Brock Posté 7 février 2008 Signaler Posté 7 février 2008 ben si, la preuve, ca se fritte deja pour savoir ce que doit etre le 'vrai liberalisme'… "le vrai liberalisme", lol!
Noodles Posté 7 février 2008 Signaler Posté 7 février 2008 Je ne vois pas en quoi un parti libéral serait une contradiction, ou du moins, je pense voir mais la contradiction ne me semble pas insurmontable. +1
christophe Posté 7 février 2008 Auteur Signaler Posté 7 février 2008 J'ajouterais que quand on a le choix qu'entre "oui" ou "non", il y a de fortes chances qu'on ait des "alliés" avec qui on n'est pas en sympathie, quel que soit le choix qu'on fait. J'ai du mal à comprendre comment il pouvait faire une telle chose. En fait je venais juste de devenir Président de LC. J'avais le soutien des équipes de Lyon qui étaient mes amis de lutte puisque j'habitais Lyon. Edouard m'a demandé de prendre la présidence de LC pour qu'il s'occupe de la création de son parti. Mais clairement, il connaissait tous les membres de la fédération alors que je n'en connaissais pas un. Ma légitimité était faible: je n'ai pas été élu, j'ai été nommé par Edouard Fillias dans la plus pure attitude autoritaire. Cela n'était pas un avantage pour moi car j'avais peu de légitimité et car j'avais des troupes que je ne connaissais pas. Edouard était très influent. le CODIR et le COMEX de l'époque penchaient plutôt pour le "oui". Edouard soutenait le "oui" et avait une telle influence que j'ai plié. J'étais le parfait Président pour Edouard: un mec nommé sans légitimité et qui vivait à Lyon. Difficile de gérer les choses de là bas. Avec le recul, j'aurais du m'opposer à Edouard et appeler à voter "non"…et puis, non: avec le recul, je n'aurais pas du accepter le poste dans ces conditions. Pour reprendre un terme qu'Aurélien à récemment utilisé, c'était "ingouvernable", "ingérable". Je pouvais certes m'opposer à lui mais j'aurais du aussi abandonner la Présidence de LC. J'ai donc plié en espérant que cette anicroche ne se reproduirait pas sur les autres sujets. Je l'ai fait dans la mesure où les libéraux étaient assez divisés sur le sujet de la Constitution. Mais finalement, sur tous les sujets les choses ont été ainsi. Et un beau jour, j'ai démissionné. C'est alors qu'Aurélien est devenu Président.
Copeau Posté 8 février 2008 Signaler Posté 8 février 2008 Y'a même eu un type, un seul ou presque, pour te dire qu'il ne fallait pas prendre la présidence de LC, à l'époque…
Harald Posté 8 février 2008 Signaler Posté 8 février 2008 Pour en finir avec le référendum de 2005 sur le TCE, j'aurais aimé que les partisans du oui m'expliquent en quoi voter pour un texte qui ne donnait pas au parlement européen : - La possibilité sanctionner la politique de la Commission. - La possibilité de renverser le Conseil des ministres. - La possibilité de demander des comptes à un commissaire sur son activité politique. aurait constitué une avancée. Pourraient ils expliquer par exemple le mode particulier de révision de ce texte ? Pour info, je rappelle qu’il était prévu que les états devaient tomber d’accord à l’unanimité sur un projet de révision, puis il fallait l’unanimité des peuples (parlements ou processus référendaire) pour le ratifier. La double unanimité, voilà un procédé d’avenir. Voter « oui », c'était voter pour une forme d’éternité. Concernant l'adhésion de nouveaux pays membres, ils n'avaient pas communiqué sur le fait la fameuse unanimité requise pour entériner l’entrée d’un nouveau pays au sein de l’Union ne se situait qu’au niveau des 25 représentants des gouvernements, les peuples eux restant sur le banc de touche. Les partisans du « oui » expliquaient ils que ce texte permettait la concentration des pouvoirs dans les seules mains de l’exécutif composé du Conseil des ministres et de la Commission qui seuls détiendraient l’initiative législative ? La confusion des pouvoirs voilà une idée nouvelle pour nous protéger d’une possible tyrannie. Points de détails certainement, à n'en pas douter. Pour autant, au regard de ces quelques points, la promiscuité avec Bové et consorts ne m'apparait pas comme rédhibitoire.
christophe Posté 8 février 2008 Auteur Signaler Posté 8 février 2008 Y'a même eu un type, un seul ou presque, pour te dire qu'il ne fallait pas prendre la présidence de LC, à l'époque… Je me souviens avoir souhaité te rencontrer à la Brasserie Georges à Lyon avec Florent pour vous demander votre avis. Florent était mitigé mais plutôt favorable. Toi clairement contre. Tu avais vu juste. J'aurais du écouter Papa Fabrice!
Copeau Posté 8 février 2008 Signaler Posté 8 février 2008 C'est ce que je me tue à dire à ma fille (remarque, elle a onze mois, alors bon, elle écoute rien cette peste)
xara Posté 8 février 2008 Signaler Posté 8 février 2008 En fait je venais juste de devenir Président de LC. J'avais le soutien des équipes de Lyon qui étaient mes amis de lutte puisque j'habitais Lyon. Edouard m'a demandé de prendre la présidence de LC pour qu'il s'occupe de la création de son parti. Mais clairement, il connaissait tous les membres de la fédération alors que je n'en connaissais pas un. Ma légitimité était faible: je n'ai pas été élu, j'ai été nommé par Edouard Fillias dans la plus pure attitude autoritaire. Cela n'était pas un avantage pour moi car j'avais peu de légitimité et car j'avais des troupes que je ne connaissais pas. Edouard était très influent. le CODIR et le COMEX de l'époque penchaient plutôt pour le "oui". Edouard soutenait le "oui" et avait une telle influence que j'ai plié. J'étais le parfait Président pour Edouard: un mec nommé sans légitimité et qui vivait à Lyon. Difficile de gérer les choses de là bas. Avec le recul, j'aurais du m'opposer à Edouard et appeler à voter "non"…et puis, non: avec le recul, je n'aurais pas du accepter le poste dans ces conditions. Pour reprendre un terme qu'Aurélien à récemment utilisé, c'était "ingouvernable", "ingérable". Je pouvais certes m'opposer à lui mais j'aurais du aussi abandonner la Présidence de LC. J'ai donc plié en espérant que cette anicroche ne se reproduirait pas sur les autres sujets. Je l'ai fait dans la mesure où les libéraux étaient assez divisés sur le sujet de la Constitution. Mais finalement, sur tous les sujets les choses ont été ainsi. Et un beau jour, j'ai démissionné. C'est alors qu'Aurélien est devenu Président. Ok
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