Aller au contenu

Ingouvernabilité de la France


Messages recommandés

Posté

Une étude vient de sortir sur les rapports entre supérieurs hiérarchiques et employés. La France termine 10ème sur 10 à toutes les questions suivantes : trouvez vous votre patron sympa ? passeriez vous des vacances avec lui ? avez vous une opinion favorable ? Par contre on est bien en tête pour le classement sur les questions : mentez vous à votre boss ? vous arrive-t-il de ne pas suivre ses instructions ? :icon_up:

http://tf1.lci.fr/infos/economie/entrepris…urs-chefs-.html

Un problème avec l'autorité les Gaulois ? Selon une enquête BVA pour le groupe BPI publiée jeudi sur l'opinion des salariés de 10 pays sur leurs managers, les Français figurent fréquemment en bas du tableau. Ils sont seulement 64% à juger positivement leurs dirigeants d'entreprise contre 92% des Marocains, 86% des Américains ou 80% des Polonais. Les Allemands et les Anglais sont proches des Français avec 64% et 66% d'opinion favorables de leurs patrons.

Plus près des yeux et plus près du cœur, les managers directs. Mais même avec 73% d'opinion positive envers leur boss direct, les Français se situent une nouvelle fois en queue de peloton. Marocains, Américains et Polonais se partagent le podium avec 91%, 86% et 86% de satisfecit. Quant aux relations que les salariés entretiennent avec leur manager, les Anglais sont 68% à les juger amicales contre 27% des Français, tandis que ces derniers sont 64% à les confiner à des "relations simplement professionnelles". On ne copine pas avec son boss. A noter, les réponses des Italiens qui sont 6% à les considérer inexistantes et 16% conflictuelles (4% et 5% pour les Français).

Irresponsables ?

Les clichés sur les latins au sang chauds auraient-ils un fond de vérité ? Pas nécessairement puisque les Espagnols sont 92% à avoir des relations amicales ou simplement professionnelles avec leurs supérieurs et les Allemands, que la légende veut organisés et obéissants sont toutefois 6% à avoir des relations conflictuelles avec leur manager.

Invités à qualifier leur supérieur, le premier mot qui vient à la bouche des Américains est "sympathique", le second "compétent" puis "honnête" et "ouverts aux remarques". Malgré cela, les mêmes Américains sont aussi les plus nombreux à les trouver incompétents : être sympa ne fait donc pas tout. En France, les managers sont d'abord perçus comme compétents, sympathiques, "stressants" mais moins que les Anglais et plus qu'en Suisse et très peu irresponsables.

Les Français pas prêts à prendre la place du boss

Quelque soit la nationalité des sondés, les salariés s'estiment peu soutenus par leur boss "pour demander une augmentation salariale", sauf aux Etats-Unis (62%). Les managers italiens semblent les moins courageux dans le domaine, ce qui explique peut-être les relations conflictuelles.

Paradoxalement, les râleurs ne seraient pas les premiers à prendre le rôle de leur chef. Seuls 56% des Français seraient d'accord contre 75% des Espagnols ou 73% des Américains. Mais cette fois-ci, ce sont les Suisses qui sont le moins enclins à prendre des responsabilités avec seulement 55%.

Un talent inné ?

Les plus désobéissants ? Et non, ce ne sont pas les Français mais les Roumains. Nos compatriotes arrivent toutefois en deuxième position : ils sont 50% à avouer ne pas toujours suivre les directives de leur supérieur hiérarchique. Les premiers de la classe sont… bingo, les Américains, suivis des Espagnols et des Suisses. Plus surprenant, les Anglais sont 45% à désobéir, de temps en temps.

S'il est en tout cas une chose que les salariés ne supportent pas, c'est d'être encadré par quelqu'un qui n'a aucune expérience professionnelle, surtout en Italie et en Roumanie. Les Marocains et les Allemands prêtent moins d'importance à ce critère ni à celui de l'ancienneté dans l'entreprise. Les Italiens sont également les plus sensibles à l'âge du managers : ils sont 32% à affirmer qu'un manager plus jeune qu'eux les gênerait, contre 13% des Espagnols ou 14% des Français. Quant à "l'art de manager", chez les nationalités sondés, il s'agit moins d'un "art inné" que d'une compétence qui s'acquiert ou un talent qui se développe.

