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Bétancourt : la suite


Taranne

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Uribe a fait un sans faute, du coup, impossible à critiquer, on fait tout pour ne pas l'évoquer.

Ne pas oublier que les interventions à la française, dont on se vante, ça donne ça (via PF et le canard enchainé) :

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Des dirigeants politiques italiens de la majorité de droite comme de l'opposition de gauche ont proposé de soutenir pour le prochain prix Nobel de la paix la candidature de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt

"Ingrid Betancourt est un symbole de force et d'espoir pour tous dans le monde entier et particulièrement pour ceux qui subissent des injustices", a déclaré Fabio Evangelisti, député du parti d'opposition Italie des Valeurs, annonçant que sa formation fera campagne "pour qu'on lui attribue le prix Nobel de la paix".

Les cons, ça ose tout etc.

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Ne pas oublier que les interventions à la française, dont on se vante, ça donne ça (via PF et le canard enchainé)

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L'irresponsabilité ça commence à bien faire. Notre président bien aimé, luminaire céleste de la pensée gaulliste durable et vélocipédique, petit timonier et lider minimo va demander une enquête. Toute la lumière sera faite et les coupables seront punis. A l'UMP nous n'avons pas l'habitude de plaisanter.

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The Economist on French amour propre, La Libre Belgique and El Pais

http://www.economist.com/blogs/certainidea…ians_rescue.cfm

Colombia's government may feel that the fact that its army rescued Ms Betancourt after a stunning intelligence operation counts for more than the showmanship of Mr Sarkozy (who sent ministers to Colombia and at one point recently had a military plane with medical equipment on board on stand-by to fly Ms Betancourt to France if negotiations produced her release).

But not for the UMP. "The obstinacy of President Sarkozy to have our fellow-citizen freed was without any doubt the determining element," said Mr Paillé, calling her release a "great day for France" and for the whole "French political class" that had campaigned for her.

In a statement on the UMP website, Bernard Accoyer, the president of the French national assembly, salutes "the constant and determined actions of Nicolas Sarkozy, of French diplomacy and all the parties who contributed to her liberation." In an afterthought, he "thanks the Colombian authorities for their active participation."

Le Figaro, lucide, souligne le raté de la diplomatie française

http://www.lefigaro.fr/international/2008/…-par-bogota.php

«Il n'y aurait pas eu de libération sans six ans d'acharnement», plaide-t-on au Quai d'Orsay. Certes, la mobilisation aura incité les autorités colombiennes à s'intéresser tout particulièrement à Ingrid Betancourt, parmi les milliers d'otages détenus par les Farc. Mais en jouant sur le registre de l'émotion, la France a aussi signifié à la rébellion qu'elle détenait un otage de prix. Ce qui, pour Bogota, confirmait la nécessité de recourir à la ruse, voire à la force, plutôt qu'au dialogue.

Libertad Digital, le seul quotidien libéral européen sur Internet

http://www.libertaddigital.com/noticias/kw…1276334051.html

Ingrid Betancourt, liberada el miércoles por el Ejército colombiano junto a otros catorce rehenes de las FARC, en una operación brillante en términos militares, recibió en el aeropuerto de Bogotá el avión que trasladó desde París a sus hijos y que aterrizó hacia las 08.15 horas (13.00 GMT), según informa Efe.

Junto a sus hijos, Mélanie y Lorenzo Delloye, llegaron su primer marido, Fabrice Delloye, su hermana Astrid, el ministro francés de Exteriores, Bernard Kouchner, y un equipo médico enviado por el presidente de Francia, Nicolas Sarkozy.

Madre e hijos no dejaron de intercambiarse signos de afecto. "Les dije que me iba a comportar como si fuera un chicle y no me iba a despegar de ellos", dijo Betancourt. Dio, también, "gracias a Dios por este momento tan bello". Abrazada a sus hijos, que no se separaban de ella, dijo "son mis niñitos, mi sol, mi luna, mis estrellas. Por ellos seguí con ganas de salir de la selva".

Ellos, por su parte, no pudieron contener su alegría por el reencuentro. "Este es el momento más fuerte y bello en nuestros días. Ver a nuestra mamá tan bella finalmente", comentó su hija Mélanie.

Ingrid Betancourt reservó unas emocionadas palabras para agradecer el dispositivo militar que logró rescatarla de la selva. Dijo estar "maravillada" pues considera que fue "un milagro". También tuvo palabras de consuelo para el resto de secuestrados por las FARC.

"Tengamos confianza en nosotros mismos" para que puedan volverse a producir operaciones como la pilotada el miércoles por el Ejército colombiano y que acabó con la pesadilla de la ex candidata a la presidencia.

"En Colombia, la libertad es un bien que tiene que ser respetado. Todos en el mundo tenemos derecho a inmiscuirnos en la lucha por la libertad de los demás", reivindicó Ingrid Betancourt.

Defendió la creación de "una liga de países para que nos ayuden a la lucha contra los secuestrados en el mundo" y puso el ejemplo del papel que ha tenido la Francia de Sarkozy en esta operación. "Muchos saben lo que Francia nos ha ayudado en este proceso", dijo.

