mementopratique Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Le journaliste fait référence au libertarianisme, à Hayek, Nozick et Cie ; et au livre de Sébastien Caré. Évidemment, l'incompréhension domine. Je suis au taf, je ne peux pas poster le scan (sites de stockage bloqués)… mais je peux l'envoyer par mail si qqn m'envoie son adresse pour le poster à ma place.
h16 Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Le journaliste fait référence au libertarianisme, à Hayek, Nozick et Cie ; et au livre de Sébastien Caré. Évidemment, l'incompréhension domine. Je suis au taf, je ne peux pas poster le scan (sites de stockage bloqués)… mais je peux l'envoyer par mail si qqn m'envoie son adresse pour le poster à ma place. h16 arobas free point fr.
DiabloSwing Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 h16 arobas free point fr. Toi tu as déjà tapé un jour la même chose avec "arobase", et tu t'es fait spammé illico, je me trompe ?
Astha Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 1957 : à l'heure d'une morale axée sur le capitalisme et la mort de l'EtatC'est un roman monumental : près de 650 000 mots, soit environ 150 000 de plus que Les Misérables, de Victor Hugo, ou que La Guerre et la Paix, de Léon Tolstoï. Un best-seller, qui figure encore, un demi-siècle après sa sortie, au troisième rang des "classiques de la littérature américaine" les plus achetés sur le site de vente en ligne Amazon. Une étude réalisée en 1991 par la Bibliothèque du Congrès indique même qu'il s'agirait du livre ayant le plus influencé les Américains après la Bible ! En France, pourtant, Atlas Shrugged, d'Ayn Rand (1905-1982), est très peu connu. Bizarre ? Peut-être pas tant que ça. Il est en effet difficile d'imaginer une épopée dont la morale est à ce point étrangère aux valeurs communément célébrées de ce côté-ci de l'Atlantique. Une morale qui tient en deux axiomes : "Vive le capitalisme !" et "Mort à l'Etat !" Nous sommes aux Etats-Unis, au XXe siècle. L'économie est en crise. Dagny Taggart, la vice-présidente de la Taggart Transcontinental, l'une des compagnies ferroviaires du pays, est inquiète car son frère, qui dirige la société, n'a pas la force d'âme d'un vrai patron. Que faire ? La jeune femme a une idée : entrer en affaires avec Hank Rearden, un magnat de l'acier qui vient d'inventer un alliage susceptible d'être utilisé pour moderniser l'infrastructure d'une ligne de la Taggart Transcontinental devenue vétuste. Ce partenariat, pense-t-elle, permettra de sauver l'entreprise. Dagny Taggart et Hank Rearden sont les deux protagonistes d'Atlas Shrugged. Comme on peut l'imaginer, leur relation débordera le strict cadre professionnel. Mais là n'est pas l'essentiel, car leur liaison mouvementée, sur fond de locomotives et de conseils d'administration, n'est qu'un élément périphérique du roman. Il faut dire que nos deux héros ont des soucis plus importants que leurs affaires de coeur. Une bataille à mener, d'abord, contre les "parasites" qui vantent les mérites de l'"étatisme". Un mystère à percer, ensuite. Au fil de leurs aventures, Dagny et Hank s'aperçoivent en effet que les cerveaux les plus brillants du pays disparaissent les uns après les autres. Meurtres ? Enlèvements ? La vérité ne sera dévoilée qu'au terme d'un récit parfois touffu, qui tient à la fois du polar, du feuilleton sentimental et du roman philosophique. Quand Atlas Shrugged sort en librairie, à l'automne 1957, Ayn Rand jouit déjà d'une certaine notoriété. Née cinquante-deux ans plus tôt en Russie, sous le nom d'Alissa Rosenbaum, arrivée aux Etats-Unis au milieu des années 1920, cette fille d'un pharmacien de Saint-Pétersbourg a fait ses premières armes à Hollywood, comme assistante de Cecil B. De Mille, avant de se tourner vers l'écriture avec des textes déjà engagés. Paru en 1936, le très autobiographique Nous les vivants brossait ainsi un tableau apocalyptique de la Russie bolchevique. Sept ans plus tard, La Source vive exaltait, à travers l'histoire d'un architecte visionnaire, l'individualisme et l'esprit d'entreprise. Le roman fut un best-seller. Ce qui lui valut d'être adapté au cinéma par King Vidor, avec Gary Cooper dans le rôle principal (Le Rebelle, 