John Loque Posté 15 novembre 2008 Auteur Signaler Posté 15 novembre 2008 Les motivés peuvent aller à l'"Université Lidé" pour essayer d'influencer le programme. Sans doute plus facile à faire dans la phase de conception que plus tard. Edit : Si on veut peser, il faut donc : Pour chaque sujet ou l'un d'entre-nous se sent capable de formuler des propositions concrêtes, il faut rédiger une note. Si on est plusieurs sur le sujet : faire une synthèse. Envoyer la note au responsable de l'atelier et lui demander de la lire en vitesse lors de la rencontre ou, mieux, envoyer l'un d'entre-nous à la réunion.
roubachov Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Si les catho veulent leurs écoles, qu'ils les finances pardi ! Amusant de lire Librekom reprendre l'argumentation des militants du PSB de la Guerre scolaire - ou du PS français soutenant la loi Savary: "A école privée, financement privé" Mon idée est la suivante: il doit nécessairement y avoir deux types de réseaux: à côté d'un public, unique et décentralisé au maximum, il doit demeurer un réseau libre, certes subventionné mais demeurant relativement maître de ses programmes, de ses recrutements, etc. J'ai vraiment trop peur qu'avec un réseau unique, une chape de plomb bureaucratique s'apesantise sur toutes les écoles d'Arlon à Molenbeek, et de Verviers à La Louvière. RA se singularise d'ailleurs nettement puisque fusionner tous les réseaux reviendrait à vider de sa substance le Pacte scolaire de 1958. C'est donc le point de sa démonstration où je suis le moins d'accord mais son programme m'intéresse évidemment beaucoup ! Il apporte beaucoup de fraicheur dans le débat politique en Communauté française.
Nick de Cusa Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Recadrage : il est tout à fait clair que pour un libéral, la suppression de tout ministère de l'éducation nationale est la première priorité. Tant qu'il existe, les enfants sont élevés dans l'adoration du toujours plus d'Etat. Il n'y a pas de juste milieu sur ce point.
Librekom Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Mon idée est la suivante: il doit nécessairement y avoir deux types de réseaux: à côté d'un public, unique et décentralisé au maximum, il doit demeurer un réseau libre, certes subventionné mais demeurant relativement maître de ses programmes, de ses recrutements, etc. :mrgreen: même très. Mais soyons sérieux une seconde, le libre n'est pas maître de ses programmes, mais alors vraiment pas, et au niveau de ses recrutement, ils peuvent choisir librement c'est vrai mais uniquement parmi un troupeau de brebis aillant reçu une formation addoc dont le programme doit lui même répondre scrupuleusement aux exigences du programme de la communauté française.
roubachov Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Recadrage : il est tout à fait clair que pour un libéral, la suppression de tout ministère de l'éducation nationale est la première priorité. Tant qu'il existe, les enfants sont élevés dans l'adoration du toujours plus d'Etat.Il n'y a pas de juste milieu sur ce point. Je pense en tout cas que le modèle allemand est intéressant puisque tout l'enseignement est géré par les Lander. La France et la Belgique souffrent évidemment d'une hyper-centralisation et bureaucratisation de l'enseignement.
roubachov Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 même très. Mais soyons sérieux une seconde, le libre n'est pas maître de ses programmes, mais alors vraiment pas, et au niveau de ses recrutement, ils peuvent choisir librement c'est vrai mais uniquement parmi un troupeau de brebis aillant reçu une formation addoc dont le programme doit lui même répondre scrupuleusement aux exigences du programme de la communauté française. Le libre est tout de même un peu plus … libre de ses programmes et de ses recrutements que ne l'est l'officiel (dont le pouvoir organisateur est pour un cas le ministre de l'Enseignement et pour les autres cas les Collèges communaux et provinciaux). Toutefois, et là tu n'as pas tort, beaucoup de représentants des PO du libre se plaignent des contraintes toujours plus grandes qu'ils doivent subir (cf. le débat actuel sur le nouveau décret "inscriptions"). Je ne demande qu'à pousser la logique jusqu'au bout. Mon rêve: qu'il y ait deux réseaux gérés par des principes libéraux: un public ET un libre. Le second doit exister pour des tas de raisons, et notamment parce qu'il pourrait servir de contre-modèle attractif pour le cas (malheureusement probable) où le réseau unique public retomberait dans les ornières de l'irresponsabilité et de la bureaucratie qui ont caractérisé ses prédécesseurs.
