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Crise et retour de populisme


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http://www.lefigaro.fr/debats/2008/09/23/0…populistes-.php

Mais la force du capitalisme, c'est justement cette génération spontanée, qui confronte en permanence le vice et la vertu et qui produit l'échec ou la réussite. C'est lorsque la main de l'homme y glisse règle sur règle, norme sur norme et une superrégulation que la machine commence à s'enrayer. C'est pourtant dans ce sens-là que veulent aller tous les politiques. Au nom du populisme. Sans penser un instant à l'efficacité. Quitte à semer les graines d'un nouveau chaos financier.

Rare.

Posté

L'erreur fondamentale étant "au nom du populisme" au lieu de "au nom de la croissance de l'industrie politique".

Voici en tout cas le type de commentaire que je trouve fréquemment en ouvrant des journaux Néerlandais ou Allemands (côte à côte avec une défense dominante de la sociale démocratie, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) et jamais en Belgofrance. Donc, pour une fois, c'est pas mal.

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Son dernier paragraphe est à noter, pour une fois dans le fignolo ça fait du bien à lire.

Mais son passage sur la moralisation de la finance me laisse pantois, les financiers investissent leur argent dans l'espoir de faire du retour sur investissement et non pas dans l'espoir de mettre des gens dans la pauvreté, après ça passe ou ça casse such is life, mais les financiers sont pas fous pour tenter des opérations casse-gueule à tout prix, ils savent couvrir le risque, c'est eux qui perdent en premier sinon. Bref ce passage fait très 3ème voie.

Posté
Son dernier paragraphe est à noter, pour une fois dans le fignolo ça fait du bien à lire.

Mais son passage sur la moralisation de la finance me laisse pantois, les financiers investissent leur argent dans l'espoir de faire du retour sur investissement et non pas dans l'espoir de mettre des gens dans la pauvreté, après ça passe ou ça casse such is life, mais les financiers sont pas fous pour tenter des opérations casse-gueule à tout prix, ils savent couvrir le risque, c'est eux qui perdent en premier sinon. Bref ce passage fait très 3ème voie.

:icon_up: Merci pour ce moment d'humour.

Posté
Son dernier paragraphe est à noter, pour une fois dans le fignolo ça fait du bien à lire.

Mais son passage sur la moralisation de la finance me laisse pantois, les financiers investissent leur argent dans l'espoir de faire du retour sur investissement et non pas dans l'espoir de mettre des gens dans la pauvreté, après ça passe ou ça casse such is life, mais les financiers sont pas fous pour tenter des opérations casse-gueule à tout prix, ils savent couvrir le risque, c'est eux qui perdent en premier sinon. Bref ce passage fait très 3ème voie.

Non il est tres rare que ca soit leur argent qu'ils investissent, c'est plus souvent celui des autres.

Si ils gagnent, ils touche une commission, si ils perdent ils perdent eventuellement leur clients mais pas leur argent.

Ceci dit les clients ont en general un controle sur les prises de risque faite avec leur argent (quand ils y comprennent quelque chose)

Posté
Son dernier paragraphe est à noter, pour une fois dans le fignolo ça fait du bien à lire.

Mais son passage sur la moralisation de la finance me laisse pantois, les financiers investissent leur argent dans l'espoir de faire du retour sur investissement et non pas dans l'espoir de mettre des gens dans la pauvreté, après ça passe ou ça casse such is life, mais les financiers sont pas fous pour tenter des opérations casse-gueule à tout prix, ils savent couvrir le risque, c'est eux qui perdent en premier sinon. Bref ce passage fait très 3ème voie.

Ce qui est principalement investi par les banques, ce sont les dépôts de compte courant des gens…

Posté
:doigt: Merci pour ce moment d'humour.

:icon_up: Le responsable actifs privés à la Société Générale pour prendre un exemple investit bien l'argent que ses clients lui laissent. J'ai raté un épisode. Cet argent n'est pas le sien, mais par contrat, il est décidé d'avance ce qu'il peut en faire, où il peut le placer, les marges de manoeuvre etc…, ce qui implique qu'il est responsable devant ses clients, il ne peut pas faire n'importe quoi.

