Aller au contenu

Les américains trop ignorants pour le Nobel de Littérature


Taranne

Messages recommandés

Posté
Hummm! Surtout que les médias ont encore prouvé qu'ils étaient des ignares, puisque Le clézio n'est pas français mais de l'Ile Maurice, ma mère vient de là-bas et connait sa famille parfaitement. Il a juste vécu quelques temps à Nice et Paris.

Les blancs mauriciens sont des colons français qui ont émigré aux 18ème et 19ème siècle durant les colonisations françaises puis britanniques, leur culture a survécu car les britanniques y étaient très tolérants, mais aussi reconnaissants pour l'aide apportée par les familles riches françaises de l'île pour lutter contre Napoléon que les colons voyaient d'un très mauvais oeil…juste un rappel historique, je m'égare.

Donc non ce n'est pas un auteur français qui a eu le nobel de littérature, désolé pour les nationaux-socialos de la presse française, encore loupé!!!

Il a la double nationalité et se sent autant Français que Mauricien.

Posté
Oui, et il écrit en français, et vend en France.

Et ? Si le français est une des langues les plus utilisées à Maurice, tout comme en Belgique ou au Canada, ça parait logique.

Posté
Il a la double nationalité et se sent autant Français que Mauricien.

Certe, tu dis vrai, mais c'est autre chose, et comme tous les mauriciens blancs ils se sentent français et mauriciens, pour autant je suis désolé de te dire qu'ils se sentent tous en général d'abord mauricien avant d'être français.

Ce que je contestais, c'était que les journalistes disaient abusivement qu'il était d'origine française, alors qu'il est d'origine mauricienne, et surtout ils ne parlent même pas de ce passage de sa vie quand ils font sa biographie, ce qui avalise ce que je disais sur la médiocrité et le nationalisme des journalistes d'aujourd'hui.

Posté
Certe, tu dis vrai, mais c'est autre chose, et comme tous les mauriciens blancs ils se sentent français et mauriciens, pour autant je suis désolé de te dire qu'ils se sentent tous en général d'abord mauricien avant d'être français.

Ce que je contestais, c'était que les journalistes disaient abusivement qu'il était d'origine française, alors qu'il est d'origine mauricienne, et surtout ils ne parlent même pas de ce passage de sa vie quand ils font sa biographie, ce qui avalise ce que je disais sur la médiocrité et le nationalisme des journalistes d'aujourd'hui.

Simplement parce que JMG Le Clézio communique peu sur lui-même.

Posté

Le Clézio possède la nationalité française et écrit en Français. Ce que tu écris est intéressant mais ne change rien au fond.

Posté
Le Clézio possède la nationalité française et écrit en Français. Ce que tu écris est intéressant mais ne change rien au fond.

+ 1

Y en a qui ne sont peut-être pas au courant, mais en France on applique le droit du sol. Le Clézio, né en France, est français et a d'ailleurs fait son temps sous les drapeaux. Fin de la discussion.

Posté
+ 1

Y en a qui ne sont peut-être pas au courant, mais en France on applique le droit du sol. Le Clézio, né en France, est français et a d'ailleurs fait son temps sous les drapeaux. Fin de la discussion.

Non, il est né à l'Ile Maurice et est mauricien, il a la double-nationalité, mais c'est un détail sans intérêt.

Il n'a vécu qu'un petit temps en France puisqu'il a énormément voyagé.

Fin de la discussion.

Posté
Non, il est né à l'Ile Maurice et est mauricien, il a la double-nationalité, mais c'est un détail sans intérêt.

Le Clézio est né à Nice.

Nice est en France.

La France applique le droit du sol.

Le Clézio est donc français, même s'il a aussi la nationalité mauricienne.

Là, la discussion est vraiment terminée, je pense (j'espère?)

Posté
Le Clézio est né à Nice.

Nice est en France.

La France applique le droit du sol.

Le Clézio est donc français, même s'il a aussi la nationalité mauricienne.

Là, la discussion est vraiment terminée, je pense (j'espère?)

Pardon, mille excuses, il est effectivement né à Nice. Ce lien éclairera d'ailleurs sur le personnage.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Gu…cite_note-mae-4

Biographie [modifier]Jean-Marie Le Clézio naît à Nice en 1940. Il est le fils de Raoul Le Clézio, chirurgien, et de Simone Le Clézio. Ses parents sont cousins germains (tous les deux ont le même grand père Sir Eugène Le Clézio) et sont issus d'une famille bretonne émigrée à l'île Maurice au XVIIIe siècle[4] où ils acquièrent la nationalité britannique à la suite de l'annexion de l'île par l'Empire. Le Clézio se considère lui-même comme de culture mauricienne et de langue française[5]. Il écrit ses premiers récits à l'âge de sept ans, dans la cabine du bateau qui le conduit avec sa mère au Nigeria où il va retrouver son père, qui y est resté pendant la seconde Guerre mondiale. L'écriture et le voyage resteront dès lors indissociables sous la plume de Le Clézio.

