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Roe vs Wade


LeSanton

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Qu'elle ne soit pas spécifique n'enlève rien à la pertinence de son évocation précise dans un fil où on évoque Roe v. Wade, et pas autre chose. Arguer de la non-spécificité est simplement noyer le poisson.

Le débat sur l'avortement est d'une importance capitale aux USA, contrairement à chez nous, et il semble bien exister dans l'opinion un début de revirement.

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Qu'elle ne soit pas spécifique n'enlève rien à la pertinence de son évocation précise dans un fil où on évoque Roe v. Wade, et pas autre chose. Arguer de la non-spécificité est simplement noyer le poisson.

J'aurais tendance à dire, si je voulais être polémique, que la relever là comme si elle était un fait nouveau et choquant, est précisément une lecture très sélective des données, un procédé rhétorique assez léger. Parce que placé dans son contexte, ce fait ne signifie plus rien, alors qu'il choque quand on ne connait pas son contexte.

Posté

Il me semble pourtant que c'est votre approche qui est purement rhétorique, puisque, sans même lire sérieusement l'article (vous n'avez pas matériellement eu le temps de le faire), vous avancez que cela n'apprend rien puisque tout le monde fait du lobbying. Le sujet est plus important et intéressant que les arguments de rhétorique, et il se trouve que ce sont les acteurs principaux de l'affaire Roe v. Wade qui témoignent, qui en ont fait l'histoire, qui se trouve également être l'Histoire américaine, et c'est sous cet aspect que leurs dires importent.

Indépendamment de cela, on peut se demander s'il existe des pro-life qui auraient viré pro-choice.

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vous n'avez pas matériellement eu le temps de le faire

:icon_up:

Peut-être es-tu incapable de lire une page et demi en anglais en 5 minutes, mais moi pas. En même temps, vu que tu ne sembles pas avoir compris un post de quinze lignes en français, je ne suis pas surpris.

Je suggère que tu ailles relire calmement mes posts, et te rendeigner un peu sur la manière dont fonctionne la Cour Suprême, peut-être même lire Roe Vs Wade, et tu comprendras peut-être mieux en quoi l'avis de Mme Roe est une anecdote qui ne change rien ou si peu. Comme je l'ai déjà dit, la Cour Suprême fonctionne essentiellement de manière politique, et les affaires qui lui sont présentées ne sont que l'opportunité qu'elle prend de rendre une décision qu'elle aurait sans doute prise autrement.

Et désolé, non, la question de Roe Vs Wade, ce n'est pas l'Histoire américaine. Ce n'est ni la guerre de sécession, ni le Vietnam.

Posté
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Peut-être es-tu incapable de lire une page et demi en anglais en 5 minutes, mais moi pas. En même temps, vu que tu ne sembles pas avoir compris un post de quinze lignes en français, je ne suis pas surpris.

On reste courtois, merci.

Posté
Peut-être es-tu incapable de lire une page et demi en anglais en 5 minutes, mais moi pas.

Vous n'avez pas dû effectivement lire même cette page en entier, sinon vous auriez vu que le bas de page renvoie vers le document principal ("main document"), celui, évidemment, qu'il fallait lire, et non pas seulement la page de présentation.

Je suggère que tu ailles relire calmement mes posts, et te rendeigner un peu sur la manière dont fonctionne la Cour Suprême, peut-être même lire Roe Vs Wade, et tu comprendras peut-être mieux en quoi l'avis de Mme Roe est une anecdote qui ne change rien ou si peu. Comme je l'ai déjà dit, la Cour Suprême fonctionne essentiellement de manière politique, et les affaires qui lui sont présentées ne sont que l'opportunité qu'elle prend de rendre une décision qu'elle aurait sans doute prise autrement.

Le changement brusque de ton de ce post semble plutôt suggérer que… :doigt:

Pour que la cour suprême se prononce, il faut qu'elle soit saisie, et en l'occurence elle l'a été par les avocats du lobby pro-choice.

Et désolé, non, la question de Roe Vs Wade, ce n'est pas l'Histoire américaine. Ce n'est ni la guerre de sécession, ni le Vietnam.

