roubachov Posté 1 septembre 2008 Signaler Posté 1 septembre 2008 Je suis tombé cette semaine sur cette excellente contribution d'un prof anonyme, parue dans La Libre: http://www.lalibre.be/index.php?view=artic…p;art_id=440604 J'adore (entre autres) le passage suivant: "Le mot "citoyen" (employé de préférence comme adjectif que comme substantif) est d'ailleurs fort à l'honneur dans le charabia qui accompagne les recommandations pédagogiques. Encore faut-il savoir ce que l'on entend par là. S'agit-il d'un citoyen libre, capable de critiquer, de se distancer à l'égard des phénomènes de mode, d'entrer en dissidence si nécessaire, ou d'un brave citoyen qui triera soigneusement ses déchets, qui évitera de fumer dans les lieux publics, qui roulera à du 30 à l'heure devant les écoles (même vides), qui n'oubliera pas d'enfiler attentivement son préservatif au moment voulu, et s'assiéra sagement devant sa télévision pour bien s'informer et gentiment se distraire ? Etait-ce cela qu'appréhendait Saint-Exupéry lorsqu'il évoquait, dans sa "Lettre au Général X", un "totalitarisme universel" (celui de la pensée unique ?) et une humanité réduite à la condition de "bétail doux, poli et tranquille"" Je bois vraiment du petit lait …
roubachov Posté 1 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 1 septembre 2008 Quelqu'un sur le forum a-t-il lu cette "lettre au général X" ???
Salim32 Posté 1 septembre 2008 Signaler Posté 1 septembre 2008 Hum ça ferait une très bonne préface pour un livre d'instruction civique (ça donne envie de vomir et de tout casser ce genre de bouquin scolaire ) Quelqu'un sur le forum a-t-il lu cette "lettre au général X" ??? Pas moi, j'ai même pas lu le petit prince dans ma jeunesse à vrai dire …
h16 Posté 1 septembre 2008 Signaler Posté 1 septembre 2008 Je suis tombé cette semaine sur cette excellente contribution d'un prof anonyme, parue dans La Libre:http://www.lalibre.be/index.php?view=artic…p;art_id=440604 J'adore (entre autres) le passage suivant: "Le mot "citoyen" (employé de préférence comme adjectif que comme substantif) est d'ailleurs fort à l'honneur dans le charabia qui accompagne les recommandations pédagogiques. Encore faut-il savoir ce que l'on entend par là. S'agit-il d'un citoyen libre, capable de critiquer, de se distancer à l'égard des phénomènes de mode, d'entrer en dissidence si nécessaire, ou d'un brave citoyen qui triera soigneusement ses déchets, qui évitera de fumer dans les lieux publics, qui roulera à du 30 à l'heure devant les écoles (même vides), qui n'oubliera pas d'enfiler attentivement son préservatif au moment voulu, et s'assiéra sagement devant sa télévision pour bien s'informer et gentiment se distraire ? Etait-ce cela qu'appréhendait Saint-Exupéry lorsqu'il évoquait, dans sa "Lettre au Général X", un "totalitarisme universel" (celui de la pensée unique ?) et une humanité réduite à la condition de "bétail doux, poli et tranquille"" Je bois vraiment du petit lait … Très bon article, au demeurant.
Mobius Posté 1 septembre 2008 Signaler Posté 1 septembre 2008 j'aurais bien aimé avoir Dr Strangelove en prof; j'aurais bien ri durant ces heures de cours.