1949). Romancière à succès, Ayn Rand s'est aussi fait connaître par ses diatribes anticommunistes à l'époque du maccarthysme. C'est ainsi qu'elle publia, en 1948, un fascicule censé aider les cinéastes à lutter contre l'influence des "rouges" à Hollywood. Une sorte de bréviaire articulé autour de quelques sentences : "Ne dénigrez pas la libre entreprise" ; "Ne glorifiez pas l'échec" ; "N'idéalisez pas l'homme du peuple" ; "Ne glorifiez pas le collectivisme"… Pour Ayn Rand, la croisade contre les communistes était une question de vie ou de mort. "La liberté d'expression, affirmait-elle, ne nous oblige pas à fournir un couteau à l'assassin qui veut nous trancher la gorge." Grand succès public - il figurera pendant cinq mois sur la liste des meilleures ventes publiée par le New York Times -, Atlas Shrugged divisera les critiques. A gauche, on en fustige le ton "haineux". Chez les conservateurs, l'accueil est également assez froid. Dans la National Review, Whittaker Chambers, un ancien communiste reconverti en chantre de la droite religieuse, dénonce ainsi le côté "totalitaire" de la pensée randienne. De fait, Ayn Rand se laisse difficilement circonscrire. Proche du Parti républicain, mais détestée par les conservateurs en raison de son athéisme, elle appartient à la frange dite "libertarienne" de la droite américaine. Incarnée par des penseurs comme David Friedman, Friedrich Hayek, Murray Rothbard ou Robert Nozick, cette nébuleuse qui se réclame à la fois de l'anarchisme, du libéralisme classique et de l'isolationnisme connaîtra son heure de gloire dans les années 1970, à l'époque où l'échec américain au Vietnam, le scandale du Watergate et la crise du modèle économique hérité du New Deal profiteront à ceux qui font de la critique systématique de l'Etat leur cheval de bataille (lire à ce sujet La Pensée libertarienne, de Sébatien Caré, PUF, 2009). Ayn Rand n'est peut-être pas la meilleure théoricienne du "libertarianisme". Mais l'ascendant qu'elle exerça auprès des jeunes intellectuels qu'elle réunissait dans son appartement new-yorkais - parmi lesquels Alan Greenspan, le futur patron de la Réserve fédérale - en fait sans doute l'une des personnalités les plus emblématiques de ce courant de pensée. La seule, également, à avoir su traduire la pensée libertarienne sous la forme d'une parabole littéraire. Ce qui explique sans doute la fréquence des allusions à ses textes dans la presse américaine. Comme le 9 janvier dans le Wall Street Journal. L'éditorialiste Stephen Moore, en guise de contre-modèle à l'Amérique de Barack Obama, selon lui accablée d'impôts et paralysée par la bureaucratie, y citait en exemple la société idéale d'Atlas Shrugged. Une société où les profits, la richesse et la créativité ne sont pas "dénigrés". Et où le salut ne vient plus des "politiciens" mais des "hommes d'affaires héroïques". Atlas Shrugged (La Révolte d'Atlas), d'Ayn Rand, traduction française (partielle), éd. Jeheber, 2 volumes, 1958-1959. http://www.lemonde.fr/archives/article/200…_1229555_0.html
h16 Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Toi tu as déjà tapé un jour la même chose avec "arobase", et tu t'es fait spamer illico, je me trompe ? Non, j'ai juste fait une faute de frappe mais ceci dit, c'est très bien ainsi.
h16 Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 http://www.lemonde.fr/archives/article/200…_1229555_0.html Du coup, le PDF que je tiens à dispo n'est plus réellement nécessaire. Mais bon, …
Ash Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Ayn Rand n'est peut-être pas la meilleure théoricienne du "libertarianisme". Mais l'ascendant qu'elle exerça auprès des jeunes intellectuels qu'elle réunissait dans son appartement new-yorkais - parmi lesquels Alan Greenspan, le futur patron de la Réserve fédérale - en fait sans doute l'une des personnalités les plus emblématiques de ce courant de pensée. La seule, également, à avoir su traduire la pensée libertarienne sous la forme d'une parabole littéraire. C'est exactement ça.
xara Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 C'est exactement ça. Oui, il est pas mal cet article, et je ne vois pas où l'incompréhension domine. C'est du bon journalisme, je trouve.