"En el mundo hay mucha gente que nos quiere ayudar", insistió. Preguntada por la prensa sobre las acciones que va a emprender ahora desde la libertad, Ingrid Betancourt, dijo que su prioridad era hacer "un llamado" a los presidentes de Venezuela y de Ecuador para que restablezcan "los vínculos con el presidente de Colombia".

A renglón seguido, comentó la idea de organizar "una marcha para pedir la libertad de los secuestrados. No sé quien puede organizarlo, quien puede decidir su fecha, pero lo importante es paricipar". La ex candidata a la presidencia de Colombia pidió para que "nuestros hermanos que están en la selva vuelvan".

En esta misma línea se mostró partidaria de "reunir a actores regionales" para que se involucren en la disolución de las FARC. Para que influyan en la organización narcoterrorista y "dejen la via del terrorismo y emprendan el camino dela negociación y de la paz".

Remarque qui n'a rien à voir :

Déjà 501 messages ! Merci à tous pour votre prose et merci à Copeau d'avoir créé ce forum-portail qui m'a tant appris.

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De vraies hyènes qui se battent pour un bout de barbak : http://www.20minutes.fr/article/240813/Pol…-Betancourt.php

Alors que la classe politique avait montré son union autour de la libération d’Ingrid Betancourt, mercredi, l’heure est désormais à la polémique, après la libération d’Ingrid Betancourt, mercredi, l’heure est désormais au règlement de compte.

«Tout le monde le sait, c'est une opération colombienne rondement menée qui a bien marché, qui prouve que les négociations avec les Farc étaient inutiles et n'avaient débouché sur rien», a estimé jeudi Ségolène Royal, en visite à Québec, affirmant qu'«une récupération politique serait décalée».

«Politiciens secondaires»

«Je trouve que c'est un manque de dignité totale, a réagi François Fillon, au Canada également. Elle aurait dû écouter François Hollande qui s'est comporté plus en homme d’Etat.» Et d’ajouter, moqueur: «Elle était comme une petite fille dans une cour de récréation.»

«Je ne pense pas que le besoin de se faire voir politiquement justifie un tel jugement», a répliqué Rama Yade, jeudi sur LCI. «Ségolène Royal se croit toujours en campagne. Les Français ne seront pas dupes de cette stratégie politicienne», a ajouté la secrétaire d'Etat chargée des droits de l'homme.

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin y a également été de son commentaire, estimant que les propos de la socialiste relevaient «de polémiques secondaires dignes de politiciens secondaires» et «d'agitation politique».

Pierre Andrieu AFP ¦ Ségolène Royal, le 7 juin 2008 à Tonneins

La déclaration de Marie-Ségolène est particulièrement savoureuse, elle pourtant si portée sur la négociation participative… Cela dit je la comprend : l'arrivée d'une concurrente poids lourd dans son pré carré, la place de la madone médiatique, a de quoi la mettre en boule. :icon_up:

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Créé le 04/07/2008 à 07:55 Le Point.fr

John McCain, libérateur d'Ingrid Betancourt

Patrick Sabatier

Il serait peut-être exagéré d'affirmer qu'Ingrid Betancourt doit la liberté à John McCain, mais c'est en partie le cas. Otage six années durant d'un groupe de guérilla, les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), qui avaient compris que la mobilisation internationale avait fait d'elle une de leurs cartes maîtresses dans leur lutte pour affaiblir le gouvernement colombien, Ingrid Betancourt était aussi devenue indirectement un des pions - sans doute pas le plus important, contrairement à l'image qu'on en a en France - de la bataille pour la Maison-Blanche.

Le candidat républicain, John McCain, a bien évidemment nié tout rôle dans la libération des otages. Et on peut imaginer que c'est pure coïncidence qu'il ait soudain annoncé qu'il allait se rendre en Colombie, avec un stop-over au Mexique sur le chemin du retour, il y a deux semaines. Ce voyage avait semé la consternation dans les rangs républicains, et intrigué au plus haut point les médias. Que diable le sénateur de l'Arizona allait-il faire en Amérique latine alors que les électeurs ne se préoccupent que de la récession, du prix de l'essence à la pompe et, pour ceux peu nombreux qui pensent à la politique étrangère, de la guerre en Irak et du risque de guerre avec l'Iran ?

Mardi soir, McCain était pourtant à Carthagène à la Case de Huespedes Ilustres, avec le président colombien Alvaro Uribe, et son ministre de la Défense. Ceux-ci lui ont, a-t-il reconnu, détaillé l'opération que le commando de l'armée colombienne allait lancer le lendemain pour libérer Ingrid Betancourt et, surtout, les trois citoyens américains otages des Farc depuis 2003. Lors de la conférence de presse qui avait suivi, puis de nouveau mercredi avant de repartir, et alors que l'opération était en cours, McCain avait félicité Uribe pour ses succès dans sa lutte contre les Farc et il avait appelé à poursuivre les efforts pour la libération des trois otages américains.

