Randian shithead Posté 18 mai 2009 Signaler Posté 18 mai 2009 Puisqu'elle est maintenant online, je met une vidéo que j'avais vu il y a un certain temps. Franck Lepage est un anticapitaliste de combat et miilitant pour l'éducation populaire, mais je pense que ses idées sur la culture d'État devraient plaire à certains ici. http://www.alpesolidaires.org/incultures-c…e-franck-lepage Voilà, les historiophiles auraient-ils des choses à dire sur son récit ?
Salatomatonion Posté 18 mai 2009 Signaler Posté 18 mai 2009 Ash a dit : "Art comptant pour rien."Pas mal ! Tu ne la connaissais pas celle-ci ?
Winston Posté 18 mai 2009 Signaler Posté 18 mai 2009 Ash a dit : "Art comptant pour rien."Pas mal ! Gustave Parking la faisait il y a 10 ans.
Randian shithead Posté 20 mai 2009 Auteur Signaler Posté 20 mai 2009 Snif, une seule personne l'a regardée ? C'est trop long 1H30 ? Ça les vaut, je vous jure.
Kimon Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 Quand j'entends le mot culture, je sors ma confiture.
Randian shithead Posté 20 mai 2009 Auteur Signaler Posté 20 mai 2009 Kimon a dit : Quand j'entends le mot culture, je sors ma confiture. Ben voui mais précisément, c'est le sujet du machin, la dénonciation de la culture. Rhoâllez, vous le regretterez pas, quoi.
h16 Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 Kimon a dit : Quand j'entends le mot culture, je sors ma confiture. Et tu as bien raison. C'est très bon la confiture.
Luis Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 Quand j'entends le mot confiture, je sors ma tartine de pain.
Ash Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 Randian shithead a dit : Snif, une seule personne l'a regardée ? C'est trop long 1H30 ? Ça les vaut, je vous jure. Bof. Une fois parti dans ces théories marxistes, on se fait chier. Je me suis arrêté à la moitié.
Salatomatonion Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 Ash a dit : Bof. Une fois parti dans ces théories marxistes, on se fait chier. Je me suis arrêté à la moitié. Itou, à peine la moitié. Le début était prometteur, quelques anecdotes croustillantes mais un ton chiant et alors des conneries gauchistes qui s'entassent jusqu'à l'écoeurement.
Ash Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 En outre on ne sait plus ce qui relève de l'imaginaire ou du vécu.
Nick de Cusa Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 La culture subventionnée c'est une très bonne vitrine pour nous. Avant en France on faisait de bons films, de belles photos, de beaux tableaux, on écrivait de bons romans, des chansons qui faisaient le tour du monde. Maintenant que la subvention est presque universelle, pouf on ne produit plus rien qui vaille la peine. C'est une démonstration on ne peut plus claire du pouvoir de l'Etat.
Lexington Posté 21 mai 2009 Signaler Posté 21 mai 2009 Nick de Cusa a dit : La culture subventionnée c'est une très bonne vitrine pour nous. Avant en France on faisait de bons films, de belles photos, de beaux tableaux, on écrivait de bons romans, des chansons qui faisaient le tour du monde. Maintenant que la subvention est presque universelle, pouf on ne produit plus rien qui vaille la peine. C'est une démonstration on ne peut plus claire du pouvoir de l'Etat. Je signale un texte de Catallaxia de Tyler Cowen sur la question : L'État et le cinéma français : Chronique d'une liaison dangereuse En particulier : Citation La France a toujours été une grande nation cinématographique. Il n’empêche que le nombre de spectateurs fréquentant les salles de spectacle y diminue continuellement. Au cours des dix ans qui ont précédé la signature des nouveaux accords du GATT, la fréquentation des salles de cinéma avait déjà baissé d’un chiffre annuel de 183 millions à 120 millions. Même si pour l’année 1986 les films français ont fait mieux que les films américains à l’intérieur de l’hexagone, les films américains ne cessent d’y accroître leur part de marché, et cela en dépit de tous les artifices protectionnistes qui leur sont opposés.Eric Rohmer, le producteur de comédies populaires aussi réussies que Ma nuit chez Maud ou Le genou de Claire, considère que les français devraient répondre à la concurrence qui leur est faite en donnant la priorité à des produits de haute qualité. Rohmer craint la concurrence d’Hollywood, mais ce n’est pas un partisan du protectionnisme culturel. Interrogé par The New York Times, il a répondu : « Je dis au gens : je suis un fabricant de films commerciaux… je ne suis pas soutenu par l’Etat; je suis pour la concurrence ». Mais Rohmer est une voix isolée. Les subventions au cinéma national sont financées par un prélèvement para-fiscal sur les billets et vidéocassettes vendus. Ce n’est certainement pas cela qui encouragera les français à aller plus nombreux au cinéma. Car le véritable objectif des protectionnistes est en fait tout autre. Le vrai débat est de savoir qui, du public ou de l’Etat, a le pouvoir de décider quels seront les films financés grâce à ces prélèvements. C’est l’Etat qui, jusqu’à présent, a toujours gagné, pour le plus grand malheur de la culture française. L’argument des partisans du protectionnisme est que les producteurs de films