Apollon Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Oui, il est pas mal cet article, et je ne vois pas où l'incompréhension domine. C'est du bon journalisme, je trouve. Oui c'est pas si mal, à part peut-être les passages sur l'anticommunisme.
Ash Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Oui, on sent le mépris. Mais bon ça reste neutre. Et puis Ayn Rand avait un côté néocon avant l'heure.
pierreyves Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 C'est exactement ça. En même temps Ayn Rand n'était pas vraiment libertarienne. Oui, on sent le mépris. Mais bon ça reste neutre. Et puis Ayn Rand avait un côté néocon avant l'heure. tout comme ARI de nos jours. Sinon je trouve l'article plutôt bon, voire vraiment bon.
mementopratique Posté 18 août 2009 Auteur Signaler Posté 18 août 2009 CITATIONAyn Rand n'est peut-être pas la meilleure théoricienne du "libertarianisme". Mais l'ascendant qu'elle exerça auprès des jeunes intellectuels qu'elle réunissait dans son appartement new-yorkais - parmi lesquels Alan Greenspan, le futur patron de la Réserve fédérale - en fait sans doute l'une des personnalités les plus emblématiques de ce courant de pensée. La seule, également, à avoir su traduire la pensée libertarienne sous la forme d'une parabole littéraire. C'est exactement ça. C'est du copié/collé de la thèse de Sébastien Caré (que je suis en train de finir). Je trouve que l'article est sociodém. En filigrane, évidemment. Tout le long de l'article, il semble vouloir rejeter au passé le libertarianisme. Sans évoquer Ron Paul ni les 300 000 exemplaires d'Atlas Shrugged vendus depuis janvier dernier. A mon sens, le dernier paragraphe est une critique à peine voilée: L'éditorialiste Steve Moore, en guise de contre modèle à l'Amérique de Barack Obama, selon lui accablée d'impôts et paralysée par la bureaucratie, y citait en exemple la société idéale d'Atlas shrugged. Une société où les profits, la richesse et la créativité ne sont pas “dénigrés” et où le salut ne vient plus des “politiciens” mais des “hommes d'affaires héroïques Dans un journal comme Le monde, le choix des mots n'est pas innocent. Traduire "businessmen" par "entrepreneurs" aurait, je pense, mieux reflété la pensée randienne.
xara Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Oui c'est pas si mal, à part peut-être les passages sur l'anticommunisme. Pourquoi les passages sur l'anticommunisme ne seraient-ils pas bien? Rand n'était-elle pas coutumière de "diatribes anticommunistes"? Oui, on sent le mépris. Mais bon ça reste neutre. Et puis Ayn Rand avait un côté néocon avant l'heure. On sent le mépris de Rand pour le communisme. N'est-ce pas précisément un bon point pour un article qui présente Rand? Il me semble clair que c'est un point clé.
xara Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 C'est exactement ça. C'est du copié/collé de la thèse de Sébastien Caré (que je suis en train de finir). Je trouve que l'article est sociodém. En filigrane, évidemment. Tout le long de l'article, il semble vouloir rejeter au passé le libertarianisme. Sans évoquer Ron Paul ni les 300 000 exemplaires d'Atlas Shrugged vendus depuis janvier dernier. C'est vrai qu'il n'y a rien sur les événements récents. De là à dire que c'est une tentative pour les cacher… Faut quand même réaliser qu'on n'en a pas entendu parler en France et que même aux US, c'est considéré comme marginal. Il peut tout simplement ne pas être au courant. On pourrait toujours reprocher à l'auteur de ne pas s'être renseigné sur l'actualité, ok, mais je ne vois pas pourquoi il aurait un quelconque intérêt à l'occulter s'il le savait. Bref, il faut beaucoup de suppositions pour arriver à la conclusion que c'est de l'escamotage. Enfin, je vois pas ce qu'il y a de socdém du tout là-dedans.
