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les banques centrales


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Posté
?

Je vais essayer d'expliquer correctement pourquoi l'inflation est le résultat de la politique monétaire et uniquement de la politique monétaire.

L'inflation, c'est la valeur de la monnaie qui chute. Or pour faire baisser la valeur de la monnaie il faut en émettre plus dans un temps donné que la création de valeur qui s'est produite dans le même temps.

Théoriquement, l'inflation touche dans les même proportions tous les échanges.

En revanche dans le cas présent, celui de l'alimentaire, il s'agit d'une augmentation de la valeur de le nourriture. On a vu que c'était dû à une phénomène de rareté. Lui même étant la conséquence de subventions US et de quotas EU.

Posté
Erreur, le taux n'est pas seulement fixé par le risque de l'investissement.

Si le taux était determiné uniquement par le risque sur le taux et le risque crédit oui, mais si ma tante en avait, on l'appelerait mon oncle.

Il est tout a fait possible que j'ai loupé un truc, je suis un homme du risque et du change a la base alors les taux, j'en consomme mais j'en vends pas :icon_up:

Je suis sincèrement intéressé, en excluant la marge commerciale de ces voleurs de vendeurs, quel facteur non lié au risque rentre dans le pricing d'une oblig ?

Posté
Je sens qu'on va encore avoir le droit à une nouvelle théorie sur liberaux.org. Après le "sans Etat, plus de chômage", voici venu le "sans BC, plus d'inflation".

De fait, si on supprime les banques centrales pour remettre la monnaie dans les mains de l'état sans revenir à un étalon métallique (une possibilité hélas bien réelle), l'inflation augmentera.

Posté

Bien sur, ce qui fait le pouvoir de nuisance des banques centrales, c'est leur monopole… d'état.

Je pense qu'en effet un étalon métallique est une bonne solution monétaire, mais ce n'est pas une solution miracle tant que l'Etat a un monopole de la monnaie, je préférè des monnaies a réserve fractionnelle en concurrence avec des monnaies métalliques (ou basées sur des paniers d'actions, pourquoi pas) a une monnaie obligatoire, fut-elle l'or.

Posté

Même si les banques centrales restent un monopole, il faut néanmoins reconnaître qu'elles sont généralement plus ou moins indépendantes du pouvoir. Je n'ose pas imaginer ce que Sarkozy et ses semblables feraient s'ils pouvaient avoir un quelconque contrôle de la BCE.

Posté
Même si les banques centrales restent un monopole, il faut néanmoins reconnaître qu'elles sont généralement plus ou moins indépendantes du pouvoir. Je n'ose pas imaginer ce que Sarkozy et ses semblables feraient s'ils pouvaient avoir un quelconque contrôle de la BCE.

D'ailleurs, qui contrôle la BCE ? Nan passque bon, Trichet, hein, quand on y réfléchit …

Posté
(AOF) - La masse monétaire M3 dans la zone Euro a enregistré une croissance de 11,5% sur 12 mois en janvier, ce qui est supérieur au consensus Reuters de 11,4%. En décembre, son taux de croissance était identique :11,5%. M3 est un indicateur utilisé par la Banque centrale européenne pour anticiper l'évolution de l'inflation.
Posté
Je sens qu'on va encore avoir le droit à une nouvelle théorie sur liberaux.org. Après le "sans Etat, plus de chômage", voici venu le "sans BC, plus d'inflation".

C'est tout simplement de l'économie !

Sans Etat tu as un chômage frictionel dû à l'information imparfaite entre employeurs et employés.

De même dans un système monétaire libre tu as une légère inflation ou déflation encore une fois dû à une information imparfaite entre les émetteurs de monnaie et les créateurs de valeur.

L'efficience des agents économiques n'est jamais que leur capacité à être bien informés. C'est pour ça que l'Etat est si peu efficace lorsqu'il veut bien faire. La question ne se pose même pas lorsque son comportement n'est pas celui d'un agent économique mais d'un prédateur.

Posté
D'ailleurs, qui contrôle la BCE ? Nan passque bon, Trichet, hein, quand on y réfléchit …

Je ne connais pas trop Trichet mais j'ai trouvé intéressante sa déclaration au moment de sa prise de fonctions à la BCE : "I am not a frenchman!"

Posté

Le rôle néfaste de la politique des banques centrales revient régulièrement sur le tapis. Dernièrement dans ce sujet du contrôle des prix UMP.

