Invité jabial Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 De plus en plus, dans les sociétés occidentales, des voix s'élèvent afin que soient nourris, logés et blanchis ceux qui n'ont pas de travail. Et de moins en moins de gens sont prêts à oser avouer leur opposition à cela. Les mesures en ce sens se multiplient, et si on suit le sens du vent, on ne peut pas douter que d'ici quelques années, celui qui ne travaillera pas aura effectivement nourriture et logement de la main de l'Etat un peu partout dans le monde civilisé. C'est aussi inimaginable que la sécu en 1820 mais cest en quelque sorte le sens actuel de l'histoire socialiste, et à l'heure où l'UMP largement victorieuse a mis en place le Droit Au Logement Opposable, il ne fait pas le moindre doute que les gouvernements successifs renforceront la tendance. Quand même des "libéraux" défendent l'idée d'un revenu universel, autant dire que les opposants ne sont même pas minoritaires : ils n'existent pas. Le simple fait qu'il soit possible de survivre sans travail garantit l'existence d'une classe de personnes qui ne travaillent pas depuis longtemps, voire n'ont jamais travaillé de leur vie. Mais devant la garantie d'un revenu stable sans travail, nous nous apprêtons à voir augmenter cette catégorie de population dans des proportions considérables. Le RSA fait probablement partie des préparations liées au fait que la classe politique, ou du moins une élite parmi elle, est parfaitement conscience de ce qui se prépare et que, dans leur aveuglement, ils perçoivent encore la nécessité vitale de garder quelques incitants au travail. Si les socialistes insistent régulièrement sur les liens entre chômage et délinquance, ils n'ont pas la moindre conscience des conséquences de l'existence d'une classe qui n'a rien d'autre à faire que de respirer. L'expression "l'oisiveté est la mère de tous les vices" n'existe pas pour rien. La plupart des personnes fortunées qui ont les moyens de ne rien faire ont une activité ne serait-ce que par hygiène ; celles qui ne font rien sont dans 90% des cas des gens insupportables et infréquentables, des enfants attardés en déni total de la réalité. Quand au lieu d'une petite minorité qui se ressent comme privilégiée on a une importante minorité qui se perçoit comme lésée, on a réuni tous les ingrédients d'une situation explosive. Et je prédis que les émeutes que nous avons vécu récemment ne sont rien par rapport à ce que nous connaîtrons lorsque un grand nombre de gens qui se considèrent comme opprimés par ceux-là même qui les nourrissent n'auront rien d'autre à faire pour se désennuyer que de foutre le bordel. C'est avec tristesse que j'avoue qu'à mon avis la seule façon de se sortir de ce cercle vicieux décivilisateur est de faire progresser l'idée de droite que pour que toute forme de revenu d'aide attribué à un non-invalide soit assortie d'une activité obligatoire - c'est-à-dire malheureusement sous la forme d'un emploi public ou d'intérêt général dont seules les heures de présence sont payées. Ca peut paraître totalement antinomique avec le libéralisme, mais c'est la seule solution "dans le système" qui existe. L'alternative, c'est la révolution, et si révolution il y a dans l'immédiat, je peux vous garantir que ce ne sera pas la nôtre. Quelqu'un a une autre solution? Inutile de dire que l'abandon progressif de toute forme d'aide sociale est la solution libérale - personne ne le ferait que nous, et nous ne serons jamais au pouvoir dans un horizon immédiat. Alors, que faire?