xara Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 A mon sens, le dernier paragraphe est une critique à peine voilée:Dans un journal comme Le monde, le choix des mots n'est pas innocent. Traduire "businessmen" par "entrepreneurs" aurait, je pense, mieux reflété la pensée randienne. Je ne comprends pas. Qu'est-ce qui est une critique? Le fait d'être neutre, de ne pas prendre parti pour Rand ou l'éditorialiste du WSJ? Parce que le "selon lui" que vous soulignez, c'est précisément une précaution de neutralité. S'il n'y était pas, on pourrait dire que l'article n'est pas neutre mais prend pour argent comptant l'idée de l'éditorialiste. Enfin, "businessmen" se traduit au mieux par "hommes d'affaires", et il n'y a pas de connotation péjorative là-dedans. S'il y a quelque chose d'étonnant dans cet article, c'est 1. qu'on parle d'Atlas Shrugged, de Rand et des libertariens dans Le Monde et 2. qu'on le fasse sans vomir dessus mais de manière neutre.
mementopratique Posté 18 août 2009 Auteur Signaler Posté 18 août 2009 S'il y a quelque chose d'étonnant dans cet article, c'est 1. qu'on parle d'Atlas Shrugged, de Rand et des libertariens dans Le Monde Ca, je suis totalement d'accord. Je suis peut-être trop habitué à la littérature militante. Mais si l'on doit tenir compte de l'opinion générale des lecteurs du monde, je pense que l'article ne sert pas vraiment rand et le libertarianisme, puisque l'objectivité le dessert. En voulant restituer le roman dans son contexte ("nous sommes aux Etats-Unis, au XXè siècle") et en allant pas plus loin, l'auteur refuse l'universalité des principes randiens et libertariens. Aussi, le journaliste n'explique pas l'antiétatisme. Il n'y fait réellement référence que dans une seule phrase : "Une bataille à mener, d'abord, contre les "parasites" qui vantent les mérites de l'"étatisme"." Bref, il y a un peu de mépris dans les reprises des termes randiens, qui prennent une tournure totalement ridicule (bon, le manichéisme d'ayn rand l'est un peu, mais quand même). Faut quand même réaliser qu'on n'en a pas entendu parler en France et que même aux US, c'est considéré comme marginal. Inconnu en France, oui. Aux Etats-Unis, non. Marginal, si on veut considérer qu'un roman n'est évidemment pas la première préoccupation d'une population. Mais si l'on part du principe que plus de 75 000 exemplaires du roman ont pu être vendu en 2008 (avant "l'explosion" due à l'élection d'Obama) on peut considérer que ce n'est pas si marginal… même les conservateurs le conseillent à la lecture.
xara Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Aux Etats-Unis, non. Marginal, si on veut considérer qu'un roman n'est évidemment pas la première préoccupation d'une population. Mais si l'on part du principe que plus de 75 000 exemplaires du roman ont pu être vendu en 2008 (avant "l'explosion" due à l'élection d'Obama) on peut considérer que ce n'est pas si marginal… même les conservateurs le conseillent à la lecture. Je parlais des événements récents, la campagne de Paul surtout.
