Invité rogermila Posté 27 décembre 2008 Signaler Posté 27 décembre 2008 Ceci dit, ça vaudrait la peine de récupérer le texte du jugement. Il est où? Dans un tel pays les attendus d'un jugement sont souvent irrationnels; c'est "à la tête du client" donc l'intèrêt de les examiner juridiquement ne conduirait à rien. On ne sait même pas quelle était réellement la substance contenue dans les sachets trouvés dans les bagages qui ont été véhiculés par des employés d'hotel vers l'aeroport. C'est le Ministère public de St Domingue qui a dit "c'est de la drogue, point barre, circulez y a rien à voir". Aucun sachet n'a été mis sous scellés . La seule solution de les tirer de là, est politique, si Kouchner veut se donner la peine de faire quelque chose..
Drake Posté 27 décembre 2008 Signaler Posté 27 décembre 2008 L'article du Monde à ce sujet : LE MONDE | 17.12.08 | 15h18 • Mis à jour le 17.12.08 | 15h18 Deux Françaises contestent leur condamnation pour trafic de drogue en République dominicaine SAINT-DOMINGUE CORRESPONDANT Condamnées par la justice dominicaine, le 11 décembre, à huit ans de prison ferme pour trafic de drogue, Céline Faye et Sarah Zaknoun, deux jeunes femmes originaires de Besançon disposent de dix jours pour faire appel. "Ce délai court à partir de la communication du texte écrit de la sentence, prévue pour le 17 décembre", explique leur avocat dominicain, Me Reemberto Pichardo. Les deux jeunes femmes, âgées de 19 ans, leurs familles et leurs conseils ont dénoncé le caractère expéditif des procès qui se sont déroulés les 10 et 11 décembre à Puerto Plata, une ville de la côte nord de la République dominicaine, où elles ont été arrêtées au mois de juin, à l'issue d'une semaine de vacances. "Ils n'avaient aucune preuve contre nous", a déclaré Sarah Zaknoun, jointe au téléphone depuis la prison pour femmes de Rafey, à Santiago, la deuxième ville au centre du pays. Elle a affirmé que la drogue, cinq kilos de cocaïne et un kilo d'une poudre blanche dont la nature n'a pas été précisée, avait dû être placée dans leurs valises à leur insu, à l'aéroport. "Les autorités françaises ne peuvent ni intervenir sur le fond d'une affaire de justice à l'étranger, ni interférer dans le fonctionnement de la justice d'un pays tiers, souverain sur son territoire", répondait, le 5 septembre, Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, au conseiller municipal de Besançon Jean Rosselot (UMP). Le Quai d'Orsay a confirmé cette position après le verdict. "L'audition des témoins n'a duré que trois minutes, il y a contradiction sur l'emploi du temps du procureur et nous avons demandé en vain une expertise des substances saisies", égrène Me Emmanuel Marsigny, l'avocat français des jeunes femmes. "Elles ont été condamnées en l'absence de tout procès équitable et la consul honoraire s'est contentée d'aller leur apporter des fruits deux fois", s'indigne-t-il au téléphone. Comme l'avocat dominicain, il dénonce le fait que la fouille et l'interrogatoire aient eu lieu en l'absence d'un interprète, alors que les deux jeunes femmes ne parlent pas l'espagnol. "Le tribunal de Puerto Plata a la réputation d'avoir la main lourde. Il estime qu'étant donné le manque de moyens de l'Etat, la présence d'un interprète n'est pas obligatoire, même si c'est contraire à nos lois", souligne Me Pichardo. "Dans ce genre d'affaires, les accusés essaient toujours de mentir. La procédure a été respectée. La drogue a été repérée dans l'appareil à rayons X après l'enregistrement des bagages et les valises ont été ouvertes en présence de ces personnes et d'un procureur", affirme Roberto Lebron, le porte-parole de la DNCD, l'agence antidrogue dominicaine. "La justice dominicaine est de plus en plus sévère à l'égard des trafiquants", observe un diplomate européen. "Il est fréquent de voir des peines de 12 ans de prison pour des quantités inférieures à cinq kilos et il ne peut y avoir de libération conditionnelle qu'à mi-peine, au mieux", ajoute-t-il. Cette sévérité accrue s'explique par les pressions internationales pour renforcer la lutte contre le trafic, mais aussi par les ravages et la vague de criminalité que provoque la consommation de drogue dans la société dominicaine. "Pour justifier le verdict, le président du tribunal de Puerto