neuneu2k Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Je suis peut être bêtement optimiste, mais je n’ai pas l’impression du tout que le droit a un revenu minimum sans compensation soit en train d’apparaître, en fait, j’ai la nette impression que la reconnaissance de ce droit est plus présente chez les gens fortement politisés (libéraux compris) que chez la majorité de la population qui rejette globalement l’idéologie en échange d’un « pragmatisme ». Si ce type d’allocation est accepté, c’est pour acheter la paix sociale et parce que cela ne représente pas une part importante de la fiscalité, le jour ou les travailleurs ne seront plus persuadés d’être gagnants au système, ils cesseront de le soutenir, sans le moindre besoin de révolution violente (ce qui n’interdit pas, malheureusement la possibilité d’une révolution violente). Il n’y a pas besoin de grands héros randiens pour faire la grève de la productivité, une simple grogne poujadiste suffit pour ça, le soutien populaire diminuant envers les grèves de fonctionnaires, les revendications des intermittents du spectacle et autres syndicats minoritaires mais politiquement bien installés m’inspire plutôt de l’espoir, sarko a été élu sur un discours d’opposition aux privilèges légaux, la réforme des régimes spéciaux est particulièrement bien soutenue par la population, ce n’est pas parce que par ailleurs c’est un gros planiste économiquement a coté de la plaque que le mouvement qui l’a mis au pouvoir n’est pas, du point de vue de l’assistanat, ‘de droite’. Si les mouvements de gauche se rabattent sur les bobos et les étudiants, c’est bien parce qu’ils ont perdu les travailleurs, au risque de passer pour un gros trotskiste, les travailleurs ont un vrai pouvoir politique inexploité, et si ils ne sont certes pas libéraux, ils le sont en général plus que les étudiants, fonctionnaires, et cadres franciliens (dans le sens ou ils sont corporatistes sur leur activité, mais en général libéraux pour les autres, ce qui est un bon début…) Alors une autre solution : oui, parler aux ouvriers et laisser tomber les bobos… De manière plus générale, je suis de plus en plus convaincu qu’il ne sers a rien d’essayer de forger une société sans victimes, et qu’il 'suffit' d’armer toutes les victimes potentielles et de leur apprendre a se défendre.
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est avec tristesse que j'avoue qu'à mon avis la seule façon de se sortir de ce cercle vicieux décivilisateur est de faire progresser l'idée de droite que pour que toute forme de revenu d'aide attribué à un non-invalide soit assortie d'une activité obligatoire - c'est-à-dire malheureusement sous la forme d'un emploi public ou d'intérêt général dont seules les heures de présence sont payées. Ca peut paraître totalement antinomique avec le libéralisme, mais c'est la seule solution "dans le système" qui existe. L'alternative, c'est la révolution, et si révolution il y a dans l'immédiat, je peux vous garantir que ce ne sera pas la nôtre. Je suis d'accord. J'ajouterais que le si le sytème est bien conçu, il serait possible qu'il ne concerne que peu de personnes. Le boulot proposé doit être chiant, avec des horaires difficiles et mal payé, de sorte que tout le monde ait intérêt à bosser dans le privé. Mais au final c'est peut être aussi utopique que la simple suppression des aides.
alex6 Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 J'ajouterais que le si le sytème est bien conçu, il serait possible qu'il ne concerne que peu de personnes. Le boulot proposé doit être chiant, avec des horaires difficiles et mal payé, de sorte que tout le monde ait intérêt à bosser dans le privé. La vie est bien faite, ce merveilleux systeme existe deja!
Librekom Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 De plus en plus, dans les sociétés occidentales, des voix s'élèvent afin que soient nourris, logés et blanchis ceux qui n'ont pas de travail. Et de moins en moins de gens sont prêts à oser avouer leur opposition à cela. Les mesures en ce sens se multiplient, et si on suit le sens du vent, on ne peut pas douter que d'ici quelques années, celui qui ne travaillera pas aura effectivement nourriture et logement de la main de l'Etat un peu partout dans le monde civilisé. C'est aussi inimaginable que la sécu en 1820 mais cest en quelque sorte le sens actuel de l'histoire socialiste, et à l'heure où l'UMP largement victorieuse a mis en place le Droit Au Logement Opposable, il ne fait pas le moindre doute que les gouvernements successifs renforceront la tendance. Quand même des "libéraux" défendent l'idée d'un revenu universel, autant dire que