La question est de savoir si elles ont objectivement un rôle inflationniste sur les prix. ET si c'est bien le cas, pourquoi ce fléau est il unanimement accepté en démocratie (Est-ce simplement parceque les gens sont bêtes :icon_up: )?

Attention, j'aimerais bien comprendre, d'une part les conséquences de leur action sur les taux directeurs

Mais comme certains dont Murray Rothbard, minimisent encore ce rôle pour évoquer celui bien plus néfaste en terme d'inflation monétaire des Open Market Purchase, j'aimerais qu'on m'explique l'article suivant:

Ici, Bloomberg insiste subtilement sur la spécificité des baisses actuelles des taux de la FED qui n'impliqueraient pas nécessairement une politique clairement inflationniste…

The funds rate is a means to an end, a price (interest rate) used to deliver a quantity (of money). Right now, the quantity of credit the Fed is creating, the monetary base, is minimal.

The base, which consists of currency and bank reserves, is growing 1.2 percent on a year-over-year basis. With inflation running at 4.3 percent, well, you do the math on real base growth (or shrinkage as it turns out).

(Quelqu'un peux t-il au moins m'éclairer d'oú ce chiffre de 1.2% provient?)

Posté
Je ne connais pas trop Trichet mais j'ai trouvé intéressante sa déclaration au moment de sa prise de fonctions à la BCE : "I am not a frenchman!"

Il avait raison. C'était au mieux un trouduc, au pire un voleur. Rappelons que le triste sire a trempé joyeusement dans les affaires du Crédit Lyonnais.

Posté
Je vais essayer d'expliquer correctement pourquoi l'inflation est le résultat de la politique monétaire et uniquement de la politique monétaire.

L'inflation, c'est la valeur de la monnaie qui chute. Or pour faire baisser la valeur de la monnaie il faut en émettre plus dans un temps donné que la création de valeur qui s'est produite dans le même temps.

Il n'y a pas nécessairement besoin de création monétaire, il peut simplement y avoir injection de monnaie dormante (accumulée par thésaurisation par exemple) ou diminution des biens et services disponibles (dépression par exemple). Dans les deux cas il y a diminution de la quantité de bien accessible par une unité monétaire. De plus il peut y avoir création monétaire pour des raisons qui n'ont rien à voir avec une politique monétaire (par exemple ouverture d'une nouvelle mine dans un système d'étalon-métallique).

Cela bien sur n'empêche pas de critiquer le rôle des banques centrales et de l'État.

Posté
Cette question a déjà été traitée à plusieurs reprises, j'ai la fainéantise de recommencer.

Comme causes d'inflation, au-delà de la création monétaire, on peut par ex. donner :

- un déséquilibre Offre/Demande sur le marché des biens et services (qui peut être plus ou moins profond et durable) (inflation par la demande)

- une forte augmentation de l'imposition répercutée par les entreprises sur leur prix afin de maintenir leurs marges (inflation par les coûts)

- l'import de matières premières dont le prix évolue subitement à la hausse, répercutée par les entreprises sur leur prix (inflation importée)

Il n'y a pas nécessairement besoin de création monétaire, il peut simplement y avoir injection de monnaie dormante (accumulée par thésaurisation par exemple) ou diminution des biens et services disponibles (dépression par exemple). Dans les deux cas il y a diminution de la quantité de bien accessible par une unité monétaire. De plus il peut y avoir création monétaire pour des raisons qui n'ont rien à voir avec une politique monétaire (par exemple ouverture d'une nouvelle mine dans un système d'étalon-métallique).

Cela bien sur n'empêche pas de critiquer le rôle des banques centrales et de l'État.

Bref, tout est relatif…. :icon_up:

Posté
Il est tout a fait possible que j'ai loupé un truc, je suis un homme du risque et du change a la base alors les taux, j'en consomme mais j'en vends pas :icon_up:

Je suis sincèrement intéressé, en excluant la marge commerciale de ces voleurs de vendeurs, quel facteur non lié au risque rentre dans le pricing d'une oblig ?

Le prix du temps, càd combien tu veux te faire rémunérer dans le futur pour te priver d'une consommation présente.

et inversement, combien es-tu prêt à payer dans le futur pour pouvoir bénéficier d'une consommation présente.

