condorcet Posté 5 mai 2009 Signaler Posté 5 mai 2009 L'idée que le progrès relève de près ou de loin du politique, par opposition à son émergence spontanée, est intinsèquement détestable. Progressiste par opposition à conservateur.
Apollon Posté 9 mai 2009 Signaler Posté 9 mai 2009 L'explication est peut-être déduisante dans le discours, mais dans les faits ça ne tient pas la route. C'est la gauche qui conduit les guerres contre la décolonisation, vote les pouvoirs spéciaux en Algérie. Mitterrand engage la France sans broncher dans la première guerre du Golfe, alors que Chirac refuse la seconde et donne dans le cirque pacifiste, internationaliste et tiers-mondiste à l'ONU. Je te renvoie le compliment, je ne pense pas que ta réduction tienne la route. On ne peut pas faire abstraction de la guerre froide, de l'anticommunisme de la gauche démocratique et de l'antiaméricanisme de la droite pour expliquer ces événements.
free jazz Posté 9 mai 2009 Signaler Posté 9 mai 2009 Je te renvoie le compliment, je ne pense pas que ta réduction tienne la route. On ne peut pas faire abstraction de la guerre froide, de l'anticommunisme de la gauche démocratique et de l'antiaméricanisme de la droite pour expliquer ces événements. Merci, mais tu escamotes ma conclusion, qui, comme dans toute bonne dialectique, contenait le commencement : "Les vieux réflexes de la gauche jacobine ont la vie dure." Bon, je vais me tirer une balle dans le pied en citant Joffrin, dans un de ses derniers pensums, assez plat comme d'habitude, mais néanmoins assez bon connaisseur de l'histoire de la gauche, le bougre reprend mon observation : Jaurès sut faire l’unité du mouvement ouvrier, et sa puissante personnalité conduisit le socialisme français sur le chemin du succès. Mais le marxisme progressait sans cesse : il conduisit à la scission de Tours. Contre Blum et la «vieille maison», les doctrinaires se rallièrent au léninisme, entamant la longue marche du communisme totalitaire. Le Front populaire, première victoire du socialisme réformiste, fut le rayon de soleil de l’entre-deux-guerres. Naufragé dans la défaite de 1940, le socialisme français se reconstruisit peu à peu dans la Résistance. Mais à la Libération, rejetant l’héritage de Blum - et celui de Jaurès -, un socialisme dogmatique reprit le dessus. Prof d’anglais marxiste, Guy Mollet prit le pouvoir au nom de la pureté des principes pour conduire, dix ans plus tard, la SFIO au désastre moral et humain de la guerre d’Algérie. Seuls des marginaux, encore une fois, au nom de principes universels de justice et de liberté et non d’une philosophie de l’histoire, se mobilisèrent contre la guerre. Pierre Mendès France en fut le symbole, Alain Savary, Claude Bourdet, Daniel Mayer, Jean-Jacques Servan-Schreiber ou Jean Daniel, toutes figures situées en marge de la gauche officielle. (badurl) http://www.liberation.fr/politiques/0101565903-la-grande-intox-de-la-gauche-doctrinaire (badurl)
h16 Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 le bougre reprend mon observation : Je voudrais pas dire, mais franchement, il devrait avoir honte de te pomper. Moi, je serais toi, je l'attaquerais pour plagiat.
free jazz Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 Je voudrais pas dire, mais franchement, il devrait avoir honte de te pomper. Moi, je serais toi, je l'attaquerais pour plagiat. Quand Joffrin pompe, il faut surtout faire attention d'enfiler une capote estampillée diverse & festive, pour ne pas subir les foutres foudres de Laberration.
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