Les services secrets américains impliqués dans la libération de Betancourt

En réalité, a-t-on appris jeudi à Washington, les services secrets des États-Unis étaient très directement et fortement impliqués dans toute l'opération. L'ambassadeur William Brownfield et l'amiral James Stavridis, commandant des forces américaines dans la région, "ont directement et de manière très étroite participé à la planification" de la libération des otages, a reconnu l'ambassadeur mercredi soir sur CNN. Le président Bush a été tenu informé tout du long, en particulier dans la phase finale qui durait depuis deux semaines, ont révélé de hauts responsables américains cités jeudi par le New York Times. Il est donc loin d'être impensable que la Maison-Blanche ait signalé l'imminence de l'opération à McCain, lui permettant d'être au bon endroit au bon moment.

Comme l'a expliqué le porte-parole de la Maison-Blanche, les services américains "travaillaient avec [les Colombiens] depuis cinq ans, depuis la capture des otages, pour les libérer". Les trois hommes, employés de la société de défense Northrop-Grumman, avaient été capturés par la guérilla quand leur appareil de surveillance avait été contraint à un atterrissage forcé par une panne mécanique. Plusieurs sociétés privées américaines paramilitaires opèrent ainsi en Colombie dans le cadre de la lutte contre la drogue et la guérilla. Les États-Unis ont plus d'un millier de conseillers militaires sur le terrain, mais ils ne sont que la partie émergée de la présence militaire américaine, et du soutien apporté par Washington à Bogota, le "Plan Colombie", lancé en 2000, dans le cadre duquel les États-Unis ont fourni plus de quatre milliards de dollars d'assistance à la lutte antiguérilla et à la lutte contre le trafic de cocaïne.

Selon des sources des services de renseignement à Washington, les Américains avaient repéré depuis plusieurs mois déjà les trois otages américains. Ils ont surtout intercepté, grâce à leurs écoutes électroniques, les communications au sein de la direction des Farc, et entre celle-ci et le chef de la guérilla qui détenait les otages, Gerardo Antonio Aguilar Ramirez, alias "Cesar", qui communiquait à partir de la ville de Villavicencia. Les services américains ont fourni à l'armée colombienne les images satellitaires, les écoutes électroniques et une "assistance technique" d'une nature non précisée qui ont rendu possible l'action audacieuse et sans bavures du commando colombien qui a libéré Ingrid et ses quatorze compagnons, dont les trois Américains. Ceux-ci ont été directement rapatriés aux États-Unis.

McCain peut se présenter comme ayant l'étoffe d'un homme d'État expérimenté

Pour George W.Bush, et par ricochet pour John McCain, cette libération est tout aussi bienvenue que pour Alvaro Uribe - et que pour les otages eux-mêmes bien entendu. Le président américain se bagarre depuis quelques mois pour faire adopter par le Congrès un traité commercial de libéralisation des échanges avec la Colombie. La majorité démocrate s'y oppose, accusant le gouvernement Uribe de violations des droits de l'homme, de répression syndicale, mais aussi, jusqu'à mercredi, de n'avoir rien fait pour assurer la libération des otages, à commencer par les trois Américains détenus.

Le candidat démocrate à la présidence, Barack Obama, a pris position contre le traité et a repris dans sa campagne les accusations contre Uribe. McCain, au contraire, fait campagne en faveur du traité et a apporté son soutien à la politique de fermeté d'Uribe. Il accuse Obama de protectionnisme, mais aussi, implicitement, de mollesse face au terrorisme (les Farc ont été placées sur la liste des organisations terroristes du département d'État). Comme la France, Obama se disait en effet favorable à une négociation avec la guérilla, avec pour intermédiaire le très antiaméricain président du Venezuela, Hugo Chavez, et pour prix de la libération des otages la satisfaction des exigences des Farc.

Le succès spectaculaire de l'armée colombienne est donc une victoire politique incontestable pour la ligne dure et intransigeante suivie par Uribe, et soutenue par Bush et McCain. Une victoire politico-militaire contre les Farc paraît désormais à la portée de l'armée colombienne. Le retour d'Ingrid Betancourt et des trois otages américains ne peut en outre que renforcer les chances de faire adopter par le Congrès le traité de commerce, en améliorant l'image du président Uribe. Quant à John McCain, il peut se présenter, sans trop en rajouter, comme ayant l'étoffe d'un homme d'État expérimenté, accuser Barack Obama de naïveté sur les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme, et laisser penser qu'il est pour quelque chose dans le fait qu'Ingrid soit rentrée à Paris…

http://www.lepoint.fr/actualites-chronique…t/1447/0/257917

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J'ai beaucoup apprécié ce qu'a dit hier soir l'otage des comités de soutien:

- l'hommage qu'elle a rendu à Uribe, lui offrant ses mains .

- "je remercie d'abord Dieu, car ce ne peut être qu'un miracle". Signe de croix et agenouillement de prière.

- "je ne suis pas d'accord avec ma famille, je souhaitais une intervention militaire, la négociation ne donne rien avec les Farcs".

J'ai moins apprécié qu'elle dise que si c'était à refaire, elle ferait de même, mais peut-être en ai-je mal saisi la raison, elle avait un sourire intérieur en le prononçant.

