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Sentenced to death: Afghan who dared to read about women's rights


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Posté

La première condamnation à mort liée à la censure sur Internet a été prononcé en Afghanistan. Il semble que, suite aux pressions internationales et à une pétition lancée par The Independant et signée par plus de 43000 personnes, ce journaliste va probablement être sauvé. (Je ne détaille pas, j'ai mis des liens vers les articles).

Thursday, 31 January 2008

A young man, a student of journalism, is sentenced to death by an Islamic court for downloading a report from the internet. The sentence is then upheld by the country's rulers. This is Afghanistan – not in Taliban times but six years after "liberation" and under the democratic rule of the West's ally Hamid Karzai.

The fate of Sayed Pervez Kambaksh has led to domestic and international protests, and deepening concern about erosion of civil liberties in Afghanistan. He was accused of blasphemy after he downloaded a report from a Farsi website which stated that Muslim fundamentalists who claimed the Koran justified the oppression of women had misrepresented the views of the prophet Mohamed.

http://www.independent.co.uk/news/world/as…hts-775972.html

Saturday, 2 February 2008

In a dramatic volte-face, the Afghan Senate has withdrawn its confirmation of a death sentence on Sayed Pervez Kambaksh, the student convicted of blasphemy for downloading a report on women's rights from the internet.

The move follows widespread international protests and appeals to the President, Hamid Karzai, after the case was highlighted by The Independent and more than 38,000 readers signed our petition to secure justice for Mr Kambaksh. In Britain, the Foreign Secretary David Miliband, the Liberal Democrat leader Nick Clegg and the shadow Foreign Secretary, William Hague, backed the campaign, and there have been demonstrations in the Afghan capital, Kabul.

http://www.independent.co.uk/news/world/as…nce-777188.html

(trouvé par /.)

Invité jabial
Posté

Purée, pas une seule réponse.

Quand je dis que les libéraux ont perdu tout courage face aux accusations d'impérialisme dès lors que des régimes étrangers commettent des crimes "chez eux"… Encore un magnifique résultat de la guerre d'Irak.

Invité Arn0
Posté

Je remarque surtout que les articles en anglais provoquent souvent peu de réponses.

Invité jabial
Posté
Ne s'agit-il pas d'un régime "ami"?

Il y a de ça aussi. Si ce n'était pas un régime "ami", alors les néocons au moins gueuleraient. C'est quand même dingue qu'il n'y ait personne pour le faire quand ça n'arrange pas ces derniers.

Posté

Est-ce que quelqu'un pourrait m'éclairer :

- quelle était la situation sous les Talibans du point de vue de la censure et des mises à mort ?

- quels sont les rapports de force politiques dans l'actuelle République ?

Merci.

Posté

En français, j'espère qu'il y aura ainsi plus de lecteurs :

Le cas de Sayed Perwiz Kambakhsh doit être réexaminé au plus vite

Reporters sans frontières appelle les autorités afghanes à tout mettre en œuvre pour que le jeune journaliste Sayed Perwiz Kambakhsh, condamné à mort par un tribunal de Mazar-i-Charif, soit libéré et que les charges de "blasphème" qui pèsent contre lui soient levées. Son frère a confirmé à l’organisation qu’il n’avait toujours pas trouvé d’avocat disposé à le défendre. Il a expliqué que toute cette affaire avait été montée par les autorités de Mazar-i-Charif pour le punir de ses articles sur les violations des droits de l’homme et la corruption dans cette région. Sayed Perwiz Kambakhsh aurait donc été victime d’un piège, accusé d’avoir distribué un texte écrit par un intellectuel iranien qui analyse certains passages du Coran sur les femmes. Ce texte est accessible librement sur Internet.

"La manifestation d’aujourd’hui montre qu’il existe une mobilisation dans le pays en faveur du jeune journaliste. Le fait que le Sénat soit revenu sur ses déclarations est également encourageant. Les autorités doivent maintenant prendre les mesures nécessaires, notamment en transférant le cas à Kaboul, pour que cette affaire soit jugée dans des conditions normales. La sécurité de Sayed Perwiz Kambakhsh et de sa famille doit être également assurée alors que les menaces de mort se sont multipliées à leur encontre. Nous demandons aux gouvernements étrangers de continuer à se mobiliser en faveur de Sayed Perwiz Kambakhsh", a affirmé l’organisation.

Reporters sans frontières se félicite du démenti diffusé, le 31 janvier, par le Sénat afghan (Mashrano Jirga) à propos d’une déclaration faite la veille par Sibghatullah Mojaddedi, président de cette assemblé, qui soutenait la condamnation à mort du jeune journaliste. "La justice est indépendante et le jugement est de la seule compétence du tribunal", affirme le communiqué diffusé par le Sénat, le 31 janvier. Aminaldin Mozafari, secrétaire du Sénat, a déclaré à la presse que "la publication du premier communiqué du Sénat était une erreur technique".