français n’ont pas les moyens de résister à la concurrence d’Hollywood, même sur leur propre marché. Même s’il est vrai que le marché du cinéma de langue française est limité comparé aux débouchés des films anglo-saxons, il n’en reste pas moins que pendant fort longtemps cela n’a pas empêché le film français de réussir très largement face à la concurrence anglo-saxonne. C’est un fait historique. La France a sans doute contribué plus qu’aucune autre nation à l’histoire du cinéma mondial. Les premiers à produire des films pour une audience de spectateurs payants furent deux français, Louis et Auguste Lumière. C’est à eux que l’on doit, dans les années 1890, les premiers pas de l’industrie cinématographique. Leur contemporain Georges Meliès fut en son temps le producteur de court métrage de fiction et d’imagination le plus célèbre du monde. Génial inventeur d’effets spéciaux, il fut le maître de toute une école mondiale de cinéma. De 1906 à 1913, les français ont dominé la nouvelle industrie du cinéma comme nul autre pays ne l’a plus jamais fait depuis. En 1908, Pathé, la première compagnie française de production cinématographique, controllait le tiers de l’industrie mondiale du cinéma. Selon certaines sources, 90 % de l’industrie du cinéma du début du siècle était en fait français, et cela sans aucune subvention publique. A cette époque, ce sont les américains qui se plaignaient du risque d’impérialisme culturel européen, et qui faisaient appel au soutien du gouvernement. Chez les vedettes du grand écran, c’était un français, Max Linder, qui dominait le monde de la comédie. Le comique cinématographique fut une invention proprement française. Sait-on que Charles Chaplin a bâti son succès grâce à une astucieuse exploitation de cet « impérialisme culturel français », en empruntant largement à Max Linder pour construire son style. Les français dominaient alors presque tous les domaines de l’expression cinématographique, et ce sont même eux qui ont inventé l’art du Western avant que les américains n’y investissent en force. Cette période de domination française a pris fin avec la première guerre mondiale. Bien sûr il y avait la guerre qui a raréfié les ressources disponibles. Mais, en plus, les producteurs français ont commis à cette époque une grande erreur. C’est alors que Pathé a commencé à faire des films conçus pour répondre en priorité aux goûts d’un public essentiellement parisien, réduisant leur attrait pour un marché international en croissance rapide. Les producteurs d’Hollywood en ont profité pour prendre la place laissée vacante par les français. En 1919, les productions françaises ne représentaient plus que 15 % du marché mondial. L’industrie française du cinéma n’avait pas pour autant perdu tout son dynamisme. Les années trente furent une autre grande période pour le cinéma français, son « époque dorée » pour beaucoup. A nouveau les producteurs français taillaient des croupières à ceux d’Hollywood. Un grand nombre des films produits à cette époque sont restés des grands classiques du cinéma : par exemple L’Atalante de Jean Vigo, A nous la liberté de René Clair, La Grande Illusion de Jean Renoir… A la fin des années 1920, l’industrie française du film était la cinquième du monde. Dix années plus tard, la production française avait doublé, et elle se classait au second rang mondial derrière les Etats-unis. Pendant toute cette période non plus, l’industrie française du cinéma n’a jamais reçu un sou de l’Etat. Les entraves à l’importation de films étrangers étaient quasiment inexistantes, et rien ne s’opposait à l’arrivée des films américains sur les écrans français. Les films de cette « âge d’or » du cinéma français étaient si bons que les spectateurs français les préféreraient largement aux produits américains. En 1936 par exemple, les six plus grands succès de l’année étaient tous des films français. Des 75 films figurant en tête du box office, 56 étaient français, et seulement 15 américains. En 1935, les productions françaises ont fait 70 % de l’ensemble des recettes réalisées dans les salles de cinéma. Cet « âge d’or » du cinéma français est connu pour la très grande liberté artistique et commerciale dont jouissaient les metteurs en scène. Le cinéma français ne connaissait pas le système extrêmement rigide des studios de beaucoup d’autres grands pays. L’industrie était constituée de plusieurs centaines de petits réalisateurs et metteurs en scène indépendants. C’étaient les réalisateurs - qui régnaient en maître sur leur production - qui en définitive sélectionnaient le producteur qui leur semblait le plus en accord avec leur propre vision de leur projet. Qui plus est la censure était quasiment inexistante, notamment comparée avec les Etats-Unis. L’époque n’était certes pas facile. Pathé et les autres géants du début du cinéma avaient perdu leur position de domination. Beaucoup d’entreprises du cinéma connaissaient de grandes difficultés financières. Chaque année des dizaines faisaient faillite, mais de nouveaux producteurs prenaient leur place. Néanmoins ce n’est pas cette permanente pression financière qui a nuit à la qualité artistique des produits de cette époque. Au contraire.