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…je trouve que le vent pro-Uribe souffle un peu trop fort sur ce forum.
ONLY those blinded by ideology would deny that Álvaro Uribe has made Colombia a better place. By expanding the security forces and leading them tirelessly, Mr Uribe, who was first elected president in 2002, has imposed the authority of the democratic state across most of a previously lawless country. He persuaded thousands of right-wing paramilitaries to disarm, and has inflicted probably mortal blows on the FARC guerrillas. […] Murders have almost halved since 2002; kidnappings have fallen much more. A safer country is prospering economically, as confidence returns.

This record has won Mr Uribe his people’s gratitude (opinion polls give him an approval rating of 80%) and in 2006 a second term—after he persuaded Congress to lift a constitutional ban on consecutive presidential terms, and the courts to ratify the change. […]

http://www.economist.com/opinion/displayst…ory_id=11670366

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Eh bien, voilà encore quelque chose à reprocher à Obama; négociation avec des terroristes marxiste-léninistes, refus d'accord de commerce du fait de supposition assez largement erronées… J'approuve sans réserves ce que The Economist dit au sujet d'Alvaro Uribe, celui-ci a transformé la Colombie, si le pays continue sur cette voie, il pourrait fort bien devenir un exemple de ce que le libéralisme peut apporter à l'Amérique latine, par contraste à l'économie brésilienne qui stagne en ayant pris la voie de la gauche… Ce n'est pas pour rien qu'Uribe est si populaire en Colombie, mais évidemment, d'autant plus qu'il s'agit d'un libéral-conservateur, la presse occidentale trouvera toujours à y redire…

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Des dirigeants des Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc) auraient touché des millions de dollars pour libérer leur otage Ingrid Betancourt et ses 14 compagnons, a affirmé vendredi la Radio Suisse Romande (RSR) citant une source "proche des événements".

"Les 15 otages ont en réalité été achetés au prix fort, après quoi toute l'opération a été mise en scène", a rapporté la radio publique dans son journal de la mi-journée, citant "une source proche des événements, fiable et éprouvée à maintes reprises ces dernières années". Quelque 20 millions de dollars ont été versés aux ravisseurs, a assuré la RSR. La radio a ajouté que les Etats-Unis, dont trois agents ont été libérés mercredi, étaient "à l'origine de la transaction". La Suisse a été chargée ces dernières années avec l'Espagne et la France, par le président colombien Alvaro Uribe, d'une mission de médiation avec les Farc.

AFP

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L'opinion de The Economist "is balanced", et j'espère qu'Uribe ne s'accrochera pas à son poste, comme tant d'autres dirigeants sud-américains, et que cela apparaîtra comme un exemple dans la région. De toute manière, j'ai idée que d'ici 2010 les Farcs auront été dissoutes.

Autre chose, plus hexagonal: je me vois au regret d'approuver les propos de notre ségo nationale, simple reflet de la réalité, et même de lui trouver du courage, car elle ne pouvait pas ignorer le tollé qu'elle allait susciter, même parmi les siens et ses sympathisants. Cette femme est…à part.

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Ca devient de plus en plus rigolo, cette histoire. Voilà les FARCS ultracapitalistes, dis donc…

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Ca devient de plus en plus rigolo, cette histoire. Voilà les FARCS ultracapitalistes, dis donc…

ça explique tout. Voilà pourquoi ces guerilleros ont échoué à renverser les "fascistes" à la solde du grand satan US: ils ont lamentablement abandonné leurs grande mission révolutionnaire marxiste en cours de route. Sans doute l'effet d'un complot de la CIA et des médias capitalistes.

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Eh bien, voilà encore quelque chose à reprocher à Obama; négociation avec des terroristes marxiste-léninistes, refus d'accord de commerce du fait de supposition assez largement erronées… J'approuve sans réserves ce que The Economist dit au sujet d'Alvaro Uribe, celui-ci a transformé la Colombie, si le pays continue sur cette voie, il pourrait fort bien devenir un exemple de ce que le libéralisme peut apporter à l'Amérique latine, par contraste à l'économie brésilienne qui stagne en ayant pris la voie de la gauche… Ce n'est pas pour rien qu'Uribe est si populaire en Colombie, mais évidemment, d'autant plus qu'il s'agit d'un libéral-conservateur, la presse occidentale trouvera toujours à y redire…

L'économie brésilienne stagne moins que l'économie du Vénézuela toutefois. Quoique l'écnomie du Vénézuela progresse mais….à reculons :icon_up::doigt:

http://www.libres.org/francais/actualite/a…lula_chavez.htm

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Est-ce que j'ai dit quelque part que les FARC valaient mieux qu'Uribe? Est-ce que j'ai dit quelque part que je ne me félicitais pas de la manière dont Betancourt a été libérée? Non.

