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Fillias (Edouard) insulte Aurélien


Bastiat

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Non, mais pour voter, il faut être adhérent au plus tard ce soir.

Pour ceux qui ont déjà adhéré une fois, il faut aller sur "Mon compte" et cliquer sur "réadhérer".

Pour les nouveaux : ici

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Ok, suite au beau mail incendiaire des membres historiques j'ai finalement recotisé, comme quoi, on ne se sens impliqué qu'avec un bon ennemi…

Bonne chance Aurel.

PS: le nombre d'adherents a jour de cotisation est il toujours un secret bien gardé ou peut-on dans ce contexte de guerre civile avoir enfin les chiffres :icon_up:

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Je n'ai rien signé qui me l'interdise, j'invite préemptivement les modérateurs a supprimer ce message si il présente un risque légal pour le forum…

aux_adherents_1.pdf

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Qu'en sera t'il de la relation d'AL avec la société metaconsulting (ou un truc du genre) ; suite au départ de Poryngier, etc … ?

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Je crois qu'après ce qu'il s'est passé, aurélien a très bien réagi. Il a d'ailleurs tou mon soutien pour les prochaines élections internes. Je lui fait confiance.

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Qu'en sera t'il de la relation d'AL avec la société metaconsulting (ou un truc du genre) ; suite au départ de Poryngier, etc … ?

En l'absence de contrat tout doit appartenir à metaconsult…

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Elle est marrante cette lettre ! C'est drôle AL on dirait un parti trotskyste ou un groupe d'anar, dès qu'il y a désaccord c'est la crise :icon_up:

Je pense que c'est en grande partie dû à la faiblesse des statuts. Mais certaines personnalités n'y sont pas pour rien non plus.

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En même temps quand on voit ce qui se passe au PS, où pour le congrès ce fut un peu la fête du slip, on se dit qu'AL a toute latitude pour quelques convulsions internes (surtout qu'on ne peut malheureusement pas dire que le parti soit sous le feu des projecteurs).

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Je n'ai rien signé qui me l'interdise, j'invite préemptivement les modérateurs a supprimer ce message si il présente un risque légal pour le forum…

La mauvaise foi est d'Edouard est à vomir.

J'ai recotisé hier après midi, ouf. En créant un nouveau compte car, comme par hasard, mon ancien compte ne fonctionnait pas…

Edouard est en train de réfléchir à une liste pour s'opposer à Aurélien. Il se rend compte que les libéraux ont plutôt envie de lui envoyer une tarte à la crème dans la figure qu'autre chose. C'est pourquoi il ne se représsentera pas. J'imagine que tout comme moi, vous avez deviné quelle sera la personne choisiE pour mener la liste face à Aurélien…

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La mauvaise foi est d'Edouard est à vomir.

J'ai recotisé hier après midi, ouf. En créant un nouveau compte car, comme par hasard, mon ancien compte ne fonctionnait pas…

Je me suis rendu compte qu'il fallait que je recotise hier soir à… 23h15 :icon_up: mais mon ancien compte fonctionnait toujours.

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Suis-je le seul à pas pouvoir lire la lettre en question ?

Le lien pdf ne marche pas.

Un vrai petit bijou de duplicité politicienne. Tout y est, attaques personnelles, ragots invérifiables, intentions supposées, etc.

Chers adhérents,

Nous sommes quatre membres fondateurs d'Alternative Libérale, membres du bureau, élus sur la liste « Pour un libéralisme authentique » en octobre, et nous avons décidé de démissionner du bureau afin, comme le prévoient nos statuts, de provoquer de nouvelles élections sans qu'il soit nécessaire de réunir l'Assemblée Générale Extraordinaire convoquée par le Président, Aurélien Véron.

C'est aux adhérents, à vous, de décider de l'avenir : nous ne pouvons plus, dans les conditions actuelles, continuer à travailler avec le président sortant dans l'actuel bureau.

En préambule, nous tenons à vous dire à quel point que sommes désolés de ce conflit et pleinement conscients du problème d'image et de crédibilité qu'il pose à notre mouvement mais, parce que nous sommes attachés au futur d'Alternative Libérale, nous ne pouvons plus nous taire.

Nous sommes tous très attachés à notre mouvement, que nous avons patiemment construit et dans lequel nous plaçons de grands espoirs. Nous y avons tous assumé de grandes responsabilités.