C'était peut-être juste un abus de langage de ma part certainement.

Posté
…ce qui implique qu'il est responsable devant ses clients, il ne peut pas faire n'importe quoi.

Tu oublies l'influence du risque moral.

Ce que tu dis est vrai dans un systeme ou les banques ne sont pas assurees que l'etat agira pour eponger les dettes en cas de faillite. Assurer de ce parachute, il y a une plus grande incitation a la prise de risque. Un systeme de type subprime ne pourrait exister a l'echelle mondiale sur un marche libre ou toute prise de risque devrait etre couverte bien plus serieusement.

Posté

Bien incomplet cet article. Kerdrel nous dit juste que la régulation, ce n'est pas la solution. C'est bien, mais encore faudrait il expliquer pourquoi, faute de ne faire de cette affirmation qu'un article de foi qui ne convaincra personne.

The Economist est là dessus plus pertinence, ce qui ne surprendra personne:

A longer-term worry is the inevitable urge to regulate modern finance into submission. Though understandable, that desire is wrong and dangerous—and the colossal success of commerce in the emerging world (see article) shows how much there is to lose. Finance is the brain of the economy. For all its excesses, it allocates resources to where they are productive better than any central planner ever could.

Regulation is necessary, and much must now be done to improve the laws of finance. But it must be the right regulation: an end to America’s fragmented system of oversight; more transparency; capital requirements that lean against booms and flex with busts; supervision of giants, like AIG, that are too big and too interconnected to fail; accounting that values risks better and that everyone accepts; clearing houses and exchanges to make derivatives safer and less opaque.

All that would count as progress. But naive faith in regulators’ powers creates ruinous false security. Financiers know more than regulators and their voices carry more weight in a boom. Banks can exploit the regulations’ inevitable blind spots: assets hidden off their balance sheets, or insurance (such as that provided by AIG) which enables them to profit by sliding out of the capital requirements the regulators set. It is no accident that both schemes were at the heart of the crisis

This is a black week. Those of us who have supported financial capitalism are open to the charge that the system we championed has merely enabled a few spivs to get rich. But it helped produce healthy economic growth and low inflation for a generation. It would take a very big recession indeed to wipe out those gains. Do not forget that in the debate ahead.

Posté
Voici en tout cas le type de commentaire que je trouve fréquemment en ouvrant des journaux Néerlandais ou Allemands (côte à côte avec une défense dominante de la sociale démocratie, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) et jamais en Belgofrance.

Cela n'a rien de surprenant : Allemagne et Pays-Bas sont des pays promoteurs du social-libertarisme (un peu comme en Flandre).

Posté
:icon_up: Le responsable actifs privés à la Société Générale pour prendre un exemple investit bien l'argent que ses clients lui laissent. J'ai raté un épisode. Cet argent n'est pas le sien, mais par contrat, il est décidé d'avance ce qu'il peut en faire, où il peut le placer, les marges de manoeuvre etc…, ce qui implique qu'il est responsable devant ses clients, il ne peut pas faire n'importe quoi.

C'était peut-être juste un abus de langage de ma part certainement.

Ce n'est pas un abus de langage, c'est tout simplement faux. Les financiers jouent essentiellement avec l'argent des autres et la responsabilité devant leurs clients est pervertie par l'aléa moral décrit par alex6, c'est à dire par toutes les interventions de l'état qui en fait ne visent qu'à contraindre tout le monde à se plier à ce système.

Posté
Son dernier paragraphe est à noter, pour une fois dans le fignolo ça fait du bien à lire.

Mais son passage sur la moralisation de la finance me laisse pantois, les financiers investissent leur argent

Si beaucoup de ces guignols considèrent que c'est leur pognon, alors la situation est plus grave qu'on ne le pense.

Posté
Cet argent n'est pas le sien, mais par contrat, il est décidé d'avance ce qu'il peut en faire, où il peut le placer, les marges de manoeuvre etc…, ce qui implique qu'il est responsable devant ses clients, il ne peut pas faire n'importe quoi.

C'était peut-être juste un abus de langage de ma part certainement.

