Nick de Cusa Posté 9 juin 2009 Signaler Posté 9 juin 2009 En espérant que ça ne tourne pas au grabuge. …A Libreville, dès les premières rumeurs de la disparition du président, la peur a gagné les habitants. Les rues se sont vidées, les taxis étaient rares. Les boutiques et les restaurants ont fermé, les stations-service ont été prises d’assaut. Absence de dauphin nettement désigné et d’opposants crédibles, volonté de la famille Bongo de conserver le pouvoir, la succession du président défunt s’annonce difficile. Et la lutte entre les prétendants peut tourner à l’affrontement violent. … http://www.leparisien.fr/international/la-…2009-542103.php
h16 Posté 9 juin 2009 Signaler Posté 9 juin 2009 La question est : quels sont les intérêts des occidentaux là-bas et qui tirerait les marrons d'un feu sur place ? En fonction de la réponse, on devrait pouvoir deviner ce qui va se passer, non ?
Nick de Cusa Posté 9 juin 2009 Auteur Signaler Posté 9 juin 2009 La question est : quels sont les intérêts des occidentaux là-bas et qui tirerait les marrons d'un feu sur place ? En fonction de la réponse, on devrait pouvoir deviner ce qui va se passer, non ? Total, Shell, les Chinois, etc. etc. Mais bon, il ne faut pas prendre les Gabonais pour des marionettes non plus. Je ne connais pas bien la situation au Gabon. L'article du parisien mentione une rivalité frère soeur, ouvrant la possibilité d'une lutte classique en dynastie. J'y suis allé quelque fois mais pendant un règne 42 ans il n'y a pas grand chose à raconter. Il y a un camps de paras français à côté du palais présidentiel. Le coût de la vie à Libreville est grosso modo le même qu'à Paris. J'y ai quelques amis, un peu perdus de vue maintenant malheureusement.
Ash Posté 9 juin 2009 Signaler Posté 9 juin 2009 De mon point de vue, probablement caricatural, tous les gouvernements africains sont les marionnettes des occidentaux.
Nick de Cusa Posté 9 juin 2009 Auteur Signaler Posté 9 juin 2009 Tu veux pas appeler Mugabe pour lui dire?
TODA Posté 9 juin 2009 Signaler Posté 9 juin 2009 Lien proposé par mon amie virtuelle sur facebook, Vincent Félicitée: http://www.unifang.org/article-32...4 scénarios possibles pour le GABON. Je préfère le 4ème scénario…
Nick de Cusa Posté 9 juin 2009 Auteur Signaler Posté 9 juin 2009 L'exception qui confirme la règle Non, franchement, avec tout le respect que je te dois, c'était une remarque débile.
TODA Posté 9 juin 2009 Signaler Posté 9 juin 2009 blog de vincent félicitée (j'espère que là ça fonctionne!) EDIT : Cela fonctionnait mais j'ai remplacé par un lien direct que ne passe pas par Facebook. (Sekonda)
Nick de Cusa Posté 9 juin 2009 Auteur Signaler Posté 9 juin 2009 Pourquoi Chirac le décrivait comme "un grand ami de la France". "J'ai appris que Bongo soutenait financièrement Jacques Chirac""L'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing a affirmé mardi que le président du Gabon Omar Bongo, décédé lundi, avait soutenu "financièrement" Jacques Chirac pendant la campagne présidentielle de 1981. Invité sur Europe 1 à évoquer les souvenirs qu'il avait du président gabonais, M. Giscard d'Estaing a raconté : En 1981, "normalement vous savez qu'on n'acceptait pas des versements de fonds provenant de pays étrangers qui soutenaient des candidats en France. Et j'ai appris que Bongo soutenait financièrement Jacques Chirac". "Moi j'étais président de la République à l'époque, a-t-il poursuivi, j'ai appelé Bongo et je lui ai dit : vous soutenez actuellement la campagne de mon concurrent, alors il y a eu un temps mort que j'entends encore et il m'a dit: Ah, vous le savez, ce qui était merveilleux. A partir de ce moment-là j'ai rompu mes relations personnelles avec lui". Avec Bongo disparaît un peu la françafrique Selon M. Giscard d'Estaing, au début de sa présidence Omar Bongo était "un homme jeune, brillant, actif qui inspirait une certaine sympathie en fait. Puis, par la suite, c'est devenu un régime très personnel fondé quand même sur des systèmes financiers très contestables et personnellement j'ai rompu tout rapport avec le président Bongo à partir de ce moment-là". Omar Bongo "ne représentait pas à lui seul la françafrique" mais "ce qui est vrai c'est qu'il était un des derniers à la représenter et donc sa disparition marque d'un certaine manière la fin de la françafrique", a-t-il aussi déclaré. (afp/th) 09/06/09 11h11 http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/arti…es-Chirac.dhtml
TODA Posté 9 juin 2009 Signaler Posté 9 juin 2009 il nous faudrait des liberaux gabonnais… Désolée, pour le moment, je n'ai qu'une amie démocrate gabonnaise…nul n'est parfait!!! mais son blog est bien, et elle est ouverte au dialogue…
Nick de Cusa Posté 16 juin 2009 Auteur Signaler Posté 16 juin 2009 Si seulement les Français pouvaient prendre de la graine: Nicolas Sarkozy hué aux obsèques d'Omar Bongo Le président français Nicolas Sarkozy a été hué par plusieurs dizaines de Gabonais à son arrivée au palais présidentiel de Libreville pour assister aux obsèques du chef de l'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, a constaté un journaliste de l'AFP. "On ne veut plus de vous, partez!" Une partie de la foule de quelques centaines de personnes autorisées à entrer dans la cour du palais a d'abord timidement applaudi le chef de l'Etat français. Mais les huées ont rapidement pris le dessus, et une cinquantaine de personnes ont même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy, lui lançant à distance: "On ne veut plus de vous, partez!" "Bois, pétrole, manganèse, on vous a tout donné" Les responsables de la sécurité ont immédiatement formé un cordon autour du président français, qui est ensuite arrivé sans encombre dans le salon d'attente pour les personnalités invitées aux obsèques. "On n'en veut plus de vous, la France est ingrate. Bois, pétrole, manganèse, on vous a tout donné. La France, si elle est ce qu'elle est, c'est grâce au Gabon, on ne veut plus de tout ça", expliquait, sous couvert de l'anonymat, un de ceux qui s'en sont pris à Nicolas Sarkozy. Bongo, dernier "dinosaure" de la "Françafrique" Omar Bongo Ondimba, dont le décès a été officiellement annoncé le 8 juin après 41 ans passés à la tête du Gabon, était considéré comme le dernier "dinosaure" de la "Françafrique", cette relation ambiguë entre Paris et ses ex-colonies. La cérémonie officielle des obsèques, dont le début était prévu à 09H00 (08H00 GMT), n'avait toujours pas commencé une demi-heure plus tard, les invités continuant à arriver au palais. (afp/th) http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/arti…mar-Bongo.dhtml
h16 Posté 16 juin 2009 Signaler Posté 16 juin 2009 Je suis étonné qu'aucun n'aie lancé "casse toi, pov'con". Mais je suis taquin.