Avec regrets, nous pensons que le Président ne peut plus conduire le parti et que notre bureau n'a plus de cohésion. Nous reprochons à Aurélien Véron son manque de participation et son défaut de gestion, mais aussi la ligne stratégique qu'il a choisi de suivre, et qui n'est en rien conforme à l'esprit de la motion « Pour un libéralisme authentique » pour laquelle vous avez majoritairement voté. Le Président a donc rompu le contrat moral qui le liait aux adhérents et à ses colistiers.

Aurélien Véron, dans son courrier récent, met particulièrement en cause Edouard Fillias, présenté comme un trublion à l'origine de ses problèmes de gouvernance. C'est oublier un peu vite que c'est ce dernier, fondateur du parti, qui lui a proposé de devenir président l'année dernière, l'a soutenu et a construit ce bureau avec lui, dans une logique de transition et de consensus politique. Il n'y a donc pas de logique de « complot » à l'œuvre, puisque Edouard avait - comme nous tous - intérêt à voir Aurélien réussir dans cette entreprise. Mais à force de divergences et d'insuffisance de la direction, c'est bien l'atmosphère de l'ensemble du bureau qui s'est dégradée jusqu'à la rupture.

Quand le président change de stratégie…

Alternative Libérale a été fondée sur une ambition essentielle : défendre les idées libérales comme une voie originale, opposée aux étatismes et aux conservatismes de droite comme de gauche. Nous avons voulu, depuis l'origine, démontrer par notre communication et nos propositions que les idées que nous portons n'ont rien à voir avec la caricature que l'on fait du libéralisme en France.

Nous avons toujours affirmé que le parti devait rester indépendant de la droite comme de la gauche française, et au-delà de tout autre mouvement, afin de porter une voix clairement libérale et de construire sa crédibilité auprès de son électorat potentiel. C'est l'essence de la motion qu'ont présentée ensemble les libéraux « authentiques » et qui a mené Aurélien Véron à la présidence du mouvement.

Or le nouveau président, une fois élu, a décidé qu'il en serait autrement. Au lieu de s'en tenir à la ligne définie par les adhérents, il a œuvré à faire d'Alternative Libérale un parti ancré à droite, nous privant ainsi de l'essentiel de ce qui faisait notre identité : la liberté de choisir en fonction des programmes, des hommes, et non des partis. Celle aussi de choisir notre propre voie, si aucune ne nous satisfait.

Dans son courrier récent aux adhérents, Aurélien écrit enfin clairement ce qu'il souhaite : faire d'Alternative Libérale une composante de la droite française, située quelque part entre le Nouveau Centre et l'UMP. Une démarche immédiatement saluée par le courant « Les Nouveaux Libéraux » sur leurs blogs par un appel on ne peut plus explicite : « Plaidoyer pour un parti libéral de droite »… Rappelons que cette

motion n'avait recueilli que 22% des voix lors de l'élection du bureau.

La volonté de « ramener AL à droite » est une démarche particulièrement inadaptée alors que les nouveaux adhérents se pressent à nos portes, déçus par la politique de Sarkozy, désireux d'une solution politique originale. Et nous devrions les ramener au bercail UMP ? Pourquoi alors ne pas directement rejoindre les réformateurs d'Hervé Novelli ou le Nouveau Centre que plus personne ne distingue déjà de l'UMP ? Ce n'est pas le projet d'AL, qui a une plus grande ambition.

C'est par des indiscrétions que nous avons appris que le nouveau Président avait noué des contacts avec plusieurs hommes politiques de droite, proches du pouvoir. Il a également choisi de préparer une alliance à Paris, qui a finalement échoué, avec des dissidents de droite, encore une fois sans tenir le bureau – pas plus que le Conseil National - au courant.

Enfin, nous avons eu vent de réunions de travail visant à transformer notre site internet et à réécrire les textes fondamentaux du parti dans un sens plus adéquat au nouveau positionnement recherché. Nous n'avons découvert ces intentions que par des bruits de couloirs, mais nous sommes désormais convaincus qu'il existe un « contre-bureau » d'Alternative Libérale, qui n'a pas été soumis à vos suffrages et qui est bien

mieux informé que les membres du bureau de l'avenir du parti.