eclipse Posté 21 mai 2009 Signaler Posté 21 mai 2009 Lexington a dit : Néanmoins ce n’est pas cette permanente pression financière qui a nuit à la qualité artistique des produits de cette époque. Au contraire. Pascal Nègre si tu nous écoutes…
Nartreb Posté 27 mai 2009 Signaler Posté 27 mai 2009 Vu la vidéo jusqu'à la fin la critique par F. Lepage de ce milieu cultureux (que je connais malheureusement pour y avoir mis les pieds) est succulente, et son jeu et sa diction me sont apparus sympathiques. Malheureusement son spectacle s'écroule dans les toutes dernières minutes à cause de son diagnostic foireux : il en arrive à dire que toutes les dérives dont il s'est moqué tout au long de son pestacle sont des conséquences indirectes du capitalisme. Du coup ça fout toute la sympathie qu'on peut avoir pour lui en l'air. Incroyable comme réflexion, typique des gauchistes : si on en arrive là (aux dérives socialistes) c'est parce que le capitalisme nous y oblige. Dommage, jusqu'aux 5 dernières minutes, je me disais : "cool, enfin un mec réaliste qui dénonce ce merdier"
Randian shithead Posté 28 mai 2009 Auteur Signaler Posté 28 mai 2009 Nartreb a dit : Vu la vidéo jusqu'à la finla critique par F. Lepage de ce milieu cultureux (que je connais malheureusement pour y avoir mis les pieds) est succulente, et son jeu et sa diction me sont apparus sympathiques. Malheureusement son spectacle s'écroule dans les toutes dernières minutes à cause de son diagnostic foireux : il en arrive à dire que toutes les dérives dont il s'est moqué tout au long de son pestacle sont des conséquences indirectes du capitalisme. Du coup ça fout toute la sympathie qu'on peut avoir pour lui en l'air. Incroyable comme réflexion, typique des gauchistes : si on en arrive là (aux dérives socialistes) c'est parce que le capitalisme nous y oblige. Dommage, jusqu'aux 5 dernières minutes, je me disais : "cool, enfin un mec réaliste qui dénonce ce merdier" Voui, les dernières minutes sont… avec la musique…
Wenceslas Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Je me souviens en avoir parler à ma dulcinée scandinave, elle me racontait que justement en Suède c'était le contraire: dans la ville ou elle vit, les cinémas passent en général des films américains comme la plupart, sauf un petit cinéma financé par le gouvernement qui repassent de bons vieux films suédois (d'ailleurs, peu de gens y vont). A la télé, les 2 seules chaînes suédoises privées passent Big brother et La Nouvelle Star tandis que les autres chaînes, publiques elles, sont les seules à peu près potables, très peu de pubs, avec de bons programmes et même des Jacques Tati tous les 2 mois. Zanpanssékoi?
Serge Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Que je prends des vacances en Suède cet été et que je ne regarderai pas la télé.
Wenceslas Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Sanksion a dit : Que les films suédois…… J'abrège, je n'y suis pas allé, mais de vieux films quoi.
