Librekom Posté 30 octobre 2008 Signaler Posté 30 octobre 2008 VW : comment Porsche et la crise ont triplé la valeur de son action+ 201,16 % en séance, + 148,34 % à la clôture : l'action Volkswagen a plus que flambé, lundi à la Bourse de Francfort. Quatre raisons expliquent cette forme exceptionnelle, alors même que le reste du Dax plongeait dans les profondeurs. Le titre Volkswagen atteignait des sommets lundi à la Bourse de Francfort sur fond de son rachat par Porsche, alors que le reste du marché était en pleine déconfiture. A 9 h 55 GMT, le titre s'envolait de 89,2 %, à 398,93 euros, seule valeur dans le vert parmi les 30 valeurs vedettes de l'indice Dax, qui perdait lui-même 3,19 % à 4.158,50 points à la même heure. A 17 h 15, le titre s'envolait de 201,16 %, à 634,99 euros. A elle seule, l'action VW tirait l'indice en territoire positif (+ 2,34 %). Il faut dire que la pondération de Volkswagen, l'une des plus grandes entreprises industrielles allemandes, est très forte dans l'indice. Les courtiers expliquaient ce bond inédit par un mouvement de «panique à l'achat», de la part de fonds d'investissements notamment, qui doivent se couvrir en actions Volkswagen après avoir spéculé sur le titre. Raison n° 1 : Porsche dévoile sa participation (74,1 %) dans VW. Porsche a annoncé dimanche détenir directement (42,6 %) et sous forme d'options (31,5 %), 74,1 % du capital du premier constructeur européen, d'une taille beaucoup plus importante que la sienne. C'est l'aboutissement d'un feuilleton qui dure depuis de longs mois et qui a contribué à causer, ces derniers temps, d'impressionnantes fluctuations du titre Volkswagen, souvent à contre-courant du marché. Porsche a expliqué s'être décidé à communiquer sur la hauteur de sa participation «à cause des évolutions dramatiques sur les marchés financiers» et pour donner l'occasion aux vendeurs à perte - investisseurs qui ont parié sur une baisse du titre et qui étaient apparemment nombreux à spéculer sur l'action Volkswagen - de dénouer leurs positions «dans le calme et sans trop de risque». Raison n° 2 : le titre Volkswagen est devenu une denrée rare. C'est ce qui se passait lundi… mais pas dans le calme. De fait, la montée de Porsche au capital de Volkswagen réduit le flottant de la société, c'est-à-dire la part de son capital librement négociable en Bourse, à quelque 6 %, l'Etat régional de Basse-Saxe détenant une part d'environ 20 %. La marge de manœuvre des fonds qui ont spéculé sur le titre et doivent en acheter pour couvrir leurs engagements est donc limitée, ce qui fait de l'action une denrée rare. Le titre étant cher en valeur absolue, ces mouvements se traduisent par des fluctuations de plusieurs dizaines de milliards d'euros de sa capitalisation boursière en cours de séance. Raison n° 3 : la Commission se prononcerait bientôt sur la «loi Volkswagen». En outre, le constructeur de bolides de luxe s'attend à ce que la Commission européenne se prononce prochainement sur la nouvelle «loi Volkswagen», dispositif qui règle les rapports de pouvoir au sein de la société et dont Bruxelles a déjà fait savoir qu'elle ne la considérait pas conforme au droit européen. Une condamnation de la loi par la Commission ouvrira grand la porte à Porsche pour sa prise de contrôle totale de Volkswagen. Raison n° 3 : les deux familles derrière Porsche se sont réconciliées. Enfin, vendredi, les deux familles héritières de la dynastie Porsche, les clans Piëch et Porsche, opposés jusqu'alors sur la marche à suivre et la manière d'orienter Volkswagen, se sont réconciliés. http://www.trends.be/fr/economie/12-1634-4…le.html?cid=rss VW à 1.000 € : «Tant qu'il y a des actions à vendre, la cotation continue !»L'action Volkswagen a dépassé mardi les 1.000 euros à la Bourse de Francfort, enflammée par des achats de panique des spéculateurs, le titre étant devenu denrée rare depuis que le constructeur de bolides Porsche s'est assuré près de trois quarts du capital. Volkswagen est devenu la première entreprise au monde en termes de capitalisation boursière lorsque son action a franchi la barre des 1.000 euros, portant sa valeur à 296 milliards d'euros (370 milliards de