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Le piège fatal du suffrage universel


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Je vous livre un lien d'un site monarchiste, qui devrait vous intéresser : ici, l'argumentation à l'encontre du principe du vote est, il me semble, similaire à la rhétorique anarcap. L'auteur montre en fait, après avoir résumé les oppositions philosophiques entre chrétiens et révolutionnaires, comment le vote est le moteur de la révolution, et l'antagonisme fallacieux gauche/droite ce qui fait tourner ce moteur, en faisant une analogie peut-être pas très heureuse mais originale avec un moteur électrique :

(badurl) http://www.viveleroy.fr/article71.html (badurl)

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Je vous livre un lien d'un site monarchiste, qui devrait vous intéresser : ici, l'argumentation à l'encontre du principe du vote est, il me semble, similaire à la rhétorique anarcap. L'auteur montre en fait, après avoir résumé les oppositions philosophiques entre chrétiens et révolutionnaires, comment le vote est le moteur de la révolution, et l'antagonisme fallacieux gauche/droite ce qui fait tourner ce moteur, en faisant une analogie peut-être pas très heureuse mais originale avec un moteur électrique :

(badurl) http://www.viveleroy.fr/article71.html (badurl)

Monarchisme et minarchisme même combat? Les deux courants ont aujourd'hui le même objectif: limiter la démesure des parlements et des gouvernements.

On ne souligne pas assez la proximité de la critique monarchiste de la démocratie et celle des minarchistes, en tant qu'elles s'articulent sur une souveraineté limitée par le principe de subsidiarité et l'identification du souverain aux pouvoirs régaliens. Illustration tirée d'un site royaliste qui reprend à son compte les analyses de Hayek et de Hoppe :

Europe : que faire de la démocratie ?

Dans son livre "La Route de la servitude" publié en 1943, le physicien social Friedrich Hayek nous avait démontré que l'hitlérisme n'avait pas surgi de l'âme allemande autant que du socialisme. Connaissant aujourd'hui les scores terribles des communismes russe et chinois, cette perversion systématique de la générosité sociale ne nous étonne plus puisqu'elle procède de cette chimère relevée par Elie Halévy : « Les socialistes croient à deux choses qui sont absolument contradictoires : la liberté et l'organisation ». La seconde force toujours la première et à y ajouter le loup de Hobbes, on peut aboutir à Pol Pot.

Ce qui aggravait le cas pour Hayek est que le monstre nazi était venu au monde par accouchement démocratique. Le dogme était-il à ce point faux ? Sans doute le pensait-il pour imaginer un dispositif antiparlementaire qui vaut la peine d'être évoqué, même succintement sur un blogue…

Commençons par les attendus de la doctrine Hayek : Avertissons le lecteur qu'elle est fondée sur une sorte de positivisme kantien qui n'organise que la sphère visible de notre monde et commence par "l'ordre spontané". C'est en plus un libéral atroce, à la limite de l'ogre : ses ouvrages étaient sur la table de nuit de la Dame de Fer !

A.- Cet ordre spontané hayékien est le précipité d'actions humaines convergeant souvent de manière inconsciente sans intention ni dessein rationnel dans le domaine social inorganisé. Ainsi en va-t-il des cinq piliers majeurs des sociétés humaines : le langage, la morale, le droit, la monnaie et le marché. Personne n'a planifié leur construction et le stade actuel de chacun résulte d'une longue évolution historique. Cette évolution enchaîne les essais, les erreurs, la disparition des structures inefficaces dans une sorte de sélection naturelle des comportements humains. Le marché est une institution fondamentale depuis les modes informels de la préhistoire jusqu'à nos jours, et l'évolution perdure.

B.- Le marché ne se prête jamais très longtemps à sa planification autoritaire comme l'ont tenté les pays soviétiques et la France d'après-guerre, pour la seule raison que le caractère parcellaire, dispersé, fragmenté et subjectif de la Connaissance rend la planification inadaptée aux réalités. Il est impossible à un seul esprit, si puissant soit-il, même sur un seul segment de marché, de dominer l'ensemble des informations que ce segment peut coordonner seul spontanément. L'alternative est de laisser la liberté au marché pour avoir les meilleurs ajustements, ou de brimer la liberté afin que les faits répondent au programme, et instaurer la coercition qui, dans les mains de "physiciens" de rencontre adoubés dans leurs fonction par le maquignonnage électoral, quêtant les voix des individus même les plus méprisables pour faire masse, tourne à la tyrannie.

