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Eric Besson lance son grand débat sur l'identité nationale frâonçaise


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Posté
Encore un article d'opinion fachistoïde sur lemonde.fr, où l'on essaie de sélectionner les bons et les indésirables.

Mais je vais aider ce nabot de journaliste en confirmant ses dires: je ne vis plus en France en grande partie pour des questions fiscales, et je ne me sens plus français pour la mentalité nauséabonde de ce pays et les blocages qui en découlent. J'ai des choses en commun avec un libertarien US mais rien du tout avec cet olibrius.

Fonder l'identité sur l'impôt c'est quand même le nec plus ultra du socialisme.

Je ne vois pas pourquoi il s'agirait d'un principe fasciste. Si l'identité nationale dépend de la citoyenneté et des droits connexes, il serait au contraire beaucoup plus libéral de ne l'accorder qu'aux contributeurs nets, et de la refuser à ceux qui viennent pour bénéficier des largesses de la protection sociale. Idem pour le droit de vote : le suffrage censitaire sera toujours plus libéral que le suffrage universel, qui instaure la démagogie et consacre la redistribution sous la forme de promesses électorales.

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Grande-Bretagne

Un débat sur l'identité nationale en catimini

Après trois ans de consultations, le projet de réflexion sur l'identité nationale britannique, cher à Gordon Brown, s'achève le 20 février. Dans une discrétion absolue.

Il aura fallu pas moins de trois ans, outre-Manche, pour accoucher d'un vain concept… Trois années écoulées, en effet, depuis la déclaration de politique générale de Gordon Brown, le Premier ministre, dans laquelle il annonçait des débats publics destinés à définir les contours de l'identité nationale britannique.

La mission a été confiée à Michael Wills, secrétaire d'Etat à la Justice et allié le plus fidèle de Gordon Brown, sa plume occasionnelle et son confident de l'ombre. "Nous avons consulté une première fois les Britanniques pour savoir s'ils souhaitaient ce débat. 2 sur 3 étaient pour. Ne pas répondre à cette attente très forte, c'était courir le risque de voir des partis plus radicaux s'engouffrer dans la brèche et s'accaparer du concept d'identité britannique." Membre du Parlement et ancien ministre de l'Europe, Denis MacShane confirme: "Nous sommes menacés par le BNP (British National Party, parti de droite nationale) qui cherche à s'approprier l'adjectif British."Or, ce mouvement n'a cessé d'augmenter ses scores à tous les scrutins qu'ils soient régionaux, nationaux ou européens.

Depuis quelques années, le modèle communautariste et multiculturel dont le Royaume-Uni était si fier semble s'effriter. Les attentats de Londres, en juillet 2005, menés par des Britanniques d'origine pakistanaise et réputés "intégrés", ont accru cette impression.

Eviter le polémique

Deux années durant, une série de consultations discrètes ont été menées à travers tout le pays, la discrétion ayant pour but d'éviter la moindre polémique. Souvent, le débat a pris la forme de séminaires de discussion, pendant une semaine entière, réunissant une centaine de personnes sélectionnées de manière aléatoire. "Nous leur avons soumis des thèmes de réflexion: qu'est-ce qu'être britannique? Comment transmettre la fierté nationale? ou des propositions: éducation civique, service civil, serment… Ils en discutaient en petits groupes, puis donnaient leur avis", explique Michael Wills. Une dernière session devrait réunir quelque 500 participants le 20 février prochain, au Parlement à Londres.

Quels sont les premiers enseignements à tirer de l'expérience. "Les gens se sentent britanniques, assure Michael Wills. Il n'y a aucun doute là-dessus. L'identité britannique est plurielle, très ancrée dans notre histoire; elle juxtapose plusieurs cultures car le Royaume-Uni est composé de quatre nations – Angleterre, Pays de Galles, Ecosse, Irlande du nord. Mais les Britanniques sont désorientés par la globalisation. Ils veulent être enracinés par des valeurs communes. A présent, la question est de savoir si nous devons l'exprimer et l'écrire."

A l'origine, l'objectif de Gordon Brown était de publier une charte des valeurs britanniques, laquelle devait figurer dans toutes les écoles, hôpitaux et établissements publics du pays. Mais ce projet pourrait rester lettre morte, faute de temps avant les élections générales de ce printemps. Faute, aussi, de partisans au sein du parti travailliste: "La nation existe, la Grande-Bretagne existe, la France existe. Ouvrir un débat sur ces questions, pour moi, c'est une marque de faiblesse, explique Denis MacShane. Je n'y suis pas hostile par principe, mais j'y vois un processus sans issue véritable. Ces échanges ne peuvent apporter de réponse claire, alors ils poursuivent sans fin, comme un puits sans fond. Dans notre pays, comme partout ailleurs."

(badurl) http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/au-royaume-uni-un-debat-sur-l-identite-nationale-en-catimini_850163.html (badurl)

  • 2 months later...
Posté
Je ne vois pas pourquoi il s'agirait d'un principe fasciste. Si l'identité nationale dépend de la citoyenneté et des droits connexes, il serait au contraire beaucoup plus libéral de ne l'accorder qu'aux contributeurs nets, et de la refuser à ceux qui viennent pour bénéficier des largesses de la protection sociale.

