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Mon corps m' appartient-il?


Mon corps m' appartient-il?  

76 membres ont voté

  1. 1. Oui, non?

    • Oui. Tu peux te faire un piercing si tu veux.
      62
    • Non. Je t' interdis de te faire un piercing ma chérie!
      14


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Posté
Ensuite, j'avoue être quelque peu lassé de lire constamment cet argument selon lequel "oui, mais vous n'argumentez pas". Il y a déjà un fil de plus de 40 pages, je crois, sur la "propriété du corps" et il me semble que tu y as participé. Nous avons argumenté sur cette problématique mais je peux concevoir que ça ne suffise pas à ébranler certains esprits binaires. :icon_up:

Tu as effectivement apporté des arguments dans ce fil, je parle d'arguments en conjonction de la critique "tu n'es pas juriste".

Enfin; je ne cite pas le droit positif parce qu'il est droit positif mais j'estime que certains principes juridiques ont fait la preuve de leur efficacité

Ces principes n'ont pas forcément été selectionné pour leur efficacité. Le fait qu'ils fonctionnent ne signifie pas qu'ils soient justes ou efficaces.

et les conséquences du principe "le corps humain est hors-commerce" me semblent bien plus saines que celles du principe "tout se vend, tout s'achète". Ce serait réduire l'être humain à un simple rang d'objet et je ne suis pas sûr alors que c'est lui rendre la dignité qu'il mérite.

Tu es conséquentialiste ? Pour moi ce qui dicte un principe de droit c'est la justice. Par ailleurs note que tu fais un saut lacantique de "corps humain" a "être humain".

Posté
Le seul intérêt que je trouve au droit positif (et non des moindres) est qu'il a fait ses preuves. Il convient donc de s'interroger à deux fois quand certaines de ses constructions heurtent le droit naturel. Cependant, brandir comme seul argument d'autorité le droit positif n'a aucun sens.

Hans Kelsen (Théorie du droit pur (1960), Dalloz, collection " philosophie du droit ") remarque qu’on ne peut admettre l’existence de normes immanentes à la nature " que si l’on inclut dans la nature la volonté de Dieu ". Si l’on n’admet pas cela, c’est qu’on ne reconnaît comme droit que le droit positif, institué par les hommes. :icon_up:

Posté
Hans Kelsen (Théorie du droit pur (1960), Dalloz, collection " philosophie du droit ") remarque qu’on ne peut admettre l’existence de normes immanentes à la nature " que si l’on inclut dans la nature la volonté de Dieu ". Si l’on n’admet pas cela, c’est qu’on ne reconnaît comme droit que le droit positif, institué par les hommes. :icon_up:

Grotius ? Thomas d'Aquin ?

Posté
Je me suis un peu instruit sur le sujet pourtant. J'ai lu Rothbard, j'ai lu Rand. J'ai également lu Friedman sur l'économie du droit et la Common Law.

Indispensables à toute culture juridique digne de ce nom. Un peu comme la lecture du Rire de Bergson pour devenir clown…

:icon_up:

J'ai également lu de nombreux articles sur la Loi Marchande.

Très bien, rien à redire.

Ceci dit, pour en revenir au droit naturel, si tu tiens à t'instruire, je te conseille chaudement cette introduction :

Posté
Ceci dit, pour en revenir au droit naturel, si tu tiens à t'instruire, je te conseille chaudement cette introduction :

Des livres de Droit civil et notamment de droit de la responsabilité ne seraient guère de trop non plus.

Posté
Pour moi ce qui dicte un principe de droit c'est la justice.

Comme si parler de justice au lieu de droit allait simplifier le débat.