Oui d'accord il ne peut pas faire nimporte quoi. Mais ca reste tres different de jouer avec son argent et avec l'argent des autres.

Les consequences pour toi si tu en perd la moitie ne sont pas du tout les meme dans un cas ou dans l'autre.

Posté
Ce n'est pas un abus de langage, c'est tout simplement faux. Les financiers jouent essentiellement avec l'argent des autres et la responsabilité devant leurs clients est pervertie par l'aléa moral décrit par alex6, c'est à dire par toutes les interventions de l'état qui en fait ne visent qu'à contraindre tout le monde à se plier à ce système.

:icon_up: D'accord d'accord j'ai bien compris, je suis d'accord avec toi et je souscris à ta remarque qui rejoint celle d'Alex6 concernant les dés pipés par l'état.

Oui d'accord il ne peut pas faire nimporte quoi. Mais ca reste tres different de jouer avec son argent et avec l'argent des autres.

Les consequences pour toi si tu en perd la moitie ne sont pas du tout les meme dans un cas ou dans l'autre.

C'est certain, ceci dit la responsabilité existe du fait des contrats qui lient ces boîtes à leur client, mais aussi à leurs employés, par exemple le simple trader a des obligations de résultat envers sa propre boîte, s'il ne les réalise pas et mise sur des coups foireux, il peut se faire lourder. Ca peut aider aussi dans le cadre de cette simple auto-régulation.

Posté
Cela n'a rien de surprenant : Allemagne et Pays-Bas sont des pays promoteurs du social-libertarisme (un peu comme en Flandre).

La presse Flamande ne se distingue pourtant en rien de la Française quant à signaler les mérites du marché.

C'était peut-être juste un abus de langage de ma part certainement.

Faudrait savoir.

Posté
La presse Flamande ne se distingue pourtant en rien de la Française quant à signaler les mérites du marché.

Sauf quand il s'agit de se comparer avantageusement aux "fainéants du Sud"… Et puis, franchement, il faudrait arrêter de croire que la notion de marché donne des poussées de fièvre aux médias belges ou français. C'est une façon bien libérale de se rassurer à bon compte pour se la jouer seuls contre tous dans un pays "pas assez moderne", "en retard sur la mondialisation", et patati et patata.

De plus, les partis de gauche sont des plus marchéistes, comme en témoignent la culture bobo ou encore le coup des jobs d'étudiants destinés à vendre de l'idéologie PS.

NB : pas de majuscules aux adjectifs.

Posté
Et puis, franchement, il faudrait arrêter de croire que la notion de marché donne des poussées de fièvre aux médias belges ou français. C'est une façon bien libérale de se rassurer à bon compte pour se la jouer seuls contre tous dans un pays "pas assez moderne", "en retard sur la mondialisation", et patati et patata.

De plus, les partis de gauche sont des plus marchéistes, comme en témoignent la culture bobo ou encore le coup des jobs d'étudiants destinés à vendre de l'idéologie PS.

:icon_up:

On aura tout vu, les partis de gauche en France sont d'affreux capitalistes.

Et oui, le marché donne des poussées de fièvre aux médias français (sauf Les echos ou La tribune bien entendu), pour les belges je ne connais pas assez pour m'exprimer dessus.

Posté
:icon_up:

Tu en es pourtant un bel exemple, mon coco.

Plus sérieusement, leur obsession politique tourne autour de deux questions économiques : stimuler la consommation (le fameux libéral-keyésianisme, justement souligné hier par SCM dans un autre topic) et tabler sur la compétitivité des entreprises pour ensuite mieux les taxer et se préparer à y occuper un poste en cas de coup dur politique.

Posté
Tu en es pourtant un bel exemple, mon coco.

:icon_up:

Avec toi, il y a les socialistes-prog-totalitaires-fourre-tout innommable d'un côté et puis toi de l'autre, c'est pratique, comme ça tu mélanges tout et son contraire, tous tes ennemis sont du même rang, et tu en arrives à assimiler les partis de gauche (PS, LCR, Ecolos) à des libéraux, ce qui au niveau de la conclusion, montre bien les erreurs de ton raisonnement. Mais soit, ça n'est point grave, je te laisse penser et dire, l'accusation de nanarcap totalitaire va encore tomber de toute façon.