Même si les banques centrales restent un monopole, il faut néanmoins reconnaître qu'elles sont généralement plus ou moins indépendantes du pouvoir. Je n'ose pas imaginer ce que Sarkozy et ses semblables feraient s'ils pouvaient avoir un quelconque contrôle de la BCE.

Le gouverneur est nommé par le conseil des ministres eu des finances il me semble.

Mais bon, ça n'empeche pas que le gouverneur de la bc fait ce qu'il veux, et la seule politique monétaire correcte, ça serait de ne pas manipuler les taux, càd que la bc ne fasse plus grand chose. Or là, la masse monétaire explose, ils injectent sans arrêt, etc…

Il n'y a pas nécessairement besoin de création monétaire, il peut simplement y avoir injection de monnaie dormante (accumulée par thésaurisation par exemple) ou diminution des biens et services disponibles (dépression par exemple). Dans les deux cas il y a diminution de la quantité de bien accessible par une unité monétaire. De plus il peut y avoir création monétaire pour des raisons qui n'ont rien à voir avec une politique monétaire (par exemple ouverture d'une nouvelle mine dans un système d'étalon-métallique).

Cela bien sur n'empêche pas de critiquer le rôle des banques centrales et de l'État.

ça doit bien être peanuts la thésaurisation. Les sacs de billets sous le lit, en période d'inflation, c'est une bien piètre protection.

au minimum, les grands mères ont un livret A.

Posté
Comme causes d'inflation, au-delà de la création monétaire, on peut par ex. donner :

- un déséquilibre Offre/Demande sur le marché des biens et services (qui peut être plus ou moins profond et durable) (inflation par la demande)

- une forte augmentation de l'imposition répercutée par les entreprises sur leur prix afin de maintenir leurs marges (inflation par les coûts)

- l'import de matières premières dont le prix évolue subitement à la hausse, répercutée par les entreprises sur leur prix (inflation importée)

Ce n'est pas de l'inflation c'est de la hausse des prix. On confond souvent les deux mais ça n'a rien à voir.

Posté
Je dirais plutôt un certain tropisme économique.

Cette question a déjà été traitée à plusieurs reprises, j'ai la fainéantise de recommencer.

Il ne s'agit pas de dire que la BC n'est pas en cause dans l'inflation. Je n'ai encore jamais vu ici quelqu'un défendre les vertus d'une "politique monétaire".

Comme causes d'inflation, au-delà de la création monétaire, on peut par ex. donner :

- un déséquilibre Offre/Demande sur le marché des biens et services (qui peut être plus ou moins profond et durable) (inflation par la demande)

- une forte augmentation de l'imposition répercutée par les entreprises sur leur prix afin de maintenir leurs marges (inflation par les coûts)

- l'import de matières premières dont le prix évolue subitement à la hausse, répercutée par les entreprises sur leur prix (inflation importée)

Tu utilises la définition keynésienne de l'inflation, à savoir que ça serait la hausse généralisée des prix.

- et comment les gens auraient d'un coup plus envie d'acheter des choses, si ce n'était pas par l'amélioration des facilités de crédit, (on en revient à la bc et sa fixation des taux) ?

- ça serait un effet localisé, or, on parle d'inflation mondiale

- et les prix subitement à la hausse, on pense à la chine notamment, il n'y aurait pas un effet accumulation de la création monétaire us par la bc chinoise ?

Tant de choses subites, ça ne doit pas être que dû au hasard. Si tout monte en même temps, il y a des raisons monétaires à cela.

Posté
Il n'y a pas nécessairement besoin de création monétaire, il peut simplement y avoir injection de monnaie dormante (accumulée par thésaurisation par exemple) ou diminution des biens et services disponibles (dépression par exemple). Dans les deux cas il y a diminution de la quantité de bien accessible par une unité monétaire. De plus il peut y avoir création monétaire pour des raisons qui n'ont rien à voir avec une politique monétaire (par exemple ouverture d'une nouvelle mine dans un système d'étalon-métallique).

Cela bien sur n'empêche pas de critiquer le rôle des banques centrales et de l'État.

Dans tous les cas il y a un changement du ratio valeur économique globale/unités monétaires en circulation.

Comme en général on est en croissance, c'est que la création d'unités monétaires est supérieure à la croissance de la valeur globale. Mais on peut envisager en effet d'autres cas.

Tu utilises la définition keynésienne de l'inflation, à savoir que ça serait la hausse généralisée des prix.