Jesrad Posté 1 septembre 2008 Signaler Posté 1 septembre 2008 Quelqu'un sur le forum a-t-il lu cette "lettre au général X" ??? Maintenant oui. A quoi servira de gagner la guerre, si nous en avons pour cent ans de crises d'épilepsie révolutionnaire ? Quand la question allemande sera enfin réglée, tous les problèmes véritables commenceront à se poser. Il est peu probable que la spéculation sur les stocks américains suffise, au sortir de cette guerre, à distraire, comme en 1919, l'humanité de ses soucis véritables. Faute d'un courant spirituel fort, il poussera, comme champignons, trente-six sectes qui se dévoreront les unes les autres. Le marxisme lui-même, trop vieillot, se décompose en une multitude de néomarxismes contradictoires. On l'a bien observé en Espagne. À moins qu'un César français ne nous installe dans un camp de concentration néo-socialiste pour l'éternité. Il anticipait De Gaulle ? Qu'ils sont donc sages et paisibles ces hommes en groupe. Moi je songe aux marins bretons d'autrefois, qui débarquaient à Magellan, à la légion étrangère lâchée sur une ville, à ces noeuds complexes d'appétits violents et de nostalgies intolérables qu'ont toujours constitués les mâles un peu trop sévèrement parqués. Il fallait toujours pour les tenir des gendarmes forts ou des principes forts, ou des fois fortes. Mais aucun de ceux-là ne manquerait de respect à une gardeuse d'oies. L'homme d'aujourd'hui, on le fait tenir tranquille, selon le milieu, avec la belote ou avec le bridge. Nous sommes étonnamment bien châtrés. Ainsi, sommes-nous enfin libres. On nous a coupé les bras, et les jambes, puis on nous a laissé libres de marcher. Moi je hais cette époque, où l'homme devient sous un « totalitarisme universel », bétail doux, poli et tranquille. On nous fait prendre ça pour un progrès moral. Ce que je hais dans le marxisme, c'est le totalitarisme à quoi il conduit. L'homme y est défini comme producteur et consommateur. Le problème essentiel est celui de distribution. Ainsi dans les fermes modèles. Ce que je hais dans le nazisme, c'est le totalitarisme à quoi il prétend par son essence même. On fait défiler les ouvriers de la Ruhr devant un Van Gogh, un Cézanne et un chromo. Ils votent naturellement pour le chromo. Voilà la vérité du peuple! On boucle solidement dans un camp de concentration les candidats Cézanne, les candidats Van Gogh, tous les grands non-conformistes, et l'on alimente en chromos un bétail soumis. Mais où vont les États-Unis, et où allions-nous nous aussi. À cette époque de fonctionnariat universel ? L'homme robot, l'homme termite, l'homme oscillant d'un travail à la chaîne, système Bedaux, à la belote. L'homme châtré de tout son pouvoir créateur et qui ne sait même plus, du fond de son village, créer une danse ni une chanson. L'homme que l'on alimente en Culture de confection, en culture standard, comme l'on alimente les boeufs en foin. C'est ça l'homme d'aujourd'hui. Me semble qu'il était très anti-moderne.
Bastiat Posté 1 septembre 2008 Signaler Posté 1 septembre 2008 Très bon article, au demeurant. Soulignons, au passage, l'ineptie de l'introduction d'une pédagogie dite différenciée lorsque les démarches imposées devraient pouvoir être évaluées avec soin pour chaque élève. Cela suppose une bonne connaissance de l'élève alors que le malheureux enseignant se voit en charge de plus de vingt, voire vingt-cinq élèves par classe ! Ca me fait plaisir de lire ça j'avais tenu bon face à une étudiante de Capes déjà lobotomie quand elle m'expliquait qu' «a chaque élève la méthode d'apprentissage de la lecture qui lui convient » était absurde dans une classe de plus de disons … 3 élèves . Je suis bien placé pour savoir que l'enseignement global est de la merde et qu'au minimum le professeur qui m'enseignait n'avais visiblement pas les lumières suffisantes « différencier » ses éléves… grrrrr
roubachov Posté 1 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 1 septembre 2008 Maintenant oui.Me semble qu'il était très anti-moderne. C'est une pensée assez proche du Bernanos de la France contre les robots, non ? Pour revenir à la tribune libre de l'enseignant anonyme, elle a beaucoup de style et j'en apprécie les exemples très concrets y présents. Je serais vraiment très heureux de discuter avec l'auteur …
Salim32 Posté 1 septembre 2008 Signaler Posté 1 septembre 2008 Je suis bien placé pour savoir que l'enseignement global est de la merde Je sais pas si c'est à cause d'elle que je suis une quiche en orthographe, en tout cas autant çà m'inquiétait à une époque, autant aujourd'hui quand je voix le niveau des collégiens … je ne me fais plus aucun souci … dans quelques années quand ils arriveront sur le marché professionnel je serai très très au dessus de la moyenne …