Si quelqu'un en a jamais douté, précisons que nous ne souhaitons pas que notre parti soit identifié à gauche.

Les accusations de socialisme ou de gauchisme à notre endroit sont grotesques : nous voulons seulement

que notre mouvement reste ce qu'il a toujours été : libre de ses alliances et de ses allégeances, s'il faut en

choisir ponctuellement, libéral avant tout.

Une gestion erratique

Au-delà des divergences stratégiques, nous constatons que nous n'arrivons pas à travailler en équipe avec ce Président, qui ne gère pas le parti. Ce défaut de gestion se traduit par une absence totale d'initiative et un manque intégral de communication au sein de notre bureau. Or un Président est avant tout un communiquant, qui se doit de partager l'information, et un coordinateur, qui doit animer l'action. Or sur ces deux missions, nous faisons face à un mur.

Le président prétend que nous avons bloqué des projets, dans le bureau : qu'il nous en cite un seul ! Nous avons au contraire tenté de l'aider à agir, fait des propositions, sans jamais recevoir de soutien ni être suivis dans l'action.

Pas d'initiative

Depuis quelques mois, Alternative Libérale n'a plus aucun calendrier ni aucune animation médiatique planifiée. Jean-Paul Oury, responsable des relations presse, se plaint cruellement de n'avoir aucun média à gérer, faute de sujets sur lesquels communiquer. Ainsi, nos porte-parole ne passent plus dans les médias que lorsqu'ils y sont ponctuellement invités. Nous ne communiquons presque plus.

Rien n'a été fait, ni même imaginé, pour animer la vie médiatique du parti. Lors des grèves de novembre, nous avons eu grâce à Sabine Herold une large couverture, avec une équipe solide en appui (presse, action terrain, etc.). Aurélien n'a pas bougé le petit doigt pour nous soutenir, se contenant de se présenter le jour de la manifestation : il s'est tenu à l'écart de l'action.

Plus grave, par la faute de l'inertie du Président, nous avons abandonné un projet ambitieux pour les élections municipales à Paris (Paris 24/24). Fin novembre, nous avions un programme, quatre têtes de liste déterminées et un planning solide, établi par Edouard Fillias. Un mois plus tard, le parti n'avait pas bougé d'un iota, hypothéquant complètement nos chances de succès. Aurélien, en se concentrant sur le seul 2e

arrondissement, où il s'est assuré une alliance, a tout simplement « zappé » ces municipales pour AL, invitant chacun à se débrouiller localement s'il voulait se porter candidat. Il a beau jeu aujourd'hui de reprocher à Ludovic Lassauce d'avoir indiqué sa préférence personnelle.

Par ailleurs, plusieurs pôles d'activité utiles ont été tout simplement abandonnés, comme le pôle de formation, malgré un projet d'université libérale adopté par le bureau en début de mandat, la production d'argumentaires ou encore les actions de cyber-militantisme, faute de projets.

Enfin, rien n'a été fait pour chercher de nouveaux donateurs, alors que le parti en a cruellement besoin. C'est peut être le point le plus inquiétant, sachant que cette mission était prioritaire.

Pas d'information

La plupart des membres du bureau ne sont plaints régulièrement du peu d'informations communiquées par le Président sur ses activités comme de l'absence de contacts téléphoniques, pratiques en rupture totale avec le fonctionnement du bureau précédent.

Tout est fait comme si, en réalité, le Président voulait diriger sans cette équipe, avec qui il a pourtant été élu. Ce qui s'explique naturellement quand on comprend que sa stratégie politique diverge à ce point de celle de son propre bureau.

Résultat : pas de coordination, impression de flou permanente, donc inquiétude et flottement. Un comble alors qu'Aurélien a été élu pour assurer le « consensus » dans une liste composée de tendances diverses. L'ambiance exécrable dans ce bureau, déjà hétérogène dans sa composition, est la conséquence de cette absence de contacts.

Nous voulons une nouvelle ambition pour AL

Notre parti a des fondamentaux solides : nous avons une marque qui commence à être connue, une visibilité médiatique pas si médiocre et des réseaux dans toute la France. Les adhérents sont nombreux à nous rejoindre dans un contexte où la « rupture » promise par Nicolas Sarkozy ne délivre pas les promesses attendues. C'est là une chance historique.