Peut-être effectivement qu'Uribe est un des Présidents colombiens les plus potables depuis un moment mais ce n'est pas une raison pour occulter ses propres faits d'armes:

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%81lvaro_Uribe

Controverses

Relations avec le commerce de drogues

Un document officiel, classé « sans vérification finale », datant de 1991 rendu par la Defense Intelligence Agency (DIA) en page dix, le numéro 82; Uribe y est décrit comme collaborateur du cartel de Medellin, et ami intime de Pablo Escobar; il aurait également aidé le cartel en ce qui concerne les lois sur l'extradition[19].

Dans la même liste apparaissent aussi Pablo Escobar et le chanteur colombien Carlos Vives, et d’autres personnalités colombiennes.[20] Álvaro Uribe ne s'est jamais exprimé en défaveur de ces lois mais a fait reculer le vote de ladite loi après les élections nationales de 1990. La publication de ce document a entraîné une forte controverse et des explications du département d'État américain qui a rejeté l'information parce que le document a été établi "sans vérification finale exigée".[21]

L’information a été qualifiée comme incomplète et avec des erreurs, par des organismes de l’Etat des États Unis tant actuels comme de 1991.[22][23]

Le 20 février 2007, le Clarin, quotidien argentin, a publié un article de Pablo Biffi, intitulé « les liens d'Uribe ». [24] Le journaliste a cité des moyens de communication comme source pour suggérer des relations éventuellement illégales de Alvaro Uribe dans le passé avec le cartel de Medellin et le paramilitaires.[25]

L’accusation concernait notamment des permis accordés par Uribe – lorsqu’il était directeur de l’aéronautique colombienne - à des avions du narcotrafiquant Pablo Escobar. L'ambassade de la Colombie en Argentine a répliqué qu'Uribe avait déjà répondu aux mêmes accusations depuis le 19 février 2002, dans une entrevue accordée au journal colombien El Espectador. Il avait alors clarifié [25] :

« Lorsque j’étais directeur de l'Aéronautique colombienne, aucune démarche pouvais être traitée sans que celle-ci était contrainte à deux conditions : le certificat de stupéfiants établi par le Ministère de la Justice colombienne et l'approbation de la Brigade de la Juridiction. En outre, toute autorisation d'opération d'avions requérait d’une audition publique (…) Il est très facile d'aller aux archives et voir quelles ont été les autorisations qui ont été faites pendant cette période, pour établir lesquelles ont été irrégulières. »

— Álvaro Uribe, Communiqué de presse samedi 24 février 2007, [25]

Álvaro Uribe a connu en effet Pablo Escobar. Cette rencontre a eu lieu à des époques en Colombie où ce type de rencontres étaient une situation commune entre les dirigeants politiques de son département.[25]

Uribe s'est aussi référé aux accusations selon lesquels lui et son père Alberto Uribe Sierra étaient proches à la famille Ochoa – un groupe des narcotrafiquants du Cartel de Medellin - et qui affirmaient qu'il avait été demandé en extradition par le gouvernement américain, tel qu’il est dit dans les Cavaliers de la Cocaïne, de Fabio Castillo. Sur ce point, Uribe a déclaré qu'il avait demandé aux autorités judiciaires compétentes en Colombie d’étudier et de faire toutes les recherches possibles sur les dénonciations de ce livre. Il a souligné que lorsque la justice colombienne a fait des recherches sur son activité politique et sur sa vie personnelle, elle a déterminé qu'il y était toujours transparent.[25]

En ce qui concerne la relation avec les Ochoa, Uribe a dit que :

« Ce qui nous unissait n'était pas le trafic de drogues mais les chevaux. Quand j'étais enfant la passion équestre dans le département d’Antioquia était un motif de fierté. Il n’avait aucune des connotations qu'elle a postérieurement acquises. Mon père et Fabio Ochoa étaient des amis et des rivaux à cette époque. Mes frères et moi-même prenions part des foires équines en concurrençant contre ses fils durant les années 60 et 70. Des chevaux étaient un monde sain, des haciendas, du « tiple », de l’eau-de-vie fine et de la poésie. Donc, par des circonstances connues, chaque famille a pris des chemins différents. Malgré cela et bien que mon père ait été assassiné par le FARC, il y a déjà 19 ans, il est resté dans l'air la légende de l'amitié entre mon père et monsieur Fabio Ochoa. »

— Alvaro Uribe en février 2002, [25

La parapolitique

Lors des élections présidentielles de 2002, Alvaro Uribe aurait bénéficié de l'aide des paramilitaires qui ont intimidé la population afin de le faire élire[26].

Depuis 2006, le « scandale de la parapolitique » éclabousse le président, le gouvernement, et une grande partie de la classe politique libérale et conservatrice. La ministre des Affaires étrangères, Maria Consuelo Araújo, a été contrainte de démissionner en février, suite aux révélations accusant son père et son frère d'être en lien avec les paramilitaires. Le directeur du Département Administratif de Sécurité (DAS, la principale agence de renseignement colombienne), Jorge Noguera, un fidèle d'Alvaro Uribe, a été arrêté pour les mêmes raisons. 63 congressistes ont été identifiés par la Cour suprême de justice dans le scandale de la parapolitique, dont 32 sont aujourd'hui en détention [27].

