xara Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Enfin on ne crée pas le risque d'assassinat, il est là. Le suicide assisté est un contresens tellement énorme qu'en principe des libéraux ne devraient pas le reprendre. Où l'on peut se suicider soit-même, ou alors on doit vous tuer et participer à ce suicide. Et ça n'est pas matière à débat, c'est un fait. Ainsi pour résumer non seulement le meurtre, illégitime, est présent mais on l'amplifie par la loi. A chaque fois des travers que vous êtes capables de comprendre pour l'économie. Pourquoi est-ce que ça vous dépasse cette fois-ci, c'est la question qu'on est certains à se poser. "Où l'on peut se suicider soit-même, ou alors on doit vous tuer et participer à ce suicide. Et ça n'est pas matière à débat, c'est un fait": glissement injustifié qu'on a lu et relu ici et ce, même après qu'il ait été explicitement pointé du doigt. Personne ne débat du fait que pour tuer quelqu'un, il faut… le tuer. Pas étonnant que partant de là, on puisse considéré un doute sur la question de l'euthanasie comme l'équivalent de débattre de la proposition "1+1=2". Suit immédiatement "Ainsi pour résumer non seulement le meurtre, illégitime, est présent…" Je suis persuadé que vous savez très bien quel est l'usage habituel du mot "meurtre", donc quand on lit ces propos dits et redits sous une variante ou sous une autre de la plume de pratiquement tous les opposants à toute forme d'euthanasie qui se sont exprimés ici, et ce de manière répétée, si possible sans préciser le sens différent que vous lui donnez, vous jouez sur une équivoque. Vous surfez sur le caractère évident de la proposition commune à tous selon laquelle tuer quelqu'un contre sa volonté (le "meurtre" dont parle vos interlocuteurs) est illicite pour faire passer pour évidente la proposition selon laquelle tuer quelqu'un qui le demande l'est aussi. Le "truc" réside seulement dans le fait d'employer le même mot pour une chose différente. C'est la seule façon de conclure comme si de rien n'était à la supposée évidence selon laquelle l'euthanasie est nécessairement illicite. Ce sont ces contorsions sémantiques qui sont typiques du mécanisme de la novlangue. Voici la question que "certains autres" se posent sûrement. Pourquoi ces bricoles rhétoriques? Ça pourrait être de la maladresse mais le lire et le relire même après que ça ait été mis à jour… "A chaque fois des travers que vous êtes capables de comprendre pour l'économie. Pourquoi est-ce que ça vous dépasse cette fois-ci, c'est la question qu'on est certains à se poser." Et si l'évidence de vos conclusions "nous" dépasse, c'est peut-être parce que comme en économie, cela n'est pas évident du tout.
xara Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Je crois que ça clôt le débat sur ce texte. Bah, le passage que je cite montre 1. qu'il considère le consentement comme je cite "crucial" pour établir la légitimité en droit de l'euthanasie. et 2. que son usage du mot meurtre n'inclut que l'homicide contre la volonté de la victime. C'est impliqué dans ce qu'il dit. Dans le passage que tu cites, la seule chose nécessairement impliquée une proposition factuelle sur le genre de propagande dont il est question. Certainement, il n'est pas "favorable" à l'euthanasie, au sens où ce serait une pratique immorale. Pour ce qui est de son caractère licite en droit, c'est une autre affaire. Et oui bien sûr, il voit dans ce développement quelque chose à dénoncer, à savoir une entreprise d'érosion des droits parce que les militants avanceraient masqués et sans doute aussi parce qu'en tant que "cultural conservative", il est convaincu que des valeurs morales étrangères à cette agitation autour de l'euthanasie doivent être défendues, pour elles-mêmes et parce qu'au final, elles participeraient du "mindset" requis pour que les droits soient en général respectés.
