Apollon Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Oui, cela existe. Mais cela dit, tu t'aventures ici vers du sous-nietzschéisme. Attention aux désillusions ! Il me semblait injuste et un peu trop facile de charger les femmes. Remarquons au passage comment les soi-disant bons garçons sont prêts à accuser les femmes de leurs problèmes de coeur. La faute aux autre ou à pas d'chance : la faiblesse, encore.
Toast Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Un point qui n'a pas été évoqué : ce qu'on appelle les nice boys sont surtout gentils parce qu'ils sont faibles et n'ont donc pas le choix d'être autre chose que gentil. Faut dire aussi que la plupart sont shootés aux amourettes de films américains et de séries à la con. Et la mécanique s'est emballée depuis que l'on a surajouté comme norme sociale la "liberté sexuelle" pour les femmes (lesquelles sont donc invitées à se comporter comme des hommes). La différence étant qu'une femme qui couche est non pas un Dom Juan au féminin mais une pute doublée d'une salope. La liberté sexuelle et le soi-disant égalitarisme contemporain me font bien rire.
Apollon Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Faut dire aussi que la plupart sont shootés aux amourettes de films américains et de séries à la con. Sans parler de l'EdNat qui n'apprend qu'une seule chose : l'obéissance. Je ne plaisante qu'à moitié : le mode de sélection dans l'éducation, et la fonction publique, prime l'obéissant, "celui qui travaille" sur les autres. Le marché a une logique beaucoup plus humaniste.
Ronnie Hayek Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 La différence étant qu'une femme qui couche est non pas un Dom Juan au féminin mais une pute doublée d'une salope. La liberté sexuelle et le soi-disant égalitarisme contemporain me font bien rire. Cf. le débat chaud de l'été 2007 "Sexual Behaviour". Sans parler de l'EdNat qui n'apprend qu'une seule chose : l'obéissance. Je ne plaisante qu'à moitié : le mode de sélection dans l'éducation, et la fonction publique, prime l'obéissant, "celui qui travaille" sur les autres. Le marché a une logique beaucoup plus humaniste. Allez, un point Ferry pour Apollon ! Si l'on file la métaphore, on pourrait alors se demander si la valorisation du manque de fidélité professionnelle est en soi "humaniste".
Ash Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Il me semblait injuste et un peu trop facile de charger les femmes. Oh, vraiment ?
Ronnie Hayek Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Il me semblait injuste et un peu trop facile de charger les femmes. Remarquons au passage comment les soi-disant bons garçons sont prêts à accuser les femmes de leurs problèmes de coeur. La faute aux autre ou à pas d'chance : la faiblesse, encore. Mais personne n'a chargé les femmes. Relis attentivement : il était question de la manière dont les hommes prétendent anticiper leurs réactions (aux femmes, veux-je dire). Aliénation qui est source de bien des déconvenues. Or, comme l'expliquait Kimon, si la plupart d'entre eux étaient naturels, un pas serait déjà franchi.
Apollon Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Si l'on file la métaphore, on pourrait alors se demander si la valorisation du manque de fidélité professionnelle est en soi "humaniste". La logique du marché pousse l'homme à utiliser et améliorer ses talents. La prime au plus efficace c'est-à-dire celui qui sert le plus son entreprise, et par pendant celui qui sert le plus la société. Mais personne n'a chargé les femmes. Relis attentivement : il était question de la manière dont les hommes prétendent anticiper leurs réactions (aux femmes, veux-je dire). Aliénation qui est source de bien des déconvenues. Or, comme l'expliquait Kimon, si la plupart d'entre eux étaient naturels, un pas serait déjà franchi. Mais je ne te visais pas et j'approuve le texte de Kimon (que tu avais déjà cité auparavant). Ensuite il me semble assez clair que de l'observation "girls prefer bad guys" on rend responsable les filles plutôt que les bons garçons eux-même.
Harald Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Et aussi redéfinissons ce qu'est réellement un vrai "gentil". Ecoutez Thérèse, je n'aime pas dire du mal des gens,…mais effectivement les geeks sont gentils…
Ronnie Hayek Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Mais je ne te visais pas et j'approuve le texte de Kimon (que tu avais déjà cité auparavant). Ensuite il me semble assez clair que de l'observation "girls prefer bad guys" on rend responsable les filles plutôt que les bons garçons eux-même. Responsables ne veut pas dire coupables. Blague à part, évidemment qu'elles sont responsables, puisqu'elles optent de leur propre fait pour les bad guys. Disons que, de manière générale, je me méfie aussi de la fascination que peuvent exercer ces derniers sous prétexte qu'ils "chopent" plus - c'est une manière facile (et mimétique) de se mettre dans le camp des plus forts simplement parce que les "gentils" sont jugés plus faibles et donc sujets à moquerie, donc à abhorrer par crainte de passer pour être des leurs (c'est un phénomène intéressant à observer en société).