Nartreb Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Wenceslas a dit : A la télé, les 2 seules chaînes suédoises privées passent Big brother et La Nouvelle Star tandis que les autres chaînes, publiques elles, sont les seules à peu près potables, très peu de pubs, avec de bons programmes et même des Jacques Tati tous les 2 mois.Zanpanssékoi? J'en pense que la Nouvelle Star, en tous cas la version française sur M6, est un très bon programme, à mi-chemin entre le programme culturel et "l'entertainment", et que les chaînes publiques auraient été bien inspirées de produire ce type d'émission. Quoiqu'on en dise, la nouvelle star c'est quand même un programme de détection des talents (25 000 candidats au départ). L'école publique ne fait pas mieux en matière de détection et de révélation des talents, quels qu'ils soient. Cette émission botte le cul à toutes les émissions de divertissement programmées sur les chaînes publiques : du vrai live, avec des vrais musicos avec des vrais instruments branchés, des discussions techniques encourageant le téléspectateur à exercer son jugement, une pointe d'anti-conformisme, le tout avec une certaine efficacité économique (cachet des chanteurs …) Qui dit mieux ? ah oui, Taratata ….
john_ross Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Combien d'auteurs et/ou de compositeurs révélé par les télé-crochets? Pour détecter des chanteurs qui font des reprises il n'y a pas besoin de la télé, et encore moins besoins de la télé publique. PS : M6 gagne des thunes avec la nouvelle star tant mieux pour eux.
Wenceslas Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Nartreb a dit : J'en pense que la Nouvelle Star, en tous cas la version française sur M6, est un très bon programme, à mi-chemin entre le programme culturel et "l'entertainment", et que les chaînes publiques auraient été bien inspirées de produire ce type d'émission. Quoiqu'on en dise, la nouvelle star c'est quand même un programme de détection des talents (25 000 candidats au départ). L'école publique ne fait pas mieux en matière de détection et de révélation des talents, quels qu'ils soient.Cette émission botte le cul à toutes les émissions de divertissement programmées sur les chaînes publiques : du vrai live, avec des vrais musicos avec des vrais instruments branchés, des discussions techniques encourageant le téléspectateur à exercer son jugement, une pointe d'anti-conformisme, le tout avec une certaine efficacité économique (cachet des chanteurs …) Qui dit mieux ? ah oui, Taratata …. Petite parenthèse: pour moi la nouvelle star ca reste un détecteur de bons chanteurs, pas d'artistes talentueux. C'est toujours mieux que la star ac' et compagnie, mais je pense juste qu'il suffit pas d'être bon chanteur pour être un vrai artiste. Mes parents regardent, j'ai eu l'occasion de visionner avec eux, j'ai des albums à la maison. Un seul constat: la réalité de l'industrie musicale remet les poins sur les i. A part 1 ou 2 participants, aucun ne dépasse le premier album, ce sont juste des gens capables de performances vocales parfois incroyables, rien d'autre. Après il est vrai que les émissions peuvent être de qualité, surtout au vue des concurrentes, mais c'était juste un coup de gueule face à ce genre de discours (Avec tout le respect que j'ai pour vous Nartreb hein )…
pankkake Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Mon dieu, il faut vraiment être un parangon d'inculture pour affirmer que la Nouvelle Star détecte des artistes ou même chanteurs talentueux. Ils sont minables y compris la vieille moche qui avait fait sensation sur Internet. Sortez de votre caverne.
Ash Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Nartreb a dit : J'en pense que la Nouvelle Star, en tous cas la version française sur M6, est un très bon programme, à mi-chemin entre le programme culturel et "l'entertainment", et que les chaînes publiques auraient été bien inspirées de produire ce type d'émission. Quoiqu'on en dise, la nouvelle star c'est quand même un programme de détection des talents (25 000 candidats au départ). L'école publique ne fait pas mieux en matière de détection et de révélation des talents, quels qu'ils soient.Cette émission botte le cul à toutes les émissions de divertissement programmées sur les chaînes publiques : du vrai live, avec des vrais musicos avec des vrais instruments branchés, des discussions techniques encourageant le téléspectateur à exercer son jugement, une pointe d'anti-conformisme, le tout avec une certaine efficacité économique (cachet des chanteurs …) Qui dit mieux ? ah oui, Taratata …. Je suis tombé hier ou avant hier sur un passage de cette émission et il y avait une nana qui reprenait "killing me softly". Elle chantait objectivement faux en essayant de changer les tons. Une catastrophe. Très logiquement je me suis dit que les jurés, qui tiraient une sale tête au passage, allaient lui donner une sale note mais au final ce fut l'exact contraire. Tout ça en arguant qu'elle avait bien fait de prendre le risque de chanter ainsi, etc.. Un discours purement intello qu'on nous réserve déjà aux films d'auteurs chiants à mourrir. You see the pattern ? Quant on sait qu'ils ne chantent que des reprises (y compris en studio) et que le reste c'est un mélange de Dance-Variet, tes bons chanteurs ils peuvent très bien aussi se faire recycler dans ta poubelle verte. Et à vrai dire la seule artiste potable et originale découverte dans ce type d'émission, c'est Olivia Ruiz de la star ac.