Philiberal Posté 1 septembre 2008 Signaler Posté 1 septembre 2008 "Le mot "citoyen" (employé de préférence comme adjectif que comme substantif) est d'ailleurs fort à l'honneur dans le charabia qui accompagne les recommandations pédagogiques. Encore faut-il savoir ce que l'on entend par là. S'agit-il d'un citoyen libre, capable de critiquer, de se distancer à l'égard des phénomènes de mode, d'entrer en dissidence si nécessaire, ou d'un brave citoyen qui triera soigneusement ses déchets, qui évitera de fumer dans les lieux publics, qui roulera à du 30 à l'heure devant les écoles (même vides), qui n'oubliera pas d'enfiler attentivement son préservatif au moment voulu, et s'assiéra sagement devant sa télévision pour bien s'informer et gentiment se distraire ? Etait-ce cela qu'appréhendait Saint-Exupéry lorsqu'il évoquait, dans sa "Lettre au Général X", un "totalitarisme universel" (celui de la pensée unique ?) et une humanité réduite à la condition de "bétail doux, poli et tranquille""Je bois vraiment du petit lait … +1 un prof comme on aimerait en voir plus une autre vision… Evoquant l'excellence qui doit permettre à chacun d'être tiré vers le haut , M. Di Rupo a fait le bilan des dernières années dans le secteur de l'enseignement qui a connu une augmentation de 1.000 postes . Grâce à qui? "Pas aux Ecolos quand ils avaient la responsabilité du département, pas les ministres libéraux pourtant présents pendant 5 ans. Non, grâce aux socialistes" , a-t-il indiqué, épargnant le cdH. Certains se souviennent encore des restructurations dans l'enseignement avant cette période, la ministre de l'époque Laurette Onkelinx devant gérer une situation dans une Communauté française exsangue financièrement. "On sent aujourd'hui, une nouvelle dynamique chez les enseignants", a indiqué M. Di Rupo. http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/442335/on-parle-pouvoir-d-achat-le-ps-agit.html
climax Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Très bon article, au demeurant. + 1 Merci à roubachov, l'article m'avait échappé. Quand, d'aventure, ils rencontrent leurs anciens élèves, ils évoquent avec eux ces excellents moments où le professeur leur a appris à goûter aux subtiles nuances d'un poème de Gérard de Nerval, à s'indigner du cynisme de Frédéric II, à applaudir le courage d'Antigone, à s'émouvoir devant un tableau de Goya, à se gausser du pédantisme de tous les Diafoirus… J'ai l'impression de reconnaître le style d'un de mes anciens profs de français qui nous abreuvait de Nerval… Excellent souvenir.
Bastiat Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Je sais pas si c'est à cause d'elle que je suis une quiche en orthographe, en tout cas autant çà m'inquiétait à une époque, autant aujourd'hui quand je voix le niveau des collégiens … je ne me fais plus aucun souci … dans quelques années quand ils arriveront sur le marché professionnel je serai très très au dessus de la moyenne … Je partage ton point de vue. Il m'arrive "skyper" un collégien qui viens de faire sa rentrée, il n'est pas bête pour son âge, mais son niveau est réellement dramatique, son écriture est quasi strictement phonétique et aléatoire, bien pire que moi à 1h du mat avec un œil qui dort. Il est clair que jamais je ne ferai apprendre à lire à mes enfants à l'école gouvernementale.
h16 Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Je partage ton point de vue.Il m'arrive "skyper" un collégien qui viens de faire sa rentrée, il n'est pas bête pour son âge, mais son niveau est réellement dramatique, son écriture est quasi strictement phonétique et aléatoire, bien pire que moi à 1h du mat avec un œil qui dort. Il est claire que jamais je ne ferais apprendre à lire à mes enfants à l'école gouvernementale. On mesure l'ampleur des dégâts. Désolé…
Coldstar Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 http://tf1.lci.fr/infos/france/societe/0,,4069278,00-de-l-immense-succes-de-l-education-francaise-.html Morceaux choisis: En visite mardi au lycée Buffon à Paris à l'occasion de la rentrée scolaire, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a vanté un système éducatif "extrêmement performant, coûteux et généreux" et cet "immense succès de l'Education nationale française que le monde entier nous envie"."Il faut arrêter de présenter comme étriqué un système qui est d'une générosité invraisemblable et sans égale dans aucun pays du monde développé" et "de pleurnicher sur des situations limites, même si je reconnais qu'il y a ici ou là des difficultés", a encore affirmé le ministre. j'ai un nouveau chouchou au gouvernement: Xavier Crados.
Ronnie Hayek Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 On mesure l'ampleur des dégâts. Désolé… En même temps, l'orthographe de bastiat est hypercute dans son genre.