mementopratique Posté 18 août 2009 Auteur Signaler Posté 18 août 2009 Je parlais des événements récents, la campagne de Paul surtout. Ah, pardon. Enfin, pour en remettre une couche: il ne faut pas que les libertariens s'étonnent de passer pour des frappadingues en France si les gens ayant lu cet article nous entendent dire "j'aime Rand". Ca me fait penser à un passage de 5 sec dans le zapping de Canal +: un libertarien anglais qui tractait dans la rue disait à deux dames agées "Moi je pense qu'il n'appartient pas à l'Etat de s'occuper des pauvres. Que les organisation charitatives, les Eglises le fassent, c'est très bien. Mais je pense qu'il n'appartient pas à l'Etat de le faire": le discours libertarien était restitué objectivement; mais l'impact était forcément négatif compte tenu du public. Dans de telles circonstances, toute personne n'ayant jamais entendu parler du libertarianisme se dirait "mais il est fou" et cautionnerait encore plus, instinctivement, l'intervention de l'Etat. Bref: en l'occurence l'objectivité dessert le libertarianisme. (édité)
xara Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Ca, je suis totalement d'accord. Je suis peut-être trop habitué à la littérature militante. Mais si l'on doit tenir compte de l'opinion générale des lecteurs du monde, je pense que l'article ne sert pas vraiment rand et le libertarianisme, puisque l'objectivité le dessert. En voulant restituer le roman dans son contexte ("nous sommes aux Etats-Unis, au XXè siècle") et en allant pas plus loin, l'auteur refuse l'universalité des principes randiens et libertariens. Aussi, le journaliste n'explique pas l'antiétatisme. Il n'y fait réellement référence que dans une seule phrase : "Une bataille à mener, d'abord, contre les "parasites" qui vantent les mérites de l'"étatisme"." Bref, il y a un peu de mépris dans les reprises des termes randiens, qui prennent une tournure totalement ridicule (bon, le manichéisme d'ayn rand l'est un peu, mais quand même). Ce qui n'est pas une prise de position favorable, vous le traduisez par une prise de position défavorable. Que l'auteur n'aille pas plus loin, n'explique pas la philosophie, etc. (dans ce qui n'est qu'un bref article) n'implique nullement de refuser "l'universalité des principes randiens et libertariens". Ca n'implique rien du tout quant aux vues de l'auteur sur le fond de la pensée de Rand. Et puis c'est bien se ça qu'il s'agit, une bataille contre les "parasites", etc. Il n'est pas méprisant de le dire. Que cela ne serve pas Rand, c'est probable, du point de vue de lecteurs étatistes qui ne verront pas leurs convictions ébranlées, mais ça ne change rien à la neutralité de l'article. Ce que vous voudriez c'est un article militant pro-Rand tenant compte de là où les lecteurs partent, leur expliquant pourquoi l'antiétatisme, etc. sans quoi, l'article devient "socdém". AMHA, vous vous égarez. On ne promeut pas la social-démocratie juste parce qu'on omet d'écrire dans une chronique de roman que l'auteur montre la pertinence du libéralisme.
mementopratique Posté 18 août 2009 Auteur Signaler Posté 18 août 2009 Je pense très honnêtement qu'un journaliste maîtrise l'effet qu'il fera naître chez le lecteur et qu'il en est responsable. A partir de là, la tournure des phrases, même objective, a des conséquences. Ce que vous voudriez c'est un article militant pro-Rand tenant compte de là où les lecteurs partent, leur expliquant pourquoi l'antiétatisme Non, j'aurais voulu un article plus explicite pour garantir une réelle objectivité. En deux phrases il le pouvait.
José Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Non, j'aurais voulu un article plus explicite pour garantir une réelle objectivité.En deux phrases il le pouvait. Ouais : "Atlas shrugged est au final un très mauvais roman. Et l'écriture boursouflée et pseudo philosophique d'Ayn Rand ne peut qu'impressionner qu'un jeune homme sans goût aucun."
mementopratique Posté 18 août 2009 Auteur Signaler Posté 18 août 2009 Ouais : "Atlas shrugged est au final un très mauvais roman. Et l'écriture boursouflée et pseudo philosophique d'Ayn Rand ne peut qu'impressionner qu'un jeune homme sans goût aucun." Merci de la pique. Au passage, je n'aime pas Rand et suis d'accord avec vous sur l'écriture et la philo douteuse. Et vous avez oublié son caractère sans doute détestable. Mais il me semble qu'on ne peut refuser à Rand l'impact qu'elle a pu avoir sur le libertarianisme en général.
pierreyves Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Bref: l'objectivité dessert le libertarianisme. Ah oui, le libertarianisme est plutôt servi par les fantaisies, rêves et délires individuels (ou collectifs), c'est bien conu C'est dur de voir écrit des trucs pareils …
mementopratique Posté 18 août 2009 Auteur Signaler Posté 18 août 2009 OOO faut arrêter de déformer mes propos aussi. je parle de l'objectivité du journaliste, et de manière générale celle des media.
Hobbart Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 Bref: en l'occurence l'objectivité dessert le libertarianisme. (édité) L'objectivisme aussi.
pierreyves Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 OOO faut arrêter de déformer mes propos aussi. je parle de l'objectivité du journaliste, et de manière générale celle des media. ok, je suis pas beaucoup plus d'accord mais soit L'objectivisme aussi. A ce rythme là je dirais que les "ismes" ne servent personne sinon eux mêmes…
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