Indispensables à toute culture juridique digne de ce nom. Un peu comme la lecture du Rire de Bergson pour devenir clown…

:icon_up:

Posté
Hans Kelsen (Théorie du droit pur (1960), Dalloz, collection " philosophie du droit ") remarque qu’on ne peut admettre l’existence de normes immanentes à la nature " que si l’on inclut dans la nature la volonté de Dieu ". Si l’on n’admet pas cela, c’est qu’on ne reconnaît comme droit que le droit positif, institué par les hommes. :icon_up:

Je vais pas expliquer ma lecture de Kelsen, mais je me permet quand même de dire, que ce n'est pas lui faire justice, que de le présenter -comme c'est la norme chez les universitaires français- comme le super défenseur d'un droit positif dénué de tout lien avec le droit naturel.

Sinon, je crois qu'il s'est barré d'Europe, pour ne pas mourir de la barbarie nazie, ce qui ne confirme pas vraiment son soit disant penchant pour le droit positif forcené.

Posté
Je vais pas expliquer ma lecture de Kelsen, mais je me permet quand même de dire, que ce n'est pas lui faire justice, que de le présenter -comme c'est la norme chez les universitaires français- comme le super défenseur d'un droit positif dénué de tout lien avec le droit naturel.

Sinon, je crois qu'il s'est barré d'Europe, pour ne pas mourir de la barbarie nazie, ce qui ne confirme pas vraiment son soit disant penchant pour le droit positif forcené.

Si on ne peut plus s'amuser…

Posté
Je vais pas expliquer ma lecture de Kelsen, mais je me permet quand même de dire, que ce n'est pas lui faire justice, que de le présenter -comme c'est la norme chez les universitaires français- comme le super défenseur d'un droit positif dénué de tout lien avec le droit naturel.

Les Français firent plus fort avec Carré de Malberg.

Posté
C'est pour ma question portant sur l'identité génétique de Henri que tu dis ça ?

Non. Sur le sondage (entre autre).

Posté

Ce sondage est un exemple d'école de la manière dont on peut orienter les réponses par la manière dont on pose la question. Remarquez aussi la volonté de son instigateur d'empêcher de discuter et donc de sortir du cadre qu'il a établi.

Posté

Ce n' est pas parce que je pense qu' il existe une propriété privée du corps humain que je suis d' accord avec tout.

Le droit à la vie, au respect et à la dignité du corps humain n' empêche pas d' être propriétaire de son corps mais interdit:

-Au propriétaire d' attenter à la vie de son corps ( ex: le suicide ).

-Au propriétaire d' attenter à la vie des autres corps ( ex: avortement à part si intérêt vital pour la mère ).

-Au propriétaire d' attenter à la propriété corporelle des autres individus sans leur consentement (ex: le viol )

-D' intervenir sur le processus naturel de procréation ( les Procréations Médicalement Assistées ).

Aussi si, dans le sondage j' ai fait le choix de ne pas ajouter une option telle "je sais pas", "peut-être" c' est que, il est vrai, je pense qu' on peut avoir une opinion sur tout et que dire "je sais pas" c' est renoncer à réfléchir et défendre des idées. Quite à se tromper et adopter l' autre point de vue. Enfin "peut-être" ne veut par définition rien dire.

Et contrairement à ce que dit Melodius je pense que c' est en évitant de telles options qu' on invite le débat à s' installer.

Voili voilou.

Posté

PMAs ?

Le droit à la vie, au respect et à la dignité du corps humain n' empêche pas d' être propriétaire de son corps mais interdit:

-Au propriétaire d' attenter à la vie de son corps ( ex: le suicide ).

Rien que ça ! :icon_up:

On revanche légaliser le suicide c'est pas ridicule pour un sou, non….

Mais j'aime beaucoup la tournure de ta phrase.

-Au propriétaire d' attenter à la propriété corporelle des autres individus sans leur consentement (ex: le viol )

Fantastique jargon propriétariste.

Le français a crée le verbe violer. Je préfère.

Je remarque aussi un grand absent dans cette liste : le cannibalisme. J'ai le droit de te manger !

Posté
Le droit à la vie, au respect et à la dignité du corps humain n' empêche pas d' être propriétaire de son corps mais interdit:

-Au propriétaire d' attenter à la vie de son corps ( ex: le suicide ).