Roniberal Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Je suis persuadé que vous savez très bien quel est l'usage habituel du mot "meurtre" Moi, ce qui m'intéresse n'est pas de connaître la manière dont les masses définissent le mot "meurtre" (et, pour information, il y a pléthore de gens, pas forcément minoritaires, qui, heureusement, considèrent que l'euthanasie est un meurtre) mais plutôt la manière dont tel mot va être défini par le dictionnaire de la langue française. Or, sur mon Larousse, je lis "Action de tuer volontairement un être humain". L'euthanasie entre dans ce cadre. Donc, l'euthanasie est un meurtre. donc quand on lit ces propos dits et redits sous une variante ou sous une autre de la plume de pratiquement tous les opposants à toute forme d'euthanasie qui se sont exprimés ici, et ce de manière répétée, si possible sans préciser le sens différent que vous lui donnez, vous jouez sur une équivoque. On se conforme tout simplement à ce qu'en dit le dictionnaire. Ce sont ces contorsions sémantiques qui sont typiques du mécanisme de la novlangue. Belle inversion des faits! Ce sont les partisans de l'euthanasie qui transforment inlassablement (et pas que dans ce cas-ci d'ailleurs mais passons…) et du haut de je ne sais où le sens des mots mais ce seraient les pro life qui succomberaient à la novlangue… Et si l'évidence de vos conclusions "nous" dépasse, c'est peut-être parce que comme en économie, cela n'est pas évident du tout. Je te signale que, même pour les questions économiques, nous ne convainquons que très rarement le citoyen lambda. Pourtant, je crois que personne ici ne pense que l'Etat n'intervient pas assez dans l'économie. Donc, ce n'est pas parce que nous n'arrivons guère à faire entendre raison aux pro-euthanasie que nous avons tort. Certainement, il n'est pas "favorable" à l'euthanasie, au sens où ce serait une pratique immorale. Aux Etats-Unis (et c'est toujours heureusement le cas aujourd'hui), l'euthanasie était prohibée à l'époque où il écrivait ce texte. Donc s'il était réellement favorable à sa dépénalisation, il me semble logique qu'il l'eût écrit, espérant un changement de législation (tout en disant, à côté, trouver cette pratique immorale).
xara Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Note que je n'ai pas attendu de lire ce texte pour me faire ma propre opinion (négative) sur l'euthanasie mais il est toujours amusant de le reciter à l'attention de certains fanatiques libertariens (et je ne te vise pas…). Les "fanatiques" et autres "ayatollahs", ça existe dans tous les camps j'imagine. Ce qui est fatigant ici c'est de voir toujours ces sous-entendus répétés pour une partie des forumers, comme si c'était normal. Je n'ose imaginer le scandale qu'il y aurait si on parlait de "grenouille de bénitier" quand on vient nous défendre une proposition en se limitant à la citation d'un texte de l'Eglise (vu ici). Par ailleurs, l'attaque de RH contre le simple fait qu'on puisse mettre en question l'idée que l'euthanasie est un crime un point c'est tout, que ça ne "se débat pas, ça se combat" ses affirmations du type "si ça existe depuis longtemps, il y a bien une raison", tout ça sur un mode relayé par d'autres intervenants, relèvent du rejet du débat et me semble participer je suis désolé de le dire, d'une tentation fanatique. En tout cas, c'est particulièrement désagréable à lire. Moi, ce qui m'intéresse n'est pas de connaître la manière dont les masses définissent le mot "meurtre" (et, pour information, il y a pléthore de gens, pas forcément minoritaires, qui, heureusement, considèrent que l'euthanasie est un meurtre) mais plutôt la manière dont tel mot va être défini par le dictionnaire de la langue française.Or, sur mon Larousse, je lis "Action de tuer volontairement un être humain". L'euthanasie entre dans ce cadre. Donc, l'euthanasie est un meurtre. Certes, on peut alors dire alors que la définition du dictionnaire ne correspond pas à l'usage commun. Toujours est-il que quand on s'adresse à autrui et qu'on veut parler franchement et sans manoeuvre rhétorique, on ne s'adresse pas à un dictionnaire mais à des gens. Et si on veut discuter avec eux, il faut s'entendre sur les termes. Qu'on regrette ou non l'usage commun, ça ne change rien à ce que je disais sur le fait de surfer dessus pour faire passer un truc l'air de rien.