La seule limite à cet autoritarisme est actuellement le "moment" contrariant des groupes les plus forts et les mieux organisés, au premier rang desquels les syndicats et les gestionnaires du crédit. Rien de moins sûr pour chercher le Bien commun. Mais en l'absence d'un équilibre tranquille des forces, comment gérer cette anarchie ?

C.- Un Etat fort a minima endigué par le Droit : le "Rechtstaat", puisque nous devons notre liberté aux bornes de la liberté.

L'Etat de droit s'avère paradoxalement essentiel au bon fonctionnement de l'anarchie libérale dès lors qu'il assure le cadre juridique nécessaire au libre jeu des forces économiques du marché. Ce cadre juridique qui garantit le fonctionnement de l'ordre naturel spontané, est lui même un ordre spontané fruit d'un certain pragmatisme que l'on veut souvent combattre par cette doctrine fabriquée de la démocratie. Or si le concept de "démocratie" est fondé sur la souveraineté populaire, il signifie que la règle majoritaire n’est pas limitable. « L’idéal de démocratie, originairement destiné à empêcher tout pouvoir de devenir arbitraire, devient ainsi la justification d’un nouveau pouvoir arbitraire, car ce n’est pas dans les résolutions d’une majorité que nous trouverons une sagesse supérieure. Elles sont plutôt à même d’être inférieures aux résolutions qu’auraient prises les plus intelligents des membres du groupe après avoir écouté tous les avis ».

Le spectacle actuel de logorrhée législative, d'où que viennent les rédacteurs, montre que les lois du cadre ne sont pas élaborées le plus rationnellement par les individus, puisqu'ils sont limités dans leurs perceptions de l'ensemble et attentifs d'abord à leurs intérêts propres. Le parti démocratique "vainqueur" s'emploie à couvrir le "travail" législatif de son prédécesseur comme le chien marque d'urine son périmètre. Au bout de quelques décennies, le corpus de lois et règles devient un monstre d'antagonismes que personne ne maîtrise plus, au profit de juges et d'experts explicateurs qui finissent par prendre le pouvoir réel, un peu comme y étaient parvenus la Chicane (rapportée de Byzance par les Croisés) et les juges de l'Ancien régime.

Hayek retire l'essence du pouvoir au peuple balladé dans son incompétence naturelle par les rusés et les coquins. Très fort ! Mais pas si loin du schéma institutionnel des collèges électoraux de l'Alliance Royale que les retardataires découvriront ici. Ce régime hayékien se nomme « Démarchie¹ » s'il laisse la légitimité du pouvoir au peuple comme diseur en dernier ressort dans les situations de ruptures politiques ou de cataclysme. Le terme, s'il lui laisse l'autorité ordinaire, lui retire quand même la "force exécutive". Son Etat fort a minima que nous appelons nous-même parfois "Etat strict et durci", pour souligner son périmètre inextensible au sein duquel s'exerce la plénitude de sa totalité, ressemble beaucoup au domaine régalien de la plateforme politique de l'Alliance Royale, qui retire des joutes électorales le cœur essentiel des pouvoirs d'un Etat ramené à ses fondamentaux. Yves-marie Adeline a-t-il eu une émotion libérale quand il a pondu son excellent schéma institutionnel ?

A qui donc confier les lois selon Hayek ? A côté d'une assemblée parlementaire élue par la population sur mandat impératif et excluant tout citoyen dont les revenus dépendrait de l'Etat, Hayek juge indispensable d'instituer une sorte de Sénat qui détiendrait l'exclusivité de la fonction législative, limitée à l'élaboration de règles de conduite générales en société. Cette Chambre haute serait composée de "nomothètes²" d'âge mûr mais pas gâteux (entre 45 à 60 ans!), dont un quinzième serait renouvelé chaque année. On y ajouterait avec bonheur l'interdiction de réitération de candidature et le cumul de mandats, véritables cancers de la représentation nationale française.