-Au propriétaire d' attenter à la vie des autres corps ( ex: avortement à part si intérêt vital pour la mère ).

-Au propriétaire d' attenter à la propriété corporelle des autres individus sans leur consentement (ex: le viol )

-D' intervenir sur le processus naturel de procréation ( les Procréations Médicalement Assistées ).

Gloubi-boulga d'une confusion proprement hallucinante qui montre que tu devrais reprendre tes bases juridiques.

J'aime beaucoup la vie des corps. Une nouvelle nanarcaperie?

Posté
Et contrairement à ce que dit Melodius je pense que c' est en évitant de telles options qu' on invite le débat à s' installer.

Sauf que là, le débat porte plus sur la nullité de ton sondage que sur autre chose; tu parle d'un débat !

Invité jabial
Posté
pour côtoyer assez souvent les professionnels du droit, j'ai remarqué que ce qui les caractérise généralement (il y a bien sûr des imbéciles), c'est une certaine humilité et une bonne dose de doute.

Sur ce forum? Vraiment? :icon_up:

La raison d'être d'un principe de droit positif n'ayant bien entendu aucun intérêt, un principe de droit positif n'étant, en tous temps et en toutes matières, que l'affirmation autoritaire du pouvoir étatique.

Sauf exception, le DP la façon dont l'Etat remplit le rôle de juge qu'il monopolise. Le fait qu'un principe de DP existe n'est pas suffisant pour affirmer qu'il fasse partie, ou non, du DN. Si l'Etat vendait du pain, on y trouverait des cailloux. Ce n'est pas pour autant que les cailloux sont nécessaires pour sélectionner les individus aux dents les plus solides, ni que l'abandon des cailloux dans le pain serait un terrible malheur ayant d'imprévisibles conséquences à long terme sur la dentition du genre humain :doigt:

Posté
Ce n' est pas parce que je pense qu' il existe une propriété privée du corps humain que je suis d' accord avec tout.

Le droit à la vie, au respect et à la dignité du corps humain n' empêche pas d' être propriétaire de son corps mais interdit:

-Au propriétaire d' attenter à la vie de son corps ( ex: le suicide ).

-Au propriétaire d' attenter à la vie des autres corps ( ex: avortement à part si intérêt vital pour la mère ).

-Au propriétaire d' attenter à la propriété corporelle des autres individus sans leur consentement (ex: le viol )

-D' intervenir sur le processus naturel de procréation ( les Procréations Médicalement Assistées ).

Aussi si, dans le sondage j' ai fait le choix de ne pas ajouter une option telle "je sais pas", "peut-être" c' est que, il est vrai, je pense qu' on peut avoir une opinion sur tout et que dire "je sais pas" c' est renoncer à réfléchir et défendre des idées. Quite à se tromper et adopter l' autre point de vue. Enfin "peut-être" ne veut par définition rien dire.

Et contrairement à ce que dit Melodius je pense que c' est en évitant de telles options qu' on invite le débat à s' installer.

Voili voilou.

Interdire le suicide? Tu veux en faire un crime comme sous l'ancien régime? C'était festif… Il y avait un procès, avec le cadavre. D'un autre côté, le juge devait se fonder rapidement… Avec l'odeur.

Pourquoi interdire les PMA? Pourquoi pas l'avortement tant qu'on y est? tu préfères que ce soit dans un univers glauques à l'aseptie douteuse? Personnellement je doute fortement…

Les gens font ce qu'ils veulent avec leurs corps. Du moment qu'ils ne s'en servent pas pour atteindre à celui des autres… On tombe dans l'abus de droit dans ce cas. Mais sinon, si tu veux te tirer un balle dans la tete, te jeter du balcon ou d'une bétonnière, n'hésite pas: Ca veut dire que tu n'es pas un battant, et que tes gênes ne seront pas prorogés. Vive la sélection des Ubermenschen, vive Galton…

Invité jabial
Posté
Les gens font ce qu'ils veulent avec leurs corps. Du moment qu'ils ne s'en servent pas pour atteindre à celui des autres… On tombe dans l'abus de droit dans ce cas.

