José Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 A true story by Douglas Adams This actually did happen to a real person, and the real person was me. I had gone to catch a train. This was April 1976, in Cambridge, U.K. I was a bit early for the train. I’d gotten the time of the train wrong. I went to get myself a newspaper to do the crossword, and a cup of coffee and a packet of cookies. I went and sat at a table. I want you to picture the scene. It’s very important that you get this very clear in your mind. Here’s the table, newspaper, cup of coffee, packet of cookies. There’s a guy sitting opposite me, perfectly ordinary-looking guy wearing a business suit, carrying a briefcase. It didn’t look like he was going to do anything weird. What he did was this: he suddenly leaned across, picked up the packet of cookies, tore it open, took one out, and ate it. Now this, I have to say, is the sort of thing the British are very bad at dealing with. There’s nothing in our background, upbringing, or education that teaches you how to deal with someone who in broad daylight has just stolen your cookies. You know what would happen if this had been South Central Los Angeles. There would have very quickly been gunfire, helicopters coming in, CNN, you know. . . But in the end, I did what any red-blooded Englishman would do: I ignored it. And I stared at the newspaper, took a sip of coffee, tried to do a clue in the newspaper, couldn’t do anything, and thought, what am I going to do? In the end I thought, nothing for it, I’ll just have to go for it, and I tried very hard not to notice the fact that the packet was already mysteriously opened. I took out a cookie for myself. I thought, that settled him. But it hadn’t because a moment or two later he did it again. He took another cookie. Having not mentioned it the first time, it was somehow even harder to raise the subject the second time around. “Excuse me, I couldn’t help but notice . . .” I mean, it doesn’t really work. We went through the whole packet like this. When I say the whole packet, I mean there were only about eight cookies, but it felt like a lifetime. He took one, I took one, he took one, I took one. Finally, when we got to the end, he stood up and walked away. Well, we exchanged meaningful looks, then he walked away, and I breathed a sigh of relief and sat back. A moment or two later the train was coming in, so I tossed back the rest of my coffee, stood up, picked up the newspaper, and underneath the newspaper were my cookies. The thing I like particularly about this story is the sensation that somewhere in England there has been wandering around for the last quarter-century a perfectly ordinary guy who’s had the same exact story, only he doesn’t have the punch line. (Excerpted from “The Salmon of Doubt: Hitchhiking the Galaxy One Last Time” by Douglas Adams) http://emcons.net/blog/index.php/2007/10/0…-adams-cookies/
Sous-Commandant Marco Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Je la raconte souvent pour tenter de faire comprendre ce qu'est le flegme britannique.
Skeggjöld Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Celui là, il se serait probablement pris une gifle dont il aurait gardé la marque pendant une semaine suivie d'un chapelet d'injures et de réprimandes sur l'irrespect de son attitude. Cela me fait penser à quelque chose qui m'est arrivé l'été dernier lors d'un stage que j'effectuais en immobilier d'entreprise à proximité des Champs Elysées ; j'avais acheté (avec mon maigre salaire de 300 euros par mois étréci comme une peau de chagrin à cause du coût de la nourriture dans le quartier) un paquet de délectables friandises que j'ai proposé aux employés alentours dans un profond accès de mansuétude. Le soir, partie dans la précipitation, j'ai laissé le paquet (qui contenait encore la moitié de son contenu) à mon bureau, bureau tout de même disposé dans un coin relativement isolé de la salle. Le lendemain, plus rien, le paquet ailé s'était volatilisé J'ai alors envoyé un mail incendiaire à l'ensemble du personnel (direction incluse) réclamant que le coupable vienne me présenter ses excuses personnellement. Mon message était rédigé de telle façon que j'ai reçu maintes félicitations et marques d'étonnement concernant mon style que j'avais soigneusement élaboré afin de marquer mon profond dégoût. Mais nul n'est venu s'excuser, j'ai par contre dû supporter une procession d'employés (direction incluse) effrayés par mon message qui sont venus se dédouaner de toute responsabilité quant à cette sombre affaire. Après renseignements, j'ai appris que les employés avaient coutume de voler des paquets de cigarette, des stylos, de la nourriture, allant même jusqu'à fouiller dans les bureaux des gens et dans leurs sacs. Ces employés sont outrageusement gâtés par les responsables pour qu'ils soient motivés à faire leur métier (chaussures de marques, séjours dans de somptueux châteaux, cadeaux exorbitants, bons d'achat généreux) au point qu'ils considèrent que tout leur appartient, même les biens des autres. Ce procédé s'est avéré vicieux, leur salaire (quoique très raisonnable) ne suffit plus à ce qu'ils fassent le travail pour lequel ils ont été sollicités. Pour terminer mon récit, le jour où, sans me demander mon avis, on m'a fait remplacer la salariée que je devais à l'origine seulement assister (ce qui n'était pas prévu dans mon contrat), j'ai demandé à ce que mon salaire soit revu à la hausse étant donné le nombre exorbitant de travail et de responsabilités que ce nouveau statut exigeait. Un chef a voulu m'intimider et m'effrayer, me disant que si je continuais à réclamer un meilleur salaire ou que si je démissionnais il ferait en sorte que je ne trouve plus aucun emploi dans ce milieu et qu'il dirait du mal de moi à tout potentiel employeur qui viendrait à le contacter à mon sujet. Bien entendu, une augmentation de salaire était complètement impossible Le lendemain, ma lettre de démissions patientait à son bureau, je suis partie en les laissant dans une épouvantable situation, plus personne pour faire le travail et impossible de trouver en un délai si court une remplaçante, si bien que j'ai reçu des excuses de la direction pour l'attitude indigne de ce chef qui avait agi sans en référer à la moindre personne et qui, au final, s'est fait congédier de la société. Il y a de ces gens parfois !