Tu veux dire la fausse définition ! La hausse généralisée des prix c'est le symptôme de l'inflation. Confondre définition et conséquence est une faute grave en science. Mais avec Keynes on est habitué.

Posté
Il est tout a fait possible que j'ai loupé un truc, je suis un homme du risque et du change a la base alors les taux, j'en consomme mais j'en vends pas :icon_up:

Je suis sincèrement intéressé, en excluant la marge commerciale de ces voleurs de vendeurs, quel facteur non lié au risque rentre dans le pricing d'une oblig ?

Mais tu l'as dit avant, la preference temporelle. Tant que ton argent est prete tu ne peux pas l'utiliser pour consommer, ou saisir des opportunites si tu es un investisseur. Dans un marche libre la courbe des taux devrait pratiquement etre plate, ce qui limite l'interet pour une banque de faire de la reserve fractionnaire d'ailleurs.

Posté

Ok, je m'autoflagelle derechef, le produit a une valeur intrinsèque non liée au risque.

Je me suis laissé emporter par le cas d'utilisation des hypers (qui n'ont pas le droit de placer dans des produits a risque, et qui ont un besoin futur de cash certain).

Posté
Dans un marche libre la courbe des taux devrait pratiquement etre plate, ce qui limite l'intérêt pour une banque de faire de la réserve fractionnaire d'ailleurs.

Comment ça ?

Il me semble qu'il faudra toujours payer plus un épargnant si tu lui immobilises son fric pendant 10 ans que 1j.

Sinon pourquoi prêterait-il sur 10 ans ?

Posté
Comment ça ?

Il me semble qu'il faudra toujours payer plus un épargnant si tu lui immobilises son fric pendant 10 ans que 1j.

Sinon pourquoi prêterait-il sur 10 ans ?

Dans l'ensemble tu as sans doute raison que la courbe ne s'inversera pas dans un marché libre… mais la fonction de la parabole sera relativement différente:

dans une période de boom, l'argent emprunté a une grande valeur à court terme, donc la demande élevée fait augmenter le taux annuel relatif.

En revanche, à plus long terme, le risque d'un bust intermédiaire réduisant l'éventualité d'une demande accrue à échéance, tend à réduire

la demande relative et à rabaisser le taux.

Posté
Si on définit inflation par "hausse de l'offre de monnaie", alors il n'y a plus de discussion. Il est alors évident que la cause de l'inflation est due à la création monétaire et donc la BC est en cause.

Non. Pas forcément. Ainsi, l'inflation que connut l'Europe au 16e siècle était dû à l'arrivée brusque et massive de métaux précieux provenant d'Amérique.

Posté
Dans l'ensemble tu as sans doute raison que la courbe ne s'inversera pas dans un marché libre… mais la fonction de la parabole sera relativement différente:

dans une période de boom, l'argent emprunté a une grande valeur à court terme, donc la demande élevée fait augmenter le taux annuel relatif.

En revanche, à plus long terme, le risque d'un bust intermédiaire réduisant l'éventualité d'une demande accrue à échéance, tend à réduire

la demande relative et à rabaisser le taux.

Le sujet était "dans un marché libre", tu parles de distortion par la bc, là.

:icon_up:

:doigt:

La définition nanarcap qui consiste à (re)définir l'inflation comme hausse de la création monétaire est ridicule car elle débouche sur une tautologie.

Il n'est pas étonnant que les libertariens se vantent de leur "cohérance". Dans leurs prémisses sont inclues les conclusions de sorte qu'ils aboutissent à des raisonnement circulaires… parfaitement cohérents, c'est sûr…

Mises n'est pas "nanarcap" et c'est pourtant sa définition.

Ce qu'il explique justement, c'est que le terme inflation voulait dire "augmentation de la masse monétaire", et que les keynésiens ont fait passer le sens à "augmentation des prix".

Posté

Non mais il faut être aussi fermé d'esprit, il n'y a qu'une seule et unique science économique, qu'il appartient à tous de faire évoluer, et dans le lexique économique moderne inflation ça veut dire hausse générale des prix soutenue. D'ailleurs c'est drôle parce que cet entêtement est totalement contradictoire avec la théorie du langage de Mises..

Posté
Ce qui est surtout regrettable est l'utilisation qui en est faite par les libertariens actuels justement.

Pourquoi ?

C'est effectivement dommage d'utiliser le même terme pour une problématique monétaire (ayant un fort impact sur les prix a la consommation) et pour l'augmentation des prix a la consommation.