Pas la peine d'introduire ce juridisme : si tu violes le droit d'autrui, tu commets un crime. Peu importe que les moyens que tu as employé pour commettre le crime soient, eux, légaux - et si ce n'était pas le cas, ça ferait deux crimes et non un.

Mais sinon, si tu veux te tirer un balle dans la tete, te jeter du balcon ou d'une bétonnière, n'hésite pas: Ca veut dire que tu n'es pas un battant, et que tes gênes ne seront pas prorogés. Vive la sélection des Ubermenschen, vive Galton…

:icon_up:

Posté
:icon_up:

Quoi? tout le monde est beau et gentil? :doigt:

Non mais sérieusement, si les gens veulent mettre fin à leur jour, ce ne sont pas les hommes de l'Etat qui vont l'en empêcher… C'est l'église, et le Roi qui ont prohibé le droit de mettre fin à ses jours. De même que c'est le roi qui a prohibé le divorce '(qui existait en droit canonique, en droit coutumier germanique et en droit Romain)

MORT AUX HOMMES DE LETAT

Invité jabial
Posté

Si seulement "mort aux hommes de l'Etat" suffisait… Tous les anarchistes du forum sont d'accord sur une seule chose: tous les ferments de la tyrannie sont réunis parmi les anarchistes ce forum. Il n'y a qu'un seul point de désaccord, qui est toutefois crucial : lesquels? :icon_up:

Posté
Non mais sérieusement, si les gens veulent mettre fin à leur jour, ce ne sont pas les hommes de l'Etat qui vont l'en empêcher… C'est l'église, et le Roi qui ont prohibé le droit de mettre fin à ses jours. De même que c'est le roi qui a prohibé le divorce '(qui existait en droit canonique, en droit coutumier germanique et en droit Romain)

MORT AUX HOMMES DE LETAT

Non seulement tu n'es pas capable de construire une phrase correcte, mais en plus, tu sembles te complaire dans l'appel au meurtre.

Petit rigolo.

Si on ne peut plus s'amuser…

:icon_up:

Les Français firent plus fort avec Carré de Malberg.

C'est à dire ils firent pire ? Dans le sens d'une mauvaise compréhension de Malberg ou dans le sens que Malberg serait un théoricien du droit pire que Kelsen ? (à considérer que ce dernier soit mauvais).

Posté
Sur ce forum? Vraiment? :doigt:

:mrgreen:

J'étais à peu près sûr de te voir poster une telle réponse.

Le fait qu'un principe de DP existe n'est pas suffisant pour affirmer qu'il fasse partie, ou non, du DN.

Quelqu'un a-t-il écrit le contraire?

Interdire le suicide? Tu veux en faire un crime comme sous l'ancien régime? C'était festif… Il y avait un procès, avec le cadavre. D'un autre côté, le juge devait se fonder rapidement… Avec l'odeur.

Pourquoi interdire les PMA? Pourquoi pas l'avortement tant qu'on y est? tu préfères que ce soit dans un univers glauques à l'aseptie douteuse? Personnellement je doute fortement…

Les gens font ce qu'ils veulent avec leurs corps. Du moment qu'ils ne s'en servent pas pour atteindre à celui des autres… On tombe dans l'abus de droit dans ce cas. Mais sinon, si tu veux te tirer un balle dans la tete, te jeter du balcon ou d'une bétonnière, n'hésite pas: Ca veut dire que tu n'es pas un battant, et que tes gênes ne seront pas prorogés. Vive la sélection des Ubermenschen, vive Galton…

Cherchez l'erreur… :icon_up:

Posté
Ce sondage est un exemple d'école de la manière dont on peut orienter les réponses par la manière dont on pose la question. Remarquez aussi la volonté de son instigateur d'empêcher de discuter et donc de sortir du cadre qu'il a établi.