Et bien évidemment, pour suivre ta logique, déchoir de leur nationalité tous les français de souche vivant des aides sociales, et les divers clodos et autres SDF. J'ai bon?

Posté
sanstitre1fa.jpg

C'est la dernière mode chez les "politiques" : écrire sur Twitter ? C'est pour se rapprocher des jeunes ? J'espère que ça nous a pas encore coûté 1 M de bezefs.

Eh puis il existe la même chose sur MSN, il suffit de remplir son status. Ce qui donnerait par exemple :

:icon_up: Sabine & Edouard :doigt:toi é moi ces pour la vie

ou encore

:mrgreen: Sabine & Edouard :mrgreen:is listening Florent Pagny - Ma liberté de penser.mp3

Bon ok, twitter c'est mieux.

Invité jabial
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Et bien évidemment, pour suivre ta logique, déchoir de leur nationalité tous les français de souche vivant des aides sociales, et les divers clodos et autres SDF. J'ai bon?

Oh oui oh oui oh oui ce serait trop bon.

Mais bon faut pas rêver.

On le rajoute au programme du CIS quand même.

Posté
Le Conseil représentatif des associations noires (Cran) et le Club Averroes ont annoncé aujourd'hui vouloir organiser un débat après les propos polémiques du chroniqueur Eric Zemmour sur Canal+ le mois dernier..

" Eric Zemmour a affirmé que les patrons avaient 'le droit de discriminer' les Noirs et les Arabes. Il a aussi déclaré que "les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes', et il a ajouté posément 'c'est un fait'", expliquent les deux associations dans un communiqué.

Elles proposent "de répondre point par point aux thèses de M. Zemmour à l'occasion d'un débat contradictoire auquel il est convié".

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-3…a-un-debat.html

Mais pour qui ils se prennent, à "convier" des gens à loisir ?

Invité jabial
Posté

Un débat auquel on ne peut répondre qu'au péril de sa liberté n'est pas un débat mais une disputation moyen-âgeuse où le rabbin est "convié" à donner des arguments pour le brûler ensuite sur le bûcher.

Qu'ils l'organisent sur le sol des Etats-Unis et je suis sûr qu'il sera ravi de participer.

Posté
Et bien évidemment, pour suivre ta logique, déchoir de leur nationalité tous les français de souche vivant des aides sociales, et les divers clodos et autres SDF. J'ai bon?

Les déchoir plutôt de certains droits créances actuellement liés à la nationalité de façon automatique. N'accorder la citoyenneté (participation aux magitratures et aux élections) qu'aux contributeurs nets permettrait de réduire la spoliation des contribuables et la démagogie électorale. Cela n'implique pas pour autant de déchoir de leur nationalité les bénéficiaires de la redistribution, mais de leur retirer des faux droits accordés par le clientélisme de l'Etat providence. Un problème majeur en France est que les nouveaux arrivants (y compris les "sans papiers") bénéficient d'une carte de sécurité sociale et de droits scolaires avant même d'obtenir la nationalité, qui elle-même donne le droit de vote. Ce système arrive maintenant au bord de l'implosion financière et sociale. On ne peut pas blâmer les populations qui viennent bénéficier des largesses de la protection sociale, mais blâmons plutôt la couardise des politiques qui se comportent en Bandits Stationnaires et empêchons-les d'organiser la spoliation en bornant la citoyenneté. C'est d'ailleurs le genre d'attribution qui prévalait dans la démocratie grecque, dont était exclue la majeure partie de la population, ou dans le régime libéral de la restauration fondé sur le suffrage censitaire.

Posté
On ne peut pas blâmer les populations qui viennent bénéficier des largesses de la protection sociale

C'est un nouvel épisode de la série "les mythes et légendes politiques en France"?

Posté
C'est un nouvel épisode de la série "les mythes et légendes politiques en France"?

C'est aujourd'hui la réalité du processus engendré par l'Etat providence : l'Etat français importe massivement des pauvres peu éduqués, subventionnés par les contribuables, et exporte des riches qui fuient à raison la spoliation dont ils sont victimes. Mais tu peux continuer à garder ton cerveau débranché si telle est ta préférence.

Invité jabial
Posté
C'est un nouvel épisode de la série "les mythes et légendes politiques en France"?

Les deux propositions suivantes sont fausses :

- la majorité des immigrés vient en France pour bénéficier des aides sociales

- les gens qui viennent en France pour les aides sociales sont une infime minorité

Faut pas oublier l'influence de l'image du pays à l'étranger. Pour les gens qui veulent bosser, la France n'est qu'une étape vers l'Angleterre. Ils ne restent pas.

Posté
C'est aujourd'hui la réalité du processus engendré par l'Etat providence : l'Etat français importe massivement des pauvres peu éduqués

Des chiffres?

Mais tu peux continuer à garder ton cerveau débranché si telle est ta préférence.

Non, je l'utilise notamment pour lire des livres comme celui-ci :

Lire des études, regarder des chiffres, des tendances, permet de se vacciner contre les affirmations vagues, incomplètes et xénophobes. Mes parents, tous deux immigrés, ont probablement contribué mille fois plus au pays que toi, et les petits arabes du coin je ne les compte même pas.

