Maximus Posté 22 avril 2008 Signaler Posté 22 avril 2008 Source : Libé Hier, la Banque d’Angleterre a offert aux établissements bancaires de troquer leurs crédits immobiliers à risque contre des titres d’Etat, pour une valeur de 50 milliards de livres (62 milliards d’euros). Un échange d’actifs ouvert pour un an, avec un renouvellement possible pendant trois années Que ces 50 milliards généreusement prêtés finissent par échouer sur l’ardoise du contribuable. «Nous ne pouvons pas avoir une situation dans laquelle les banques peuvent privatiser leurs profits mais nationaliser leurs pertes, soulignait hier Vincent Cable, en charge des affaires économiques chez les Libéraux démocrates. Les crédits des banques sont de qualité inférieure et bien plus risqués que les titres d’Etat qui les remplacent.»
txomin Posté 22 avril 2008 Signaler Posté 22 avril 2008 En 1857, la Banque de France (société "indépendante" cotée) a fait exactement la même chose en reprenant les obligations des compagnies de chemins de fer qui ne trouvaient plus preneur. Trois après, elle a pu les revendre avec large profit.
Leepose Posté 6 mai 2008 Signaler Posté 6 mai 2008 Moui… Je demande un complément d'infos!! L'échange de titres est il temporaire ou permanent? Ca change pas mal de choses. J'ai bien peur que la question soit assez complexe et qu'on en fasse un résumé hasardeux et orienté, en profitant lachement de l'absence de culture économico-financière qui sévit dans le pays et ailleurs. D'autre part, on peut etre libéral sans etre un gros con et assister a des faillites bancaires en chaine les bras croisés. Et le risque de faillite bancaire reste un risque bien particulier, rien a voir avec les autres secteurs d'activité.
vincponcet Posté 6 mai 2008 Signaler Posté 6 mai 2008 D'autre part, on peut etre libéral sans etre un gros con et assister a des faillites bancaires en chaine les bras croisés. autrement dit "… D'autre part, on peut être libéral et voler son voisin, tout en violant sa femme, et en tuant ses enfants …"
h16 Posté 7 mai 2008 Signaler Posté 7 mai 2008 autrement dit "… D'autre part, on peut être libéral et voler son voisin, tout en violant sa femme, et en tuant ses enfants …" Faillite bancaire d'un côté, vol, viol, meurtre de l'autre. Mmmouhi. Crédible.
FRANCK Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Au pays du libéralisme, les gens ne valent bien sur pas mieux que d'autres sur le fond.
Sous-Commandant Marco Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Au pays de Candy du socialisme, il y a les méchants et les gentils…
Roniberal Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 autrement dit "… D'autre part, on peut être libéral et voler son voisin, tout en violant sa femme, et en tuant ses enfants …" Au lieu de straw man, je crois que, pour changer, je vais désormais dire point vincponcet
h16 Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Au pays du libéralisme, les gens ne valent bien sur pas mieux que d'autressur le fond. Et tu en sais quelque chose, parce que le fond, tu y es souvent. Tu y as pris tes quartiers d'hiver. Et d'été.
MMorateur Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Et le risque de faillite bancaire reste un risque bien particulier, rien a voir avec les autres secteurs d'activité. Et que dire du risque de faillite des boulangers. On risquerait de ne plus manger ! Nationalisons !
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