Par ailleurs, une Cour constitutionnelle composée d'anciens membres de la Chambre haute couronnerait cette architecture institutionnelle. C'est le Haut Conseil de l'Alliance. Hans Hermann Hoppe, qui est de la même veine libérale, est allé lui au bout de l'épure hayékienne en proposant carrément la monarchie dans une "privatisation" de l'Etat. Nous en avons déjà parlé ici. Cette démocratie dont tout le monde se méfie maintenant tant elle apporte de malheur réel au bonheur présumé (Hamas, Hezbollah, Kosovo, demain Talibans modérés), suscite de légitimes interrogations de la part d'esprits éveillés non vaccinés, mais Churchill nous a prévenu par son sens de la formule, qu'elle était le pire des régimes à l'exclusion de tous autres. Est-ce à dire que, sauf par la contrainte, l'espèce humaine est foncièrement ingouvernable en l'état ? Celle qui peuple la France assurément ! Les difficultés de la réforme de la société française le prouvent.

Le régime gaullien qui promettait l'efficacité quasi-monarchique après les turbulences parlementaires de la IV° République, s'est liquéfié en daube démagogique sur les fourneaux de ces messieurs Juppé, Jospin, Raffarin, Villepin et Chirac. Ceci prouvant en creux qu'il vaut mieux l'original. Ce régime décadent va être remis en cause, encore faudra-t-il en désigner clairement les défauts sans se tromper d'axe comme le font les socialistes³ qui diagnostiquent un déficit démocratique. Vient la question qui tue : Si comme moi vous ne reconnaissez aucune expertise supérieure aux législateurs élus sans qualifications particulières, pourquoi taper sans cesse sur les agents de la Commission européenne, de l'OTAN ou de l'AIEA, au prétexte qu'ils ne le sont pas ? Il est impossible d'aboutir à des législations convergentes à partir des parlements nationaux sur certains domaines sans la contrainte de péril imminent, par exemple :

- oiseaux migrateurs

- taxation de la consommation sur un marché unique

- sécurité militaire et armement

- hydraulique fluviale

- ressource halieutique

Chaque fois, les parlements sont shuntés par les exécutifs réunis en Conseil européen qui décident du but à atteindre, laissent la Commission mettre en texte, et transposent avec ou sans passage à la Chambre la mesure législative dans les codes nationaux. On retrouve à ce niveau les nomothètes d'Hayek changés en "nomocrates". Il ne manquerait qu'une clef de voûte pour que ça marche mieux en séparant bien la loi supérieure et ses normateurs, du gouvernement quotidien des peuples dans un cadre juridique imposé. Un conseil des princes serait le plus abouti. Faisons-le savoir et remettons déjà le nôtre.

Note (1): de demos, le peuple, et archein, l'autorité (différent du kratos qui est la force exécutive).

Note (2): de nomos, loi universelle ou règles de juste conduite : nom donné à Athènes aux membres d'une commission législative chargée de réviser les lois.

Note (3): 90% de la classe politique française est socialiste, soit ouvertement, soit sous le masque de la social-démocratie.

http://royalartillerie.blogspot.com/2009/0…re-de-la-d.html

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Quand j'entends monarchie, je sors mes arbres généalogiques…

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Pourquoi ?

Parce qu'une généalogie, ce n'est pas un article de propagande où on peut écrire n'importe quoi…

Actuellement, grâce au travail de générations de généalogistes et d'historiens, regroupées sur la toile en un seul site, (mon préféré: le site "Roglo") on a tous les éléments pour juger de la "légitimité" des maisons régnantes actuelles..

Exemples: en étudiant à partir de la généalogie:

La "loi salique", déjà une exception française, (d'ou la guerre de 100 ans)(spoliation systématique des filles)

La persécution des templiers, encore une exception Française…(plutôt que rembourser mes emprunts, je tue mon banquier)

Les successeurs de Charles V….ceux qui auraient pu vouloir respecter ses dernières volontés ( Abolition des impôts!!!)…écartés de divers façons du "pouvoir"…

On se rends bien compte qu'il y a de grosses incohérences…

L'histoire officielle peut modifier le souvenir d'un roi, pas les généalogies de milliers de familles…

L'histoire officielle "chercheurs rémunérés par l'état" peut ne s'intéresser qu'au pouvoir des "mâles ainés", à leurs guerres et l'invention d'impôts nouveaux,des milliers de bénévoles partagent et confrontent les généalogies de leurs aieules… et découvrent des filles de roi…bien différentes des stéréotypes…

On dit qu'un quart de la population française descends de Saint Louis…et donc de Marguerite de Provence…

D'ailleurs, je crois que les généalogistes Anglo Saxons, eux, remettent en cause très ouvertement dans la presse la légitimité de leur "reine" et recherchent les prétendant(e)s légitimes au trône…

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C'est le moment où je liste les morts de la République et de "l'Empire" ?