Ash Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Personne ne débat du fait que pour tuer quelqu'un, il faut… le tuer. Vraiment ? Pourquoi continuer de parler de suicide assisté dans ce cas ? Pas étonnant que partant de là, on puisse considéré un doute sur la question de l'euthanasie comme l'équivalent de débattre de la proposition "1+1=2". Joli retournement. Mais c'est bien le camp légalement pro-euthanasie qui nous explique que quoi qu'on pense ce n'est qu'affaire de morale (de religion même). Je suis persuadé que vous savez très bien quel est l'usage habituel du mot "meurtre", donc quand on lit ces propos dits et redits sous une variante ou sous une autre de la plume de pratiquement tous les opposants à toute forme d'euthanasie qui se sont exprimés ici, et ce de manière répétée, si possible sans préciser le sens différent que vous lui donnez, vous jouez sur une équivoque. Vous surfez sur le caractère évident de la proposition commune à tous selon laquelle tuer quelqu'un contre sa volonté (le "meurtre" dont parle vos interlocuteurs) est illicite pour faire passer pour évidente la proposition selon laquelle tuer quelqu'un qui le demande l'est aussi. Le "truc" réside seulement dans le fait d'employer le même mot pour une chose différente. C'est la seule façon de conclure comme si de rien n'était à la supposée évidence selon laquelle l'euthanasie est nécessairement illicite. Ce sont ces contorsions sémantiques qui sont typiques du mécanisme de la novlangue. Voici la question que "certains autres" se posent sûrement. Pourquoi ces bricoles rhétoriques? Ça pourrait être de la maladresse mais le lire et le relire même après que ça ait été mis à jour… Il n'y a pas de "truc". Ce n'est pas un suicide, ce n'est pas non plus un accident, tout indique que ça rentre dans la catégorie meurtre. Catégorie duquel se trouve les cas de légitimes défenses mais qui, eux, sont des meurtres légitimes. Avez-vous un autre mot à proposer sinon ? Vous êtes par ailleurs de mauvaise foi car nous avons ici été plusieurs à expliquer les différents degrés de notre position (pas toujours la même d'ailleurs). Et si l'évidence de vos conclusions "nous" dépasse, c'est peut-être parce que comme en économie, cela n'est pas évident du tout. A vous lire ça parait très évident pourtant. Le consentement autorise tout. Certes, on peut alors dire alors que la définition du dictionnaire ne correspond pas à l'usage commun. Toujours est-il que quand on s'adresse à autrui et qu'on veut parler franchement et sans manoeuvre rhétorique, on ne s'adresse pas à un dictionnaire mais à des gens. Et si on veut discuter avec eux, il faut s'entendre sur les termes. Qu'on regrette ou non l'usage commun, ça ne change rien à ce que je disais sur le fait de surfer dessus pour faire passer un truc l'air de rien. " Nous vivons une époque où l'on se figure qu'on pense dès qu'on emploie un mot nouveau. " Alexandre Vialatte Alors qu'il vous suffit après tout de nous expliquer en quoi c'est un meurtre légitime, voila que le débat porte sur l'utilisation du mot "meurtre". Ca en dit long.
Roniberal Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Ce qui est fatigant ici c'est de voir toujours ces sous-entendus répétés pour une partie des forumers, comme si c'était normal. Ce qui est fatigant, c'est surtout d'entendre constamment (et particulièrement sur ce fil): "ah ouais, tu défends ça? Alors, tu n'es pas libéral". Or, sachant qu'il n'y pas consensus (loin s'en faut) dans la communauté libérale sur ce sujet et que je n'ai jamais lu un libéral de premier plan prendre ouvertement position pour l'euthanasie, dans ce cas, on peut effectivement parler de fanatisme de la part de ceux qui s'adonnent à ce type d'excommunications. Je n'ose imaginer le scandale qu'il y aurait si on parlait de "grenouille de bénitier" quand on vient nous défendre une proposition en se limitant à la citation d'un texte de l'Eglise (vu ici). Je crois qu'une telle expression (stupide) a déjà été employée sur ce forum. Et, de toute façon, je ne vois pas trop le rapport avec les procédés dont certains font usage par ici. Par ailleurs, l'attaque de RH contre le simple fait qu'on puisse mettre en question l'idée que l'euthanasie est un crime un point c'est tout, que ça ne "se débat pas, ça se combat" ses affirmations du type "si ça existe depuis longtemps, il y a bien une raison", tout ça sur un mode relayé par d'autres intervenants, relèvent du rejet du débat et me semble participer je suis désolé de le dire, d'une tentation fanatique. RH a la modestie de se conformer à la définition du meurtre donnée par son dictionnaire. Humble attitude. Et si on veut discuter avec eux, il faut s'entendre sur les termes. Je ne vois aucune raison de ne pas utiliser la très simple définition du dictionnaire. Je n'ai nullement envie, par ailleurs, de faire plaisir aux progressistes en me pliant à leur usage de déformation constante des termes (qui dénote une pédanterie incroyable).
