vincponcet Posté 17 novembre 2009 Signaler Posté 17 novembre 2009 Normal, elles appliquent toutes les mêmes règlementations étatiques. Je dirais plutôt : "elles bénéficient toutes des mêmes règlementations".
Normous Posté 17 novembre 2009 Signaler Posté 17 novembre 2009 Pour les traiter, il suffit de convertir la dette en fonds propres, et il n'y a plus de problème de liquidité/solvabilité. Non, ils te diront que le rôle d'un créancier n'est pas de diriger une société. Convertir la dette en equity aura aussi des conséquences en terme de gestion de risque On peut le voir puisqu'ils passeront d'un put (la dette) à un call (equity)
vincponcet Posté 19 novembre 2009 Signaler Posté 19 novembre 2009 Non, ils te diront que le rôle d'un créancier n'est pas de diriger une société.Convertir la dette en equity aura aussi des conséquences en terme de gestion de risque C'est pourtant ni plus, ni moins que ce qui se passe quand une boite se met en protection contre les faillites ou même avant, une renégo de dettes peut se faire sans passer par la case légale, c'est d'ailleurs ce qui se passe en ce moment : http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…6QLU&pos=11 Et si les créanciers ne veulent pas d'actions, et qu'ils les vendent. On parle de multinationales là, il y a un marché suffisament liquide pour vendre les actions. Il faut rétablir le risque de perdre une partie de sa mise pour les créanciers des banques, ce sont eux qui apportent l'effet de levier, et ils le font parce qu'ils savent que l'Etat va les protéger. On peut le voir puisqu'ils passeront d'un put (la dette) à un call (equity) Je n'ai pas compris. Si la boite coule, la valeur des obligations chutte aussi. en quoi est-ce un put ?
Samahell Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 J'avais lu justement sur le site des Echos (ou un blog d'économiste affilié je sais plus) une proposition intéressante pour faire avancer le problème du "too big to fail" : Que les états facturent aux banques l'assurance sur le risque systémique qui est, en l'état actuel, ni plus ni moins qu'un "service gratuit" (à la charge du contribuable donc) qu'ils leurs offrent. L'auteur réagissait aux débats parlementaires envisageant un impôt sur les banques en proposant cette alternative. J'avais trouvé ça particulièrement intelligent, pis c'est cohérent avec une perspective libérale réaliste, dans la mesure où, dans l'état actuel du système, seuls les états semblent en mesure de fournir ce service, et que sa rémunération est légitime. En extrapolant, on pourrait même envisager de proposer une privatisation de ce service. Bon, en pratique il est probable que les banques, se sachant justement "too big to fail" risquent de ne pas passer à la caisse de leur propre initiative, sans coercition qui transformerait cette facturation en impôt, mais ce n'est même pas sûr (après tout c'est un service d'une valeur assez inestimable que d'être garanti contre le risque de faillite). Edit : J'ai retrouvé l'article en question : http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=3141
vincponcet Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 J'avais lu justement sur le site des Echos (ou un blog d'économiste affilié je sais plus) une proposition intéressante pour faire avancer le problème du "too big to fail" : Que les états facturent aux banques l'assurance sur le risque systémique qui est, en l'état actuel, ni plus ni moins qu'un "service gratuit" (à la charge du contribuable donc) qu'ils leurs offrent. L'auteur réagissait aux débats parlementaires envisageant un impôt sur les banques en proposant cette alternative.J'avais trouvé ça particulièrement intelligent, pis c'est cohérent avec une perspective libérale réaliste, dans la mesure où, dans l'état actuel du système, seuls les états semblent en mesure de fournir ce service, et que sa rémunération est légitime. En extrapolant, on pourrait même envisager de proposer une privatisation de ce service. Bon, en pratique il est probable que les banques, se sachant justement "too big to fail" risquent de ne pas passer à la caisse de leur propre initiative, sans coercition qui transformerait cette facturation en impôt, mais ce n'est même pas sûr (après tout c'est un service d'une valeur assez inestimable que d'être garanti contre le risque de faillite). Edit : J'ai retrouvé l'article en question : http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=3141 Je ne trouve pas cela top, parce que l'assureur Etat ne peut constater l'augmentation du risque systémique que lorsqu'il est déjà dedans jusqu'au cou, donc je ne vois pas comment il va pouvoir faire augmenter la prime d'assurance pil au moment où les banques ont plus de difficultés. Et puis, je ne vois toujours pas pourquoi il faudrait protéger les créanciers des banques, ils sont partis prenante à l'affaire, ils doivent subir le risque de perdre du pognon, ils n'en seront que plus responsables.
pierreyves Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 Je dirais plutôt : "elles bénéficient toutes des mêmes règlementations". gardons cela à l'esprit.
Samahell Posté 20 novembre 2009 Signaler Posté 20 novembre 2009 Je ne trouve pas cela top, parce que l'assureur Etat ne peut constater l'augmentation du risque systémique que lorsqu'il est déjà dedans jusqu'au cou, donc je ne vois pas comment il va pouvoir faire augmenter la prime d'assurance pil au moment où les banques ont plus de difficultés. L'auteur de l'article pose ce problème et soumet des propositions pour fixer le prix, la détermination de celui-ci par le marché posant évidemment problème. D'autres solutions doivent être envisageables (considérer la fréquence des grosses crises avec la théorie des cycles, prendre en compte certains facteurs de risque en s'inspirant des crises précédentes, etc.). Je pense qu'il y a vraiment matière à réflexion et à débat.
vincponcet Posté 21 novembre 2009 Signaler Posté 21 novembre 2009 L'auteur de l'article pose ce problème et soumet des propositions pour fixer le prix, la détermination de celui-ci par le marché posant évidemment problème. D'autres solutions doivent être envisageables (considérer la fréquence des grosses crises avec la théorie des cycles, prendre en compte certains facteurs de risque en s'inspirant des crises précédentes, etc.). Je pense qu'il y a vraiment matière à réflexion et à débat. quelle théorie des cycles ? l'autrichienne ? Si on part de là, on en arrive à supprimer la déformation des taux d'intérêt par la BC. Sur le calcul de la prime sur la base des crises précédentes, c'est perdu d'avance, plus tu vas assurer les risques des financiers par l'Etat, plus les financiers vont prendre des risques, et plus les crises suivantes seront pires que les précédentes. Pour rappel, là, on en est déjà à la plus grosse crise économique depuis 1929. Tout au contraire d'assurer les banques/finances contre les faillites, il faut réaffirmer qu'une banque/assurance/finance peut faire faillite. On n'aurait pas le niveau de risque actuel si ce principe de base de responsabilité était affirmé et appliqué.
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