Posté
Par contre on est bien en tête pour le classement sur les questions : mentez vous à votre boss ? vous arrive-t-il de ne pas suivre ses instructions ?

L'enquête intéressante serait : Mentez vous à l'État ? Vous arrive-t-il de ne pas suivre ses instructions ?

Posté
L'enquête intéressante serait : Mentez vous à l'État ? Vous arrive-t-il de ne pas suivre ses instructions ?

Je pense que les résultats seraient terrifiants.

Posté
Une étude vient de sortir sur les rapports entre supérieurs hiérarchiques et employés. La France termine 10ème sur 10 à toutes les questions suivantes : trouvez vous votre patron sympa ? passeriez vous des vacances avec lui ? avez vous une opinion favorable ? Par contre on est bien en tête pour le classement sur les questions : mentez vous à votre boss ? vous arrive-t-il de ne pas suivre ses instructions ? :icon_up:

http://tf1.lci.fr/infos/economie/entrepris…urs-chefs-.html

Pour moi, le niveau exécrable des relations dans les entreprises française est lié à la culture féodalo-autoritaro-socialisante des français.

Dans une boite franco-française n'existe que le grade, le statut, aussi bien à l'entrée où on ne regarde que ton diplôme qu'à l'intérieur où le diplôme reste prépondérant et où un supérieur agit comme le propriétaire de ses subordonnés, il a le droit de vie et de mort sur eux, et ne se cache pas pour leur signifier.

Je fais plusieurs entreprises françaises en prestation et en interne, et là, je travaille pour une entreprise d'origine américaine.

C'est le jours et la nuit, ici on me respecte pour mes compétences, point, et même un mec de rang supérieur ne me regardera pas de haut si ce n'est pas son domaine de compétence.

En France, un chef de projet décide de tout, dans les modèles américains, un CdP est un coordinateur et un facilitateur pour ses collaborateurs. Résultat, dans une boite us, le CdP ne prétend pas dire qu'elle est la solution technique à envisager, il demande à son architecte/technicien et lui fait confiance. Chacun son rôle.

En France, la seule évolution possible est de devenir chef/manager, pour se faire moins humilier et pour enfin avoir le pouvoir d'humilier des gens. Dans les modèles US, les évolutions de carrière se font par filière de compétence (gestion de projet est une compétence parmi d'autres, et n'est pas au dessus des autres).

Posté
En France, un chef de projet décide de tout, dans les modèles américains, un CdP est un coordinateur et un facilitateur pour ses collaborateurs. Résultat, dans une boite us, le CdP ne prétend pas dire qu'elle est la solution technique à envisager, il demande à son architecte/technicien et lui fait confiance. Chacun son rôle.

En France, la seule évolution possible est de devenir chef/manager, pour se faire moins humilier et pour enfin avoir le pouvoir d'humilier des gens. Dans les modèles US, les évolutions de carrière se font par filière de compétence (gestion de projet est une compétence parmi d'autres, et n'est pas au dessus des autres).

Je profite de ton paragraphe pour demander si quelqu'un connaît un ouvrage qui détaillerait ces arguments (peut-être avec des exemples ou des études empiriques). Je les trouve très pertinents et ils me seraient bien utiles dans les échanges que j'ai actuellement avec mon supérieur (je suis chef de projet et essaye précisément de "faciliter" les décisions en faisant travailler les gens ensemble, en me reposant sur leurs expertises, plutôt que d'ordonner des bêtises dont je ne me rendrais pas compte, mais cela commence à agacer beaucoup de monde et j'ai l'impression que l'on me prend du coup pour un chef 'mou').

Posté

je ne sais que dire tellement je plussoie vincponcet.

