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I Can't Believe I'm Sitting Next to a Republican: A Survival Guide for Conservatives


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Voici un livre sortit ce mois ci, écrit par l'humoriste Harry Stein, et qui est en train de démarrer très fort. En anglais pour l'instant. Son intérêt réside dans sa présentation-humoristique mais cependant pas loufoque du tout-des comportements types des individus de la "Nouvelle Gauche"

Pour les familiers de la langue anglaise voici un extrait d'une interview de l'auteur:

F(ront)P(age): …What inspired you to write this book?

Stein: It was simply the fact of living in a dark blue locale – the artsy New York suburb of Hastings-on-Hudson, literally and figuratively an extension of the Upper West Side – and daily facing the reality that, for all my neighbors’ ostentatious ‘tolerance,’ they are astonishingly intolerant of anyone who challenges their own left-of-center assumptions and beliefs. There are millions of us conservatives marooned in places like this all over America, and I wanted the book to reflect their experiences, horrific, amusing and otherwise. I also want to encourage those who tend to hide in the conservative closet to stand up and be counted – something that, in the age of Obama, is more essential than ever.

FP: Why is New York so liberal? What forces made it so?

Stein: …Historically, New York is a city of immigrants—immigrants who, in many cases, were fleeing genuine oppression. (This was certainly my grandparents’ case). So their tendency, way back when, was to be extremely liberal, if not outright radical, in their political orientation. And leftist politics, like any other faith, tends to be inherited. Question many New Yorkers closely about why and how they became liberal and they’ll look at you as if you’re mad; they’ve always been this way, so has everyone they know, how could anyone possibly be anything else? In fact, they’ll have contempt for you for even posing such an absurd question. …

FP: … Why are liberals and leftists so abusive?

Stein: I really believe it’s because they grasp on some level—we’re talking way, way, deep down, miles below consciousness—that their ideas do not stand up to rational argument. Theirs is a belief system grounded on faith, not on facts and certainly not, God knows, justified by experience. So they simply cannot afford to accord their opponents the status of moral equals; they must be attacked, and dismissed, as evil. That’s why trying to have an honest and fair-minded discussion with such people is useless, As soon as they’re cornered, they reflexively resort to name calling. …

FP: …Can you talk a bit about this echo chamber that the Left lives in? …

Stein: ‘Echo chamber’ is the right term, because these views tend not simply to be endlessly repeated in such environments, but amplified through the repeating. Something that strikes many of us who live in such environments is how blithely unaware they are of conservative views. What they think they know about who we are and what we believe, picked up from the likes of NPR or The New York Times, is invariably distorted; we’re reduced to crude caricature, so as to flatter their own smug sense of moral and intellectual superiority.

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Nirvana,

Figurez-vous que je suis vraiment passé à côté de celle-là. Ironiquement, votre remarque relève d’une question à propos de laquelle j’ai pris une position assez ferme, sur ce même forum !

Quoiqu’il en soit je ne vous en voudrais jamais pour avoir relevé une pareille chose contre laquelle il faut toujours vigoureusement s’opposer : l’assimilation du National Socialisme à la droite, de près comme de loin.

Pour ce qui concerne le cas présent, il s’agit sans aucun doute d’un automatisme de l’esprit dont fut victime l’auteur de ce livre, lui-même-bien que je suis convaincu que la sincérité de ses opinions n’est pas à remettre en question. C’est typique de beaucoup de ces juifs-les parents de Harry Stein, dans le cas présent-qui, pourchassés par les Nazis et traumatisé par une telle violence gratuite, avaient rejoint la gauche ou exprimé de la sympathie pour son idéologie, juste par le fait d’une vive réaction d’autodéfense contre un ennemi dont on leur avait dit que ses opinion sont « d’extrême droite ». Quelles magnifiques opportunités tout cela a fait durant la seconde guerre mondiale, puis juste après, durant les premières heures de la guerre froide, n'est-ce pas !

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Parce que l'oppression ne peut être que de droite ?

il dit 'liberal' comme 'contre l'autorite abusive de l'etat' mais pas dans le sens libertarien.

de plus a cette epoque et a cette endroit on n'amalgamait pas encore anti-fascisme et socialisme.

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C’est typique de beaucoup de ces juifs-les parents de Harry Stein, dans le cas présent-qui, pourchassés par les Nazis et traumatisé par une telle violence gratuite, avaient rejoint la gauche ou exprimé de la sympathie pour son idéologie, juste par le fait d’une vive réaction d’autodéfense contre un ennemi dont on leur avait dit que ses opinion sont « d’extrême droite ».

Avant d'être "mugged by reality" et de virer néo con => Irving Kristol et son fils Bill

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Avant d'être "mugged by reality" et de virer néo con => Irving Kristol et son fils Bill

Je me souviens d'avoir entendu cette expression : un néo-conservateur, c'est un gauchiste "giflé par la réalité". Quand on regarde les néo-conservateurs de plus près, on se dit qu'ils feraient bien de se recevoir une deuxième, voir une troisième torgnole dans la gueule pour se rapprocher un peu plus de la réalité.

Nono,

volontaire

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Quoiqu’il en soit je ne vous en voudrais jamais pour avoir relevé une pareille chose contre laquelle il faut toujours vigoureusement s’opposer : l’assimilation du National Socialisme à la droite, de près comme de loin.