Posté
:icon_up:

Avec toi, il y a les socialistes-prog-totalitaires-fourre-tout innommable d'un côté et puis toi de l'autre, c'est pratique, comme ça tu mélanges tout et son contraire, tous tes ennemis sont du même rang, et tu en arrives à assimiler les partis de gauche (PS, LCR, Ecolos) à des libéraux, ce qui au niveau de la conclusion, montre bien les erreurs de ton raisonnement. Mais soit, ça n'est point grave, je te laisse penser et dire, l'accusation de nanarcap totalitaire va encore tomber de toute façon.

Encore une fois, tu parles de toi, là : "qui n'est pas libéral bobo est un socialo-étatiste".

Posté
Encore une fois, tu parles de toi, là : "qui n'est pas libéral bobo n'est pas libéral".

J'ai un certain dédain pour les bobos RH, je n'en pense pas moins que toi. Et sur certains sujets, jamais abordés ici, j'ai des tendances conservatrices, sur d'autres non.

Concernant le sujet en tout cas, les solutions que veulent apporter les étatistes à la crise financière, n'ont rien de libérales, tu peux quand même l'admettre?

Il faut remettre certaines pendules à l'heure, comme tu l'as fait hier par exemple…

Ah ça va, prend pas ça personnellement non plus!!

Posté
J'ai un certain dédain pour les bobos RH, je n'en pense pas moins que toi. Et sur certains sujets, jamais abordés ici, j'ai des tendances conservatrices, sur d'autres non.

Concernant le sujet en tout cas, les solutions que veulent apporter les étatistes à la crise financière, n'ont rien de libérales, tu peux quand même l'admettre?

J'ai parlé de "marchéisme".

Posté
Sauf quand il s'agit de se comparer avantageusement aux "fainéants du Sud"… Et puis, franchement, il faudrait arrêter de croire que la notion de marché donne des poussées de fièvre aux médias belges ou français. C'est une façon bien libérale de se rassurer à bon compte pour se la jouer seuls contre tous dans un pays "pas assez moderne", "en retard sur la mondialisation", et patati et patata.

Raah tu es vraiment un extrapoliste. J'apprécie tes interprétations de ma "pensée" qui la font paraitre bien plus riche et substantielle qu'elle ne l'est. Je ne bougerai cependant pas d'un poil sur ce qui n'était qu'une description de ce que je constate : les articles de la presse généraliste ne défendent presque jamais l'idée de laisser le marché fonctionner sans intervention de l'industrie politique.

Tu ne m'entendras certainement pas dire que la Belgique est en retard sur la mondialisation, au contraire elle en est une plaque tournante essentielle avec le commerce extérieur représentant 80% de son PIB.

Enfin, sous peine de me faire traiter de libéral (la honte), j'avoue avec fierté une préférence pour qu'on laisse les gens commercer entre eux sans leur imposer des façons pénalisantes de le faire et des coûts supplémentaires artificiels et inutiles ayant pour seul raison d'être d'acheminer des sous vers l'industrie politique. Tu trouve peut-être cette idée "moderne" je ne te rejoins pas sur ce point puisque, comme je l'ai écris ailleurs c'est comme ça que se pratiquait le commerce du temps des chasseurs cueilleurs néolithiques. Ou alors c'est un sens de morderne que tu dois m'expliquer, parmi tant d'autres choses.

Posté
J'ai un certain dédain pour les bobos RH, je n'en pense pas moins que toi. Et sur certains sujets, jamais abordés ici, j'ai des tendances conservatrices, sur d'autres non.

Concernant le sujet en tout cas, les solutions que veulent apporter les étatistes à la crise financière, n'ont rien de libérales, tu peux quand même l'admettre?

Aller déballe, qu'on juge sur pièce.

Moi je ne connais pas mes tendances (et je doute qu'elles se séparent en deux), j'essaye seulement d'éviter tout "systématisme d'idée".