Alxandr: j'ai vecu ce choc et voici les exemples qui me viennent a l'esprit:

-le ton des relations doit rester cordial en toute situation, meme et surtout quand c'est tendu: il est impossible de developper un esprit de team si les gens ne sont pas activement positifs et collaboratifs - en outre, ca devient extremement facile et gratifiant quand ca marche.

De ce fait, chacun doit s'habituer a complimenter verbalement et clairement le travail de TOUS les autres.C'est une regle stupide a suivre sans reflechir.Autant dire que c'est extremement dur a obtenir en france.

-chacun reste a sa place et donne son avis uniquement sur sa partie, s'il y a lieu.Ca reste du travail, donc les gens sont tres detaches quelques soient les directives.En france, des que ca va requerir 30 mn de travail en plus, tu te retrouves avec un conflit social.Au vu de la quantite d'aleas qu'on trouve en production industrielle, on n'est pas sorti de l'auberge dans une compagnie francaise.

Il existe de nombreux niveau pour traiter chaque probleme, le travail de chaque salarie et de ses responsables est de savoir a quelle domaine s'adresser dans quel cas d'aide requise, de maniere INDIVIDUELLE :AUCUNE decision ne doit etre prise en commun (sauf exception technique ).Les gens peuvent etre consultes, mais ce sont les leader qui decident dans l'ordre hierachique des plans de fonctionnemment et de la charge de production finale.

…aide technique (r&d), aide psychologique (drh), aide logistique ( service tech, maintenance ), etc… a partir du moment ou on sait ou s'adresser sereinement, chaque individu salarie est plus a meme de se comporter de facon responsable et productive.

Pour cela il est imperatid que les employes aient en permanence a l'esprit qu'ils rendent un service:

-le technicien reseau est aimable, proactif et poli.Quand il repart, le probleme et fixe.

-le chef d'equipe est affable et zen, mais ne lache pas sur les dates de rendu.les horaires sont relativement libre tant que les rendus sont de qualite et au bon moment ( ca c'est dans mon secteur professionel, ca peut varier bien sur) .Quand la qualite est insuffisante, le chef prend du temps avec le salarie pour refaire une passe sur le travail et l'ameliorer, proposer des solutions,etc…SANS CONFLIT: le rework/correction fait partie du processus de production.

tout ca est tres difficile a obtenir en france, la culture anglo saxonne pose de meilleures bases pour ca.

Posté
je ne sais que dire tellement je plussoie vincponcet.

Moi aussi.

-le ton des relations doit rester cordial en toute situation, meme et surtout quand c'est tendu: il est impossible de developper un esprit de team si les gens ne sont pas activement positifs et collaboratifs - en outre, ca devient extremement facile et gratifiant quand ca marche.

De ce fait, chacun doit s'habituer a complimenter verbalement et clairement le travail de TOUS les autres.C'est une regle stupide a suivre sans reflechir. Autant dire que c'est extremement dur a obtenir en france.

Exact et essentiel.

-chacun reste a sa place et donne son avis uniquement sur sa partie, s'il y a lieu.Ca reste du travail, donc les gens sont tres detaches quelques soient les directives.En france, des que ca va requerir 30 mn de travail en plus, tu te retrouves avec un conflit social.Au vu de la quantite d'aleas qu'on trouve en production industrielle, on n'est pas sorti de l'auberge dans une compagnie francaise.

Il existe de nombreux niveau pour traiter chaque probleme, le travail de chaque salarie et de ses responsables est de savoir a quelle domaine s'adresser dans quel cas d'aide requise, de maniere INDIVIDUELLE :AUCUNE decision ne doit etre prise en commun (sauf exception technique ).Les gens peuvent etre consultes, mais ce sont les leader qui decident dans l'ordre hierachique des plans de fonctionnemment et de la charge de production finale.

…aide technique (r&d), aide psychologique (drh), aide logistique ( service tech, maintenance ), etc… a partir du moment ou on sait ou s'adresser sereinement, chaque individu salarie est plus a meme de se comporter de facon responsable et productive.