Les nazis : cette bande de gauchistes :icon_up:

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Les nazis : cette bande de gauchistes :icon_up:

Ash,

ce que vous dites me rappelle soudainement quelque chose que j’ai lu il y a près de dix ans mais qui m’est soudainement revenu quand je vous ai lu. Je suppose que j’ai dû lire ça, soit dans Fallen Soldiers, de Mosse, soit dans les Goebel’s Diaries, par lui-même– mais oui, et j’ai même lu Ma Doctrine, de Adolf Hitler, et pas mal de Lénine, et Mao, aussi.

En substance, Goebels aurait dit qu’étant donné certaines similitudes rencontrées dans la personnalité des Communistes et des Nazis, il était certain de pouvoir convertir au Nazisme n’importe quel Communiste, en seulement un mois où à peine plus, à la condition que celui-ci soit un engagé convaincu… et que la réciproque lui semblait tout autant faisable. Il aurait ajouté que ce serait plus difficile avec les modérés et les sans-opinions.

Et bien vous savez quoi? Moi je veux bien le croire.

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Oui c'est bien connu, mais tout parti ou idéologie collectiviste n'en est pas forcément un socialisme.

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Oui c'est bien connu, mais tout parti ou idéologie collectiviste n'en est pas forcément un socialisme.

Là, vous me faite sécher, Ash. Quand j'y ai réfléchi, tout ce que j'ai pu trouver c'est l'armée et la police (esprit de corps, la bande de frères, etc) et quelques minorités religieuses (Catholiques, entre autres) dont aucune ne se réclame d'un parti ou d'une doctrine politique.

M'accorderiez-vous un peu de votre temps pour m'éclairer?

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C'est un peu une tautologie. Un régime totalitaire (ou fasciste) et forcément collectiviste (d'où la similarité avec le communisme). Mais pour être socialiste il se doit d'être toujours structuré autour de l'économie. Je ne crois pas qu'on puisse dire cela du régime nazi. Les "grands patrons" et industries allemandes n'étaient pas spoliés sous Hitler comme sous l'union soviétique. Et le groupe oppressé était l'aryen et non pas le prolétaire.

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C'est un peu une tautologie. Un régime totalitaire (ou fasciste) et forcément collectiviste (d'où la similarité avec le communisme). Mais pour être socialiste il se doit d'être toujours structuré autour de l'économie. Je ne crois pas qu'on puisse dire cela du régime nazi. Les "grands patrons" et industries allemandes n'étaient pas spoliés sous Hitler comme sous l'union soviétique. Et le groupe oppressé était l'aryen et non pas le prolétaire.

Ash,

ne vous plaignez pas. C'est bien vous qui m'aurez tendu la perche que je m'empresse de m'emparer pour dire que oui, il s'agit bien d'une tautologie.

Bon, blague à part, vous avez également raison de dire que les systèmes économiques du National Socialisme et du Fascime sont moins durs. Albert Speer, dans ses mémoires, avait indiscutablement persisté à défendre le National Socialisme, en prétextant notamment que les impots et taxes sous le régime Nazi étaient globalement moins élevés que dans bien des pays de l'Europe-dans son autobiographie, il citait plus particulièrement l'Angleterre pour illustrer sa comparaison, il me semble.

Mais, à l'instar du Japon, à cette époque, le “moins d'impots qu'ailleurs” dont se réjouissait Albert Speer devait nécessairement être compensé par une politique expansioniste belliqueuse.

Au moment où j'écris ça, je suis tenté, moi aussi de faire dans la tautologie, en m'attardant sur le cas de l'Angleterre, justement, qui, dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale recourut, de mon point de vue, à une certaine forme de Machiavelisme pour faire "avaler" à sa population une idéologie plus à gauche servant à justifier une fiscalité beaucoup plus lourde, elle-même devant permettre de compenser pour la disparition rapide de ce que ce pays trouvait dans les différentes possessions de son Empire-ainsi que cherchèrent à le faire les Allemands et que tentèrent maladroitement les Russes juste avant et pendant leur première Révolution de 1904.

Mais il faut rappeler, pour rester sur l'Alllemagne, que la Nazisme, ou le National Socialisme, n'a guère été que ce que j'appelle une “légende” (idéologie prête à consommer) permettant de faire adhérer la population Allemande à une autre idée qui s'est développée en Allemagne avant la seconde guerre mondiale et que l'on appelait alors “Pan-Germanisme” (jamais entendu ça?); une idée qui venait elle-même de la pensée du géographe Friedrich Ratzel-vous savez: l'inventeur de la Géopolitique- durant les toutes dernières années du XIXe siècle.

Oh oui, vous allez probablement me dire que l'Amérique aussi a eu son “Ratzel” et son “Pan-Américanisme”, à peu près à la même époque, avec l'arrivée de la pensée d'Halford Mackinder, mais bon, ça c'est encore une autre histoire-et puis je suis en train de m'égarer…

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Stein: It was simply the fact of living in a dark blue locale – the artsy New York suburb of Hastings-on-Hudson, literally and figuratively an extension of the Upper West Side – and daily facing the reality that, for all my neighbors’ ostentatious ‘tolerance,’ they are astonishingly intolerant of anyone who challenges their own left-of-center assumptions and beliefs.

Oh… mais non Monsieur Stein, l'Upper West Side est très ouvert et accueillant envers tous. :icon_up: Pas seulement envers les liberal democrats. Artistes désargentés, avocats en fusion-acquisition (yuk!), milliardaires, rent stabilized, SDF, tout le monde peut y trouver sa place. (contrairement à notre voisin d'outre-parc). L'UWS, pour moi c'est la liberté avec un grand L, pas un repère de gauchistes hypocrites et intolérants. D'ailleurs, un quartier qui a accueilli Trump Place en son sein ne peut pas être fondamentalement de gauche. :doigt:

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