La "loi salique", déjà une exception française, (d'ou la guerre de 100 ans)(spoliation systématique des filles)

N'importe quoi…

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C'est le moment où je liste les morts de la République et de "l'Empire" ?

N'importe quoi…

T'as un contre exemple?

Un endroit ailleurs qu'au royaume de France et avant la fin du moyen âge où les filles ne peuvent prétendre à leur héritage"politique"?

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Au Japon, on applique la règle de la primogéniture masculine pour succéder à l'empereur. La loi salique s'applique donc au Japon, même si je ne pense pas que le terme de "loi salique" soit applicable en Asie. Mais le principe de succession est le même.

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On dit qu'un quart de la population française descends de Saint Louis…et donc de Marguerite de Provence…

:icon_up:

C'est lui qui est allé faire la guerre à l'autre bout du monde pour récupérer une ville qui serait - selon un vieux livre qui raconte les histoires d'un magicien - sacrée et uniquement à Lui ?

La monarchie, c'est comme la démocratie, il faut qu'elle soit limitée par le Droit avant tout.

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:icon_up:

C'est lui qui est allé faire la guerre à l'autre bout du monde pour récupérer une ville qui serait - selon un vieux livre qui raconte les histoires d'un magicien - sacrée et uniquement à Lui ?

La monarchie, c'est comme la démocratie, il faut qu'elle soit limitée par le Droit avant tout.

Voilà…un monarque qui ne respecte pas le droit est un moins que rien…c'est bien là que je voulais en venir…

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:icon_up:

C'est lui qui est allé faire la guerre à l'autre bout du monde pour récupérer une ville qui serait - selon un vieux livre qui raconte les histoires d'un magicien - sacrée et uniquement à Lui ?

ça n'a pas de sens d'évaluer le passé avec les lieux communs du présent.

La monarchie, c'est comme la démocratie, il faut qu'elle soit limitée par le Droit avant tout.

Par la loi, par une constitution, et surtout par les institutions.

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N'importe quoi…

La loi salique empêchait Edouard III d'Angleterre de devenir Roi de France lorsque les trois fils de Phillipe le Bel sont morts, sans fils ; à la place du "roi trouvé" Jean II. Si il restait un petit fils de Philippe le Bel, mais pas de bol, il était censé être mort, empoisonné. Il est devenu fou après avoir compris qui il était.

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La loi salique empêchait Edouard III d'Angleterre de devenir Roi de France lorsque les trois fils de Phillipe le Bel sont morts, sans fils ; à la place du "roi trouvé" Jean II. Si il restait un petit fils de Philippe le Bel, mais pas de bol, il était censé être mort, empoisonné. Il est devenu fou après avoir compris qui il était.

Hu hu… Les Rois maudits, c'est un roman. Historique, mais roman quand même. Jean II, c'est du roman et la loi salique n'a été invoquée formellement que 30 ans après la mort de Charles IV. Édouard était parfaitement légitimé à monter sur le trône de France. Certes, il était bien établi dans la monarchie française que les femmes ne pouvaient pas accéder au trône, mais elles pouvaient parfaitement transmettre le droit de régner. La loi salique a été ressuscitée et interprétée abusivement (puisqu'il ne s'agissait que d'une loi - tombée en désuétude - concernant l'héritage de patrimoines privés) seulement pour justifier a posteriori une monarchie nationale.

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Hu hu… Les Rois maudits, c'est un roman. Historique, mais roman quand même. Jean II, c'est du roman et la loi salique n'a été invoquée formellement que 30 ans après la mort de Charles IV. Édouard était parfaitement légitimé à monter sur le trône de France. Certes, il était bien établi dans la monarchie française que les femmes ne pouvaient pas accéder au trône, mais elles pouvaient parfaitement transmettre le droit de régner. La loi salique a été ressuscitée et interprétée abusivement (puisqu'il ne s'agissait que d'une loi - tombée en désuétude - concernant l'héritage de patrimoines privés) seulement pour justifier a posteriori une monarchie nationale.

Oui l'exclusion de la transmission de la couronne par les femmes fut déterminée par des considérations politiques auxquelles on a tenté d'apporter une rationalisation juridique de nombreuses façons. Un argument était cependant bien tangible : on ne peut transmettre un droit qu'on n'a pas.