Oui. En réalité, en France, c'est le royaume du "ça va le faire", de la relation verticale ou diagonale "je connais untel qui" et du "j'escalade ma hiérarchie dès que j'ai un petit souci avec mes subordonnés plutôt que d'essayer de comprendre les messages qu'on m'envoie".

Pour cela il est imperatif que les employes aient en permanence a l'esprit qu'ils rendent un service:

-le technicien reseau est aimable, proactif et poli.Quand il repart, le probleme et fixe.

Proactif ? Attention, tout de même, à ne pas verser dans le marketing de base.

-le chef d'equipe est affable et zen, mais ne lache pas sur les dates de rendu.les horaires sont relativement libre tant que les rendus sont de qualite et au bon moment ( ca c'est dans mon secteur professionel, ca peut varier bien sur) .Quand la qualite est insuffisante, le chef prend du temps avec le salarie pour refaire une passe sur le travail et l'ameliorer, proposer des solutions,etc…SANS CONFLIT: le rework/correction fait partie du processus de production.

tout ca est tres difficile a obtenir en france, la culture anglo saxonne pose de meilleures bases pour ca.

Oui.

En pratique, en France, le CdP est souvent (pas toujours mais souvent dans les grosses structures) celui qui a trouvé le marronnier tranquille, qui se charge donc de refiler tout travail qui pourrait lui tomber dessus comme une patate chaude à n'importe quel sous-fifre qui passe par là.

Posté
Je profite de ton paragraphe pour demander si quelqu'un connaît un ouvrage qui détaillerait ces arguments (peut-être avec des exemples ou des études empiriques). Je les trouve très pertinents et ils me seraient bien utiles dans les échanges que j'ai actuellement avec mon supérieur (je suis chef de projet et essaye précisément de "faciliter" les décisions en faisant travailler les gens ensemble, en me reposant sur leurs expertises, plutôt que d'ordonner des bêtises dont je ne me rendrais pas compte, mais cela commence à agacer beaucoup de monde et j'ai l'impression que l'on me prend du coup pour un chef 'mou').

Le souci lorsque tu demandes l'avis de quelqun dont tu es le supérieur hierarchique, c'est que cela peut être ressenti comme un aveu d'incompétence (ce qui d'ailleurs peut être le cas), et dans ce cas, cela remet en question la légitimité de ton autorité. Il y a donc certainement une manière d'interroger, de sonder sans que cela prenne la forme d'un refus d'autorité. Il est donc nécessaire de le faire tout en assumant la responsabilité et les décisions.

PS : Il se peut que je dise de grosses conneries.

Edit : je pense qu'une des manières peut être la façon dont est mené l'écoute, en posant des questions précises, dont la réponse est oui, non par exemple, c'est toi qui gardes la direction des opérations. Les questions ouvertes seront plus adaptées à d'autres situations d'écoutes.

Posté
Le souci lorsque tu demandes l'avis de quelqun dont tu es le supérieur hierarchique, c'est que cela peut être ressenti comme un aveu d'incompétence (ce qui d'ailleurs peut être le cas), et dans ce cas, cela remet en question la légitimité de ton autorité. Il y a donc certainement une manière d'interroger, de sonder sans que cela prenne la forme d'un refus d'autorité. Il est donc nécessaire de le faire tout en assumant la responsabilité et les décisions.

PS : Il se peut que je dise de grosses conneries.

Ca dépend du projet. Sur certains projets comprenant 150 personnes, il est humainement impossible de disposer plus que d'un vernis sur l'ensemble des technos ou des expertises en place. Dès lors, il est impératif de se comporter en demandeur d'infos, en pivot relationnel ou informationnel et non en décideur éclairé + expert en tout.

Posté
Je profite de ton paragraphe pour demander si quelqu'un connaît un ouvrage qui détaillerait ces arguments

Je pense que c'est un socialiste mou, mais il me semble qu'il tient des arguments similaires et apparamment c'est sa marotte.

http://pages.stern.nyu.edu/~tphilipp/

par exemple

http://pages.stern.nyu.edu/~tphilipp/france/travail.pdf

ou

http://pages.stern.nyu.edu/~tphilipp/papers/holger.pdf

Posté
Je pense que c'est un socialiste mou, mais il me semble qu'il tient des arguments similaires et apparamment c'est sa marotte.

http://pages.stern.nyu.edu/~tphilipp/

par exemple

http://pages.stern.nyu.edu/~tphilipp/france/travail.pdf

ou

http://pages.stern.nyu.edu/~tphilipp/papers/holger.pdf

Merci beaucoup, je vais étudier cela de près.