En avril 2008, l'ex-sénateur Mario Uribe Escobar, cousin germain du président Uribe qui a du démissionner en 2007 de son poste de sénateur en raison de ses liens avec les paramilitaires [28], est détenu à la prison de Bogota [27]. Mario Uribe est le co-fondateur du parti Colombia Democratica d'Uribe, dont la totalité des élus au Parlement sont aujourd'hui emprisonnés [29].

Alvaro Uribe a révélé, le 23 avril 2008, à la radio privée Caracol, qu'une enquête avait été ouverte contre lui dans le cadre de l’investigation sur le massacre d’Aro de 1997 au cours duquel 15 paysans accusés d’aider les guérilleros des FARC avaient été tués par les paramilitaires avec l’aide de l’armée colombienne [27].

L'ordinateur de Jorge 40, chef du Bloc nord des AUC, le groupe paramilitaire d'extrême-droite, découvert dans le cadre du scandale de la parapolitique, a révélé l'existence de fraudes électorales commises au profit d'Uribe en 2002 et en 2006 [30].

Selon des déclarations de Rafael García, l'ex-chef du service informatique du DAS, le service de renseignement colombien, début 2006, dans les médias, Jorge Noguera, l'ex-chef du DAS aujourd'hui sous les verrous, aurait remis une liste comportant le nom de 24 dirigeants syndicaux au Bloc Nord des AUC, dirigé par Jorge 40 [31]. Plusieurs des personnes figurant sur la liste ont été tuées, menacées ou soumises à un processus judiciaire arbitraire [31].

Je suis désolé mais Uribe est loin d'être tout blanc. Et non, Lucilio, ce ne sont pas seulement ses "cousins" qui ont versé dans le trafic de drogue, lui-même n'était pas en reste comme le montre le document de la Defense Intelligence Agency.

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L'ordinateur de Jorge 40, chef du Bloc nord des AUC, le groupe paramilitaire d'extrême-droite, découvert dans le cadre du scandale de la parapolitique, a révélé l'existence de fraudes électorales commises au profit d'Uribe en 2002 et en 2006 [30].

Mieux vaut conserver la prudence habituelle envers les politiciens pour éviter de futures déconvenues. Ce serait en effet une déception d'apprendre que Uribe aurait joué la carte de l'alliance avec certaines milices terroristes contre d'autres concurrentes, afin de servir les intérêts d'une oligarchie politico-mafieuse.

Cela n'enlève rien aux bénéfices de la libéralisation qu'il a conduite pour le peuple colombien, ni à la popularité qu'elle lui a apportée, mais ces éléments incitent à rester d'autant plus méfiant que Uribe s'avère être un animal politique de première classe et un fin manoeuvrier.

J'ajoute que ce n'est pas le trafic de drogue en soi qui est choquant, ni sa protection contre la "war on drugs" de la DEA par des milices d'auto-défense, mais les crimes commis par ces milices contre la population colombienne et les victimes innocentes de ce trafic, ainsi que la couverture de ces crimes par un pouvoir politique.

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Une libération achetée

Ingrid Betancourt et quatorze otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie n'auraient pas été libérés au cours d'une action militaire, mais achetés au terme d'une opération de retournement et d'infiltration de leurs gardiens. Une information exclusive de la Radio suisse romande.

Une source fiable, éprouvée à maintes reprises au cours de ces vingt dernières années, a fourni des détails à notre collègue Frédéric Blassel. Selon elle, le montant de la transaction est de quelque vingt millions de dollars. C'est l'épouse du gardien des otages (aperçue par Ingrid Bétancourt nue et bâillonnée au pied de l'hélicoptère), qui a servi d'intermédiaire depuis son arrestation par les forces régulières colombiennes. Elle a permis d'ouvrir un canal de négociations avec les preneurs d'otages et d'obtenir de leur gardien, Geraldo Aguilar, qu'il change de camp.

A l'origine de la transaction, les Etats-Unis, qui comptaient parmi les quinze otages trois agents du FBI. Ceux-ci, en principe, n'interviennent pas à l'étranger, mais ils avaient été prêtés par le FBI à la DEA, l'Agence américaine fédérale de lutte contre le trafic de drogues. Avec l'Afghanistan, la Colombie est en effet l'une des deux principales bases d'intervention de la DEA à l'étranger.

L'opération armée serait une mascarade

Cette libération, arme au poing et façon opération Ninja, ne serait donc qu'une vaste mascarade. L'élément qui a déjà mis la puce à l'oreille de nombreux observateurs, c'est qu'elle s'est déroulée sans la moindre anicroche, on peut dire comme sur du papier à musique. Même les otages ont été dupés, semble-t-il, dans un premier temps, par cette mise en scène. Enfin, hormis de rares images, aucune vidéo complète de l'opération n'a été diffusée, alors, qu'en général, ce type d'opération est toujours filmé de bout en bout par un membre du commando. Puisque l'opération a été un succès, pourquoi cette vidéo n'a-t -elle pas été diffusée ?