ibinico Posté 16 juin 2009 Signaler Posté 16 juin 2009 Deux articles de bonne qualité du Monde ici et là pour comprendre la position française.
Invité rogermila Posté 16 juin 2009 Signaler Posté 16 juin 2009 Les médias essayent de faire passer les manifestants gabonais hostiles à Chirac et Sarkozy pour des ivrognes…. donc des irresponsables. …Une cinquantaine de personnes ont même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy, lui lançant à distance: «On ne veut plus de vous, partez!», «Non à la France ! Non à la France !» ou «Sarkozy a détruit le Gabon». Certaines personnes présentes dans la foule étaient ivres, explique Europe 1. (NDLR : Mais oui c'est cela !!!! )http://www.lefigaro.fr/international/2009/…s-de-bongo-.php
José Posté 16 juin 2009 Signaler Posté 16 juin 2009 Les médias essayent de faire passer les manifestants gabonais hostiles à Chirac et Sarkozy pour des ivrognes…. Sont cons les journalistes (sauf ceux de La Banquise) : In vino veritas.
Adrian Posté 16 juin 2009 Signaler Posté 16 juin 2009 Les journaux sarkozystes essayent de faire passer les manifestants gabonais hostiles à Chirac et Sarkozy pour des ivrognes…. donc des irresponsables. Lorsqu'il avait été élu, Nicolas Sarkozy avait promis de revoir les accords de défense qui lient la France à ses alliés, afin de les adapter à la nouvelle posture stratégique. Il avait aussi promis de les rendre transparents en les faisant approuver par le Parlement et en les rendant publics. Ce processus est désormais largement engagé.(badurl) http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/15/01003-20090615ARTFIG00291-moyen-orient-la-france-se-donne-les-moyens-de-riposter-.php (badurl)
Nick de Cusa Posté 17 juin 2009 Auteur Signaler Posté 17 juin 2009 Des couronnes mortuaires au nom d'Axa, Total, Bolloré, des figures des réseaux franco-africains présentes en nombre: le petit monde de la «Françafrique» s'est donné rendez-vous mardi à Libreville pour les obsèques de son dernier «dinosaure», le président gabonais Omar Bongo.Les représentants officiels des relations entre Paris et ses ex-colonies africaines sont tous là: le président français Nicolas Sarkozy et son prédécesseur Jacques Chirac, un ami proche du défunt, quelques membres du gouvernement, mais aussi tout un panel d'anciens ministres de la Coopération, de droite comme de gauche. … le «Monsieur Afrique» officiel du président Sarkozy, Bruno Joubert, est-il assis juste derrière Robert Bourgi, son homologue occulte. … Loïk Le Floch-Prigent, qui a fait de la prison pour des affaires sur lesquelles planait l'ombre du Gabon, est ainsi venu depuis Paris pour déposer une gerbe de fleurs devant le cercueil présidentiel. … Quelques dizaines de Gabonais ont hué le président français avant de scander: «On ne veut plus des Français ! On veut les Chinois !» http://www.leparisien.fr/international/au-…2009-550088.php
kolb Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Il y a une blague qui circule au Gabon: pourquoi Bongo a changé de religion dans cet ordre? Parce que un autre lui aurait été fatal!
Jefferson Posté 20 juin 2009 Signaler Posté 20 juin 2009 Je trouve que tout le monde est un peu trop méchant avec omar. Le Gabon a un PIB par habitant de 6000$ , pas mal pour un pays africain, et 14 000$ en parité de pouvoir d'achat.Ok, l'argent du pétrole a été massivement détourné, mais ces détournements ont servis à acheter les ethnies adverses de celle de Bongo ce qui a permis au Gabon de connaître une relative paix civile au cours des 40 dernières années, et ça, en Afrique, c'est un luxe. C'est facile de critiquer un chef d'état sous prétexte qu'il s'en est mis plein les poches; mais le gabon est, à la base, comme tous les pays africains, un puzzle ethnique tracé à la règle sur une carte coloniale.
Nick de Cusa Posté 20 juin 2009 Auteur Signaler Posté 20 juin 2009 Ce qui met le Gabon dans une position unique au monde c'est son ratio PNB par habitant / HDI.
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