@POE : tu ne dis pas de grosses conneries, mais le cas qui me concerne a été décrit par h16 : le projet est d'une grande complexité technique et seuls les experts détiennent les savoirs indispensables à la décision. Sur des questions "métier" je peux avoir une bonne vision et décider contre mes collègues en pensant être dans le vrai. Sur les aspects techniques ce n'est pas le cas et c'est dans ce cadre que je constate à quel point il est mal pris de résumer son rôle à un coordinateur (ou "pivot" pour reprendre l'expression de h16).

@JIM16 : je vois exactement de quoi tu parles et nos expériences ont pu et dû se ressembler. C'est en effet un petit défi que de se débattre sur ces questions dans notre beau Pays grognon !

Posté
Pour moi, le niveau exécrable des relations dans les entreprises française est lié à la culture féodalo-autoritaro-socialisante des français.

Dans une boite franco-française n'existe que le grade, le statut, aussi bien à l'entrée où on ne regarde que ton diplôme qu'à l'intérieur où le diplôme reste prépondérant et où un supérieur agit comme le propriétaire de ses subordonnés, il a le droit de vie et de mort sur eux, et ne se cache pas pour leur signifier.

Je fais plusieurs entreprises françaises en prestation et en interne, et là, je travaille pour une entreprise d'origine américaine.

C'est le jours et la nuit, ici on me respecte pour mes compétences, point, et même un mec de rang supérieur ne me regardera pas de haut si ce n'est pas son domaine de compétence.

En France, un chef de projet décide de tout, dans les modèles américains, un CdP est un coordinateur et un facilitateur pour ses collaborateurs. Résultat, dans une boite us, le CdP ne prétend pas dire qu'elle est la solution technique à envisager, il demande à son architecte/technicien et lui fait confiance. Chacun son rôle.

En France, la seule évolution possible est de devenir chef/manager, pour se faire moins humilier et pour enfin avoir le pouvoir d'humilier des gens. Dans les modèles US, les évolutions de carrière se font par filière de compétence (gestion de projet est une compétence parmi d'autres, et n'est pas au dessus des autres).

100% d'accord. Culte infantile du diplôme, caractère archaïque des relations dans l'entreprise française, mépris constant pour les subordonnés, attachement aux règles formelles, incapacité à se remettre en cause… Les résultats de l'enquête ne sont pas très étonnants.

Posté
Pour moi, le niveau exécrable des relations dans les entreprises française est lié à la culture féodalo-autoritaro-socialisante des français.

Merci de ne pas dire du mal du féodalisme. Le monde féodal offrait bien plus de liberté que l'actuel, n'en déplaise aux zélateurs républicains. Il conviendrait de remplacer féodal par jacobin encore qu'historiquement bonapartiste serait plus approprié.

Posté
100% d'accord. Culte infantile du diplôme, caractère archaïque des relations dans l'entreprise française, mépris constant pour les subordonnés, attachement aux règles formelles, incapacité à se remettre en cause… Les résultats de l'enquête ne sont pas très étonnants.

Histoire de relativiser un peu le propos, je vous fais part de ma dernière lecture, instructive et amusante :icon_up:

Objectif Zéro-sale-con : Petit guide de survie face aux connards, despotes, enflures, harceleurs, trous du cul et autres personnes nuisibles qui sévissent au travail (Broché)

Les cas relevé le sont essentiellement dans des compagnies américaines.

Ceci dit je pense aussi que les entreprises françaises sont particulièrement rigides et archaïques dans leurs méthodes de management et de promotion des individus (culte du diplôme et du corps d'appartenance, notamment).

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...