Plusieurs experts avaient estimé que le Sénat n’avait aucun droit de se prononcer sur des décisions de justice tant que les procédures en appel n’avaient pas abouti. Sayed Perwiz Kambakhsh peut encore faire appel deux fois, notamment devant la Cour suprême, et demander la grâce du président Hamid Karzaï.

Le 31 janvier, plus de deux cents personnes ont manifesté à Kaboul pour demander l’annulation de la condamnation et la libération du journaliste. "La peine de mort pour Kambakhsh est le dernier clou au cercueil de la liberté d’expression en Afghanistan", était l’un des slogans des manifestants qui ont fini leur marche devant le bureau des Nations unies dans la capitale. La manifestation était organisée à l’appel du Parti de la solidarité. En revanche, un porte-parole taliban a appelé à une "punition sévère" du journaliste.

Selon certaines sources, le gouvernement afghan serait intervenu auprès du Bureau du procureur pour déplorer le déroulement de la procédure. Le ministère de l’Information a affirmé que cette affaire n’était pas liée au métier du journaliste.

Reporters sans frontières rappelle que Ghows Zalmay, ancien journaliste devenu porte-parole du procureur général, risque également la peine de mort pour avoir publié une traduction du Coran en dari. Il a été arrêté début novembre 2007 après des plaintes de religieux conservateurs qui l’accusent d’avoir fait imprimer une "traduction non islamique" de versets qui concernent l’adultère et la mendicité.

RSF (31-01-08)

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=25320

(le dari évoqué à la fin est la deuxième langue officielle en Afghanistan)

Posté

en Iran la situation est plus claire.

je discute regulierement avec des militaires canadiens qui en reviennent, il y a dans les articles precedemment cites 0% d'information relevante et utilisable pour discuter de ce cas (comme d'hab)

je serais tres curieux de savoir comment il s'est fait attraper, quelles sont les relations entre sa famille et les autres familles et tribus locales, entre eux et les FC locales, etc etc…

Invité jabial
Posté

Purée, il y a un "parti taliban"…

Limites de la démocrassie, toussa…

  • 8 months later...
Posté

http://www.latimes.com/news/printedition/a…0,3625278.story

On passe de la peine de mort à 20 ans de prison mais ce n'est pas suffisant pour se réjouir.

An Afghanistan appeals court overturns the death sentence for Parwez Kambakhsh, who circulated an article about the rights of women under Islam.

By Laura King

October 22, 2008

Reported from Kabul, Afghanistan -- In a case that has illustrated Afghanistan's drift toward a more radically conservative brand of Islam as well as the fragility of its legal system, an appeals court Tuesday overturned a death sentence for a student convicted of blasphemy but sentenced him to 20 years in prison.

The student, Parwez Kambakhsh, 24, ran afoul of Afghan authorities last year when he circulated an article about women's rights under Islam after downloading it from the Internet. He was studying at the time in the northern city of Mazar-i-Sharif, where he also worked as a part-time journalist for local newspapers.

Arrested by security police and initially held without charges, he was eventually tried on blasphemy charges, convicted and sentenced to death.

Tuesday's ruling by a three-judge appeals court panel was a blow to human rights groups and advocates of press freedom who have championed Kambakhsh's cause.

International organizations, including New York-based Human Rights Watch, said the case pointed to a troubling lack of respect for freedom of speech and individual liberties in Afghanistan, nearly seven years after a U.S.-led invasion toppled the Taliban fundamentalist Islamic movement.

Brad Adams, the Asia director for Human Rights Watch, called the sentencing "ridiculous" and said it was in some ways a more serious setback than a judicial reaffirmation of the death penalty, on which Afghan President Hamid Karzai would have had to sign off.

"In a way, this is arguably worse for him," Adams said in a phone interview from New York. "This was an opportunity to undo kangaroo-court justice. . . . It shows Afghanistan is not making progress on anything to do with the judiciary."

Religious conservatives had welcomed the earlier sentence against Kambakhsh. After the death penalty was handed down at his January trial, public demonstrations were held in support of the decision, and some prominent clerics declared he deserved to be executed for violating the teachings of Islam.

Kambakhsh can still appeal to the Supreme Court, but that will be his final recourse. He has insisted on his innocence.

"I don't accept the court's decision," he told the Associated Press as he left the courtroom after Tuesday's ruling. "It is an unfair decision."

Kambakhsh's supporters have said the case should be thrown out because the previous trial was held in secret and he was denied legal representation, not uncommon occurrences in Afghan courts. Reformers say the case exemplifies the continuing failure of the Afghan government to establish a free and independent judiciary.

Family members have said Kambakhsh was beaten and threatened with death until he signed a confession and that local journalists who expressed support for him were warned they would be arrested if they persisted.

Kambakhsh's journalist brother, Yaqoub Ibrahimi, has said he believes the blasphemy charges were a pretext and that Ibrahimi was the authorities' real target because of articles he wrote about abuses by local warlords and militias.

Posté

Triste, mais cela peut servire a taper tres fort sur la tete des positivistes/democrates.

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