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Pourtant, on m'a suffisamment reproché d'avoir parlé d'abondance du droit à la vie dans ce genre de débats ! Un autre critère est que l'on ne peut pas demander à quelqu'un de tuer. En corollaire, celui-ci a le devoir de refuser une telle exigence. Sur la légalisation de l'euthanasie, je dois aussi rappeler un point que j'ai évoqué ce matin : vouloir faire de cet acte un droit implique nécessairement que personne ne pourra s'opposer à son exercice. Autant, donc, pour l'argument "je n'impose rien à personne". lu dans un gratuit à la con la superbe déclaration du sieur mélenchon au sujet de l'euthanasie : "une société laïque ne peut prétendre imposer à tout le monde une règle morale" la bonne blague … à mettre en parallèle des propos de Timur - qui, en bon nanarcap solipsiste, est persuadé qu'il n'impose rien à personne
MMorateur Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Je ne vois aucune raison de ne pas utiliser la très simple définition du dictionnaire. Je n'ai nullement envie, par ailleurs, de faire plaisir aux progressistes en me pliant à leur usage de déformation constante des termes (qui dénote une pédanterie incroyable). C'est vrai que le fait qu'il y a deux mots prouve l'unicité du concept.
xara Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Joli retournement. Mais c'est bien le camp légalement pro-euthanasie qui nous explique que quoi qu'on pense ce n'est qu'affaire de morale (de religion même). Premièrement, j'ai bien noté que dans l'autre "camp", certains tenaient pour évident leur position et qu'il n'y avait pour eux pas plus de question à se poser. Mais premièrement, il faudrait peut-être tenir compte du contexte. On est sur liberaux.org. Dans le contexte libéral, le critère du consentement est central et généralement tenu pour évident entre libéraux si bien que dans la plupart des discussions, on ne prend même pas la peine d'élaborer cela pour se concentrer sur les points d'achoppement. Le fait qu'on le tienne pour évident ne le rend certainement pas vrai mais il n'est quand même pas étonnant qu'il y ait plus d'exigence sur les propositions "originales" dans ce contexte que sur celles qui sont à tort ou à raison considérées comme allant de soi. D'ailleurs, on n'a pas la même tolérance envers les propositions de visiteurs jugés ici non libéraux, qui après se voir assénés quelques unes de nos "évidences" sont facilement renvoyés sans état d'âme en Cybérie. Ca te dérange ça? Enfin, il n'y a que dans "l'autre camp" que j'ai vu tant d'insistance pour dire "c'est comme ça, un point c'est tout", agrémenté en plus de sous-entendus sur le fanatisme des uns ou des autres. Il n'y a pas de "truc". Ce n'est pas un suicide, ce n'est pas non plus un accident, tout indique que ça rentre dans la catégorie meurtre. Catégorie duquel se trouve les cas de légitimes défenses mais qui, eux, sont des meurtres légitimes. Avez-vous un autre mot à proposer sinon ? Je ne sais pas, "euthanasie" serait une possibilité. Vous êtes par ailleurs de mauvaise foi car nous avons ici été plusieurs à expliquer les différents degrés de notre position (pas toujours la même d'ailleurs). On ne m'aura pas à ce jeu là. Ce que j'ai dit n'implique aucunement qu'il n'y ait pas de différences de point de vue au sein du même "camp". Ce à quoi vous répondez ne concerne que la méthode pour faire passer un ou des points de vue. Et cette méthode, elles est utilisée par les représentants d'un "camp", avec des exceptions sans doute. A vous lire ça parait très évident pourtant. Le consentement autorise tout. C'est n'importe quoi ça. Cf. ce que j'ai dit explicitement plus haut, que je n'aurais pas dit si j'avais adopté votre attitude, au service de l'autre "camp". Mais j'imagine qu'avec la militarisation rampante de liberaux.org, le simple fait que je t'apporte la contradiction me place automatiquement dans l'autre "camp". Je te mets au défi de trouver un passage où j'affirme que la question est pour moi réglée, et sur base du critère du consentement. Avant de dire "A vous lire", il faut me lire. Je ne vois aucune raison de ne pas utiliser la très simple définition du dictionnaire. Je n'ai nullement envie, par ailleurs, de faire plaisir aux progressistes en me pliant à leur usage de déformation constante des termes (qui dénote une pédanterie incroyable). Très bien mais pourquoi ne pas lever alors l'équivoque sur le terme et continuer à faire comme si on parlait de la même chose quand on parle de meurtre?
