José Posté 10 février 2009 Signaler Posté 10 février 2009 Oups, quelle horrible faute… Je m'en excuse. Menfin, je parlais pas de la fôte d'ortografe, mais bien de ta look who's talking's théorie qui verrait des malades mentaux partout.
Pandi Posté 10 février 2009 Signaler Posté 10 février 2009 En fait, je m'étais dit que c'était ironique vu la phrase précédente, mais en lisant les phrases suivantes je n'étais plus sûr du tout. C'est ironique aussi, ça ? Effectivement, je n'ai peut-être pas été très clair. Pardon Ce que je veux dire, c'est que les souffrances des personnes âgées sont considérés à tort comme relevant de la normalité. Comme ci la douleur était physiologique chez le sujet âgée. Cet a priori de normalité des souffrances de la personne âgée conduit à les sous-estimer et à ne leur accorder aucune importance. On sous-médicalise la vieillesse. Néamoins, comme le souligne Lucillio, il existe le biais inverse, qui est la sur-médicalisation. Cela consiste à employer des moyens thérapeutiques inadaptées et trop importants. Malgré l'apparent contradiction, cela dérive du même a priori : les vieux sont des gens malades qu'il faut soigner à tout prix par des tas de pillules… Quand je parle de prise en charge, je n'imagine pas un acharnement thérapeutique. Tout cela parait antinomique… Avec la personne âgée, il est difficile non seulement de repérer les symptomes, mais également de mener une prise en charge rationnelle.
Brock Posté 10 février 2009 Signaler Posté 10 février 2009 aujourd'hui, le gloubi-boulga bon je sais c'est pas constructif je suis désolé. La dépression est très largement sous-diagnostiquée chez les personnes âgées, au point même qu'on en vient à considérer comme normal le suicide d'une personne âgée j'ai fait des observations tres culturelles sur le sujet, mais c'est difficile a partager, il est precieux d'avoir un point de vue a l'ecart de la culture fRoncaise. J'ai des connaissances vieillissantes qui vivent en fRonce et presentent un profil psychologique vraiment different des vieux d'ailleurs, c'est frappant. Les vieux qui sont a cheval entre deux cultures ont l'air beaucoup plus heureux. Les petits vieux italiens et grecs de mon quartier son tres differents des petits vieux canadiens aussi.
Taishar Posté 10 février 2009 Signaler Posté 10 février 2009 Pandi, où est le rapport entre la médicalisation des personnes âgées et le suicide ? Et puis, si tu pouvais éviter d'employer ce présent de vérité générale, ce serait bien.
Hidalgo Posté 10 février 2009 Signaler Posté 10 février 2009 @ Pandi: Les dépressions ne se traitent pas comme une entorse ou une appendicite. Le fait que tu appelles un dépressif "un malade" me choque profondémment. Il y a l'homme-machine, pour lequel l'ingénieur-médecin est la personne a priori la plus compétente, et l'homme-âme pour lequels un excès de technicité ne me semble pas indiqué. Pour toi, le deuxième n'existe pas.
Highlife Posté 10 février 2009 Auteur Signaler Posté 10 février 2009 C'est bon Pandi, tu peux remonter.
Pandi Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 @ Pandi: Les dépressions ne se traitent pas comme une entorse ou une appendicite. Le fait que tu appelles un dépressif "un malade" me choque profondémment. Il y a l'homme-machine, pour lequel l'ingénieur-médecin est la personne a priori la plus compétente, et l'homme-âme pour lequels un excès de technicité ne me semble pas indiqué. Pour toi, le deuxième n'existe pas. Effectivement, les dépressions se traitent différemment des entorses. Et les entorses se traitent différemment des appendicites, ou des rhumes… Ce qui te choque, c'est l'intention que tu crois reconnaitre derrière l'emploi du mot malade : le délire sur l'homme-machine etc… Je ne me reconnais pas du tout dans ce scientisme malsain, bien que tu ais raison sur le fait que je ne crois pas en une "âme". Tu préfèrerais peut-être le mot "patient"? Non je ne pense pas non plus. Malade, patient, c'est quelqu'un qui a besoin d'aide en tout cas. Et si cette aide peut être apporté par quelqu'un qui a des compétences spécifiques, en quoi est ce un mal? Cette aide ne prend pas forcément la forme d'une "technicité" qui apparemment te fait peur. Néanmoins, c'est une option à envisager face à un suicidant. A vrai dire, je ne vois pas trop l'intérêt de réfléchir sur le cas de suicide "libre choix": ces gens ne se loupent pas, donc pas de prise en charge possible.
Hidalgo Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Effectivement, les dépressions se traitent différemment des entorses. Et les entorses se traitent différemment des appendicites, ou des rhumes…Ce qui te choque, c'est l'intention que tu crois reconnaitre derrière l'emploi du mot malade : le délire sur l'homme-machine etc… Je ne me reconnais pas du tout dans ce scientisme malsain, bien que tu ais raison sur le fait que je ne crois pas en une "âme". Tu préfèrerais peut-être le mot "patient"? Non je ne pense pas non plus. Malade, patient, c'est quelqu'un qui a besoin d'aide en tout cas. Et si cette aide peut être apporté par quelqu'un qui a des compétences spécifiques, en quoi est ce un mal? Cette aide ne prend pas forcément la forme d'une "technicité" qui apparemment te fait peur. Néanmoins, c'est une option à envisager face à un suicidant. A vrai dire, je ne vois pas trop l'intérêt de réfléchir sur le cas de suicide "libre choix": ces gens ne se loupent pas, donc pas de prise en charge possible. Entorse = appendicites = dépressions? Il y a une différence d'ordre. Les 2 premières sont fonctionnelles la dernière moins.Tu traites une dépression comme une maladie, c'est là le problème… Tu médicalises tout. Exemple: Tu viens de perdre un être qui comptait pour toi. Tu fais une dépression ou un deuil? Généralement, c'est le registre des mots que tu employes que je trouve déplacé. P.S: Compétences spécifiques = jargon professionalisant = tu deviens plus efficaces quand tu l'utilises?