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Hu hu… Les Rois maudits, c'est un roman. Historique, mais roman quand même. Jean II, c'est du roman et la loi salique n'a été invoquée formellement que 30 ans après la mort de Charles IV. Édouard était parfaitement légitimé à monter sur le trône de France. Certes, il était bien établi dans la monarchie française que les femmes ne pouvaient pas accéder au trône, mais elles pouvaient parfaitement transmettre le droit de régner. La loi salique a été ressuscitée et interprétée abusivement (puisqu'il ne s'agissait que d'une loi - tombée en désuétude - concernant l'héritage de patrimoines privés) seulement pour justifier a posteriori une monarchie nationale.

La monarchie nationale ?

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Un argument était cependant bien tangible : on ne peut transmettre un droit qu'on n'a pas.

Sauf que cette argumentation a été montée de toute pièce à partir d'une loi oubliée qui ne concernait que les patrimoines privés et que c'est par une interprétation abusive que les juristes de la cour de France appliquèrent la loi salique, a posteriori, aux principes de droit public régissant la succession monarchique française. Au moment même de la mort de Charles IV, la branche Valois fut choisi contre Édouard III en se rappelant de l'origine élective de la monarchie et du fait que c'était les barons qui faisaient le roi à l'origine.

La monarchie nationale ?

Opposée à un roi anglais régnant sur la France.

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Opposée à un roi anglais régnant sur la France.

ha oui, d'accord.

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Sauf que cette argumentation a été montée de toute pièce à partir d'une loi oubliée qui ne concernait que les patrimoines privés et que c'est par une interprétation abusive que les juristes de la cour de France appliquèrent la loi salique, a posteriori, aux principes de droit public régissant la succession monarchique française. Au moment même de la mort de Charles IV, la branche Valois fut choisi contre Édouard III en se rappelant de l'origine élective de la monarchie et du fait que c'était les barons qui faisaient le roi à l'origine.

L'exclusion des femmes a peut-être été montée de toutes pièces mais elle a été montée avant cette affaire puisque lorsqu'on exclut le prétendant anglais, on se borne à empêcher que le droit soit transmis par une femme. L'interdiction faite aux femmes de succéder à la couronne de France était déjà acquise et passée en coutume. (Quant à la loi salique, elle débarque 30 ans après, on est d'accord)

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…lorsqu'on exclut le prétendant anglais, on se borne à empêcher que le droit soit transmis par une femme.

Même pas, il est simplement rappelé qu'en cas de succession compliquée entre plusieurs prétendants d'égal niveau, les barons choisissent le roi de manière discrétionnaire, en souvenir de l'ancienne élection des rois.

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Même pas, il est simplement rappelé qu'en cas de succession compliquée entre plusieurs prétendants d'égal niveau, les barons choisissent le roi de manière discrétionnaire, en souvenir de l'ancienne élection des rois.

Ils n'étaient pas d'égal niveau : un prétendant de degré 3 et deux de degré 4.

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Ils n'étaient pas d'égal niveau : un prétendant de degré 3 et deux de degré 4.

Oui, bon à ce niveau, c'étaient tous des cousins. Et donc, ce qui a joué, c'est le choix des barons. À l'image de ce qui s'est fait durant tout le Moyen-Âge en Angleterre ou en Espagne - avec moults guerres civiles of course[/i -], et la Guerre de Cent ans doit exactement se lire comme une lutte classique pour la succession, comme la Guerre des Deux Roses, par exemple - sauf qu'elle concerna deux pays.

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Monarchisme et minarchisme même combat? Les deux courants ont aujourd'hui le même objectif: limiter la démesure des parlements et des gouvernements.

On ne souligne pas assez la proximité de la critique monarchiste de la démocratie et celle des minarchistes, en tant qu'elles s'articulent sur une souveraineté limitée par le principe de subsidiarité et l'identification du souverain aux pouvoirs régaliens. Illustration tirée d'un site royaliste qui reprend à son compte les analyses de Hayek et de Hoppe :

http://royalartillerie.blogspot.com/2009/0…re-de-la-d.html

Rien à voir Euhhh F.Hayek…"physicien" social???? :mrgreen::mrgreen::icon_up::doigt::mrgreen: En même temps je suis fatigué…12 heures d"autisme ça use l'homme…

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