Henri Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Mais pour être au FMI faut être un champion non? Alors comment peut il être socialiste et être au FMI? un commentaire trouvé sur le 20 minutes : "Moi ce qui m'inquiéte le plus c'est qu'il n'y connait rien en comptabilité et en économie… mais strictement rien Souvenez-vous de ses explications tordues à faire pleurer de rire les comptables lorsqu'il expliquait au J.T. devant des milliers de télé-spectateurs que pour les entreprises le salaire horaire du gus qui passait aux 35 Heures ( au lieu de 39 )n'allait pas de fait augmenter ( pourtant simple regle de trois = + 11 pourcent ) Et de se lancer dans des explications abracadabrantes pour contredire les gens sur le plateau qui eux avaient raison ( l'assurance de celui qui à raison même s'il à tord ou n'y connais rien … un Politique quoi.. ) Il n'y connait rien de rien mais prend les gens pour des truffes.. Alors au F.M.I…. ??? Mon avis… Pas compétent pour ce poste" http://www.20minutes.fr/article/169981/Fra…-aux-femmes.php le net est peu bavard quant aux compétences de DSK alors bon est-il vrai qu' on peut finir au FMI en étant nul en économie? est-il une bête en économie? ( j' ai cru comprendre qu' il donnait des cours d' éco à polytechenique)
MMorateur Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 ( j' ai cru comprendre qu' il donnait des cours d' éco à polytechenique) Il en donnait à Sciences Po en tous cas, un institut réputé pour avoir d'excellents profs d'éco… Maintenant il ya Jacques Généreux par exemple qui y déblatère des inepties collectivistes. Il semblerait même que Edouard Fillias y donne des cours !
Bob Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 A ma connaissance DSK n'a jamais enseigné à l'X, mais c'est un authentique universitaire, voici ce que l'on trouve sur Wikipedia : Il étudie alors à HEC et à l'Institut d'études politiques de Paris. Il est licencié en droit public, docteur en sciences économiques et professeur agrégé de sciences économiques. Il devient professeur d'économie à l'Université de Nancy 2 (1977-1980) puis à l'université de Nanterre (à partir de 1981) et à l'École nationale d'administration. Après un passage comme professeur à HEC, il a aussi enseigné la microéconomie et la macroéconomie à Institut d'études politiques de Paris.
Herbert West Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Le problème de DSK (et je trouve ça triste), c'est qu'il n'assume pas sa position. Par exemple, quand il est sur un plateau de télévision face à un Olivier Besancenot, au lieu de le moucher et de lui donner une leçon d'économie (même néo-classique), il va faire de la mauvaise foi et dire "mais non, je ne soutiens pas ci ou ça", de peur de passer pour quelqu'un de droite.
Henri Posté 2 mars 2008 Auteur Signaler Posté 2 mars 2008 Comme quoi on peut être très diplomé et très <x^$ù* (mince big brother est passé par là).
Herbert West Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Il est probablement plus libéral que Sarkozy.
Taishar Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Je ne pense pas qu'il soit une vraie bille, mais parfois il craint d'afficher ce qu'il pense économiquement parlant. Ceci dit, je me trompe peut-être. Attention, ce monsieur n'est pour autant pas libéral, loin de là.
Sous-Commandant Marco Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Je me souviens d'un débat télévisé entre DSK et un ministre de droite (ce devait être Sarko mais je ne suis pas sûr), vers 1995. Le ministre de droite parla d'une "marge de manoeuvre" qui atteignait environ 3% de 1000 milliards de francs. DSK soutint que "3 milliards de francs, ça fait une marge de manoeuvre plutôt étroite". Je me méfie toujours des gens qui n'ont pas le sens des ordres de grandeur.