free jazz Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Plutôt que le long pensum de notre ami, je vous recommande hautement la dernière émission de Finkie, avec Marc Fumaroli et Michel Deguy. L'art, la culture et le culturel : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france…fusion_id=73221 Entretien dans lequel un diagnostic correct est posé : - Nous sommes rentrés dans l'ère du culturel, c'est-à-dire de la prolifération de la culture officielle : soft power, ONG, écologie, hyper démocratie, massification, muséification, conscience bobïde, nivellement du goût et des formes; finalement indifférenciation multiculturelle. - La culture officielle fonctionne comme un processus de déculturation et de désinformation. Le but d'une politique culturelle est d'éduquer les masses. L'art doit être rendu citoyen, concerné, devenir le support d'un message pour la foule. - Le modèle n'est plus celui de la croissance par l'affirmation du beau, mais celui de la conformité à l'idéologie dominante, prétendument subversive, de fait uniformisée. Elle produit un art affairiste, celui de l'Etat kulturel : un art politique, un art de mandarins qui sent la corruption et l'argent public. - Enlaidissement de l'art subventionné : au fond personne n'aime vraiment ça. C'est pourquoi l'Etat nous incite à en devenir comsommateurs, par exemple en rendant "gratuits" les musées. Les principaux acheteurs en sont principalement des administrations kafkaïennes. Il véhicule une fascination du recyclage et du déchet, fonctionnant lui-même selon un cycle consommation-expulsion-retraitement : compressions, art trash, collages etc.
Ash Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Ahhhh…. j'ai retrouvé le passage : http://www.leblogtvnews.com/article-31906926.html Citation Pour DD, pas grand chose à dire, "on est dans une classe au dessus là". Sinclair charmé par sa façon de chanter mais note des faiblesses. Un boulot magnifique pour Manoeuvre "mais alors quel vieux cheval cette chanson, on n'en peux plus". Pour Lio, elle a apporté une immense fraîcheur à cette chanson entendue un million de fois… Tu m'étonnes. Surtout en chantant faux.
Nartreb Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 pankkake a dit : Mon dieu, il faut vraiment être un parangon d'inculture blablabla Oui probablement. Ceci dit, merci de ne pas porter de jugement trop hâtif. Je sais faire la différence entre de la soupe et de la musique et vous seriez probablement étonné de savoir de quoi est constituée ma discothèque. Je parlais bel et bien du concept du programme et je ne jugeait pas les candidats. Clairement pour moi ces gars-là ne sont pas des artistes (je n'ai d'ailleurs pas employé le terme d'artiste, mais de "talent"), tout au plus des interprètes amateurs plus ou moins respectables. Quand je parle de "vrais musicos", je parle de l'orchestre qui accompagne les chanteurs. Je trouve que c'est un bon programme parce que, partant de la variétoch / chanson populaire, il essaie d'élever le spectateur français dont la culture musicale égale zéro (grâce à l'école publique et à son programme fameux) et de l'amener vers un début de compréhension plus fin d'une prestation musicale. Est-ce volontaire ou non de la part des producteurs, je n'en sais rien. Toujours est-il que les prestations sont jugées et commentées et que ça entraîne le blanc-bec à tendre une oreille plus attentive, et que des messages pas inintéressants passent. Je dis simplement que ce programme a des vertus dont les chaînes publiques de tv à vocation culturelle ou assimilée pourraient s'inspirer pour séduire la "masse" qui est censée être leur cible. Je regrette cette légère incompréhension ainsi que certaines remarques un peu rapides et faciles.
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