les opposants ne sont même pas minoritaires : ils n'existent pas.Le simple fait qu'il soit possible de survivre sans travail garantit l'existence d'une classe de personnes qui ne travaillent pas depuis longtemps, voire n'ont jamais travaillé de leur vie. Mais devant la garantie d'un revenu stable sans travail, nous nous apprêtons à voir augmenter cette catégorie de population dans des proportions considérables. Le RSA fait probablement partie des préparations liées au fait que la classe politique, ou du moins une élite parmi elle, est parfaitement conscience de ce qui se prépare et que, dans leur aveuglement, ils perçoivent encore la nécessité vitale de garder quelques incitants au travail. Si les socialistes insistent régulièrement sur les liens entre chômage et délinquance, ils n'ont pas la moindre conscience des conséquences de l'existence d'une classe qui n'a rien d'autre à faire que de respirer. L'expression "l'oisiveté est la mère de tous les vices" n'existe pas pour rien. La plupart des personnes fortunées qui ont les moyens de ne rien faire ont une activité ne serait-ce que par hygiène ; celles qui ne font rien sont dans 90% des cas des gens insupportables et infréquentables, des enfants attardés en déni total de la réalité. Quand au lieu d'une petite minorité qui se ressent comme privilégiée on a une importante minorité qui se perçoit comme lésée, on a réuni tous les ingrédients d'une situation explosive. Et je prédis que les émeutes que nous avons vécu récemment ne sont rien par rapport à ce que nous connaîtrons lorsque un grand nombre de gens qui se considèrent comme opprimés par ceux-là même qui les nourrissent n'auront rien d'autre à faire pour se désennuyer que de foutre le bordel. C'est avec tristesse que j'avoue qu'à mon avis la seule façon de se sortir de ce cercle vicieux décivilisateur est de faire progresser l'idée de droite que pour que toute forme de revenu d'aide attribué à un non-invalide soit assortie d'une activité obligatoire - c'est-à-dire malheureusement sous la forme d'un emploi public ou d'intérêt général dont seules les heures de présence sont payées. Ca peut paraître totalement antinomique avec le libéralisme, mais c'est la seule solution "dans le système" qui existe. L'alternative, c'est la révolution, et si révolution il y a dans l'immédiat, je peux vous garantir que ce ne sera pas la nôtre. Quelqu'un a une autre solution? Inutile de dire que l'abandon progressif de toute forme d'aide sociale est la solution libérale - personne ne le ferait que nous, et nous ne serons jamais au pouvoir dans un horizon immédiat. Alors, que faire? je n'aurais dit mieux, tu as mis des mot sur ce que je ressent sans savoir l'exprimer. Par contre pour la solution, moi je crois qu'il faut laisser faire les socialistes au pouvoir (quelque soit leur parti) et je suis convaincu que la politique du pire fera son effet. Je constate que c'est précisément dans les pays qui ont connu le plus de communisme ou de sociaslime dans le passé. qu'on trouve le plus de libéraux aujourd'hui. La solution, c'est de sa barrer là ou l'herbe est plus verte en attendant que le bordel explose et retombe.
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 La vie est bien faite, ce merveilleux systeme existe deja! révisionnisme
alex6 Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est quoi ce delire d'instaurer le travail force?
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est quoi ce delire d'instaurer le travail force? Qui a parlé de travail forcé? Personne ne serait obligé de travailler dans un tel système.
Librekom Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est quoi ce delire d'instaurer le travail force? absolument pas du travail forcé ! si tu veux des alloc, tu boss, si tu veux pas bossé t'en touche pas, ce n'est rien d'autre que du travail rémunéré proposé aux démuni. Napoléon avait déjà instaurés pareil système à l'époque, avec les trou sans cesse creusé et rebouché.
José Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Napoléon avait déjà instaurés pareil système à l'époque, avec les trou sans cesse creusé et rebouché. Non, la IIe République, pour calmer les ouvriers parisiens.
john_ross Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Qui a parlé de travail forcé? Personne ne serait obligé de travailler dans un tel système. Mais bien sur. Vous croyez vraiment que un tel système n'a pas pour vocation de maintenir des gens dans la misère? Les allocations faut bien les prélever quelque part. Et donc les travailleurs les moins productifs seront exclus de "l'empois" et devront accepter de faire ses jobs sans jamais pouvoir en sortir.