John Loque Posté 15 novembre 2008 Auteur Signaler Posté 15 novembre 2008 Le libre est tout de même un peu plus … libre de ses programmes et de ses recrutements que ne l'est l'officiel (dont le pouvoir organisateur est pour un cas le ministre de l'Enseignement et pour les autres cas les Collèges communaux et provinciaux).Toutefois, et là tu n'as pas tort, beaucoup de représentants des PO du libre se plaignent des contraintes toujours plus grandes qu'ils doivent subir (cf. le débat actuel sur le nouveau décret "inscriptions"). Je ne demande qu'à pousser la logique jusqu'au bout. Mon rêve: qu'il y ait deux réseaux gérés par des principes libéraux: un public ET un libre. Le second doit exister pour des tas de raisons, et notamment parce qu'il pourrait servir de contre-modèle attractif pour le cas (malheureusement probable) où le réseau unique public retomberait dans les ornières de l'irresponsabilité et de la bureaucratie qui ont caractérisé ses prédécesseurs. Le débat n'est pas très clair : si l'on va vraiment vers l'autonomie des écoles, les "réseaux" perdent de leur substance. Il faut se demander à quoi ressemblerait un système d'enseignement réellement libre (écoles privées, certaines à but lucratif, d'autres en Asbl). Si on examine à l'étranger les marchés de l'enseignement les plus libres, il existe des chaînes d'écoles qui sont donc des "réseaux". Pour trouver une position libérale intermédiaire, il faut donc partir du principe de l'autonomie des établissements et de la possibilité pour ceux-ci de s'organiser en réseau de manière volontaire. The Global Education Industry Professor James Tooley, Education Industry Report, Nov 1999. Many in the US seem to believe that the for-profit education company is an American invention. Many in the U.K. similarly seem to think that our government’s recent initiatives in seeking to bring private education companies into the management of schools is an undesirable U.S. phenomenon being imported into a reluctant U.K. This is a complete misconception. My research shows that it is in developing countries that we find the most advanced private - including for-profit - education companies. The book also explores important lessons for education in the U.S. and U.K. Far from finding that the private education sector in developing countries is small, catering only to the elite, my research shows an education sector that is large, expanding rapidly, and remarkably innovative. In Moscow, where until recently private schooling was banned, the same proportion of students - about seven percent -attend private school as in the UK. In Colombia and Côte d’Ivoire, 40 and 57 percent, respectively, of secondary school enrolment is in the private sector. It is in developing countries that we find the most advanced education companies. Indonesia has a massive 94 percent of its students in private higher education schools, with over 1,000 private universities registered. The education sector also features companies that manage “chains” of schools and universities, sometimes on a franchise basis, able to benefit from economies of scale. The largest of these, Objetivo/UNIP ,is one of several competing chains of schools in Brazil. It has over 500,000 students — from kindergarten to university — in nearly 500 campuses. Educor, in South Africa, listed on the Johannesburg Stock Exchange, has over 300,000 students: from high school to professional and vocational students. India-based NIIT has 400,000 vocational and academic students in India and 20 other countries, including the USA. These education companies overcome the objection that consumers of education suffer from an ‘information’ problem, allowing devious business people to take advantage of their ignorance. On the contrary, brand name works here as it does for other consumer services, reassuring parents and students that high quality is being offered and maintained. Just as I know little about computers, but confidently purchased my laptop aware that the need to maintain the brand name will keep Toshiba “on its toes,” so educational consumers attending an Objetivo School in Brazil or a DPS school in India are confident that strict quality control is in place to keep standards consistently high. Companies take the promotion of brand name seriously. In Zimbabwe, the Speciss College chain sponsors a national basketball team, as swell as running a high profile Mr. Speciss Personality and Miss Speciss contest. NIIT runs its own 24-hour television show, advertised as a free computer literacy program for the masses. NUT’ s brand-building seems to be highly successful; recent Gallup research shows that, just as people say “making a Xerox” instead of “making a photocopy,” in India, “doing an NIIT” is synonymous with “studying a computer course." Not only is the private sector large, but it is also, in places, strikingly innovative. Many of the companies have research and development departments dedicated to the state of the art in teaching and learning methods. They are also concerned with efficiency, given the scarcity of such resources as space, technology and teacher time. NUT has developed an educational model that enables a center with only 30 computers to accommodate 1,260 students per day! But what about the worry that private education is inequitable? FIRST, my research reveals a vast range of private education opportunities, not just catering to the elite or even the middle classes, but providing opportunities that are often affordable to those of modest means. SECOND, public education itself is not generally free, and when hidden costs of schooling are introduced, the differences between costs of private and public education are narrowed considerably. THIRD, public funding of education is also inequitable - a ‘middle class scam’ as one social commentator put it - as relatively fewer low income children attend secondary and higher education institutions. FOURTH, the study also shows that private educational institutions serve to ameliorate gender equity by catering to a greater proportion of female students than public schools. FIFTH, many of the education businesses studied are also aware of the importance of cross-subsidization, social responsibility programs, partnership with the public sector, and student loan programs, all of which serve to enhance, not undermine, equity. What are the lessons from the ‘global education industry’ for the education systems in the U.S. and U.K.? Most significantly, we can be reassured that, where demand is given free expression, the educational supply-side has proven itself ready to deliver the goods. Also of ironic significance, if educational entrepreneurs can create dynamic, innovative, and cost-effective solutions to education on problems in New Delhi or South Africa, then they should be able to do the same for problems in East London, England, as well, provided they are not prevented from doing so. Moreover, for those in government there is much to learn about the innovative models of public-private partnerships which have developed in many countries - to raise standards and extend access -which also may have relevance here. Officials would do well to examine the success of the partnership between the school chain, Pitágoras, in Brazil and the Ministry of Education in Minas Gerais, or the school chain, DPS, in India and its partnership with 11 Indian states, or the National Federation of Coffee Growers in Colombia and its management and finance of state schools in poor rural areas. Where demand is given free expression, the educational supply-side has proven itself ready to deliver the goods. In conclusion, the examples of innovation, efficiency, and educational relevance also invite us to question the role of state education. Traveling to Brazil and witnessing private education companies so willing to invest in technological innovation and curriculum development set me wondering about the paucity of innovation in state schools in England. Traveling to South Africa and finding private education companies so concerned with the future destinations of their students - to the extent that they buy up recruitment companies - raised questions about the concerns of public schools everywhere in the West. There is much to learn from these experiences which could only improve our education systems here. http://www.ncl.ac.uk/egwest/people/james.t…0Education.html
Nick de Cusa Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Il peut y avoir des réseaux de types "franchisés" ou "chaines de magasins". Mais des réseaux décrétés par l'Etat, ça ne peut se justifier, nous en serons d'accord.
Librekom Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 nous en serons d'accord. Comment justifie-tu l'emploi du future de l'indicatif dans cette phrase ?
climax Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Comment justifie-tu l'emploi du future de l'indicatif dans cette phrase ? No "future" !
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