:icon_up:

Non, bien sûr, l'Histoire américaine ne retiendra pas que c'est en 1973 que cet arrêt fut rendu, comme tous les arrêts de la cour suprême, et que cela n'a influé en rien dans l'Amérique post-Roe v. Wade ni dans celle des Américains…L'Histoire américaine ne se résume pas à celle de ses guerres.

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Bon, après ce post, j'arrête sur ce fil, qui, après tout, n'est que du flame-bait. Parce que bon, apparemment, c'est très intéressant de savoir comment un arrêt a été obtenu, sauf quand on se rend compte que c'est comme tous les autres. Après, on ne peut plus discuter que du fait de savoir si oui ou non une page web a été lue. :doigt:

Vous n'avez pas dû effectivement lire même cette page en entier, sinon vous auriez vu que le bas de page renvoie vers le document principal ("main document"), celui, évidemment, qu'il fallait lire, et non pas seulement la page de présentation.

:icon_up:

De mieux en mieux! Effectivement, je tends à ne pas suivre tous les liens des pages que je consulte, surtout quand on me fournit un lien vers une page en particulier. L'eussé-je fait, que j'aurais découvert un site typique anti-avortement qui n'a rien à voir avec la présente discussion puisqu'il ne s'agit ni dy témoignage de Roe ni de celui de Nathanson. Hors sujet total donc, j'ai bien fait de ne pas cliquer sur le lien.

Pour que la cour suprême se prononce, il faut qu'elle soit saisie, et en l'occurence elle l'a été par les avocats du lobby pro-choice.

Pour que la Cour Suprême se prononce, il faut qu'elle accorde le certiorari, ce qui arrive dans approximativement 2% des affaires dont elle est saisie. Autant dire qu'il s'agit d'un choix hautement politique, hein.

Non, bien sûr, l'Histoire américaine ne retiendra pas que c'est en 1973 que cet arrêt fut rendu, comme tous les arrêts de la cour suprême, et que cela n'a influé en rien dans l'Amérique post-Roe v. Wade ni dans celle des Américains… :mrgreen:

L'Histoire américaine ne se focalise pas uniquement sur les marrottes conservatrices. L'histoire du droit américain retiendra en 73 deux arrêts (y a pas que Roe, hein, il y a Doe Vs Bolton aussi) faisant une interprétation très extensive du droit à la vie privée, et l'histoire politique américaine une tension croissante entre conservateurs et "progs" sur toute une série de questions à partir du milieu des années 80. L'avortement est une de ces questions, point.

L'Histoire américaine, celle avec un grand H, ne se limite heureusement pas à ces deux domaines.

Posté
Bon, après ce post, j'arrête sur ce fil, qui, après tout, n'est que du flame-bait. Parce que bon, apparemment, c'est très intéressant de savoir comment un arrêt a été obtenu, sauf quand on se rend compte que c'est comme tous les autres. Après, on ne peut plus discuter que du fait de savoir si oui ou non une page web a été lue.

Ah, tous les arrêts auraient été obtenus de la manière dont celui-ci semble l'avoir été aux dires même de celle qui est au centre de l'affaire…

De mieux en mieux! Effectivement, je tends à ne pas suivre tous les liens des pages que je consulte, surtout quand on me fournit un lien vers une page en particulier. L'eussé-je fait, que j'aurais découvert un site typique anti-avortement qui n'a rien à voir avec la présente discussion puisqu'il ne s'agit ni dy témoignage de Roe ni de celui de Nathanson. Hors sujet total donc, j'ai bien fait de ne pas cliquer sur le lien.

C'est Nathanson qui a réalisé ce dossier (on n'a jamais prétendu qu'il parlait du témoignage de Roe, puisqu'il est antérieur au bouquin de cette dernière), et il raconte bien les méthodes qu'il utilisait alors qu'il était pro-choice. Votre mauvaise foi est énorme, à moins bien sûr de n'avoir pas lu (entre parenthèses, vous ne l'aviez donc pas lu, dont acte). Qu'il fasse partie d'une organisation pro-life n'est pas suffisant comme argument.