Mais ce n'est absolument pas une faute réservée aux Autrichiens. Les monétaristes et les neo-classiques la définissent également en terme de masse monétaire.

Posté

Dans l'ensemble tu as sans doute raison que la courbe ne s'inversera pas dans un marché libre… mais la fonction de la parabole sera relativement différente:

dans une période de boom, l'argent emprunté a une grande valeur à court terme, donc la demande élevée fait augmenter le taux annuel relatif.

En revanche, à plus long terme, le risque d'un bust intermédiaire réduisant l'éventualité d'une demande accrue à échéance, tend à réduire

la demande relative et à rabaisser le taux.

Le sujet était "dans un marché libre", tu parles de distortion par la bc, là.

Non, pourquoi qu'est ce qui te fait dire cela?

PS: il y a un autre fil :icon_up:

Posté
Dans l'ensemble tu as sans doute raison que la courbe ne s'inversera pas dans un marché libre… mais la fonction de la parabole sera relativement différente:

dans une période de boom, l'argent emprunté a une grande valeur à court terme, donc la demande élevée fait augmenter le taux annuel relatif.

En revanche, à plus long terme, le risque d'un bust intermédiaire réduisant l'éventualité d'une demande accrue à échéance, tend à réduire

la demande relative et à rabaisser le taux.

Non, pourquoi qu'est ce qui te fait dire cela?

PS: il y a un autre fil :icon_up:

Tu parles de boom et de bust.

Les boom / bust que nous connaissons dans l'amplitude qu'ils ont actuellement ont une cause monétaire.

Ensuite, qu'en marché libre, il y ait des engouements pour tel ou tel techno, soit, mais dans ce cas le taux d'intérêt libre va monter, et cela limitera l'engouement et donc l'amplitude des boom / busts.

Les investissements, en général, c'est plutôt long terme, donc je ne pige pas comment tu fais ce lien entre boom et taux court terme ?

Posté

Possible que je n'ai pas saisi le sens de ton post mais…

relativisme par rapport au rôle véritablement inflationniste de la BC.

Il ne s'agit pas de dire que la BC n'est pas en cause dans l'inflation.

(et pourtant)

Comme causes d'inflation, au-delà de la création monétaire, on peut par ex. donner :

Qu'en est il alors? C'est oui ou c'est non?

Réponse éventuellement sur cet autre fil svp, pour faire plaisir a l'unique dame de cette discussion…

Posté
Tu parles de boom et de bust.

Les boom / bust que nous connaissons dans l'amplitude qu'ils ont actuellement ont une cause monétaire.

Ensuite, qu'en marché libre, il y ait des engouements pour tel ou tel techno, soit, mais dans ce cas le taux d'intérêt libre va monter, et cela limitera l'engouement et donc l'amplitude des boom / busts.

Les investissements, en général, c'est plutôt long terme, donc je ne pige pas comment tu fais ce lien entre boom et taux court terme ?

Booms et busts disparus en marché libre?

Moins dramatiques soit, mais il y aura toujours des domaines d'activité prometteurs (la Chine!) qui attireront l'entreprise et la spéculation…

puis l'exagération… et la correction.

La spéculation se nourrit du court terme.

Posté
Booms et busts disparus en marché libre?

Moins dramatiques soit, mais il y aura toujours des domaines d'activité prometteurs (la Chine!) qui attireront l'entreprise et la spéculation…

puis l'exagération… et la correction.

La spéculation se nourrit du court terme.

Je ne sais pas ce que tu appelles court terme, ajd, les booms sont de 4/5 ans.

La bulle internet a été de 1997 à 2001 avec des *100 sur des actions, celle de l'immo de 2002 à 2006/7 (voire même on peut dire 1998/2000 selon les endroits) avec des >*2 sur les prix de l'immo.

indice de prix de l'immo US :

case_shiller_december_2007.png

le même en france : http://www.adef.org/statistiques/graphactu.doc

Et sinon, il me semble que l'on peut dire que la Chine n'est pas vraiment un marché libre, et l'était encore moins il y a 10 ans.

Il y a un phénomène de rattrapage en chine. Ainsi ce boom est une conséquence de l'ouverture du marché.

Mais une fois que l'on est en marché libre, il ne peut plus y avoir de booms de la sorte.

Aussi le boom chinois est bcp poussé par l'expansion monétaire US et l'augmentation des réserves de la bc chinoise.

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