Pour le coup, je comprends que l'initiateur d'un fil souhaite que l'on reste dans le cadre du fil qu'il a proposé - le problème, que nombre d'intervenants ont pointé avec beaucoup de pertinence, est que la manière dont la question est posée est, en l'occurence, complètement fermée.

Ce que je note en revanche d'intéressant dans ce fil, c'est que dès qu'il est question de références, c'est l'argument d'autorité qui est brandi, non pas par ceux qui ont un minimum de considération pour une spécialité donnée, mais bien au contraire par leurs contradicteurs. Résultat des courses, ceux qui s'entendent dire qu'ils invoquent l'argument d'autorité ont toutes les peines du monde, et pour cause (preuve d'un fait négatif, tout ça, tout ça), à démontrer qu'ils n'ont PAS fait usage de l'argument en question et, in fine, de glissements successifs en glissements successifs, on se retrouve à débattre, non pas du fond du sujet, mais "du lieu d'où l'on parle".

Moi, je dis "chapeau".

Posté
Pour le coup, je comprends que l'initiateur d'un fil souhaite que l'on reste dans le cadre du fil qu'il a proposé - le problème, que nombre d'intervenants ont pointé avec beaucoup de pertinence, est que la manière dont la question est posée est, en l'occurence, complètement fermée.

Bof, l'initiateur du fil pose la question de manière extrêmement mensongère. Ceux qui refusent la notion de "propriété de soi" sont implicitement relégués au rang de "méchant" refusant aux être humains de se faire des piercings (liberté la plus essentielle comme chacun le sait :icon_up: ).

Posté
Bof, l'initiateur du fil pose la question de manière extrêmement mensongère. Ceux qui refusent la notion de "propriété de soi" sont implicitement relégués au rang de "méchant" refusant aux être humains de se faire des piercings (liberté la plus essentielle comme chacun le sait :icon_up: ).

Je crois bien que nous disons la même chose, Roni. Je rebondissais juste sur la remarque de Mélo au sujet de la notion de "cadre" et je tenais par ailleurs à exprimer mon point de vue sur la façon qu'ont certains de "débattre". :doigt:

Posté
Bof, l'initiateur du fil pose la question de manière extrêmement mensongère. Ceux qui refusent la notion de "propriété de soi" sont implicitement relégués au rang de "méchant" refusant aux être humains de se faire des piercings (liberté la plus essentielle comme chacun le sait :icon_up: ).

200pxseptumpiercingqk3.jpg

La liberté de ressembler à un bœuf est essentielle sous nos latitudes hexagonales.

Posté
Si seulement "mort aux hommes de l'Etat" suffisait… Tous les anarchistes du forum sont d'accord sur une seule chose: tous les ferments de la tyrannie sont réunis parmi les anarchistes ce forum. Il n'y a qu'un seul point de désaccord, qui est toutefois crucial : lesquels? :icon_up:

La civilisation.

Posté

+1 sur le côté manipulateur du sondage qui agglomère des notions suffisamment distinctes pour prendre une tournure "sandyenne".

Sinon pour un peu d'humour dans ce monde de brute (à moins que ce ne soit le contraire), ou le piercing et ses joies au pays des neos-cons : http://www.foxnews.com/story/0,2933,342329,00.html

A Texas woman who said she was forced to remove a nipple ring with pliers in order to board an airplane called Thursday for an apology by federal security agents and a civil rights investigation.

"I wouldn't wish this experience upon anyone," Mandi Hamlin said at a news conference. "My experience with TSA was a nightmare I had to endure. No one deserves to be treated this way."

Hamlin, 37, said she was trying to board a flight from Lubbock to Dallas on Feb. 24 when she was scanned by a Transportation Security Administration agent after passing through a larger metal detector without problems.

The female TSA agent used a handheld detector that beeped when it passed in front of Hamlin's chest, the Dallas-area resident said.