neuneu2k Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est quoi ce delire d'instaurer le travail force? qui n'obéit pas ne mange pas
alex6 Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ah oui Napoleon, bien sur… Alloc' ou pas, l'etat n'a strictement aucun droit de forcer quelqu'un a travailler, point. C'est d'ailleurs assez amusant cette idee, puisque cela sous-entend que toute activite de travail est productive i.e. il suffit que quelqu'un travaille pour qu'il cree de la richesse et donc qu'il "rembourse" son alloc'. He bien non, il est tout a fait possible de travailler a quelque chose et que ce quelque chose soit absolument inutile au sens ou il coute plus qu'il ne rapporte. C'est en general le cas des emplois creesEx nihilo par l'entite publique qui n'existeraient pas sur un marche libre. En tout cas c'est une des idees les plus naives qui m'ait ete donnee de lire depuis un moment.
neuneu2k Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 En tout cas c'est une des idees les plus naives qui m'ait ete donnee de lire depuis un moment. Bah, ca me semble juste impossible a régler, soit c'est mieux payé que le travail équivalent dans le privé, privant le privé de main d’œuvre non qualifiée a des tarifs raisonnables (effet SMIC), soit c’est moins bien payé et ca ne touchera personne… Globalement, le RMA est moins débile (comme quoi, on peut facilement faire pire que sarko, si on cherche un tout petit peu)
Librekom Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ah oui Napoleon, bien sur… Alloc' ou pas, l'etat n'a strictement aucun droit de forcer quelqu'un a travailler, point. en affirmant que c'est du travail forcé, tu dis "les focntionnaires sont des travailleurs forcés" C'est d'ailleurs assez amusant cette idee, puisque cela sous-entend que toute activite de travail est productive i.e. il suffit que quelqu'un travaille pour qu'il cree de la richesse et donc qu'il "rembourse" son alloc'. Tu lis entre les lignes ce que t'a envie d'y voir, il n'a jamais été question de travailler pour rembousé son alloc. He bien non, il est tout a fait possible de travailler a quelque chose et que ce quelque chose soit absolument inutile au sens ou il coute plus qu'il ne rapporte.C'est en general le cas des emplois creesEx nihilo par l'entite publique qui n'existeraient pas sur un marche libre. Je ne partage pas l'avis de Jabial sur la question, mais ta critiques est très mauvaise, tu te trompes complètement de débat. Si tu tiens à lui démontrer que son idée est mauvaise, relis son poste convenablement.
alex6 Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Bah, ca me semble juste impossible a régler… C'est surtout qu'une alloc' ne doit en aucun cas chercher a concurrencer un revenu classique mais uniquement etre un parachute ultra-minimal. Je doute vraiment que dans une economie libre ayant un taux de chomage quasi-nul il y ait beaucoup de personne voulant rester chez elles a ne rien faire, c'est une question de difference de revenu et non de paresse. La situation francaise est d'ailleurs plus celle de chomeurs restant chez eux plutot que de rmiste satisfaits de leur sort. Librekom: Je ne comprends rien a ce que tu ecris: Oui ou non, s'agit-il de faire travailler les gens pour qu'ils aient droit a leur alloc'? dans ce cas il est implicite que ce travail est considere comme createur de valeur, et si non cela veut dire que c'est encore plus couteux de les faire travailler (couteux en terme d'augmentation du montant d'imposition necessaire)
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Mais bien sur.Vous croyez vraiment que un tel système n'a pas pour vocation de maintenir des gens dans la misère? Les allocations faut bien les prélever quelque part. Et donc les travailleurs les moins productifs seront exclus de "l'empois" et devront accepter de faire ses jobs sans jamais pouvoir en sortir. Aujourd'hui aussi les allocations sont prélevées quelque part, et les moins productifs sont exclus. La question que posait Jabial c'est est ce que donner l'allocation en échange d'un travail améliorerait la situation, et tu ne réponds pas à cette question. Je ne comprends rien a ce que tu ecris: Oui ou non, s'agit-il de faire travailler les gens pour qu'ils aient droit a leur alloc'? dans ce cas il est implicite que ce travail est considere comme createur de valeur, et si non cela veut dire que c'est encore plus couteux de les faire travailler (couteux en terme d'augmentation du montant d'imposition necessaire) Ca ne sera pas forcément plus coûteux si cela diminue le nombre de personnes qui recoivent des allocs.
