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Qu'y a-t-il de si extraordinaire dans Star Trek?


Invité jabial

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Pour l'anecdote, McGoohan avait été pressenti pour jouer 007, mais il déclina l'offre car il ne voulait pas tourner de scènes de lit.

Il préférait faire tabouret. Ou bidet, à la limite.

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Danger Man était une série fort réussie, mais elle ne se passait pas exclusivement au Moyen-Orient. Pour l'anecdote, McGoohan avait été pressenti pour jouer 007, mais il déclina l'offre car il ne voulait pas tourner de scènes de lit.

Je savais qu'il avait refusé le rôle mais pas à cause de ce point…

Max la Menace, la série ringarde de mon enfance (il ya très très très longtemps).

Perso, c'était l'Agence Tous Risques. Toujours avec le même story-board, les mêmes répliques et les mêmes scènes…

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Perso, c'était l'Agence Tous Risques. Toujours avec le même story-board, les mêmes répliques et les mêmes scènes…

Ca permet aux jeunes d'apprendre par l'exemple des concepts comme la production de masse, les mutations, le décryptage d'une architecture dramatique dans une oeuvre majeure… De toutes manières la base de l'apprentissage est la répétition.

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Je profite de ce topic pour vous faire connaître ce très bon site de critique/résumé des séries TV qui passent actuellement.

Zyeutez un peu celles sur Lost, c'est parfois à se tordre de rire.

Sinon vu qu'on est partis sur les séries récentes, il y en a vraiment pas mal qui valent la peine d'êtres vus mais je trouve la série policière "The Shield" vraiment excellente ainsi que "The Wire" dont j'avais déjà diffusé un extrait ici, même si la dernière saison m'a déçu.

Dans un style différent j'ai bien aimé Dexter également et Deadwood bien entendu. Ainsi que Firefly qui fini beaucoup trop tôt :icon_up:

Et dans la catégorie série fade et ridicule que j'ai eu l'exploit de regarder, vous avez devant vous, un homme (et ça c'est encore plus exceptionnel), qui s'est tapé les 7 saisons de GG * (aka Guilmore Girls). Vu les intrigues complètement dérisoires, les blagues d'intellos et la vitesse de parlotte par seconde de cette série, j'ai tout de suite compris pourquoi ma copine ne pouvait plus s'en passer.

Et d'un intérêt plus sociologique dirais-je, j'ai pas mal d'épisodes de L World derrière moi, que je considère actuellement comme étant la série prog du siècle (et il vient à peine de débuter ). Un résumé de 5 épisodes qui se suivent suffiraient à vous tordre de rire tellement c'est caricatural.

* Non GGG c'est autre chose Pankakke :doigt:

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C'est vrai que le gros problème de Firefly, c'est que plus on avance dans la courte série plus on déprime de savoir qu'il ne reste plus que quelques épisodes et après plus rien :icon_up:

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Tiens, j'ai appris que Bach Films allait sortir bientôt en DVD le vieux sérial Flash Gordon Conquers The Universe avec Larry "Buster" Crabbe dans le rôle-titre (créateur du rôle de Buck Rogers à la fin des années 30).

:icon_up:

Je crois me souvenir que Canal+ il y a longtemps avait diffusé Flash Gordon avec Buster Crabbe. Les trucages (engins volants crachotant) étaient d'une délicieuse ringardise. Et l'on y recyclait tout un stock d'uniformes romains. J'avais lu dans mon enfance quelques unes des aventures de Guy l'Éclair (nom français de Flash Gordon).

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Il est impossible de développer quoi que ce soit comme langage cinématographique quand le montage consiste en la mise bout à bout d'un millier de plans ayant une durée moyenne de 3 ou 4 secondes.

C'est vrai que ça, en comparaison, c'est vachement cinématographique: plan-séquence systématique et montage "zen". :icon_up:

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Je crois me souvenir que Canal+ il y a longtemps avait diffusé Flash Gordon avec Buster Crabbe. Les trucages (engins volants crachotant) étaient d'une délicieuse ringardise. Et l'on y recyclait tout un stock d'uniformes romains. J'avais lu dans mon enfance quelques unes des aventures de Guy l'Éclair (nom français de Flash Gordon).

Si je ne m'abuse, ce sont d'ailleurs des extraits de Buck Rogers ou Flash Gordon que l'on voit dans le générique de début de l'excellent Soylent Green.

Pour Flash Gordon/Guy l'Éclair, il est d'ailleurs intéressant de rappeler que c'est cette série qui a permis à E.-P. Jacobs de faire ses premières armes comme dessinateur de bandes dessinées, dans le magazine Bravo pendant la 2e guerre. Les planches d'Alex Raymond n'arrivant plus en Belgique en raison de l'occupation allemande, il termina la série en version française en improvisant une fin de son propre cru.

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C'est vrai que ça, en comparaison, c'est vachement cinématographique: plan-séquence systématique et montage "zen". :icon_up:

Je n'ai rien contre le montage "nerveux" et les plans d'une demi-seconde du moment qu'ils sont justifiés et magnifient le récit :

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Je n'ai rien contre le montage "nerveux" et les plans d'une demi-seconde du moment qu'ils sont justifiés et magnifient le récit :

Mouais. De tous les Hitchcock c'est sans doute l'un de ceux que j'aime le moins.