Il effectue ses études au collège littéraire universitaire de Nice, à Aix-en-Provence, puis à Londres et à Bristol. En 1964, il rédige un mémoire pour l'obtention du Diplôme d'Études Supérieures sur le thème de « La Solitude dans l'œuvre d'Henri Michaux[6]. »

Dès 23 ans, il devient célèbre lorsque paraît Le Procès-verbal, récit esthétiquement proche de L'Étranger d'Albert Camus et des recherches narratives du Nouveau Roman, baigné par le climat de la Guerre d'Algérie finissante[7], couronné par le prix Renaudot en 1963[8].

En 1967, il fait son service militaire en Thaïlande en tant que coopérant, et est rapidement expulsé pour avoir dénoncé la prostitution enfantine. Il est envoyé au Mexique afin d'y finir son service. Il participe à l'organisation de la bibliothèque de l'Institut français d’Amérique latine (IFAL), et commence à étudier le maya et le nahuatl à l'Université de Mexico qui le conduiront au Yucatán.[9] Pendant quatre ans, de 1970 à 1974, il partage la vie des Indiens Emberás et Waunanas, au Panama. La découverte de leur mode de vie, si différent de celui qu'il connaissait jusqu'alors constitue pour lui une expérience qu'il qualifiera plus tard de « bouleversante[5] ». Après un premier mariage en 1961 avec Rosalie Piquemal (avec qui il a une fille, Patricia), il se marie en 1975 avec Jémia, originaire du Sahara Occidental et mère de sa deuxième fille Anna. Ensemble, ils écrivent Sirandanes (recueil de devinettes proverbiales courantes à Maurice) et Gens des nuages[6].

En 1977, Le Clézio publie une traduction des Prophéties du Chilam Balam, ouvrage mythologique maya, travail qu'il avait effectué au Yucatán[9]. Spécialiste du Michoacan (centre du Mexique), il soutient en 1983 une thèse d'histoire sur ce sujet à l'Institut d'études mexicaines de Perpignan. Il enseigne entre autres aux universités de Bangkok, de Mexico, de Boston, d'Austin et d'Albuquerque, mais en 1978 il ne peut accéder au poste de chercheur au CNRS.

À la fin des années 1970, Le Clézio opère un changement dans son style d'écriture et publie des livres plus apaisés, à l'écriture plus sereine, où les thèmes de l'enfance, de la minorité, du voyage, passent au premier plan. Cette manière nouvelle séduit le grand public. En 1980, Le Clézio est le premier à recevoir le Grand prix de littérature Paul-Morand, décerné par l'Académie française, pour son ouvrage Désert. En 1990, Le Clézio fonde en compagnie de Jean Grosjean la collection « L'Aube des peuples », chez Gallimard, dédiée à l'édition de textes mythiques et épiques, traditionnels ou anciens.

En mars 2007, il est l'un des quarante-quatre signataires du manifeste « Pour une littérature-monde », qui invite à la reconnaissance d'une littérature de langue française qui ne relèguerait plus les auteurs dits « francophones » dans les marges ; et à retrouver le romanesque du roman en réhabilitant la fiction grâce notamment à l'apport d'une jeune génération d'écrivains sortis de « l'ère du soupçon[10]. » Dans un entretien paru en 2001, Le Clézio déplorait déjà que « l’institution littéraire française, héritière de la pensée dite universelle des Encyclopédistes, [ait] toujours eu la fâcheuse tendance de marginaliser toute pensée de l’ailleurs en la qualifiant d'"exotique"[11] ». Lui-même se définit d'ailleurs comme un écrivain « français, donc francophone », et envisage la littérature romanesque comme étant « un bon moyen de comprendre le monde actuel[12]. »

En octobre 2008, alors que paraît Ritournelle de la faim, inspiré par la figure de sa mère, il se voit décerner le prix Nobel de littérature. Sa première réaction est d'affirmer que la récompense « ne changera rien » à sa manière d’écrire[13].

Depuis de nombreuses années, il parcourt de nombreux pays dans le monde, sur les cinq continents, mais vit principalement à Albuquerque, et en France, à Nice et à Paris. Il a publié une quarantaine de volumes : contes, romans, essais, nouvelles, deux traductions de mythologie indienne, ainsi que d'innombrables préfaces et articles et quelques contributions à des ouvrages collectifs[14].

Un parcours original.

