Leepose Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Pour une fois, voila une réflexion qui n'est pas née dans ma petite tete, mais qui m'a été faite par un ami il y a quelque temps. Et je ne dis pas que c'est ORIGINAL, je voudrais juste voir comment réagissent des libéraux à ce propos de bon sens, étant donné qu'on est souvent accusé d'etre "du coté des puissants". Voila l'idée : pour un jeune cadre issu d'un milieu modeste, ou moyen, il ressentira le fait d'accéder à un poste à (trés) haute responsabilité comme un aboutissement, comme une promotion formidable, comme un privilège dont il devra se montrer a la hauteur, etc… Il sera peut-etre meme complexé par son "parcours atypique", son manque de formation initiale… bref il n'est pas du sérail. Inversement, pour un jeune cadre issu d'un milieu (trés) aisé, le fait d'y accéder sera souvent vécu comme normal, ou meme comme la moindre des choses, et non comme un "challenge". Toute sa vie, il a été préparé a l'idée qu'il est issu de la "classe dominante", qu'il est fait pour diriger ses semblables et pour gagner beaucoup d'argent. Il sera naturellement a l'aise quand il prendra la parole en réunion, devant le PDG, devant les actionnaires, devant les cadres dirigeants, etc… On peut probablement partir de ce point de départ et continuer dans différentes directions (sociologie, management, etc…) mais je m'arrete là pour laisser la discussion ouverte et voir vos réactions.
Leepose Posté 1 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 1 juillet 2008 Euhhh… elle est où la réflexion ? Le mec riche considère comme naturel de diriger.
h16 Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Non. Le crétin riche, le fils à papa, l'énarque moyen considèrent comme naturel de diriger. La réalité est beaucoup plus nuancée.
Leepose Posté 1 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 1 juillet 2008 Non. Le crétin riche, le fils à papa, l'énarque moyen considèrent comme naturel de diriger. La réalité est beaucoup plus nuancée. Tout a fait… mais meme en nuançant, avoue qu'il reste quelque chose de vrai la dessous. J'y pense de temps en temps, depuis qu'on m'a fait la remarque, il y a 6 mois environ, et je ne sais pas bien quoi en penser. Je ne le conteste pas en tout cas. Ca dépasse le probleme du "crétin" puisque c'est essentiellement un probleme d'éducation.
Saucer Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Non. Le crétin riche, le fils à papa, l'énarque moyen considèrent comme naturel de diriger. Voilà. Surtout qu'il passe son temps à épépiner en mode furtif.
José Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Le mec riche considère comme naturel de diriger. Grotesque. Une foultitude d'exemples te prouvera le contraire. Considère naturel de diriger celui qui a été éduqué en ce sens. C'est tout.
Leepose Posté 1 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 1 juillet 2008 Grotesque. Une réponse pareille prouve que tu n'avais jamais réfléchi au probleme.
Saucer Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Considère naturel de diriger celui qui a été éduqué en ce sens. C'est tout. [Cmuller]L'évolution a façonné chez les dirigeants une propension à diriger. Cela peut poser un problème méta-éthique proto-moral.[/Cmuller]
José Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Une réponse pareille prouve que tu n'avais jamais réfléchi au probleme. Cette réponse est basée sur une connaissance réelle de fils de richards et de la noblesse, que j'ai pratiqués lors de mes études, pas sur une pseudo réflexion à vide, comme toi. Ronnie Hayek, Melodius ou d'autres (qui les ont également fréquentés) te diront comme moi que le sens du leadership n'a rien à voir avec la richesse de papa. Et des mecs des "classes dominantes" qui sont incapables de commander quiconque, qui sont effroyablement mal à l'aise en public, qui fuient toute responsabilité, il y en a autant que des "dirigeants naturels".
h16 Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 c'est essentiellement un probleme d'éducation. Voilà. Tout est dit. On ferme ?