A.B. Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Si on ne mélangeait pas 36 sujets en même temps, ça aiderait. Rothbard dans ce texte dénonce une supposée entreprise pour faire passer en doute un droit à tuer. Mais manifestement, sur la question séparée de savoir si l'euthanasie peut être légitime, il semble tenir pour évident que le critère permettant de faire le tri entre actes licites et illicites est le consentement, comme dans n'importe quel domaine: tu t'epoumones pour rien http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=333859
Ash Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 :boring: Tes longues tirades et accusations en semi-teintes ne m'impressionnent pas Xara (en plus d'êtres fastidieuses à lire). L'euthanasie est un meurtre dans sa définition tel que qualifiée dans le dictionnaire français. Il n'y a plus à en débattre, effectivement. Maintenant en quoi l'euthanasie est-elle légitime ? Je te mets au défi de trouver un passage où j'affirme que la question est pour moi réglée, et sur base du critère du consentement. Avant de dire "A vous lire", il faut me lire. Je ne vouvoyais pas. Et comme je l'ai expliqué, c'est la position pro-euthanasie qui dénote avec "l'évidence" libérale. J'ai tenté de l'expliquer du mieux que je pouvais, tu as préféré me reprendre sur de la sémantique (et d'accuser de tenir une posture !), comme à chaque fois dans ce type de débat. Ce qui m'agace profondément, j'ai l'impression de perdre mon temps.
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 :boring:Tes longues tirades et accusations en semi-teintes ne m'impressionnent pas Xara (en plus d'êtres fastidieuses à lire) L'euthanasie est un meurtre dans sa définition tel que qualifié dans le dictionnaire français. Il n'y a plus à en débattre, effectivement. Maintenant en quoi l'euthanasie est-elle légitime ? Je ne vouvoyais pas. Tu n'as pas compris Ash ! "Je" résume la structure du monde, tu n'étais pas au courant ?
Roniberal Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 C'est vrai que le fait qu'il y a deux mots prouve l'unicité du concept. Ta phrase lapidaire ne m'aide nullement à savoir de quoi tu parles mais je crois avoir compris malgré tout: le fait qu'il existerait deux mots ("euthanasie" et "meurtre") impliquerait donc que les deux recouvrent un champ différent. Et bien, cher ami, tu viens de te tirer une belle roquette dans le pied! Il existe aussi les mots "tigre" et "félin". Tout tigre est un félin mais tout félin n'est pas nécessairement un tigre. De même, toute euthanasie est un meurtre mais tout meurtre n'est pas forcément une euthanasie. Je crois qu'on apprend de tels raisonnements à l'école primaire… Dans le contexte libéral, le critère du consentement est central et généralement tenu pour évident entre libéraux si bien que dans la plupart des discussions, on ne prend même pas la peine d'élaborer cela pour se concentrer sur les points d'achoppement. Le libéralisme serait donc une théorie du consentement absolu? Enfin, il n'y a que dans "l'autre camp" que j'ai vu tant d'insistance pour dire "c'est comme ça, un point c'est tout", agrémenté en plus de sous-entendus sur le fanatisme des uns ou des autres. Ah? Marrant, mais moi à part des timureries du style "chacun fait ce qu'il veut et ta position n'est nullement libérale", je n'ai rien vu comme argument. De notre côté, RH, moi et d'autres avons mis sur la table toute une série d'arguments (dont l'un d'entre eux t'avait convaincu si ma mémoire est bonne). Très bien mais pourquoi ne pas lever alors l'équivoque sur le terme et continuer à faire comme si on parlait de la même chose quand on parle de meurtre? Pas compris. Un meurtre a une définition bien précise. Et je ne crois que quiconque ici ait la stature intellectuelle pour se permettre le luxe de modifier le sens des mots du dictionnaire. Ou alors, il faudrait candidater à l'Académie française et faire un travail de lobbying hallucinant. Mais heureusement, cette chère institution veille au grain…