Hamlin said she told the woman she was wearing nipple piercings. The women then called over her male colleagues, one of whom said she would have to remove the jewelry, Hamlin said.

Hamlin said she could not remove them and asked whether she could instead display her pierced breasts in private to the female agent. But several other male officers told her she could not board her flight until the jewelry was out, she said.

She was taken behind a curtain and managed to remove one bar-shaped piercing but had trouble with the second, a ring.

"Still crying, she informed the TSA officer that she could not remove it without the help of pliers, and the officer gave a pair to her," said Hamlin's attorney, Gloria Allred, reading from a letter she sent Thursday to the director of the TSA's Office of Civil Rights and Liberties.

Hamlin said she heard male TSA agents snickering as she took out the ring. She was scanned again and was allowed to board even though she still was wearing a belly button ring.

"After nipple rings are inserted, the skin can often heal around the piercing, and the rings can be extremely difficult and painful to remove," Allred said in the letter.

Hamlin filed a complaint, but the TSA's customer service manager at the Lubbock airport concluded the screening was handled properly, Allred said.

Allred said she might consider legal action if the TSA does not apologize.

On its Web site, the TSA warns that passengers "may be additionally screened because of hidden items such as body piercings, which alarmed the metal detector."

"If you are selected for additional screening, you may ask to remove your body piercing in private as an alternative to a pat-down search," the site says.

Hamlin would have accepted a "pat-down" had it been offered, Allred said.

Hamlin was publicly humiliated and has "undergone an enormous amount of physical pain to have the nipple rings reinserted" because of scar tissue, Allred said.

"The conduct of TSA was cruel and unnecessary," Allred wrote. "The last time that I checked a nipple was not a dangerous weapon."

TSA spokesman Dwayne Baird said he was unaware of the incident. There is no specific TSA policy on dealing with body piercings, he said, "as long as it doesn't sound the alarms."

If an alarm does sound, "until that is resolved, we're not going to let them go through the checkpoint, no matter what they're wearing or where they're wearing it."

People routinely pass through security wearing wedding rings without problems, and it might take a larger bit of metal to trigger an alarm, Baird said.

Posté
Cherchez l'erreur… :icon_up:

L'avortement ne consiste pas en la destruction d'une vie. Mais en celle d'une vie en devenir. L'embryon, phoetus, zygote n'a ni esprit, ni consentement ni quoique ce soit qui définisse la personnalité même juridique: il n'est pas né vivant et viable; par conséquent ce n'est qu'un amas cellulaire. En outre, de plus en plus, on tend à développer des systêmes d'incubateurs artificiels. A terme, les femmes pourront se débarasser de leur post-zygote pour échapper à la charge maternelle.

Mais un embryon, ce n'est pas une vie: il n'est ni vivant, ni viable. Sans l'amnios maternel il ne peut être.

Posté
L'avortement ne consiste pas en la destruction d'une vie.

Mais nooonnn… bien sûûûr…

Mais en celle d'une vie en devenir.

Oh, le subtil distingo.

L'embryon, phoetus, zygote n'a ni esprit, ni consentement ni quoique ce soit qui définisse la personnalité même juridique: il n'est pas né vivant et viable; par conséquent ce n'est qu'un amas cellulaire.

Le bébé qui vient de naître a aussi peu d'esprit et de consentement, ce n'est donc qu'un "amas cellulaire" que l'on peut détruire. N'est-ce pas ?

A terme, les femmes pourront se débarasser de leur post-zygote pour échapper à la charge maternelle.

Le plus simple pour échapper à la "charge maternelle", c'est simplement de faire gaffe lors des relations sexuelles.

Mais un embryon, ce n'est pas une vie: il n'est ni vivant, ni viable. Sans l'amnios maternel il ne peut être.