Saucer Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 http://tf1.lci.fr/infos/france/societe/0,,4069278,00-de-l-immense-succes-de-l-education-francaise-.html j'ai un nouveau chouchou au gouvernement: Xavier Crados. C'est en général le seul argument d'un soc-dem face à une situation plus moisie que lui : l'important est de dilapider le maximum de fric pour montrer qu'on est généreux (avec l'argent du contribuable). C'est systématique et c'est comme pour une machine à laver : Pourquoi c'est bien ? Parce que ça coute cher.
jboussard Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Maintenant oui.Me semble qu'il était très anti-moderne. Pas tout à fait. Il ne critique pas le progrès technique en lui-même, mais surtout la manière dont la société a évolué. La déresponsabilisation de chacun, la fin de la pensée indépendante, l'atténuation des sentiments face à la fonctionnalité. Le progrès technique n'est pas contraire à cela, le marxisme si. Son discours est très actuel… Il est clair que jamais je ne ferai apprendre à lire à mes enfants à l'école gouvernementale. Il est clair que les gens sachant lire et écrire sont rares, vu les techniques de pointes en vigueur à l'éducation nationale…
Saucer Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Pas tout à fait. Il ne critique pas le progrès technique en lui-même, mais surtout la manière dont la société a évolué. La déresponsabilisation de chacun, la fin de la pensée indépendante, l'atténuation des sentiments face à la fonctionnalité. Le progrès technique n'est pas contraire à cela, le marxisme si. Son discours est très actuel… Progrès technique ≠ Progressisme
pamplemousse Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Je suis tombé cette semaine sur cette excellente contribution d'un prof anonyme, parue dans La Libre:http://www.lalibre.be/index.php?view=artic…p;art_id=440604 J'adore (entre autres) le passage suivant: "Le mot "citoyen" (employé de préférence comme adjectif que comme substantif) est d'ailleurs fort à l'honneur dans le charabia qui accompagne les recommandations pédagogiques. Encore faut-il savoir ce que l'on entend par là. S'agit-il d'un citoyen libre, capable de critiquer, de se distancer à l'égard des phénomènes de mode, d'entrer en dissidence si nécessaire, ou d'un brave citoyen qui triera soigneusement ses déchets, qui évitera de fumer dans les lieux publics, qui roulera à du 30 à l'heure devant les écoles (même vides), qui n'oubliera pas d'enfiler attentivement son préservatif au moment voulu, et s'assiéra sagement devant sa télévision pour bien s'informer et gentiment se distraire ? Etait-ce cela qu'appréhendait Saint-Exupéry lorsqu'il évoquait, dans sa "Lettre au Général X", un "totalitarisme universel" (celui de la pensée unique ?) et une humanité réduite à la condition de "bétail doux, poli et tranquille"" Je bois vraiment du petit lait … Bof, je pense qu'on peut trouver largement mieux pour se conforter dans la posture anti-edNat primaire. Et puis je ne vois pas en quoi éveiller le sens critique des élèves serait contradictoire avec la prévention médicale ou l'apprentissage du code de la route.
john_ross Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Bof, je pense qu'on peut trouver largement mieux pour se conforter dans la posture anti-edNat primaire. On peut même en trouver pour se conforter dans la posture anti edNat secondaire et supérieure.
Ash Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Bof, je pense qu'on peut trouver largement mieux pour se conforter dans la posture anti-edNat primaire.Et puis je ne vois pas en quoi éveiller le sens critique des élèves serait contradictoire avec la prévention médicale ou l'apprentissage du code de la route. Peut-être parce qu'il s'agit surtout de fixer un objectif idéologique plutôt que délivrer un savoir aux élèves. Enfin il est vrai que de nos jours l'élève l'enfant sait et le maitre l'adulte écoute.