MMorateur Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Je ne pense pas qu'il soit une vraie bille, mais parfois il craint d'afficher ce qu'il pense économiquement parlant. Ceci dit, je me trompe peut-être. Attention, ce monsieur n'est pour autant pas libéral, loin de là. Tu parles du père conceptuel des 35h cher ami.
h16 Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Coneptuel ? Oui. C'est le mot juste. Cependant, la mère Aubry n'est pas totalement étrangère à cette peste là non plus.
MMorateur Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Coneptuel ? Oui. C'est le mot juste. Cependant, la mère Aubry n'est pas totalement étrangère à cette peste là non plus. Mon lapsus est plutôt évocateur ! Aubry a certes été assez débile pour la faire appliquer (et dire qu'elle revient en force !) , mais l'idée vient de DSK.
Samizdat Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Une personne actuellement Responsable du Contrôle de Gestion à la DSI d'une grande banque française et qui a travaillé avec lui me l'a décrit comme un exellent gestionnaire ("l'un des meilleurs que j'ai vu"). J'avais d'ailleurs pris un gros vent ce jour là, puisque je critiquais juste avant sa désignation à la tête du FMI
h16 Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 Mon lapsus est plutôt évocateur ! Aubry a certes été assez débile pour la faire appliquer (et dire qu'elle revient en force !) , mais l'idée vient de DSK. J'aimerai une source, pour être sûr…
Taishar Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 Tu parles du père conceptuel des 35h cher ami. Ah? Au tenps pour moi, je ne voyais pas d'autre instigatrice qu'Aubry. Puis, je ne défends pas DSK ; il vaut autant que tous les autres politiques français, c'est-à-dire zéro.
Tuncurry Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 Il en donnait à Sciences Po en tous cas, un institut réputé pour avoir d'excellents profs d'éco… La preuve ! j'y ai eu Henri Guaino moi comme maître de conf en éco…. Sinon, Strauss Kahn n'a pas été le plus nul lors de son passage à l'économie et aux finances. Nombre de ses initiatives ont été inspirées par un pragmatisme assumé… En réalité, le plus gros problème de Strauss Kahn, pour paraphraser Montebourg, c'est sa famille politique…
MMorateur Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 J'aimerai une source, pour être sûr… Il avait donner une interview au "Spectacle du Monde" pendant la campagne des législatives 97 où il le revendiquait. Numéro de mai il me semble.
h16 Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 Il avait donner une interview au "Spectacle du Monde" pendant la campagne des législatives 97 où il le revendiquait. Numéro de mai il me semble. En fait, Tonton l'avait évoqué dès 81 pendant la campagne en prétendant qu'une telle durée pourrait créer 1.000.000 d'emplois (une fois élu, il se contenta du passage 40->39h).
MMorateur Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 En fait, Tonton l'avait évoqué dès 81 pendant la campagne en prétendant qu'une telle durée pourrait créer 1.000.000 d'emplois (une fois élu, il se contenta du passage 40->39h). C'est en effet une vieille idée de la gauche. Cela dit c'est DSK qui a écrit le programme de feu la gauche plurielle en 97.
h16 Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 C'est en effet une vieille idée de la gauche. Cela dit c'est DSK qui a écrit le programme de feu la gauche plurielle en 97. Comme quoi, DSK n'a pas dit que des conneries. Il en a aussi écrit.
A.B. Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 DSK est un bon keynesien et donc un mauvais economiste.
Ronnie Hayek Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 DSK est un bon keynesien et donc un mauvais economiste. DSK = DJ Sound of Keynes.
Herbert West Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 DSK est un bon keynesien et donc un mauvais economiste. Cela me fait penser à cette photo, avec de gauche à droite George Stigler (prix Nobel d'économie, libéral), Milton Friedman (idem) et John Kenneth Galbraith (keynésien). Stigler l'avait envoyé à Friedman en la sous-titrant : "All great economists are tall. There are two exceptions: John Kenneth Galbraith and Milton Friedman."