La flemme de répondre à ces sottises. Hop, je me cite (je sais, c'est d'un cuistre) :

Là, nous avons à faire à la deuxième ligne de défense sur laquelle les partisans de l'avortement se replient après que se soit effondré leur première ligne, à savoir la thèse qui nierait la nature humaine de l'embryon et du foetus.

Cette deuxième ligne de défense, qui ne se base plus sur la négation du fait biologique, se déplace effectivement sur le terrain philosophique en visant à dépersonnaliser le foetus, que se soit durant la phase embryonnaire ou tout au long du processus utérin. Selon cette thèse, le foetus dépersonnalisé ne serait donc pas une personne et ne posséderait par conséquent aucun droit, et il serait donc licite de le détruire.

Cette thèse se base sur une confusion entretenue par les pro-avortement quant à savoir de quels types de droits nous parlons et sur un strawman qui voudrait que les pro-life affirmeraient que la personne humaine est titulaire de tous les droits individuels et cela dès le premier jour de la fécondation. Ce qui signifierait qu'un enfant de quatre ans aurait exactement la même liberté, les mêmes droits qu'un adulte de quarante ans. Ce qui n'est pas raisonnable d'un point de vue libéral et même libertarien car la liberté est liée à la consience, à la capacité de choisir et à la responsabilité. Les défenseurs de l'avortement pointent, avec raison, le caractère manifestement erroné de cette thèse extrémiste qui voudrait que l'être humain acquerrait la totalité des droits individuels dès le premier jour de la conception. Et tirent, de manière fausse, en conclusion que, a contrario, le foetus ou à tout le moins l'embryon n'a aucun droit. Cette dernière position est tout aussi extrémiste et tout aussi fausse que la première. En effet, la liberté et les droits individuels s'acquièrent de manière progressive, conformément à l'évolution de la conscience et de l'autonomie morale et physique de l'individu. Ainsi, un enfant de six ans a le droit de voir sa vie respectée, même d'être propriétaire, mais pas de diriger une entreprise. De même qu'un handicapé mental se verra reconnaître moins de droits et moins de responsabilités suite à son manque d'autonomie et conscience, mais tout en conservant son droit de n'être pas tué. Alors, certes, l'embryon et le foetus ne disposent pas de tous les droits individuels (au moins de manière effective - en effet, par exemple, même un non-né peut déjà hériter), mais il dispose bien du principal droit individuel, le droit à la vie.

Le droit à la vie, comme le reste des droits authentiques, est négatif. C'est-à-dire qu'il affirme qu'un individu ne peut être privé de la vie par d'autres. Personne ne peut tuer un individu. La thèse des pro-avortement postule que ce droit serait lié à la capacité rationnelle de l'être humain. Or, l'être humain, dès le premier jour de la fécondation, possède une nature rationnelle qui se developpera de manière continue avec le temps. Son développement est variable, mais sa capacité est constante. La nature rationnelle de l'être humain est toujours là, dans le zygote, dans l'embryon, dans le foetus, dans le bébé, dans l'enfant, dans l'adulte et dans le vieillard. Et si de nombreux droits individuels sont bien liés au développement effectif de l'être humain, le droit à la vie, le titre de personne, quant à lui n'est pas lié au contingent, à ce qui évolue, mais à cette caractéristique essentielle qui est toujours présente dès le premier jour de la fécondation. Le droit à la vie n'est pas graduel : on l'a ou on ne l'a pas. On ne peut, dès lors, le lier à aucun élément progressif comme c'est le cas du développement d'un élément physique concret. Le changement de non-personne à personne est un changement d'essence qui se produit quant il existe un changement substantiel dans l'entité biologique. Et ce changement substantiel, d'essence a lieu lors de la fécondation, lorsque surgit un nouvel individu - issu du mélange de deux matières de deux autres individus - qui conservera son essence tout au long du processus vital, jusqu'à la mort. En conclusion, l'être humain est bien une personne dès le moment même de sa fécondation et le foetus comme l'embryon jouissent, au minimum, du droit à la vie.

http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry400474

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