Pour que la Cour Suprême se prononce, il faut qu'elle accorde le certiorari, ce qui arrive dans approximativement 2% des affaires dont elle est saisie. Autant dire qu'il s'agit d'un choix hautement politique, hein.

Et alors, le jugement rendu se base sur l'examen du cas Roe contre Wade, et le dossier Roe a été préparé par ses avocats.

L'Histoire américaine ne se focalise pas uniquement sur les marrottes conservatrices.
Rapport?
L'histoire du droit américain retiendra en 73 deux arrêts (y a pas que Roe, hein, il y a Doe Vs Bolton aussi) faisant une interprétation très extensive du droit à la vie privée, et l'histoire politique américaine une tension croissante entre conservateurs et "progs" sur toute une série de questions à partir du milieu des années 80. L'avortement est une de ces questions, point.

L'Histoire américaine, celle avec un grand H, ne se limite heureusement pas à ces deux domaines.

Personne ne vous a dit le contraire, mais vous reconnaissez là que cela en fait partie, contrairement à votre prmière assertion, ce qui est un progrès.

Remarque: vous n'êtes pas obligé de participer à des fils qui vous apparaissent inintéressants, on en a déjà fait la remarque à d'autres.

Posté

Bon, on rouvre. Il va de soi que ce fil sera sous observation. Je rappelle que le sujet n'est pas l'avortement, mais l'utilisation (surutilisation ?) des médias dans la bataille que se sont livrés les pro-choice et les pro-life, avec l'éclairage fourni par les derniers livres des principaux acteurs de cet épisode de la vie américaine.

Posté

1% d'enragés de chaque côté qui monopolisent les médias par un militantisme exacerbé et 98% des gens qui aimeraient bien voir ces vociférants disparaître une bonne fois pour toute de leur écran télé.

C'est bon, on a tout dit, on peut refermer.

Posté

A propos des 2 avocates de Roe v. Wade, Sarah Weddington et Linda Coffee. Il semble qu'elles se fichaient bien de la grossesse de McCorvey, et qu'elles ne l'ont utilisée que pour sa situation de pregnant, pauvre, ne pouvant se déplacer au Mexique pour avorter, et que le succès de leur action ait bien servi leur carrière au plus haut niveau. Le site présente les livres de McCorvey et Weddington. Aucune des 2 avocates n'a jamais nié par la suite les conditions et les buts de leur action, ni qu'elles n'en avaient pas explicité les termes à leur plaignante:

http://www.accessmylibrary.com/coms2/summary_0286-218008_ITM

COPYRIGHT 1995 Feminism and Nonviolence Studies Association, Inc.

I am Roe: My Life, Roe v. Wade and Freedom of Choice by Norma McCorvey with Andy Meisler New York, Harper Collins, 1994, 216 pp.

A Question of Choice by Sarah Weddington New York, C.P. Putnam's Sons, 1993, 306 pp.

The truth is rarely pure and never simple, so said Oscar Wilde. Norma McCorvey's autobiography and Sarah Weddington's book provide ample evidence of this aphorism. McCorvey, the plaintiff in Roe v. Wade, and Weddington, the lawyer who argued the case, present two vastly different voices in the epic battle for legalized abortion. The reverberation from their colliding lives has resounded throughout the United States for the past twenty-three years and has affected millions of women and children.

Each author presents her perception of the events leading up to Roe and its subsequent impact on her life and on society. McCorvey's book is plainly written, poignant, powerful and full of invective for everyone from leaders of the women's movement to the Roman Catholic Church to Republicans. Weddington's book is a more thorough, erudite, legalistic version. But it is in their contrasting accounts and in the power balance between the two women that a clearer picture emerges of how this landmark lawsuit came to be.

McCorvey's work is what one would expect from a woman who describes herself as "not sophisticated…or gentle…a rough woman, born into pain and anger." Her life story is like that of a soap opera character; abused child, reform school dropout, sexually assaulted teen, battered wife, and drug and alcohol abuser. Her goal in life had not been to succeed, but to survive. For McCorvey, the daily effort to exist superseded all others. As she says, "I have not been able to spend a lifetime thinking of big issues or political strategies or, many times, even what I am going to do the next day or hour or minute." Her self-worth, such as it was, came from her identity as "Jane Roe." Even in this life-defining event, however, she never held the tiller to steer the boat. More accurately, she flapped in the winds whipped up by two young, ambitious lawyers, Linda Coffee and Sarah Weddington.