roubachov Posté 2 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 2 septembre 2008 Dans le même genre d'aberration, je lisais ce matin que le ministre de l'Enseignement voulait faire passer le nombre d'années d'études d'instit' de 3 .. à 5 ans - et en faire une discipline universitaire Personnellement, je serais assez partisan de revenir au contraire à un système où les deux dernières années de l'enseignement secondaire seraient consacrées, pour ceux qui y voient leur vocation, à l'art d'enseigner chez les plus jeunes, comme c'était le cas dans les années 50 (et comme cela est toujours le cas pour certaines catégories d'infirmier). Bizaremment, à cette époque déjà lointaine, les instits étaient bien mieux formés ! Je hais ces psycho-pédagogues qui nous ont fait tant de mal, et qui ont contribué, pour se mettre en avant et se faire plaisir, à démolir l'enseignement publc … L'exemple français des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres est-il donc si probant ? Etant un esprit faible, je peux me tromper mais il me semble que le niveau d'exigence demandé actuellement à un gradué en pédagogique (instit ou ex-régent) n'est pas précisément celui en vigueur pour un maître en histoire ou en langues et littératures …
LeSanton Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 L'exemple français des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres est-il donc si probant ? Tellement peu qu'ils disparaissent dès cette année. Il n'y a plus d'instituts mais une formation intégrèe à partir d'un master (avec options "pédagogie") à la fac à l'issue d'un concours (durci par rapport au concours d'entrée en IUFM). C'est désormais une formation universitaire comme une autre. Reste à savoir ce que cela va changer, sinon le démantèlement de ce bastion de fous à lier "pédagogistes" aux mains des syndicats. Il faut savoir que la création des IUFM répondait au départ à un "besoin", comment faire face à la massification de l'educnat, et que les "pédagogistes" se sont vus comme des ingénieurs: l'organisiation de l'école et de ses méthodes autour de l'enfant (comme le soleil tourne autour de la terre…). On a vu le résultat. Mais comme toujours, les Belges copient les idées françaises les plus géniales…
Legion Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Boah, les gens qui savent écrire ont toujours été rares. Simplement, avant, ceux qui ne savaient pas écrire avaient la délicatesse de ne pas essayer malgré tout.
roubachov Posté 2 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 2 septembre 2008 Tellement peu qu'ils disparaissent dès cette année. Il n'y a plus d'instituts mais une formation intégrèe à partir d'un master (avec options "pédagogie") à la fac à l'issue d'un concours (durci par rapport au concours d'entrée en IUFM). C'est désormais une formation universitaire comme une autre. Reste à savoir ce que cela va changer, sinon le démantèlement de ce bastion de fous à lier "pédagogistes" aux mains des syndicats. Il faut savoir que la création des IUFM répondait au départ à un "besoin", comment faire face à la massification de l'educnat, et que les "pédagogistes" se sont vus comme des ingénieurs: l'organisiation de l'école et de ses méthodes autour de l'enfant (comme le soleil tourne autour de la terre…). On a vu le résultat.Mais comme toujours, les Belges copient les idées françaises les plus géniales… Tout à fait d'accord avec votre constat … Dans un autre genre, la Belgique francophone se caractérise par un "quasi-marché scolaire", selon l'expression consacrée. Evidemment, 90 % des interlocuteurs que vous rencontrerez vous diront que c'est "regrettable" tant est inépuisable notre soif d'égalité …
Bastiat Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 En même temps, l'orthographe de bastiat est hypercute dans son genre. Tu veux dire que mon orthographe est vraiment top c'est ça ? Je hais ces psycho-pédagogues qui nous ont fait tant de mal, et qui ont contribué, pour se mettre en avant et se faire plaisir, à démolir l'enseignement publc … Je pense que c'est surtout l'absence de concurrence réelle avec le privé qui à empêcherde se rendre compte plus tôt que ces individus ne fond pas la poids face à d'autres spécialistes ayant des formation différentes. L'uniformisation conduit nécessairement au désastre et ça continu depuis 40 ans.
jboussard Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Progrès technique ≠ Progressisme Oui et? en quoi ça a infirme/confirme ce que j'ai dit sur la position de Saint-Ex face au progrès technique?
Saucer Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Oui et? en quoi ça a infirme/confirme ce que j'ai dit sur la position de Saint-Ex face au progrès technique? Et bien simplement, tu contestes (enfin, tu dis "pas tout à fait") le caractère anti-moderne de Saint-Ex en parlant du progrès technique. Là n'est pas la question, puisque c'est au progressisme que s'en prennent les anti-modernes, à raison.
jboussard Posté 2 septembre 2008 Signaler Posté 2 septembre 2008 Et bien simplement, tu contestes (enfin, tu dis "pas tout à fait") le caractère anti-moderne de Saint-Ex en parlant du progrès technique. Là n'est pas la question, puisque c'est au progressisme que s'en prennent les anti-modernes, à raison. Bah non. Les anti modernes sont contre le progrès technique, les conservateurs sont contre le progressisme… enfin je crois, non?
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