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Le libéralisme serait donc une théorie du consentement absolu? Bien évidemment non mais c'est manifestement - et malheureusement - le point de vue de bon nombre d'intervenants. Au risque de me répéter, le "Je" semble résumer désormais la structure du monde. Soit dit en passant, je lancerai prochainement un fil sur la place du consentement dans le contrat, du moins dans le contrat défini dans le droit moderne comme "accord de volontés en vue de produire des effets de droit", et les questions que peut poser une telle définition, ne serait-ce que d'un point de vue technique - tout cela bien entendu dans la section appropriée et après m'être présenté comme il se doit.
Roniberal Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 et après m'être présenté comme il se doit. Bienvenue à toi! P.S.: même si ce n'est pas le lieu idoine, pourquoi ce pseudo?
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Bienvenue à toi!P.S.: même si ce n'est pas le lieu idoine, pourquoi ce pseudo? Une très très private joke avec des amis, et notamment le dénommé desanglades, escrimeur de renom, qui n'est pas encore intervenu - ce qui ne saurait tarder du reste - mais qui est, comme moi, un fervent lecteur de libéraux.org depuis quelques années. Désolé de ne pouvoir t'en dire plus pour l'instant - ce sera peut-être le cas par MP ou IRL à l'occasion.
Roniberal Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 J'ai l'impression de lire mélodius. Je me suis dit la même chose que toi.
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Je me suis dit la même chose que toi. Et le bouquet, c'est que Mélo et moi avons le même âge et exerçons la même profession. Accessoirement, il semble que nous ayons le même penchant pour "Les Duellistes" de R. Scott. Je savais que ma participation était complètement inutile et dérisoire
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Bienvenue à toi!P.S.: même si ce n'est pas le lieu idoine, pourquoi ce pseudo? Au fait, merci pour ton accueil. Et puisque j'apprécie beaucoup ce que tu écris sur bien des thèmes, je me vois dans l'obligation de te dire que sur un certain thème, je me sens … comment dire … très proche de Nick et de Coldstar … tu … tu vois de quoi je parles ? la suite au café des sports
Roniberal Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Et le bouquet, c'est que Mélo et moi avons le même âge et exerçons la même profession. Ce qui signifie donc que j'exercerai probablement la même profession que toi à terme (si je réussis mon concours, of course!). Et puisque j'apprécie beaucoup ce que tu écris sur bien des thèmes, je me vois dans l'obligation de te dire que sur un certain thème, je me sens … comment dire … très proche de Nick et de Coldstar … Merci à toi, c'est très gentil. Quant au Café des Sports, j'ai décidé depuis un petit moment de ne plus y aller, ne souhaitant plus embêter Nick de Cusa et Coldstar dont le club est sur le point… d'être euthanasié…
Boz Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Tous les juristes belges sont donc fans de Hergé. Intéressant.
