Bref d'à peu près tout! Ou bien ne te comprends-je pas? (sic)
LaFéeC Posté 5 novembre 2007 Signaler Posté 5 novembre 2007 Euh, la liberté sexuelle n'est-elle pas une liberté individuelle ? Et ne sommes nous pas les promoteurs des libertés individuelles et économiques ?
Ronnie Hayek Posté 5 novembre 2007 Signaler Posté 5 novembre 2007 Euh, la liberté sexuelle n'est-elle pas une liberté individuelle ? Et ne sommes nous pas les promoteurs des libertés individuelles et économiques ? Le débat n'est pourtant pas nouveau; tu as l'air de l'oublier.
Ronnie Hayek Posté 6 novembre 2007 Signaler Posté 6 novembre 2007 Pour revenir là-dessus, le malentendu sur l'expression "libération sexuelle" est sémantique. Libération, mais par rapport à quoi ? Par rapport à la morale traditionnelle - perçue comme une oppression… alors qu'en réalité, elle réprime notre animalité. Opprimer et réprimer ne sont pas la même chose, sinon cela reviendrait à confondre autoritarisme et autorité - pour mieux conspuer la seconde -, par exemple. En d'autres termes, c'est la morale traditionnelle qui a permis à l'homme de se civiliser et de mieux comprendre ce qu'était sa liberté. La libération sexuelle constitue, en réalité, un asservissement de l'homme à sa part bestiale. Ce qui est libéré dans ce mouvement, ce n'est pas l'homme, mais ses instincts primaires.
Chitah Posté 6 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 6 novembre 2007 Pour revenir là-dessus, le malentendu sur l'expression "libération sexuelle" est sémantique. Libération, mais par rapport à quoi ? Par rapport à la morale traditionnelle - perçue comme une oppression… alors qu'en réalité, elle réprime notre animalité. Comme par exemple réprimer les désirs homosexuels de certains? Je ne suis pas certain que la morale traditionnelle soit tout à fait exempte d'erreurs commises consciemment ou inconsciemment sur ce genre de sujets. Opprimer et réprimer ne sont pas la même chose, sinon cela reviendrait à confrondre autoritarisme et autorité - pour mieux conspuer la seconde -, par exemple. Les enfants ont en effet besoin d'une autorité pour les aider à construire leur vision du monde, leur rapport aux autres, etc… Un adulte libre n'en a pas forcément un besoin irrépréssible. En d'autres termes, c'est la morale traditionnelle qui a permis à l'homme de se civiliser et de mieux comprendre ce qu'était sa liberté. La libération sexuelle constitue, en réalité, un asservissement de l'homme à sa part bestiale. Ce qui est libéré dans ce mouvement, ce n'est pas l'homme, mais ses instincts primaires. Non, la libération sexuelle, c'est simplement apprendre par exemple, lorsqu'on est une femme, que le désir sexuel peut aussi exister de son côté, qu'elle n'est pas juste une matrice à reproduction, etc…..chose que la morale traditionnelle enseigne. Et ça, c'est de l'asservissement, assez clairement.
Ronnie Hayek Posté 6 novembre 2007 Signaler Posté 6 novembre 2007 Comme par exemple réprimer les désirs homosexuels de certains? Je ne suis pas certain que la morale traditionnelle soit tout à fait exempte d'erreurs commises consciemment ou inconsciemment sur ce genre de sujets. Demande-toi d'abord pourquoi ces désirs sont réprimés. N'est-il pas un peu présomptueux de considérer que la morale traditionnelle serait nécessairement dans l'erreur et que toi, tu serais plus éclairé ? Les enfants ont en effet besoin d'une autorité pour les aider à construire leur vision du monde, leur rapport aux autres, etc… Un adulte libre n'en a pas forcément un besoin irrépréssible. La libération sexuelle ne favorise justement pas la vie d'adulte, puisqu'elle fait passer le plaisir immédiat au-dessus de tout le reste. Résultat, des tas de gens déroutés et perdus finissent sous la tutelle étatique. Non, la libération sexuelle, c'est simplement apprendre par exemple, lorsqu'on est une femme, que le désir sexuel peut aussi exister de son côté, qu'elle n'est pas juste une matrice à reproduction, etc…..chose que la morale traditionnelle enseigne. Et ça, c'est de l'asservissement, assez clairement. Un fait biologique est un asservissement, une oppression ?
melodius Posté 6 novembre 2007 Signaler Posté 6 novembre 2007 Euh, la liberté sexuelle n'est-elle pas une liberté individuelle ? Et ne sommes nous pas les promoteurs des libertés individuelles et économiques ? La liberté sexuelle est acquise depuis belle lurette et personne ne songe à repénaliser l'homosexualité par exemple. Ce fil est un faux débat, qui ne sert qu'à rappeler à l'ordre ceux qui dévient de la doctrine prog.
José Posté 6 novembre 2007 Signaler Posté 6 novembre 2007 Ce fil est un faux débat… Dis, tu vas pas faire ton Chitah maintenant.
melodius Posté 6 novembre 2007 Signaler Posté 6 novembre 2007 L'argument le plus aberrant du fil est par ailleurs que l'article de Caccomo témoignerait d'une vision "utilitariste". Si la critique s'applique, c'est plutôt à l'opinion contraire. En fait Caccomo ne fait qu'appliquer l'intuition de Bastiat au sujet de ce qu'on voit et de ce qu'on ne voit pas. Ses critiques non seulement ne voient pas, mais refusent de voir.
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