dollars), soit plus que la capitalisation boursière d'Exxon Mobil, qui atteignait 343 milliards de dollars lundi après la fermeture de la Bourse de New York. Les constructeurs automobiles souffrent pourtant des conséquences de la crise financière qui ont entraîné une baisse des achats de voitures neuves. Mardi, la valeur boursière de VW a ainsi grimpé jusqu'à 1.005,01 euros, près du double de la veille (520 euros), alors même qu'elle avait déjà affiché lundi un bond de plus de 146 %. Lundi soir, elle ne pesait pas loin de 17 % à elle seule de l'indice vedette Dax, qui n'a fini en hausse que grâce à cette folle ascension. Vers 12 h 30 GMT mardi, l'action ordinaire ne progressait «plus que» de 44,70 %, à 752,45 euros, le soufflet semblant doucement retomber. Ce «feu d'artifice» a néanmoins attiré l'attention du gendarme de la Bourse, la BaFin, qui continue «à examiner» les données concernant les échanges du titre, a précisé mardi une porte-parole. Il s'agit de déterminer si des transactions délictueuses ont pu être réalisées. «Quant à savoir si une enquête formelle sera lancée, il est trop tôt pour le dire et la décision n'est pas attendue pour cette semaine», a indiqué ladite porte-parole à l'AFP. La cotation de l'action VW sera-t-elle suspendue ? Il n'en est pas question, fait-on savoir chez l'opérateur Deutsche Börse : «Dans le cas de Volkswagen, il n'y a rien de contraire aux règles du marché, donc aucune raison de le retirer de la cotation, assure un porte-parole. Tant qu'il y a des actions à vendre et à acheter, la cotation continue !» Coupables, les hedge funds ? «Personne d'autre n'achèterait les actions Volkswagen à ces prix !» Les mouvements erratiques de l'action ne datent pas d'hier. Elle avait accéléré son envolée au moment même où les marchés boursiers s'effondraient, mi-septembre, après la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, laissant les experts dubitatifs. Une chose est à peu près sûre : cette course à contre-courant est liée à la prise de contrôle en cours par Porsche. L'annonce faite dimanche par ce dernier qu'il s'était assuré le contrôle de 74,1 % du capital de sa cible a déclenché la folie de ces deux derniers jours. Porsche avait pourtant assuré s'être décidé à communiquer sur la hauteur de sa participation «à cause des évolutions dramatiques sur les marchés financiers» et pour donner l'occasion aux vendeurs à perte, investisseurs qui ont parié sur une baisse du titre et étaient apparemment nombreux à spéculer sur l'action Volkswagen, de dénouer leurs positions «dans le calme et sans trop de risque». Ce qu'ils ont fait… mais dans la panique. Car la montée du groupe de Stuttgart au capital de VW réduit le flottant - le capital coté en Bourse - de celui-ci à quelque 6 %, le Land de Basse-Saxe détenant une part d'environ 20 %. Les fonds d'investissements qui ont spéculé à court terme sur le titre ont, du coup, une marge de manœuvre très limitée pour couvrir leur position. «C'est ce qu'ils font maintenant, et à n'importe quel prix», explique à l'AFP Christian Aust, économiste chez Unicredit. Les mouvements sont tellement extraordinaires qu'il ne peut s'agir que de fonds spéculatifs ou hedge funds qui se couvrent à court terme, estiment les experts. «Personne d'autre n'achèterait les actions Volkswagen à ces prix, cela n'aurait aucun sens !», estime Christian Aust. Il reste de toute façon très peu de petits porteurs détenteurs d'action VW, prolonge Lothar Gries, porte-parole de l'association des petits actionnaires SdK : «Beaucoup ont déjà certainement vendu, à Porsche ou à d'autres.» Pour Christian Aust, un mystère demeure : le volume d'échanges de l'action, supérieur à 6 millions mardi en début d'après-midi, qui peut sembler énorme étant donné que l'action est censée être devenue rare. «Cela signifie que quelqu'un donne des actions, peut-être Porsche ou la Basse-Saxe, je ne sais pas.» http://www.trends.be/fr/economie/12-1634-4…cid=rss#topPage
neuneu2k Posté 30 octobre 2008 Signaler Posté 30 octobre 2008 C’est le défaut de la couverture dynamique, en cas de baisse de liquidité du sous-jacent, ca fait très mal.
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