Apollon Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Disons que, de manière générale, je me méfie aussi de la fascination que peuvent exercer ces derniers sous prétexte qu'ils "chopent" plus - c'est une manière facile (et mimétique) de se mettre dans le camp des plus forts simplement parce que les "gentils" sont jugés plus faibles et donc sujets à moquerie, donc à abhorrer par crainte de passer pour être des leurs (c'est un phénomène intéressant à observer en société). Intéressant toutefois le phénomène de rejet des gentils se manifeste surtout chez les enfants qui en meute sont simplement bêtes et méchants.
Harald Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Blague à part, évidemment qu'elles sont responsables, puisqu'elles optent de leur propre fait pour les bad guys. Et parfois elles en paient le prix…
Nick de Cusa Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Que du faux. Les geeks ont bien la "dark triad" : the traits are the self-obsession of narcissism; the impulsive, thrill-seeking and callous behaviour of psychopaths; and the deceitful and exploitative nature of Machiavellianism On le voit assez bien ici. Nouvelle définition de geek, donc : ceux qui ont la "triade sombre" mais qui n'arrivent quand même pas pas à conclure. J'ai l'impression d'entrer dans l'histoire grâce à cette définition définitive autant qu'insurpassable.
Ash Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Le geek : bientôt une nouvelle classe dans les jeux de rôle.
Ronnie Hayek Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Intéressant toutefois le phénomène de rejet des gentils se manifeste surtout chez les enfants qui en meute sont simplement bêtes et méchants. Dans une société infantilisée, il est tristement normal que ce phénomène se poursuive à l'âge adulte.
Herbert West Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Le geek : bientôt une nouvelle classe dans les jeux de rôle.
Simon Ovronnaz Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Que du faux.Les geeks ont bien la "dark triad" : the traits are the self-obsession of narcissism; the impulsive, thrill-seeking and callous behaviour of psychopaths; and the deceitful and exploitative nature of Machiavellianism On le voit assez bien ici. Nouvelle définition de geek, donc : ceux qui ont la "triade sombre" mais qui n'arrivent quand même pas à conclure. J'ai l'impression d'entrer dans l'histoire grâce à cette définition définitive autant qu'insurpassable. C'est exactement ça! Chapeau à Nick de Cusa. Maintenant, on peut se demander pourquoi les geeks ne concluent pas. A mon avis la réponse est simple: les geeks se laissent trop guider par de leurs cerveau et pas assez par leurs couilles. Or on ne baise pas avec son cerveau, mais avec ses couilles. Donc, les geeks ne baisent pas. Logique, non?
walter-rebuttand Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 La libération sexuelle a fait que les méchants baisent plus et les gentils baisent moins.
pankkake Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 La libération sexuelle a fait que les méchants baisent plus et les gentils baisent moins. Les gentils avaient peut-être plus de facilité à être en couple mais ça ne veut pas dire qu'ils baisaient.
Etienne Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Pour une fois - -, je suis 100% d'accord avec RH.
h16 Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 J'ai l'impression d'entrer dans l'histoire grâce à cette définition définitive autant qu'insurpassable. Presque. Il y a encore un petit je-ne-sais-quoi qui manque. Gadrel, un commentaire, peut-être ?
Legion Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Gadrel, un commentaire, peut-être ? On s'en passerait bien. (si avec ça on le voit pas débouler dans les 5 minutes)
Wallace Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Oui, enfin il n'y a pas que ça. Il y a aussi le fait qu'on ne séduit pas les nanas en faisant le caniche, mais au contraire en faisant preuve d'indépendance et en affichant une certaine distance vis-à-vis d'elles -- qualités qui sont plus susceptibles de se trouver chez le "bad boy" que chez le "nice guy".
Ash Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Les gentils avaient peut-être plus de facilité à être en couple mais ça ne veut pas dire qu'ils baisaient. Peut-être, mais ils avaient ce qu'il faut sous la main.
pankkake Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 Peut-être, mais ils avaient ce qu'il faut sous la main. Je ne sais pas comment cela doit être interprété
Sekonda Posté 24 juin 2008 Signaler Posté 24 juin 2008 Nouvelle définition de geek, donc : ceux qui ont la "triade sombre" mais qui n'arrivent quand même pas pas à conclure.J'ai l'impression d'entrer dans l'histoire grâce à cette définition définitive autant qu'insurpassable. Et la consécration, c'est que si on cherche "dark triad" sur Google en ce moment ce fil est la 8e réponse.
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