MMorateur Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Ta phrase lapidaire ne m'aide nullement à savoir de quoi tu parles mais je crois avoir compris malgré tout: le fait qu'il existerait deux mots ("euthanasie" et "meurtre") impliquerait donc que les deux recouvrent un champ différent.Et bien, cher ami, tu viens de te tirer une belle roquette dans le pied! Il existe aussi les mots "tigre" et "félin". Tout tigre est un félin mais tout félin n'est pas nécessairement un tigre. De même, toute euthanasie est un meurtre mais tout meurtre n'est pas forcément une euthanasie. Je crois qu'on apprend de tels raisonnements à l'école primaire… Toujours le mot pour rire… Tu hièrarchises si tu veux mais il me semble que tu défendais une unicité. Déclarer très doctement que l'euthanasie est un sous-ensemble du meutre n'est pas un argument. Et quand bien même, admettons, ce pourrait être un meutre légitime (c'est une question sémantique). De même qu'il pourrait y avoir des euthanasies illégitimes et des euthanasies légitimes. D'où l'intérêt du concept de suicide assisté. Mais en lisant le fil vieux de quelques mois j'ai pu m'apercevoir que tu ne pouvais accepter un point de vue objectiviste. D'où ton souci avec le consentement. De plus, tu aurais des désaccords avec d'autres jusnaturalistes qui auraient une morale beaucoup moins vitaliste. Tout ce qu'il y a à dire c'est que tu es vitaliste. C'est une position respectable et respectée mais pas forcément libérale. Il ne faut donc pas t'étonner qu'on puisse être en désaccord avec toi sur liberaux.org.
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Ce qui signifie donc que j'exercerai probablement la même profession que toi à terme (si je réussis mon concours, of course!). Merci à toi, c'est très gentil. Quant au Café des Sports, j'ai décidé depuis un petit moment de ne plus y aller, ne souhaitant plus embêter Nick de Cusa et Coldstar dont le club est sur le point… d'être euthanasié… Tu le réussiras, je n'en doute pas un instant - les vrais problèmes, c'est APRES qu'ils commencent - mais je te propose de parler de ce sujet par MP pour éviter de faire dériver le fil idem pour le second point d'ailleurs - je prends néanmoins acte de ta délicatesse vis-à-vis de nous, c'est admirable Tous les juristes belges sont donc fans de Hergé. Intéressant. Boz, j'ai juste parlé du métier, de l'âge et de certains goûts cinématographiques communs …
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Déclarer très doctement que l'euthanasie est un sous-ensemble du meutre n'est pas un argument. Tu n'as pas tort : c'est un fait. As-tu besoin d'argumenter la marche quand tu marches ?
MMorateur Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Tu n'as pas tort : c'est un fait. As-tu besoin d'argumenter la marche quand tu marches ? Si quelqu'un vient me dire que je cours alors je marche, et que je souhaite lui prouver que je marche, je ne vais pas continuer à marcher sans argumenter. Cela dit je n'ai aucune envie de lui prouver que je marche, donc je continuerais à marcher.
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Cela dit je n'ai aucune envie de lui prouver que je marche, donc je continuerais à marcher. CQFD… tu marches
DoM P Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 Un meurtre a une définition bien précise. Et je ne crois que quiconque ici ait la stature intellectuelle pour se permettre le luxe de modifier le sens des mots du dictionnaire. Ou alors, il faudrait candidater à l'Académie française et faire un travail de lobbying hallucinant. Mais heureusement, cette chère institution veille au grain… Justement, voilà ce qu'elle en dit, l'académie française : EUTHANASIE n. f. XVIIIe siècle. Emprunté du grec tardif euthanasia, « mort douce et facile », de eu-, « bien », et thanatos, « mort ». 1. Mort, douce et sans douleur, survenant de façon spontanée, sans autre intervention éventuelle que l'administration d'analgésiques. 2. Action destinée à donner la mort à un malade incurable qui demande ou a demandé que l'on abrège ses souffrances ou sa déchéance physiologique. Euthanasie active, administration de substances hâtant par elles-mêmes le décès. Euthanasie passive, suspension du traitement ou de la réanimation. 3. Abusivt. POLIT. Élimination des individus ou groupes humains considérés comme tarés.
MMorateur Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 CQFD… tu marches CQFD… tu refuses le débat. Donc ne nous demande pas d'abonder ta position.
Abominable NH Posté 26 mars 2008 Signaler Posté 26 mars 2008 CQFD… tu refuses le débat. Donc ne nous demande pas d'abonder ta position. Je ne retiendrai que le "nous", très révélateur de ton incapacité à te démerder tout seul avec le sujet et avec les arguments oh combien solides qui ont été avancés par Mélo, RH, Harald, Ronibéral et Ash.
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