Henri Posté 17 mars 2008 Auteur Signaler Posté 17 mars 2008 http://www.les4verites.com/La-crise-moneta…grave-1844.html La crise monétaire s’aggrave envoyer cet article à un ami Imprimer cette page Voter pour cet article 20 VOTES 970 LECTURES Trémeau Bernard - mercredi 12 mars 2008 inflation La crise économique et monétaire mondiale que nous vivons actuellement est inquiétante. Non pas du fait qu’elle expose le monde à un krach financier du type 1929. On ne refera plus les mêmes erreurs. Mais la crise est préoccupante parce que de nombreux acteurs ne semblent pas être capables d’en analyser correctement les causes. Et, faute de cette analyse correcte, ils commettent à leur tour d’autres erreurs. Trois exemples précis peuvent en être donnés. Un premier exemple est fourni par le socialiste français Dominique Strauss-Kahn, nouveau patron du FMI. Il attaque bille en tête la Banque Centrale Européenne (la BCE). Il l’accuse d’être « surpuissante » car, dit-il, elle n’a pas en face d’elle le contrepoids d’un ministre européen des Finances. Or, la BCE a reçu des gouvernements européens une mission précise : maintenir l’inflation de l’euro à moins de 2 %. Ce qu’elle a fait correctement jusqu’en juillet 2007. Mais depuis cette date, la BCE subit de très fortes pressions de la part des gouvernements européens, du gouvernement français tout particulièrement. Si elle avait été « surpuissante », elle aurait résisté à ces pressions et aurait continué à accomplir correctement sa mission : maintenir l’inflation à moins de 2 %. Malheureusement, elle n’a pas été assez forte pour résister à ces pressions, et elle n’a pas augmenté ses taux, comme elle savait qu’elle devait le faire. Elle a donc laissé l’inflation s’installer en Europe et, aujourd’hui, l’inflation y atteint 3,2 % par an. Ce qui réduit notre pouvoir d’achat d’autant… Traiter de « surpuissante » la BCE, c’est totalement méconnaître la réalité européenne actuelle. Dominique Strauss-Kahn donne un deuxième exemple tout aussi curieux. En tant que patron du FMI, il propose comme remède à la crise mondiale actuelle une relance de la demande par une augmentation des déficits budgétaires dans de nombreux pays. La parfaite relance keynésienne. Le mythe de la relance keynésienne Or, depuis 1969 et l’installation du chômage en France, chaque nouveau ministre des Finances a mis en place sa propre relance keynésienne. Une quinzaine de relances ont ainsi été effectuées. Aucune d’elles n’a réduit le chômage. Au contraire, elles l’ont finalement aggravé, car pour lutter contre l’inflation que de telles relances induisent, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes qui accentuent le chômage. Nous avons donc un patron du FMI qui nous ramène 50 ans en arrière. Quand je disais qu' il était nul en économie…
chairacanon Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 http://www.les4verites.com/La-crise-moneta…grave-1844.htmlQuand je disais qu' il était nul en économie… Je crains qu'il ne soit pas le seul… et si la BCE craquait maintenant, sous les pressions de DSK et autres revisionnistes du krach de 29? article Jean-Michel Six, chief Europe economist at Standard & Poor's, said the Europeans were in no mood to rescue America. "There is monetary war going on. The ECB view is that Fed is a victim of its own mistakes and should pay for its past crimes. Frankly, they don't see why they should be cutting rates when inflation (3.3pc) is accelerating," he said.There are now echoes of October 1987 when the German Bundesbank (and therefore Europe) refused to ease monetary policy, even though the dollar was in freefall and Wall Street was fragile. The spat was the backdrop to the Black Monday crash. … Others are blunter. AIG's Mr Connolly said the ECB was making the sort of catastrophic error that led to the Depression. "The ECB represents the 1930s element in world central banking right now. It is adding to the atmosphere of panic in the foreign exchange markets and ensuring that the collapse of the credit bubble in southern Europe and Ireland will be even worse," he said.
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