Plata, Onassis Pelegrin, a dit que le trafic de drogue était devenu la mère de tous les délits", rappelle Me Pichardo. L'île d'Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, est aujourd'hui une plaque tournante importante de la cocaïne sud-américaine à destination des marchés nord-américain et européen. "Depuis le début de l'année, nous avons saisi 2 678 kg de cocaïne, 118 kg d'héroïne et 15 949 pastilles d'ecstasy", calcule M. Lebron. Ces prises représentent moins de 15 % du trafic, selon un policier européen. Les grosses quantités sont acheminées par bateau. Pour le reste, les réseaux ont recours à des "mules" qui se mêlent au flot des millions de touristes. Parmi les passeurs arrêtés cette année par la DNCD figuraient 30 ressortissants des Etats-Unis, 18 Espagnols, 8 Hollandais et 7 Français. Sur les 22 Français actuellement emprisonnés en République dominicaine, 21 le sont pour trafic de stupéfiants et un pour pédophilie. Souvent recrutées dans les banlieues parmi les jeunes vulnérables et attirés par l'argent facile, les mules se voient offrir une semaine dans un hôtel de luxe tous frais payés et 5 000 à 6 000 euros pour ramener une valise. "On leur dit qu'il n'y a aucun risque et que si, par malheur, ils se font prendre, le pays est tellement corrompu que le réseau paiera pour les faire sortir de prison en quelques semaines", raconte le policier. Il n'est pas rare que les réseaux de trafiquants dénoncent une mule chargée de peu de cocaïne ou de produits frelatés pour tenter de faire passer de plus grandes quantités dans le même vol.
Invité rogermila Posté 24 décembre 2009 Signaler Posté 24 décembre 2009 La République dominicaine, un enfer totalitaire. Nimportenawak².C'est celaaa ouiii… Ils n'ont que ça à foutre, les douaniers dominicains : mettre de la coke dans les bagages de deux students françaises, pour les choper ensuite. Histoire de coffrer autre chose que des mulâtres dans la journée, j'imagine. C'est tellement crédible. Parce que des touristes qui jouent les mules pour se faire un peu de tune, ça, ça c'est jamais vu. Hein. Ni à Hispaniola, ni en Thailande, ni nulle part. Non. Quand un touriste se fait choper avec de la came à l'aéroport, c'est forcément que des méchants l'ont placé à leur insu dans leurs bagages. C'est quand même évident. Elles sont libres de rentrer en France Ce qui prouve bien qu'elles n'étaient probablement pas coupables et ont été victimes de policiers ou douaniers corrompus. Les deux jeunes Françaises détenues depuis un an en République dominicaine pour trafic de drogue ont reçu leur cadeau de Noël avec quelques heures d'avance. Le gouvernement dominicain a gracié mercredi Sarah Zaknoun (19 ans) et Céline Faye (20 ans), condamnées fin 2008 à huit ans de prison. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20…s-graciees-.php
José Posté 24 décembre 2009 Signaler Posté 24 décembre 2009 Elles sont libres de rentrer en FranceCe qui prouve bien qu'elles n'étaient probablement pas coupables et ont été victimes de policiers ou douaniers corrompus. Ah là lààà Roger, Roger… Ça prouve strictement que dalle : elles ont été graciées à l'occasion de la grâce présidentielle de Noël qui concerne des centaines de détenus, dont 18 Français cette année.
Invité jabial Posté 25 décembre 2009 Signaler Posté 25 décembre 2009 Des êtres humains qui étaient accusés du "crime" de commerce sortent de cage. Je sais pas moi, je ne peux pas ne pas m'en réjouir. Je suis content, voilà. Que celui qui n'a jamais pêché me jette la première pierre*. Maintenant, j'espère quand même que si elles sont coupables, elless ont eu l'occasion de réfléchir sur leurs vies et qu'elles vont faire des projets moins… risqués. * c'était la citation du jour, particulièrement bien adaptée à la date vu son auteur
CL972 Posté 30 décembre 2009 Signaler Posté 30 décembre 2009 Petite précision donnée dans les journaux dominicains :[/size] c'est à la demande du président Sarkozy que cette grâce a été accordée. Cela devait rentrer dans la politique de communication du président français de pouvoir faire libérer des ressortissants français emprisonnés pour les fêtes de fin d'année (avec le président Calderon et Florence Cassez cela avait été impossible)!
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.