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En quête d'argent frais, les banques font des cadeaux


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Pour contrer la crise du crédit, un peu partout en Europe, les banques rivalisent d'imagination pour attirer les dépôts des épargnants.

Votre argent n'a jamais autant intéressé les banquiers. Et en ces temps difficiles, ils sont prêts à tout pour renflouer leurs caisses. Quitte à rogner sur leurs marges. Séduits par un très alléchant «4,25 % + 2 %», les clients belges de Kaupthing en savent quelque chose. En dehors de nos frontières, la banque britannique Barclays propose ainsi aux Français un compte courant assorti d'une rémunération de 10 % brut, à condition de souscrire un forfait de service (entre 9 et 15 euros) et de dépenser au moins 750 euros par mois avec sa carte bancaire. Au Royaume-Uni, les épargnants recevront jusqu'à 7,2 % sur le compte à terme HISAVE de la banque indienne ICICI pour une épargne sans plafond pouvant aller jusqu'à trois ans. En Pologne, la scandinave Nordea offre, elle, un rendement annuel de 10 % sur son compte à terme à trois mois «Superhit». Cela alors que la plupart des autres banques proposent des taux tournant autour des 8 %. Une offre limitée aux versements inférieurs à 10.000 zlotys, environ 3.000 euros. Toujours au rayon rendement record, la caisse d'épargne Caja Madrid revendique elle «le produit le plus agressif» du marché avec son compte Barrilete Cosmico rémunéré à 6,5 % sur 12 mois.

Une voiture en guise d'intérêts

Ce n'est pas tout. Pour attirer les déposants, certains vont jusqu'à offrir plus que des rendements record. Ainsi, les clients de la banque espagnole Banesto recevront un véhicule, allant du scooter à la Citroën C4, en lieu et place d'une rémunération rabotée de l'inflation. Seule condition : déposer entre 18.000 et 24.000 euros pour une durée minimum de 24 à 36 mois. Au Portugal, Banco Best surfe, elle, sur la vague de la présidentielle américaine avec le «dépôt McCain-Obama». Un placement dont les intérêts dépendent du résultat de l'élection en question. Le principe ? Les nouveaux clients doivent parier sur le candidat qui sortira vainqueur. S'ils gagnent, leur épargne sera rémunérée à hauteur de 8 %, contre seulement 2 % en cas de défaite.

Dans un autre registre, sa concurrente, la BPI proposait de miser jusqu'au 8 octobre sur la chute du Footsie, l'indice phare de la Bourse de Londres. Si celui-ci perd plus de 20 % d'ici à fin mars 2010, la banque portugaise rémunérera les comptes à du 10 %. Terminons ce petit florilège avec le site danois Mybanker.biz : celui-ci propose aux particuliers de confier leur épargne aux banques qui proposent les offres les plus intéressantes. Le 8 octobre dernier, il a enregistré le chiffre record de 250 millions de couronnes (plus de 33 millions d'euros) mis aux enchères. Certaines banques ont offert ce jour-là jusqu'à 7 % de taux d'intérêt.

http://www.trends.be/fr/economie/12-1636-4…le.html?cid=rss
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Partout, on nous serine gentiment qu'il s'agit d'une crise de confiance qui se traduit par une crise de liquidité, pas de solvabilité. En gros, d'après les gouvernements qui tentent cet argument, les banques sont solvables, mais comme elles ne veulent pas se prêter les unes aux autres, il n'y a plus d'argent dans le circuit.

En réalité, avec les pertes, les déflations colossales d'actifs qu'on observe en bourse (CAC -45% depuis 01/01) , les banques ne sont plus … solvables. Le roi est nu, mais personne n'ose le dire. On comprend pourquoi.

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