Il y a ceci dit un véritable problème de rythme dans les séries américaines, soit trop rapides (24) soit trop lentes (les séries HBO qui pour moi sont inregardables) mais cela me gêne moins que la soapopera-isation rampante. Les unitaires et les anthologies des années 70 et 80 me manquent.

D'ailleurs je sens que je vais me mettre à regarder plus de séries UK.

Un chef-d'oeuvre, que l'on verra en France à la Saint-Glinglin:

http://www.dvdbooty.com/dvds/foyles-war-set-1/

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Mouais. De tous les Hitchcock c'est sans doute l'un de ceux que j'aime le moins.

Moi c'est celui que j'aime le plus. Ensuite viennent L'Inconnu du Nord-Express et Rebecca.

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les séries HBO qui pour moi sont inregardables

Je m'inscris en faux quant à cette affirmation. Rome et Band of Brothers sont tout simplement magnifiques.

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Je m'inscris en faux quant à cette affirmation. Rome et Band of Brothers sont tout simplement magnifiques.

Ce ne sont pas vraiment des productions typiques de l'esprit HBO. Je pensais davantage à des trucs du style Oz, Sex & The City, les Sopranos ou Six Feet Under (que j'appelle pour ma part Six Feet Endort)

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Ce ne sont pas vraiment des productions typiques de l'esprit HBO. Je pensais davantage à des trucs du style Oz, Sex & The City, les Sopranos ou Six Feet Under (que j'appelle pour ma part Six Feet Endort)

Ca, ce sont des produits fashion dans l'air du temps, aucun intérêt.

  • 1 month later...
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A propos de Star Trek, un montage génial et un point de vue troublant pour les fans de la série. A regarder :

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Ose encore donner un avis cinématographique après ça !

Bah, il est très bien ce remake. Même excellent, je trouve.

Le monde se divise en deux parties : ceux qui regardent les séries télévisées récentes et les gens de goût.

L'un n'empêche pas l'autre. Je veux dire : il y a aujourd'hui d'excellentes séries, comme il y en a eu de cultes.

Point n'est besoin d'être Gadrel pour savoir qu'une série télévisée de 50 minutes construite sur un millier de plans de 5 secondes maximum selon une grammaire cinématographique aussi riche qu'un film Super-8 des vacances de la famille Lajoie à Lamotte-Beuvron et mettant en scène des acteurs aussi expressifs que la porte de la prison de Forest ne peut être qu'une bouse. (Je m'excuse auprès des bouses pour cette comparaison qui pourrait être jugée offensante.)

Je ne suis pas tout à fait d'accord sur la première partie concernant le découpage. Le Prisonnier fut très novateur en 1967 avec un montage nerveux, très rapide, des plans parfois d'à peine une seconde, etc. Notamment dans le pilote.

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Je ne suis pas tout à fait d'accord sur la première partie concernant le découpage. Le Prisonnier fut très novateur en 1967 avec un montage nerveux, très rapide, des plans parfois d'à peine une seconde, etc. Notamment dans le pilote.

Comme en témoigne la tasse de café qui rebondit avec maestria !

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Je ne suis pas tout à fait d'accord sur la première partie concernant le découpage. Le Prisonnier fut très novateur en 1967 avec un montage nerveux, très rapide, des plans parfois d'à peine une seconde, etc. Notamment dans le pilote.

Depuis quand Le Prisonnier c'est du cinéma ?

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Depuis quand Le Prisonnier c'est du cinéma ?

Je rebondissais sur ta remarque qui semblait associer ce style visuel de narration aux séries récentes en montrant qu'elles n'avaient rien inventé et que ça ne nuisait pas nécessairement à la compréhension.

Pour répondre à ta question, je ne sais pas si Le Prisonnier ce "n'est pas" du cinéma, mais je sais qu'il a été réalisé avec des moyens de cinéma pour l'époque : budget, taille de l'équipe, caméras, etc.

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Je rebondissais sur ta remarque qui semblait associer ce style visuel de narration aux séries récentes en montrant qu'elles n'avaient rien inventé et que ça ne nuisait pas nécessairement à la compréhension.

Bien sûr, je boutadais avec Le Prisonnier. Mais comme je l'ai déjà dis auparavant, je n'ai rien contre un montage nerveux (cfr Hitchcock, par exemple). Ce que je dis, c'est que le "montage nerveux" systématique des séries modernes tue les éléments de cinéma (photographie, variétés des plans, dramatisme, jeu des acteurs, etc.)

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Ce que je dis, c'est que le "montage nerveux" systématique des séries modernes tue les éléments de cinéma (photographie, variétés des plans, dramatisme, jeu des acteurs, etc.)

Otomo Katsuhiro proves you wrong.

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Surtout, je ne sais pas ce qui te fait dire que le montage nerveux est consubstantiel aux séries modernes. C'est vrai pour certaines, orientées action style 24h, mais c'est très loin d'être le cas pour toutes les séries contemporaines. No offence, mais je pense que c'est plus ton ignorance desdites séries que ton expertise cinématographique qui parle.

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