Librekom Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est surtout qu'une alloc' ne doit en aucun cas chercher a concurrencer un revenu classique mais uniquement etre un parachute ultra-minimal. Je doute vraiment que dans une economie libre ayant un taux de chomage quasi-nul il y ait beaucoup de personne voulant rester chez elles a ne rien faire, c'est une question de difference de revenu et non de paresse.La situation francaise est d'ailleurs plus celle de chomeurs restant chez eux plutot que de rmiste satisfaits de leur sort. Librekom: Je ne comprends rien a ce que tu ecris: Oui ou non, s'agit-il de faire travailler les gens pour qu'ils aient droit a leur alloc'? dans ce cas il est implicite que ce travail est considere comme createur de valeur, et si non cela veut dire que c'est encore plus couteux de les faire travailler (couteux en terme d'augmentation du montant d'imposition necessaire) D'abord on ne peut absolument pas parié sur le cout total d'une telle opération, ensuite le but d'une telle mesure n'est absolument pas d'améliorer la situation économique du pays, mais d'éviter une révolte générale. Mon propos est qu'il faut laissé la révolte se produire. Celui de Jabial est qu'on ne peut pas laisser faire ça, et que , étant acquis qu'une solution libéral au problème n'est pas envisageable, puisque le libéralisme c'est le mal, il faut trouver une alternative et il propose celle là. Que ça coute plus ou moins au contribuable est un tout autre débat.
LeSanton Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 On en a eu un bon exemple avec les emplois-jeunes qui ont coûté bcp plus cher que ce qu'ils ont rapporté (peanuts, des emplois qui ne servaient à rien, purement artificiels). Mais le point soulevé n'était pas exactement celui-là. Je l'ai compris comme une refonte de toutes les allocs dans une sorte de RSA inversé dans son principe (non pas prolonger les allocs en cas de retour à l'emploi, mais conditionner le maintien d'allocs au retour à l'emploi), mais dans la mesure où cela concernerait des emplois publics on en reviendrait aux emplois-jeunes généralisés. Je préfèrerais nettement le système du RSA, dans la mesure où il fondrait toutes les allocs en une seule, car, s'adressant aussi aux jobs privés, il garderait un lien avec l'économie créatrice réelle.
alex6 Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Que ça coute plus ou moins au contribuable est un tout autre débat. Enfin si ca doit couter plus je ne vois pas l'interet… les travaux d'interets publics sont couteux pour la societe, sans compter qu'ils participent a augmenter la pression fiscale ce qui au final est bien pire que de payer une allocation minimale. Il faut bien sur que celle-ci soit reellement minimale.
john_ross Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Aujourd'hui aussi les allocations sont prélevées quelque part, et les moins productifs sont exclus. La question que posait Jabial c'est est ce que donner l'allocation en échange d'un travail améliorerait la situation, et tu ne réponds pas à cette question. Comment feraient ces gens pour trouver un travail avec le temps qu'ils doivent consacrer pour bénéficier de la maigre alloc que leur donne l'état? De plus si ils ont des enfants et que les deux parents doivent travailler en échange des allocs qui va les garder?
Librekom Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 De plus si ils ont des enfants et que les deux parents doivent travailler en échange des allocs qui va les garder? des crèche publiques
Tremendo Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Le problème avec la solution de Jabial (dont je partage totalement ses inquiétudes), c'est que c'est une solution provisoire, en attendant mieux. Et se limiter à des solutions socialistes en attendant des solutions libérales, je ne souscris pas; de même, on sait très bien avec les étatistes que ça ne reste jamais provisoire, ça dure toujours plus qu'on ne le croit et ça s'amplifie même. D'autre part, vu le contexte actuellement, ça me parait quasi-impossible de mettre en place une mesure aussi radicale puisque la tendance va plutôt à l'inverse, à savoir gonfler encore plus le nombre d'interventions en terme de politiques sociales. Ensuite, sur le principe de filer des allocs ça n'est pas acceptable de mon point de vue (travail ou non), en revanche on n'est pas dans la définition du travail forcé. Je partage plus le point de vue de Librekom sur ce coup: attendre que ça pète.