Cet autre lien en-dessous éclaire un peu le personnage sur comment il se définit lui-même (ses différentes origines, sa littérature, son parcours), preuve qu'un bout de torchon passeport (et une carte d'identité) ne valent rien en comparaison des sentiments qui sont les seuls à motiver les appartenances à des communautés. Je me reconnais beaucoup dans ce qu'il dit, d'une part par ses origines mauriciennes qui sont les miennes, l'histoire de sa famille qu'il retrace et qui elle aussi ressemble un petit peu à la mienne, mais aussi sa vision propre du patriotisme de manière générale. Sa vision des choses en tout cas est assez détonnante en comparaison avec la vision étriquée de la littérature française.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/france_82…2001_37009.html

L.F : On a souvent l’impression en vous lisant que vos personnages, à votre image, recherchent une patrie, une patrie qui dépasse le concept traditionnel et un peu étriqué de la nation. Salman Rushdie parle de « patries imaginaires » en évoquant le nouveau rapport que tente d’établir l’écrivain exilé avec le pays d’où il vient. A quoi ressemble votre patrie imaginaire à vous ?

Je me considère moi-même comme un exilé parce que ma famille est entièrement mauricienne. Depuis des générations, nous sommes nourris au folklore, à la cuisine, aux légendes et à la culture mauriciennes. C’est une culture très mélangée où se mêlent l’Inde, l’Afrique et l’Europe. Je suis né en France et j’ai été élevé en France avec cette culture-là. J’ai grandi en me disant qu’il y avait un ailleurs qui incarnait ma vraie patrie. Un jour, j’irai là-bas, et je saurai ce que c’est. En France, je me suis donc toujours un peu considéré comme une « pièce rapportée ». En revanche, j’aime beaucoup la langue française qui est peut-être mon véritable pays ! Mais si on considère la France comme nation, je dois dire que je me suis rarement identifié à ses impératifs.

L.F : Vos ancêtres étaient français, je crois ?

En effet, les Le Clézio sont originaires du Morbihan, en Bretagne. Au moment de la Révolution, un de mes ancêtres, qui avait refusé de rentrer dans l’armée révolutionnaire parce qu’on lui demandait de couper ses cheveux longs, a dû fuir la France. Il a embarqué avec toute sa famille sur un bateau qui s’appelait Le Courrier des Indes, avec pour intention de se rendre en Inde. Mais lorsque le bateau a fait escale à Maurice, il est descendu car sa femme était originaire de l’île où elle avait encore de la famille. La branche mauricienne des Le Clézio est issue de cet ancêtre aventurier et rebelle. Il est d’ailleurs le héros de mon prochain roman. Je suis en train d’écrire en ce moment même l’histoire de son installation à Maurice. Je me sens proche de cet homme qui s’est exilé à l’autre bout du monde, pour y fuir quelque chose. J’ai l’impression de le comprendre.

Posté
Intéressant en tout cas de voir comment l'Académie et les médias essaient de politiser un auteur qui l'est fort peu.

Un entretien avec Le Clézio vu dans l'Express:

Le Journaliste: "Vous définiriez-vous comme un militant de l'écologie?" (sic !)

Le Clézio : " (…) J'étais aux côtés de l'écrivain malien Amadou Hampâté Bâ un jour qu'il recevait un prix littéraire. Une dame est venue vers ce grand gaillard, très africain d'aspect, et lui a demandé : "Qu'est-ce que vous comptez faire pour sauver les éléphants?" Il lui a répondu: " Madame, les éléphants sont de sales bêtes qui piétinent nos plantations."

La dame a été très choquée.

Le Journaliste: " Oui, mais la biodiversité …" (sic! sic!)

Le Clézio : " (…) C'est trop facile de dire à d'autres pays qui se débattent dans une situation de totale pauvreté : "Gardez vos loups, vos ours, nous irons prendre des photos chez vous …"

:icon_up:

Autre citation tirée de l'entretien: "Je ne suis pas certain de la durée de la littérature de façon générale. C'est une question quasi biologique, de rythmes naturels auxquels la société humaine est soumise - c'est peut-être ça, l'écologie." :doigt:

Lien:

http://www.lexpress.fr/culture/livre/jmg-le-clezio-on-ne-peut-pas-faire-barrage-au-metissage_587614.html

Posté

Le journaliste (François Dufay) essaie visiblement de ne le faire réagir que sur des sujets "citoyens"…

Posté
Le journaliste (François Dufay) essaie visiblement de ne le faire réagir que sur des sujets "citoyens"…

Ce qui ne m'étonne pas de lui, du reste. Il s'était déjà fendu, voici quelques années, d'un livre dénonçant les idées moisies des écrivains de droite (Céline, Morand, Chardonne, les Hussards…) qui avait fait la joie de Pierre Assouline. Y a des gens, comme ça, qui veulent que les écrivains, les grands surtout, soient des gens bien. Normalement, ça vous passe avec l'âge, mais c'est plus long pour certains; il y en a même qui n'y arrivent jamais.

  • 4 weeks later...
Posté

Le plus regrettable, c'est que l'article n'a pas fondamentalement tort sur le fond, mais que le tout sonne vraiment grotesque : attaques ad hominem (le pauvre Bernard Pivot qui n'a rien demandé), rengorgements ridicules ("je suis prof de littérature, donc j'ai raison"), exagérations gratuites (Le Clézio mis sur le même plan que Nothomb et Jardin)…

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...