Alexandre Posté 3 mai 2008 Signaler Posté 3 mai 2008 Quel est-il? Les médias sont étrangement muets sur la question. Les régimes spéciaux ont'ils vraiment disparu? Combien l'Etat a t'il du sortir pour faire passer sa réforme, quelles concessions ont été faites? Le bilan chiffré, quelqu'un en a t'il une idée? Deuxième question: avec "l'harmonisation" de la durée de cotisation à 40 ans pour tous les régimes,est-ce que l'harmonisation globale des systèmes de retraite a été atteinte? Si l'on reprend l'équation suivante: R= S x taux x n/160 On voit qu'il n'en est rien Xavier Bertrand a agit sur le n/160(à quelles conditions?) Il lui reste à agir sur S, le salaire de référence et sur le taux. Il n'a fait que le tiers du chemin: en est-il conscient, ou pour lui le travail est fini?
IonCheng Posté 3 mai 2008 Signaler Posté 3 mai 2008 J'y comprends quand même rien a ce truc. Les ministres ils ont aussi un régime spécial ?
Alexandre Posté 3 mai 2008 Auteur Signaler Posté 3 mai 2008 J'y comprends quand même rien a ce truc. Les ministres ils ont aussi un régime spécial ? Ceux qui viennent expliquer aux français qu'il faut faire des efforts en matière de retraite bénéficient eux-mêmes de régime spécial: http://www.sauvegarde-retraites.org/articl…raite.php?n=460
Lexington Posté 7 mai 2008 Signaler Posté 7 mai 2008 Un rapide élément de réponse par la bouche de Guillaume Pépy, retraduit depuis l'anglais (tiré de The Economist) : "Les montants économisés ne sont pas spectaculaires". Autant dire quasi nuls, ce que l'absence de nouvelle grève de la part des syndicats depuis ne fait que confirmer
William White Posté 7 mai 2008 Signaler Posté 7 mai 2008 De toutes façons, les objectifs n'étaient pas financiers, mais plutôt idéologiques (inégalités des salariés, fracture droite-gauche) et surtout mettre à plat tous les régimes pour une réforme générale qui doit arriver sous peu (41 ans de cotisations, 42 ans ?, …). Donc effectivement d'un point de vue financier, rien n'est fait, on reste dans le mur.
Lexington Posté 7 mai 2008 Signaler Posté 7 mai 2008 De toutes façons, les objectifs n'étaient pas financiers, mais plutôt idéologiques (inégalités des salariés, fracture droite-gauche) et surtout mettre à plat tous les régimes pour une réforme générale qui doit arriver sous peu (41 ans de cotisations, 42 ans ?, …).Donc effectivement d'un point de vue financier, rien n'est fait, on reste dans le mur. C'est idéologiquement que justement le résultat sera le pire, comme avec toutes les réformes arrêtées à mi-chemin : on se prive des bénéfices tout en discréditant les réformes non-menées justement. C'est bien cela qui m'inquiète chez Sarkozy.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.