john_ross Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Par définition si c'est investi ce n'est pas réparti.
SilenT BoB Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Oui mais pendant des années je suppose que le nombre de travailleurs a été supérieur au nombre de pensionnaires, l'argent en surplus a été investi de façon bien pensée, un exemple qui aurait été à suivre pour l'Etat français. Mais bon je préfère le système suisse avec les fonds de pension privés.
Saxval Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Les profits desentreprises monégasques oui, mais le problème c'est que Monaco ne doit pas devenir une ville fantôme. C'est bien beau de faire des profits de vendre des apparts très chers etc… Mais si il n'y a que des gens ayant une addresse, Monaco mourra donc il faut trouver le juste équilibre pour que les monégasques puissent vivre dans leur pays et conserver une partie des enfants du pays qui sont très importants car ils connaissent bien les particularités de la principauté. Ca semble bête mais être né et ayant vécu à Monaco je dispose d'un carnet d'addresse important, je connais très bien les spécificités du pays, un français de Paris n'en a aucune idée.Les Monégasques en ce qui concerne les études peuvent, selon les revenus des parents, bénéficier de bourses d'études un peu supérieures aux françaises, mais rien de bien exceptionnel non plus. La plupart font leurs études en france ou souvent s'ils sont autres que français, ils retournent dans leur pays étudier, parfois reviennent, parfois y restent. Pas très libéral cette préférence nationale. Ce serait pas plus rentable de miser beaucoup plus sur l'éducation et la formation supérieure ? et ainsi de ne pas dépendre de la France dans ce domaine ? La préférence des entreprises iraient alors vers la main d'oeuvre la plus qualifiée. Pour ce qui est des contrats, il faut savoir que de plus en plus le travail est précaire à Monaco, avoir un CDI aujourd'hui est très très compliqué, c'est d'ailleurs pour cela que je suis parti dan ton pays: la Suisse pour glanner de l'expérience et ensuite rentrer chez moi et jouir d'un salaire au moins comparable tout en ayant un CDI. ma position de résident privilégié plus mon expérience et le MBA que je ferai me le permettra. un contrat de travai libéral est forcément précaire, mais celà vaut autant pour l'employeur que pour l'employé. Il faut toujours chercher du travail, même quand on en a un bon, histoire de ne jamais être en position de faiblesse. Par contre je suis très surpris aussi par la Suisse qui gère très bien beaucoup de choses, il faut dire qu'un libéral a quand même plus de facilités à vivre en Suisse qu'en france! Mentalement c'est énorme. J'adore regarder vos emissions qui sont tellement plus interessantes et on ne voit pas toutes les 5 minutes un politique! bref j'apprécie beaucoup la Suisse. Même s'il commence à faire froid à Genève aujourd'hui lol Si vous vivez à Genève, vous ne connaissez pas la Suisse "libérale"
john_ross Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Pas très libéral cette préférence nationale. Ce serait pas plus rentable de miser beaucoup plus sur l'éducation et la formation supérieure ? et ainsi de ne pas dépendre de la France dans ce domaine ? La préférence des entreprises iraient alors vers la main d'oeuvre la plus qualifiée. Question vous la construisez ou l'université de Monaco? En France?
SilenT BoB Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Non je ne la connais peut être pas cette Suisse libérale, on me dit souvent que le canton de genève est assez socialiste dans l'âme. mais je ne sais pas trop. Ce que je vois c'est un type d'une assurance maladie qui me dit "après tout l'assurance c'est du business, on doit faire des profits" ce qui aurait choqué en France. Une caisse de retraite privée, des impôts pas autant élevés qu'en france même si je suis à la source. bref c'est déjà pas mal! Mais j'avais vu des membres du parti libéral genevois à la télé, j'étais bouche bée devant les propos tenus, jamais je n'aurais cru entendre ça à la télé et pourtant ça n'allais pas très loin. En ce qui concerne l'éducation, le lycée de Monaco est peut -être le meilleur de la région (le privé aussi), les résultats sont impressionant. Il est difficile de donner des formations post bac, elles sont très nombreuses, mais l'université américaine propose des masters ou specification MBA adaptées aux particularité du pays, ce qui est déjà pas si mal. Les monégasques de toute façon ne sont jamais pris dans les entreprises ou très peu, il sont plutôt intégrés dans la SBM ( qui gère tous les palaces de Monaco et les casinos) ou dans les administrations. Le gros du problème vient pour les enfants du pays qui eux, ont du mal à rester, même dans le coin. J'en suis la preuve vivante, j'ai fait de bonne études et pourtant j'étais payé au lance pierre… Oui John Ross a raison, en même temps on manque de place, mais on aurait pu la faire sur le trajet de l'ancienne voie ferrée, ils vont bien y mettre le collège et lycée et même le lycée privé, alors pourquoi pas une université avec des programmes adaptés au pays: luxe, banque/finance, batiment, hotellerie.