maurice b. Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Voila l'idée : pour un jeune cadre issu d'un milieu modeste, ou moyen, il ressentira le fait d'accéder à un poste à (trés) haute responsabilité comme un aboutissement, comme une promotion formidable, comme un privilège dont il devra se montrer a la hauteur, etc… Il sera peut-etre meme complexé par son "parcours atypique", son manque de formation initiale… bref il n'est pas du sérail.On peut probablement partir de ce point de départ et continuer dans différentes directions (sociologie, management, etc…) mais je m'arrete là pour laisser la discussion ouverte et voir vos réactions. oui tu as entièrement raison de te faire ce genre de reflexion qui nous préoccupe aussi au sein de l'UMP où nous favorisons l'ascenceur social.
Harald Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 oui tu as entièrement raison de te faire ce genre de reflexion qui nous préoccupe aussi au sein de l'UMP où nous favorisons l'ascenceur social.
KaptN Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 oui tu as entièrement raison de te faire ce genre de reflexion qui nous préoccupe aussi au sein de l'UMP où nous favorisons l'ascenceur social.
john_ross Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 oui tu as entièrement raison de te faire ce genre de reflexion qui nous préoccupe aussi au sein de l'UMP où nous favorisons l'ascenceur social. Pour réfléchir maurice évitez d'utiliser un miroir et utilisez votre cerveau.
azerty Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Non. Le crétin riche, le fils à papa, l'énarque moyen considèrent comme naturel de diriger. La réalité est beaucoup plus nuancée. Oui. Et c'est vrai aussi pour le cadre dirigeant issu d'un milieu modeste : on peut se sentir tout à fait à l'aise et décomplexé avec ses collègues, sans d'ailleurs s'émouvoir particulièrement d'avoir atteint une certaine position sociale. Leepose, tu nous brosses des caricatures de feuilletons populaires.
Leepose Posté 1 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 1 juillet 2008 Voilà. Tout est dit.On ferme ? On fermera si personne n'a rien a ajouter… si tu veux bien… Cette réponse est basée sur une connaissance réelle de fils de richards et de la noblesse, que j'ai pratiqués lors de mes études, pas sur une pseudo réflexion à vide, comme toi. Ronnie Hayek, Melodius ou d'autres (qui les ont également fréquentés) te diront comme moi que le sens du leadership n'a rien à voir avec la richesse de papa. Et des mecs des "classes dominantes" qui sont incapables de commander quiconque, qui sont effroyablement mal à l'aise en public, qui fuient toute responsabilité, il y en a autant que des "dirigeants naturels". Je me demande si tu as compris ce post, que tu a été si prompt a critiquer. Il ne s'agit pas de dire que les riches sont de bons dirigeants, mais qu'il leur semble NATUREL de diriger. C'est une nuance trés importante dans l'étude de cette question. Leepose, tu nous brosses des caricatures de feuilletons populaires. Apparemment, certains d'entre vous ont séché leurs cours de statistiques. Ca n'est pas parce qu'un phénomène ne se produit pas a 100% des occurences que le phénomène n'existe pas majoritairement. J'ai une maitrise d'économétrie, je suis votre homme pour rétablir les nuances.
MMorateur Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 C'est du grand Leepose… Les chefs les plus autoritaires sont des self-made men. Donc en général ce ne sont pas des fils à papa. C'est mon humble contribution, pour le reste cf Lucilio.