José Posté 15 avril 2009 Auteur Signaler Posté 15 avril 2009 Très très bien Déjà deux fois. À la troisème, je dis tout à F16.
Boz Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Celui là, il se serait probablement pris une gifle dont il aurait gardé la marque pendant une semaine suivie d'un chapelet d'injures et de réprimandes sur l'irrespect de son attitude. M'enfin c'est pas très gentil ça, c'était son paquet quand même !
Nick de Cusa Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Skeggjöld, tu mens. Une pauvre employée obligée de partir à cause d'un patron voyou se voit réduite à la misère*. C'est comme ça que ça se passe. Je le lis et l'entends partout, sans exception. *: heureusement donc qu'il y a le chômage de longue durée et le RMI.
José Posté 15 avril 2009 Auteur Signaler Posté 15 avril 2009 M'enfin c'est pas très gentil ça, c'était son paquet quand même ! Toi, t'as encore rien compris aux femmes.
Skeggjöld Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Très très bien Que signifient donc ces réactions ? M'enfin c'est pas très gentil ça, c'était son paquet quand même ! Nous ne devons pas parler de la même personne !
Boz Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Toi, t'as encore rien compris aux femmes. Toi, tu t'es toujours pas excusé.
José Posté 15 avril 2009 Auteur Signaler Posté 15 avril 2009 Toi, tu t'es toujours pas excusé. C'est parce que comprends les femmes.
Skeggjöld Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Skeggjöld, tu mens. Une pauvre employée obligée de partir à cause d'un patron voyou se voit réduite à la misère*. C'est comme ça que ça se passe. Je le lis et l'entends partout, sans exception.*: heureusement donc qu'il y a le chômage de longue durée et le RMI. Je n'étais pas obligée de partir, je suis partie de mon propre chef
Invité jabial Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Je n'étais pas obligée de partir, je suis partie de mon propre chef Ben oui, tu peux pas partir d'un autre chef que le tien (j'avoue elle est nulle celle-là)
Boz Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 C'est parce que comprends les femmes. Je l'aurai un jour, je l'aurai ! Ben oui, tu peux pas partir d'un autre chef que le tien (j'avoue elle est nulle celle-là) Mouhahahaha !
Skeggjöld Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Ben oui, tu peux pas partir d'un autre chef que le tien (j'avoue elle est nulle celle-là)
h16 Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Que signifient donc ces réactions ? Que je trouve très bien que tu ne te laisses pas faire. C'est rare. Ça s'apprécie donc.
Nick de Cusa Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Apollon, tu l'as choisi toi même, ton label, ou on te l'a fourbement collé?
Apollon Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Apollon, tu l'as choisi toi même, ton label, ou on te l'a fourbement collé? Et le tien ?
Nick de Cusa Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Et le tien ? C'était ça ou boire un cocktail du "barman". Autant te dire que mon choix se fit vite.
Apollon Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 C'était ça ou boire un cocktail du "barman". Autant te dire que mon choix se fit vite. Je n'ai rien demandé mais c'est pas plus mal que les grades anonymes. A charge de revanche.
Saucer Posté 15 avril 2009 Signaler Posté 15 avril 2009 Je n'ai rien demandé mais c'est pas plus mal que les grades anonymes. Luciiilliooo…
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