Les raisons d'une mise en scène

Cette fiction permet au président colombien Alvaro Uribe de s'en tenir, du moins officiellement, à sa ligne dure, qui exclut toute négociation avec les rebelles, aussi longtemps que les otages ne sont pas libérés. Il ne faut pas oublier que les FARC détiennent encore des centaines de personnes, moins fameuses qu'Ingrid Bétancourt.

Ensuite, le chef de l'Etat colombien voulait pouvoir décider du Jour J, où cette libération interviendrait, en fonction de son propre agenda politique.

Il y a dix jours, Alvaro Uribe a en effet demandé au Congrès colombien de convoquer immédiatement de nouvelles élections présidentielles anticipées, et ce coup d'éclat lui permet à présent de redorer son blason d'homme fort du pays.

Le timing est parfait, alors que les rebelles des FARC n'ont jamais été aussi faibles sur leur propre terrain, celui de la guérilla.

http://info.rsr.ch/fr/news/Une_liberation_…y=1215168451000

Invité jabial
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Donc ils n'ont aucune raison particulière de le penser, c'est juste un "doute"? Dans ce cas j'appelle ça une théorie du complot de plus.

Posté
Donc ils n'ont aucune raison particulière de le penser, c'est juste un "doute"? Dans ce cas j'appelle ça une théorie du complot de plus.

Déjà ils se ridiculisent en parlant de libération arme au poing façon ninja. Il n'y a qu'eux pour évoquer ce point précis.

Posté
Betancourt:"Il ne s'agit pas de mise en scène"

Source : AFP

04/07/2008 | Mise à jour : 18:18 | .

Répondant à la polémique au sujet d'une éventuelle mise en scène de sa libération par l'armée colombienne, Ingrid Bétancourt répond : "Non. Je vais être franche. Mes relations avec le président du président Uribe étaient très difficiles. Mais ce que j'ai vu, lors d'e l'opération, je ne pense pas que cela soit une mise en scène. Je ne pense pas que l'on puisse me duper facilement. Il y a avait un tel degré de tension. Nous avions la sensation que l'on était pris dans un piège. Mes camarades ont même lutté pour ne pas entrer dans l'hélicoptère."

Le guerillero nu n'était pas aguilar mais le commandant Cesar.

L'argument de l'absence de vidéo est creux: pourquoi une vidéo si on veut tromper les Farcs, et si ceux-ci sont de mèche, c'est justement dans ce cas que la vidéo aurait été possible…et suspecte.

Bref, à part une obscure source fiable et des arguments bidons, rien n'engage à prendre la thèse de la RSR plus au sérieux que celle de l'armée colombienne, rien que des soupçons. Au final, ce serait Washington qui aurait payé la rançon, on insiste bien dessus, et on suggère que la bonne méthode ne peut être que la négociation.

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Uribe a peut -etre un peu libéralisé la Colombie, mais bon on sait bien que c'est de la manoeuvre politicienne il est pas franchement convaincu, mais sa lutte contre les narco-trafiquants je ne l'aprouve pas, sa politique tend juste à faire d'un non-crime un crime (vendre de la drogue) en ressortant tout l'armement sécuritaire comme prétexte bien sûr pour asseoir encore plus son pouvoir au travers d'un nationalisme dégoutant.

En revanche son coup dans la libération de Bétancourt (dont je me fiche éperdument) est ce qu'il fallait faire, on ne négocie pas avec des gens qui enlèvent des personnes et qui s'en prennent au droit à la vie.

La seule chose, c'est que bien sur l'addition, la facture ira au contribuable colombien, et les contribuables français recevront de force la facture des nombreux déplacements des diplomates français qui ont baissé culotte au sens figuré comme au sens propre dans les bordels de Bogota et Caracas.

Invité Arn0
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Uribe a peut -etre un peu libéralisé la Colombie, mais bon on sait bien que c'est de la manoeuvre politicienne il est pas franchement convaincu, mais sa lutte contre les narco-trafiquants je ne l'aprouve pas, sa politique tend juste à faire d'un non-crime un crime (vendre de la drogue) en ressortant tout l'armement sécuritaire comme prétexte bien sûr pour asseoir encore plus son pouvoir au travers d'un nationalisme dégoutant.

En revanche son coup dans la libération de Bétancourt (dont je me fiche éperdument) est ce qu'il fallait faire, on ne négocie pas avec des gens qui enlèvent des personnes et qui s'en prennent au droit à la vie.

La seule chose, c'est que bien sur l'addition, la facture ira au contribuable colombien, et les contribuables français recevront de force la facture des nombreux déplacements des diplomates français qui ont baissé culotte au sens figuré comme au sens propre dans les bordels de Bogota et Caracas.

Je me disais bien que l'absence de l'indispensable couplet sur le contribuable n'allait pas durer… :icon_up:

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Est-ce que j'ai dit quelque part que les FARC valaient mieux qu'Uribe? Est-ce que j'ai dit quelque part que je ne me félicitais pas de la manière dont Betancourt a été libérée?

Excuse-moi, mais c'est toi qui a déboulé avec ton estimation d'un "vent trop favorable à Uribe sur ce forum". Jamais il n'y a rien eu de tel sur ce forum et ce fil était consacré à cette conne de Betaillère Betancourt, otage d'un groupe de narco-terroristes et au cassage de burnes auquel on a été sooumis depuis deux ans (et, malheureusement, certains feront tout pour que cela continue).