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Comment feraient ces gens pour trouver un travail avec le temps qu'ils doivent consacrer pour bénéficier de la maigre alloc que leur donne l'état?De plus si ils ont des enfants et que les deux parents doivent travailler en échange des allocs qui va les garder? Je te rappelle que personne ne serait obligé d'accepter l'allocation et le travail qui va avec. Et si ils la refusent ils se retrouveront dans la même situation que celle que tu préconises, c'est à dire celle qui prévaudrait en cas de suppression totale des allocs.
john_ross Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Au fait près que des jobs qu'aurait pu "offrir" le marché libre n'existent pas car ont été détruit par la dépense publique nécessaire au financement de l'allocation (indemnité plus salaire des membres de ce nouvel organe de police). Donc se système vous empêche de trouver un job dans le secteur privé mais rassurez vous, vous pouvez toujours vous soumettre pour obtenir votre pitance.
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Donc se système vous empêche de trouver un job dans le secteur privé Oui comme le système actuel, mais probablement beaucoup moins si il permet de diminuer le nombre d'allocataires.
john_ross Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Oui comme le système actuel, mais probablement beaucoup moins si il permet de diminuer le nombre d'allocataires. Quand vous parlez de diminuer c'est majoritairement par le fait que cela permettrait a des personnes de retrouver un emplois dans le secteur privé ou parce qu'on supprimerait les allocs à un bon nombre de gens? Le problème de cette mesure de toute façon réside dans le fait que beaucoup de gens décideraient de garder les allocs car celles-ci seraient justifier par le travail et donc constitueraient une sorte de nouveau statuts de fonctionnaire, avec garantie de l'emploi et un tas d'aides (logement santé) et n'aurait donc aucun intérêt à aller dans le privé. Donc en résumé cette mesure c'est la consécration du droit à l'emploi.
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Quand vous parlez de diminuer c'est majoritairement par le fait que cela permettrait a des personnes de retrouver un emplois dans le secteur privé ou parce qu'on supprimerait les allocs à un bon nombre de gens? C'est difficile de donner des chiffres précis, mais selon les études que j'ai pu voir, le non emploi peut se décomposer à peu près équitablement en "non emploi classique" notamment causé par le salaire minimum, et non emploi volontaire. L'objectif serait que seules les personnes ne pouvant réellement pas travailler touchent des allocations les autres préfereront trouver un emploi privé. Ce qui aura a sont tour comme effet de diminuer les prélèvements et le coût du travail, ce qui diminuera cette fois le "non emploi classique". En cas de suppression du salaire minimum, le nombre d'allocataires devrait devenir quasi-nul, sauf si il existe certaines personnes dont la productivité est extrêmement faible, et également si il existe d'autres dysfonctionnements du marché susceptibles de créer du chômage. Le problème de cette mesure de toute façon réside dans le fait que beaucoup de gens décideraient de garder les allocs car celles-ci seraient justifier par le travail et donc constitueraient une sorte de nouveau statuts de fonctionnaire, avec garantie de l'emploi et un tas d'aides (logement santé) et n'aurait donc aucun intérêt à aller dans le privé. Comme dit plus haut cette mesure n'est intéressante que si elle correspond à des rémunérations suffisamment faibles avec des horaires suffisamment lourds pour inciter à aller dans le privé.
Invité jabial Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 travail forcé MEGALOL Sérieux quoi. Un travail garanti c'est déjà une aide sociale et c'est moins malsain que de payer des gens à fumer des spliffs toute la journée. Quant aux gosses, non mais sans déconner quoi. Ils font comment les gens qui travaillent? Il n'y a pas de "parachute ultraminimal". Soit l'alloc permet de survivre, soit elle ne le permet pas. Si elle ne le permet pas elle ne sert à rien ; si elle le permet, dès lors qu'elle est sans condition on va forcément avoir des gens qui préfèrent, quelque soit leur intérêt à long terme, rester à végéter.
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