Pandi Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Entorse = appendicites = dépressions? Il y a une différence d'ordre. Les 2 premières sont fonctionnelles la dernière moins.Tu traites une dépression comme une maladie, c'est là le problème… Tu médicalises tout.Exemple: Tu viens de perdre un être qui comptait pour toi. Tu fais une dépression ou un deuil? Généralement, c'est le registre des mots que tu employes que je trouve déplacé. P.S: Compétences spécifiques = jargon professionalisant = tu deviens plus efficaces quand tu l'utilises? Je dirais plutôt que les deux premières sont organiques, et la dernière peut être fonctionnelle ou organique. Le deuil est une réaction physiologique normale. Néanmoins, c'est une situation à risque… Le deuil est normal, l'idée suicidaire ne l'est pas. C'est une conséquence pathologique potentielle d'une situation de fragilité. Peut-être que les mots que j'emploie relèvent du jargon technique, mais c'est là un travers inévitable de la médecine. Il faut être précis. Cela fait partie de l'efficacité nécessaire pour un bon traitement, mais cela ne résume pas l'efficacité. Je tiens aussi à préciser qu'un traitement n'est pas forcément une pillule. Bien souvent dans le cas du suicidant, c'est une aide psycho-sociale. Les pillules sont pour les cas les plus graves.
Pandi Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Tiens, une inversion du cycle nycthéméral… C'est peut-être un Alzheimer.
h16 Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Aucune pathologie (surtout pas : vous pourriez me croire en pleine suicidantation). Juste un profond emmerdement.
Saucer Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Tiens, une inversion du cycle nycthéméral… C'est peut-être un Alzheimer. Non, TU nycthémère. Désolé, fallait que quelqu'un la fasse. La tension calembourale était palpable.
h16 Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 La tension calembourale était palpable. Tension d'autant plus forte que tout le reste du topic est parti en quenouille.
Pandi Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Aucune pathologie (surtout pas : vous pourriez me croire en pleine suicidantation). Juste un profond emmerdement. Vous êtes sûr que vous ne voulez pas un petit traitement préventif? Aucune efficacité démontrée mais il parait que cela favorise la bonne alliance thérapeutique…
h16 Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Vous êtes sûr que vous ne voulez pas un petit traitement préventif? Non non, pour le lavement, je n'ai qu'à relire ta prose et je me sens vidé d'en haut et d'en bas, merci .
Pandi Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Non non, pour le lavement, je n'ai qu'à relire ta prose et je me sens vidé d'en haut et d'en bas, merci . Comme quoi, une psychothérapie de soutien peut faire des miracles!
Hidalgo Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Comme quoi, une psychothérapie de soutien peut faire des miracles!
Pandi Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 D'ailleurs on entend plus du tout parler du lapin… Le pauvre s'est peut-être suicidé dans l'indifférence générale…
h16 Posté 11 février 2009 Signaler Posté 11 février 2009 Comme quoi, une psychothérapie de soutien peut faire des miracles! Tout s'explique : ton habitude de te frotter aux suicidants vient de là ! M'est avis qu'il y en aurait moins si tu officiais moins. D'ailleurs on entend plus du tout parler du lapin… Le pauvre s'est peut-être suicidé dans l'indifférence générale… Mais non, voyons. Tu ne devais pas être bien loin à lui filer des pilules.
Pandi Posté 12 février 2009 Signaler Posté 12 février 2009 Tout s'explique : ton habitude de te frotter aux suicidants vient de là ! M'est avis qu'il y en aurait moins si tu officiais moins.Mais non, voyons. Tu ne devais pas être bien loin à lui filer des pilules. Je te rassure, je n'officie pas encore. Et quand ça arrivera, tu seras prévenu!
h16 Posté 12 février 2009 Signaler Posté 12 février 2009 Je te rassure, je n'officie pas encore. Dieu merci. Et quand ça arrivera, tu seras prévenu! Et merde. L'état distribue vraiment ses diplômes à n'importe quoi.
Pandi Posté 12 février 2009 Signaler Posté 12 février 2009 Dieu merci.Et merde. L'état distribue vraiment ses diplômes à n'importe quoi. Au contraire, c'est une distribution stratégique. Il s'agit de semer les graines de l'Etatisme partout, notamment pour un bon control médicalisé des gens.
Zbeurg Posté 5 mars 2009 Signaler Posté 5 mars 2009 Sur pour moi qu'il faut pas aller jusqu'à se chier dessus à répétition à la fin, ni à être soumis dès le début à quelconque "autorité supérieure". mais à partir de là ou plutôt à remonter , ne faudrait-il pas ne pas avoir vécu - par la "grace de ces put…. d'engendreurs… profiteurs.
Taishar Posté 5 mars 2009 Signaler Posté 5 mars 2009 Il semblerait que Zbeurg pose des limites à la dignité
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