Wallace Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Non. Le crétin riche, le fils à papa, l'énarque moyen considèrent comme naturel de diriger. Ou l'HEC moyen ! C'est nul de conchier que l'énarque ! Il ne s'agit pas de dire que les riches sont de bons dirigeants, mais qu'il leur semble NATUREL de diriger. C'est une nuance trés importante dans l'étude de cette question. La thèse que tu défend pue sent la dialectique Marxiste, avec une très nette touche dégeu de Bourdieu. Non ce n'est pas parce qu'on est fils de cadre qu'on aura une propension naturelle à la gouvernance. C'est vrai qu'il y a un minimum de transmission des valeurs, encore que généralement concernant un cadre sup du public ou du privé, c'est généralement la femme qui éduque les enfants qui voient rarement leur père. Bref, il y a rien de naturel, et de tout temps, beaucoup de fils ont trouvé naturel de ne pas faire comme leur père, à l'image de Molière voulant échapper à son destin de tapissier royal, ou d'une junkie dans un état lamentable qui lors d'un docu racontait que son père était un petit notaire de province. Maintenant, je pense que la réponse qu'il faut donner à tes interrogations diffère selon l'époque à laquelle on se situe. Je pense que dans la société du 19 ème, ou celle de l'Ancien Régime, effectivement ont attribuait un caractère tout naturel (naturel divin même) au fait que la progéniture des gouvernants reprenne la main. Mais maintenant les choses ont bien changé, il faut lire Tocqueville, toussa toussa. Les chefs les plus autoritaires sont des self-made men. Source ?!
William White Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Chouette, un fil avec des généralisations de brèves de comptoir. Moi, je trouve les américains méchants, et les japonais maniaques. (Il reste de la bière à la Taverne?)
h16 Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Non, "les Japonais sont un peuple de fourmis".
PtitSuisse Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 La vrai question n'est elle pas plutôt de se demander pourquoi être dirigeant implique forcément une rémunération plus élevée que ceux qu'on dirige ?
john_ross Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Ce n'est pas toujours le cas cf le football, les manageurs sont moins payés que les joueurs. Ce qui fixe les rémunérations c'est la rareté pas la fonction. Ils se trouvent que dans la plupart des cas un bon dirigeant est plus rares qu'un bon employé.
h16 Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 La vrai question n'est elle pas plutôt de se demander pourquoi être dirigeant implique forcément une rémunération plus élevée que ceux qu'on dirige ? C'est vrai. Ces salauds d'exploiteurs ne méritent, à tout le mieux, que le mépris des salariés qu'ils embauchent !
Leepose Posté 1 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 1 juillet 2008 Chouette, un fil avec des généralisations de brèves de comptoir. Moi, je trouve les américains méchants, et les japonais maniaques. Décidément, vous ne faites pas dans la finesse. Un phénomène doit donc soit etre vérifié à 100%, soit il n'existe pas (car il existe des contre-exemples). Et donc c'est une breve de comptoirs… Et jusqu'a preuve du contraire, on a le droit d'avancer des idées en se fondant sur son intuition et d'en débattre. On peut alors défendre aussi bien une idée fausse qu'une idée parfaitement juste. Je lirai dans le détail les autres contributions demain.
PtitSuisse Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 C'est vrai. Ces salauds d'exploiteurs ne méritent, à tout le mieux, que le mépris des salariés qu'ils embauchent ! Un bon dirigeant délègue l'embauche à ses spécialistes des RH…
POE Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 La vrai question n'est elle pas plutôt de se demander pourquoi être dirigeant implique forcément une rémunération plus élevée que ceux qu'on dirige ? La responsabilité de ceux qu'on dirige.
Wallace Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Un bon dirigeant délègue l'embauche à ses spécialistes des RH… Un bon dirigeant est un spécialiste de RH.
Sous-Commandant Marco Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 La vrai question n'est elle pas plutôt de se demander pourquoi être dirigeant implique forcément une rémunération plus élevée que ceux qu'on dirige ? Encore une idée reçue. Une enquête de l'INSEE a pourtant démontré que les dirigeants de société (c'est à dire la crème des chefs d'entreprise) sont en moyenne légèrement moins bien payés qu'un cadre supérieur.
h16 Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Un bon dirigeant délègue l'embauche à ses spécialistes des RH… Non. Un bon dirigeant est un maître kung-fu, shaolin et zen. Il peut à la fois vivre de trois fois rien, gérer une zaibatsu, et en bouffant du petit-suisse, plier en quatre l'ouvrier syndicaliste qui vient lui péter les burnes avec des revendications salariales à la con . Un bon dirigeant est un spécialiste de RH. Et il sait calculer la racine carrée de 17 à 7 décimales de tête en 2 secondes.
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