Saxval Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Non je ne la connais peut être pas cette Suisse libérale, on me dit souvent que le canton de genève est assez socialiste dans l'âme. Pas que dans l'âme . C'est l'enfer fiscal helvétique ! mais je ne sais pas trop. Ce que je vois c'est un type d'une assurance maladie qui me dit "après tout l'assurance c'est du business, on doit faire des profits" ce qui aurait choqué en France. Ben théoriquement, les caisses privées qui gèrent l'assurance obligatoire doivent être à but non lucratif, mais personne n'est dupe
Lexington Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 En même temps, chaque français essaye de retirer un avantage de part son vote. Que ce soit un logement (l'ami d'un ami peut m'avoir un logement si untel ou untel est élu), plus d'allocations, moins de taxes sur ce qui les touchent de près… Avant de critiquer les tenants de l'homo oeconomicus, il faudrait songer à balayer devant sa porte… Le public choice ou l'école de Chicago c'est intéressant. Deux minutes. Comme free Jazz ne l’ignore pas (lui qui fréquente le Laep, même si c’est surtout pour y reluquer les filles ) cette réflexion a été développée par les économistes sous le nom de « paradoxe du vote » : voter présente un certain coût d’opportunité (du simple fait de devoir prendre le temps de se rendre au bureau de vote) contre une espérance de gain nulle, au sens où aucune élection ne se joue jamais à une voix près (auquel cas elle serait d’ailleurs certainement invalidée). L’explication du paradoxe tient en fait essentiellement au caractère grégaire du processus électoral : les électeurs qui prennent la peine de voter ne se perçoivent pas comme des individus isolés mais comme membres d’un groupe (au choix, les socialistes, les libéraux, les gaullistes, les trotskistes, les nationalistes, les conservateurs, la gôche, les démocrates, le People’s Front of Judea, etc.) envers lequel ils se sentent redevables d’une certaine loyauté dans la lutte – même symbolique - qui les oppose aux groupes adverses (la droite, les fascistes, les socialo-communistes, le Judean People’s Front, etc…). L’adhésion « altruiste » aux valeurs collectives est un phénomène connu qui réduit le free riding, le succès du processus électoral reposant donc sur la tendance innée de l’humanité à se diviser en camp (« nous contre eux »). Voter engendre donc la satisfaction du devoir accompli ou l’évitement de la baisse d’auto-estime lié à une éventuelle défection devant l’ennemi. Quant aux vrais individualistes, ils restent au lit les jours de scrutin. Conséquence : Pour la survie des apparences de la démocratie (kleptocratie clientéliste en vérité) et la mobilisation des foules, les partis politiques ont intérêt à l’entretien des divisions conflictuelles même totalement artificielles (au sein de l’UMPS par exemple). Le connaisseur dun Prisonnier que tu es y retrouvera d'ailleurs une illustration. Peu importe le camp tant qu'il y a l'union dans un groupe
Invité Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Pour revenir à mon intervention qui est à court terme effectivement du domaine revedebambi.org ; je pense qu'à chaque vote, plus de personne comprennent que cela ne sert à rien, on n'y gagne rien individuellement. Et aller voter secrètement par scrutin secret pour imposer aux autres et à soi même un acteur du théâtre démocratique n'est pas vraiment moral. Quand on est cocu, on ne vote pas pour celui qui partage le lit. Dans certains pays à certaines occasions, je suis sur qu'il y a deja une bonne moitié de personnes qui ne se déplacent pas. A force de voter, les gens comprendront que cette action a pour seul effet de pérenniser cette illusion de pouvoir sur les autres. Et que le seul effet est de prendre au sérieux Bobosancenot, Naboléon, Flamby, jajaques, Delanono, Cégogo, Marine (on pourra les remplacer par d'autres noms plus tard) ; enfin cette clique de clowns à la merci des lobbys qui n'ont pas le vingtième du talent de Coluche en matière d'humour et de politique. Et à moyen terme, les politiciens étant devenu enfin des stars people à part entière, ils seront également devenu des marionnettes qui montent et descendent dans la popularité et le bonheur, ils atteindront respectivement leur apogée, puis bien plus rentable : leurs chutes aux enfers. Lassés de ce spectacle cyclique et peu révolutionnaire, de plus en plus de votants arrêteront de voter, confondant Britney avec Carla, Dati avec Diam's. Une President Academy clouera certainement le spectacle, le président élu au SMS, cette émission durera deux - trois ans puis sera arrêté, la démocratie avec. Le niveau de la politique s'effrite de lui même en terme de crédibilité. Il n'y a pas besoin de les aider.
SilenT BoB Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Lassés de ce spectacle cyclique et peu révolutionnaire, de plus en plus de votants arrêteront de voter, confondant Britney avec Carla, Dati avec Diam's.Une President Academy clouera certainement le spectacle, le président élu au SMS, cette émission durera deux - trois ans puis sera arrêté, la démocratie avec. ENORME!!!
Etienne Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Bah en même temps, tu en connais beaucoup des villes de 30.000 habitants en France qui ont une école prestigieuse ? Palaiseau, Jouy-en-Josas, Chatenay-Malabry, Gif-sur-Yvette, Champs-sur-Marne, Ecully, etc.
ledubitatif Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Dans un pays ou résident 36 000 personnes dont seulement 6 000 ont le droit de vote, le vote par les pieds des riches est la meilleure garantie pour les libertés individuelles. Jacques Généreux défendrait donc en fait le système monégasque ? Palaiseau, Jouy-en-Josas, Chatenay-Malabry, Gif-sur-Yvette, Champs-sur-Marne, Ecully, etc. Ce ne sont pas des villes isolées au milieu de nulle part, l'agglomération parisienne ou lyonnaise joue pour beaucoup évidemment.
Etienne Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Ce ne sont pas des villes isolées au milieu de nulle part, l'agglomération parisienne ou lyonnaise joue pour beaucoup évidemment. Bien sûr. Il n'empêche que ça apporte des contre-exemples à la remarque de Tremendo.
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