Posté
Enfin, sous peine de me faire traiter de libéral (la honte), j'avoue avec fierté une préférence pour qu'on laisse les gens commercer entre eux sans leur imposer des façons pénalisantes de le faire et des coûts supplémentaires artificiels et inutiles ayant pour seul raison d'être d'acheminer des sous vers l'industrie politique. Tu trouve peut-être cette idée "moderne" je ne te rejoins pas sur ce point puisque, comme je l'ai écris ailleurs c'est comme ça que se pratiquait le commerce du temps des chasseurs cueilleurs néolithiques. Ou alors c'est un sens de morderne que tu dois m'expliquer, parmi tant d'autres choses.

Et c'est moi qui extrapole ta pensée ? :icon_up:

dans un pays "pas assez moderne", "en retard sur la mondialisation"

Je citais ici simplement l'un des quelques arguments massues proférés dans la plupart des partis de centre-droit : "nous sommes les vrais modernes" (le genre de concours de la plus grosse, qu'on affectionne par exemple au MR ou à l'UMP). Cela ne t'a jamais teinté à l'oreille ? En clair, j'ai toujours trouvé risible cette obsession des partis de centre-droit à se prétendre les représentants de la vraie modernité face à la gauche "conservatrice" - alors qu'ils sont tous issus du même moule. Cela fait belle lurette qu'il n'existe plus de droite conservatrice (Sarko étant indiscutablement de droite, mais tout sauf conservateur - c'est un peu le Sardou de la politique à cet égard), mais tous les mecs de droite engagés en politique trouvent cela merveilleux et salutaire.

Posté
Je citais ici simplement l'un des quelques arguments massues proférés dans la plupart des partis de centre-droit : "nous sommes les vrais modernes" (le genre de concours de la plus grosse, qu'on affectionne par exemple au MR ou à l'UMP). Cela ne t'a jamais teinté à l'oreille ?

Ha ha, tu vois bien que tu ne répondais pas du tout à ce que moi je venais d'écrire.

Et c'est moi qui extrapole ta pensée ? :icon_up:

Bon, allez, 1 partout.

Posté

Pour revenir au sujet du topic (désolé :icon_up: ), j'aime assez cette (re)mise au point d'un chroniqueur du Monde (comme quoi tout arrive) :

Nicolas Sarkozy : beaucoup de bruit et de démagogie

M. Sarkozy a renouvelé cette semaine à la tribune de l'ONU sa critique de la dérégulation des marchés, caractéristique principale de ce qu'il nomme "le capitalisme financier". Il souhaite un sommet pour sortir de la crise. Il veut même "punir" ceux qui en seraient responsables. Voilà beaucoup de bruit et de démagogie - c'est ce que devraient en penser les pays qu'il cherche à se rallier. Mais il faut voir dans cette rhétorique une conséquence directe de ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis.

Des idées dangereuses peuvent surgir de préoccupations légitimes. La demande de réglementation étatique n'y fait pas exception. Mais une régulation plus efficace n'est pas synonyme d'interventions massives - et c'est une différence que certains dirigeants européens ignorent, ou feignent d'ignorer. Le risque est que la mère de tous les sauvetages ne libère la créativité des orfèvres de l'interventionnisme tatillon et de l'économie administrée.

M. Sarkozy tente de prendre la tête du cortège des "je vous l'avais bien dit". Ses appels à ce que quelque chose soit fait - et même n'importe quoi - pourraient conduire des gouvernements mal informés à prendre des mesures mal conçues, dans le simple but de montrer qu'ils existent. La bonne nouvelle est qu'il y a peu de chances que, de Londres à Paris et de Madrid à Rome, les pays européens parviennent à se mettre d'accord sur une réforme contraignante des marchés financiers. Pour une fois, la division de l'Europe pourrait être son salut.

http://www.lemonde.fr/economie/article/200…#ens_id=1089411

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Aller déballe, qu'on juge sur pièce.

Moi je ne connais pas mes tendances (et je doute qu'elles se séparent en deux), j'essaye seulement d'éviter tout "systématisme d'idée".

Bah ça n'est pas franchement très intéressant ici en ces lieux. Tu me gênes un peu :icon_up::doigt:

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