Or, à dix-huit mois des élections européennes, alors que nous avons raté les élections municipales, nous constatons que ce bureau n'est plus en mesure de diriger le parti. Il est pourtant urgent de renouer avec l'ambition, l'indépendance fondatrice d'AL, et l'action pour préparer les prochaines échéances électorales. Déçus par ce manque d'ambition et de vision, ainsi que par l'absence de débat interne, plusieurs de nos

cadres parmi les plus talentueux nous ont déjà quittés, paralysant encore plus le mouvement. Vue de l'extérieur, Alternative Libérale semble désormais aphone.

Ce bureau qui a été voulu par le premier président, Edouard Fillias, dans un esprit de consensus, a échoué, car son président n'en respecte pas la feuille de route et ne se donne pas le mal nécessaire à l'avancement de notre projet.

Aucun parmi nous, membres démissionnaires du bureau, ne sera candidat pour devenir Président d'AL : notre ambition n'est pas personnelle. Nous voulons simplement une ligne claire d'indépendance pour notre parti, et un Président qui ait le sens de l'action politique.

Conséquences de cette démission

Faute de projets et de ligne directrice claire, plusieurs membres du bureau se sont progressivement démotivés et ont perdu confiance dans les capacités d'Aurélien à diriger le parti. C'est parce qu'ils menaçaient de démissionner collectivement faute d'une réorganisation du bureau qu'Aurélien a choisi de prendre les devants en demandant la réunion d'une Assemblée Générale.

Après que nous l'ayons informé de notre volonté de démissionner, il a tenté en toute illégalité de nous empêcher d'en informer normalement les adhérents en supprimant nos droits d'accès à l'Intranet. Nous tenons à remercier la commission électorale qui a rétabli ces droits et nous a permis de vous adresser ce message.

Désormais, puisque cette lettre manifeste notre démission, et comme le prévoient nos statuts, une élection aura lieu prochainement pour désigner un nouveau bureau.

L'Assemblée Générale Extraordinaire convoquée par le Président sur sa seule initiative n'ayant plus désormais d'objet, nous proposons son annulation, afin que la campagne puisse suivre son cours.

En vous remerciant pour votre attention,

Les membres du bureau d'Alternative Libérale :

Edouard Fillias, ancien président et fondateur d'AL, candidat à l'élection présidentielle.

Jean-Paul Oury, responsable presse, qui a orchestré toute la communication du parti auprès des médias,

David Poryngier, responsable de la communication, qui a conçu tous les supports du parti, à commencer

par son site web et ses documents de campagne, président du Comité AL Paris Nord.

Ludovic Lassauce, secrétaire général et responsable des relations extérieures d'AL, qui a œuvré à notre rapprochement avec le FDP allemand et les libéraux européens de l'ALDE.

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La volonté de « ramener AL à droite » est une démarche particulièrement inadaptée alors que les nouveaux adhérents se pressent à nos portes, déçus par la politique de Sarkozy, désireux d'une solution politique originale.

Quel brio dans l'analyse ! En clair, s'il y a des déçus du "sarkozysme" qui frappent aux portes d'AL, il faut surtout, surtout, surtout, éviter de tenir un discours de droite ! :icon_up:

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Ce bureau qui a été voulu par le premier président, Edouard Fillias,

J'adore !

Un vrai petit bijou de duplicité politicienne. Tout y est, attaques personnelles, ragots invérifiables, intentions supposées, etc.

Bof, ça manque d'insultes :icon_up:

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Un vrai petit bijou de duplicité politicienne. Tout y est, attaques personnelles, ragots invérifiables, intentions supposées, etc.

Dans quelle mesure cela peut porter tort à Aurélien ?

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Dans quelle mesure cela peut porter tort à Aurélien ?

Hélas, je crains fort qu'Aurélien ne soit bientôt mis en minorité. Ce message ne montre pas grand-chose si ce n'est que les mutins sont unis. S'ils ont démissionné, c'est peut-être qu'ils ont compté leurs forces et sont quasiment certains d'être remis en place.

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Les mutins de Panurge se transforment quasi immédiatement en matons. © Ph. Muray

Quant aux mutins de lib.org, ils sont désunis et se transforment en photons ou en faute-aux-matons.

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