Je suis désolé mais Uribe est loin d'être tout blanc. Et non, Lucilio, ce ne sont pas seulement ses "cousins" qui ont versé dans le trafic de drogue, lui-même n'était pas en reste comme le montre le document de la Defense Intelligence Agency.
L’information a été qualifiée comme incomplète et avec des erreurs, par des organismes de l’Etat des États Unis tant actuels comme de 1991
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Polémique après les propos de Royal sur la libération d'Ingrid Betancourt

PARIS/QUEBEC - La polémique était vive vendredi en France au lendemain des déclarations de Ségolène Royal qui a estimé que Nicolas Sarkozy n'a joué aucun rôle dans la libération d'Ingrid Betancourt. Jean-Pierre Raffarin a dénoncé "une polémique secondaire digne de politicien secondaire", tandis que le Premier ministre François Fillon a parlé de "faute" et de "polémique regrettable" et Jack Lang de "rare mesquinerie".

Ségolène Royal et Jean-Pierre Raffarin, tout comme Alain Juppé ou encore François Hollande, se trouvaient au Canada pour les cérémonies du 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec auxquelles a participé également M. Fillon.

Prenant délibérément le contre-pied des déclarations de Bertrand Delanoë ou encore François Hollande à propos de la libération d'Ingrid Betancourt et de 14 autres otages en Colombie, Ségolène Royal a souligné qu'elle ne souhaitait "ni polémique ni récupération politique", avant d'ajouter toutefois: "en l'occurrence, Nicolas Sarkozy n'a été absolument pour rien dans cette libération".

La présidente de la région Poitou-Charentes a déclaré: "Tout le monde le sait, c'est une opération colombienne rondement menée, qui a bien marché, qui prouve que les négociations avec les FARC étaient quand même inutiles et n'avaient débouché sur rien. Je pense aussi que la désorganisation des FARC a permis la réussite de cette opération militaire".

L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle s'est félicitée "qu'il y ait aujourd'hui un rassemblement national autour de cette libération mais (…) les récupérations politiques seraient complètement décalées" puisque "en l'occurrence Nicolas Sarkozy n'a été absolument pour rien dans cette libération".

Revenant vendredi sur ces propos, M. Fillon y a vu "une faute" qui "a d'ailleurs été saluée comme telle par l'ensemble du monde politique français". "Cette polémique est regrettable et je pense que Mme Royal devra la regretter", a-t-il dit.

"Personne ne veut récupérer la libération d'Ingrid Betancourt", a-t-il poursuivi mais "personne ne peut nier que depuis un an le président Nicolas Sarkozy a fait des efforts considérables pour débloquer la situation d'Ingrid Betancourt et en particulier pour éviter qu'elle ne soit oubliée, que l'oubli s'installe. Et si l'oubli s'était installé, naturellement on peut penser que la libération d'Ingrid Betancourt n'aurait pas eu lieu dans les conditions où elle a eu lieu".

Le député socialiste du Pas-de-Calais Jack Lang a lui aussi critiqué vendredi les propos de Ségolène Royal, jugeant que "les querelles autour d'une prétendue récupération politique me paraissent dérisoires". Dans un communiqué, l'ancien ministre estime que "minimiser aujourd'hui le rôle du président Sarkozy relève d'une rare mesquinerie et d'un manque d'élégance morale", car "le président français n'a pas ménagé sa peine pour arracher Ingrid Betancourt à ses geôliers".

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin avait aussitôt réagi jeudi à cette déclaration en estimant qu'il s'agissait d'"une faute très grave, de l'agitation politique, une polémique secondaire digne de politicien secondaire".

Pour sa part, le président du MoDem François Bayrou a estimé vendredi sur France Info "qu'il n'y pas lieu à polémique sur ce sujet". Concernant le rôle joué par Nicolas Sarkozy dans l'opération de sauvetage des otages, M. Bayrou a rappelé "qu'il est du devoir du président de la République de tout faire" pour obtenir la liberté d'un compatriote.

Le socialiste Jean-Louis Bianco, ancien co-directeur de la campagne présidentielle de Ségolène Royal, a déploré vendredi que "la droite soulève une polémique inutile et vindicative", alors que Ségolène Royal "a dit tout simplement la vérité". Elle "n'a fait que reprendre les termes même du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant", assure-t-il dans un communiqué. AP

http://fr.news.yahoo.com/ap/20080704/tpl-c…ue-cfb2994.html

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Ségolène Royal a souligné qu'elle ne souhaitait "ni polémique ni récupération politique", avant d'ajouter toutefois: "en l'occurrence, Nicolas Sarkozy n'a été absolument pour rien dans cette libération".

Tout arrive. Pour une fois, je suis d'accord avec le sourire à visage humain.

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Tout arrive. Pour une fois, je suis d'accord avec le sourire à visage humain.

Royal dit que la terre est plate et toute la classe politique la fustige. C'est tout simplement aberrant.

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