In 1971, at the age of 21, McCorvey became pregnant for the third time. Her first-born, a daughter, was removed from her care and lived with McCorvey's mother. Her second child was placed for adoption. When she became pregnant for the third time, she despaired. Homeless and unemployed, she "simply didn't want to be pregnant." Enter Sarah Weddington.

Two years out of law school, Weddington yearned for a chance to challenge the Texas law that banned abortions. Weddington had become involved in the "women's liberation" movement and legalized-abortion cause while in college and law school. Her own abortion in Mexico further heightened her activism in this area. She was well-connected to several groups that operated on the campus of the University of Texas (Austin), which espoused liberalizing abortion laws. One such group, known as the "Referral Project," regularly investigated illegal abortion centers in Mexico and directed pregnant American women to the more sanitary ones. When Weddington decided to pursue a lawsuit against the Texas anti-abortion law, she approached the Referral Project because she needed to find a Texas woman who was pregnant and wanted an abortion, and who would be willing to be a plaintiff. She said that several women who came to the referral project for information indicated they would be happy to help, but they were all at an early s tage of pregnancy and had the money to get a prompt abortion. This was "certainly the safest route for them. We did not know how long it would take to get the case filed or how long it would take the court to act. Our search would have to continue."

Apparently, the search was for a woman without resources or connections, whose safety was of secondary importance. When Sarah Weddington and Linda Coffee met Norma McCorvey and described their aim, Norma agreed to be the plaintiff. This was not for philosophical reasons, but for a practical one: she wanted an abortion, and she thought the lawyers would help her get one. The initial meeting set the stage for a relationship in which Norma McCorvey was repeatedly manipulated, denied crucial information and, when she was no longer necessary to the success of the effort, cast aside. Weddington did not tell McCorvey where to obtain an illegal abortion in Mexico and misrepresented the time frame involved in settling the case. She failed to tell McCorvey that the lawsuit was amended to a class action suit, thus rendering moot the resolution of McCorvey's particular circumstances. Weddington readily admits that the case was never about Jane Roe, who was merely "the vehicle for presenting the larger issues."

Not until the case was decided in her favor by the Texas courts did McCorvey realize that she had been duped. By that time, she was six months pregnant and it was too late to get an abortion. McCorvey reacted with anger: "Hadn't they done this to me? Hadn't they led me on, let me think that I could get an abortion and then, when everything was going fine for them when they had got what they wanted, they just said 'sorry' as they told me that my world had fallen in?"

McCorvey placed the baby for adoption and returned to her world enveloped in anonymity. Weddington went on to argue the case in front of the Supreme Court and devoted herself to a career of public speaking. She served two terms in the Texas House of Representatives and held a position in Jimmy Carter's administration.

McCorvey eventually shed the cloak of anonymity and proclaimed her part in the Roe v. Wade decision. She began speaking out, lobbying for abortion bills and working in an abortion clinic. Yet she was never wel-corned by the established leaders of the abortion cause. To them, she was "a nuisance, an embarrassment."

Recently, Norma McCorvey turned her back on the abortion industry and the abortion cause. She quit her job at a Dallas abortion clinic, was baptized by a leader of Operation Rescue, and proclaimed, "I have always been prolife. I just didn't know it." The turnabout does not come as a complete surprise. In recent years, McCorvey had begun to recognize the deceptions practiced on her that had led to Roe.

A study of the circumstances of Roe, as provided in these two books, offers a great deal of insight into the legacy of legalized abortion.

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Posté

Mais pourquoi diable Weddington aurait pu dire à McCorvey où avorter au Mexique ? Encore une fois, tout ceci donne l'impression que Roe se monte des films et renie sa propre responsabilité.

A la fable progressiste d'une pauvre femme horriblement opprimée, par un violeur (imaginaire), son enfant en gestation, l'Etat et les moeurs conservatrices, succède la fable d'une pauvre femme horriblement opprimée, par les avocats intéressés et les médias progressistes.

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