Les deux propositions suivantes sont fausses :

- la majorité des immigrés vient en France pour bénéficier des aides sociales

- les gens qui viennent en France pour les aides sociales sont une infime minorité

En effet. Pour rendre vraie la seconde phrase, il suffit d'enlever l'adjectif "infime".

Faut pas oublier l'influence de l'image du pays à l'étranger. Pour les gens qui veulent bosser, la France n'est qu'une étape vers l'Angleterre. Ils ne restent pas.

Toutafé. Désormais, en Afrique du Nord, plus personne n'en a rien à foutre de la France, n'en déplaise à free jazz : maintenant c'est la Suisse, le Canada, notamment (préféré des maghérbins parce qu'ils sont beaucoup plus francophones qu'anglophones).

Posté
Des chiffres?

Oui, quelle est la structure sociale des premières générations d'immigrés ?

Posté
Des chiffres?

Non, je l'utilise notamment pour lire des livres comme celui-ci :

Lire des études, regarder des chiffres, des tendances, permet de se vacciner contre les affirmations vagues, incomplètes et xénophobes. Mes parents, tous deux immigrés, ont probablement contribué mille fois plus au pays que toi, et les petits arabes du coin je ne les compte même pas.

Très bon choix les études de Gourévitch, qui devraient également, par leur souci d'objectivité, calmer ta vision ethniciste axée sur une focalisation identitaire arabo-centriste, par ailleurs complètement fantasmée. On peut aussi se référer à celles de Yves-Marie Laulan, fondateur de l'Institut Géopolitique des Populations, ou à l'ouvrage récent de la démographe Michèle Tribalat :

Tu pourrais même t'instruire quelque peu en lisant la dernière publication de Gourévitch sur Contribuables Associés, qui rejoint mon analyse et chiffre le coût à deux points de PIB par an :

http://www.contribuables.org/publications/…-points-de-pib/

« On vient en France pour y poursuivre ses études, (…) parce qu’elle est un carrefour d’échanges intellectuel (…), pour l’excellence de son système de santé et parce que le migrant bénéficie d’une protection efficace grâce à la Couverture médicale universelle (CMU) pour ceux qui sont en situation légale et à l’Aide médicale d’État (AME) pour ceux qui sont en situation irrégulière ».

Le coût de la politique migratoire de la France : 38,3 milliards d’euros, près de 2 points de PIB.

Publié le 12 avril 2010

Publication de l’étude réalisée par Jean-Paul Gourévitch, expert international en sciences humaines,spécialiste de l’Afrique et des migrations.

Le coût de la politique migratoire de la France : 38,3 milliards d’euros, près de 2 points de PIB.

Cette monographie rédigée par Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines, spécialiste de l’Afrique et des migrations, actualise, prolonge et approfondit les monographies n° 14 sur « le coût réel de l’immigration en France » (mars 2008) et n° 21 sur « le coût de l’émigration : ces Français qui quittent la France » (mars 2009).

Le coût de la politique migratoire de la France met en perspective les dépenses et recettes de l’Etat, mais aussi les investissements consentis, et les retombées économiques de l’immigration et de l’expatriation sur la productivité nationale.

Au total un déficit dépenses/recettes de 30,4 milliards d’euros pour l’immigration et de 7,9 milliards d’euros pour l’émigration, soit près de 2 points de PIB à la charge des contribuables, au moment où le pays s’interroge sur les moyens de sortir de la crise et de réduire sa dette.

Posté
Très bon choix les études de Gourévitch, qui devraient également, par leur souci d'objectivité, calmer ta vision ethniciste axée sur une focalisation identitaire arabo-centriste, par ailleurs complètement fantasmée. On peut aussi se référer à celles de Yves-Marie Laulan, fondateur de l'Institut Géopolitique des Populations, ou à l'ouvrage récent de la démographe Michèle Tribalat

Il y a trop d'adjectifs dans ces phrases.

Tu pourrais même t'instruire quelque peu en lisant la dernière publication de Gourévitch sur Contribuables Associés, qui rejoint mon analyse et chiffre le coût à deux points de PIB par an :

http://www.contribuables.org/publications/…-points-de-pib/

Mais bien sûr : c'est un peu comme le Livre Noir du Capitalisme, hein….

J'ai lu le livre de Gourévitvch, et la partie sur le coût de l'immigration est de loin la moins convaincante. Mais alors vraiment de très très loin, malgré l'excellent qualité générale de l'ouvrage.

« On vient en France pour y poursuivre ses études, (…) parce qu’elle est un carrefour d’échanges intellectuel (…), pour l’excellence de son système de santé et parce que le migrant bénéficie d’une protection efficace grâce à la Couverture médicale universelle (CMU) pour ceux qui sont en situation légale et à l’Aide médicale d’État (AME) pour ceux qui sont en situation irrégulière ».

Exemple typique de ses approximations : ce qu'il écrit revient à dire que les immigrés arrivés en France avant 2000 ont des dons de medium, puisqu'ils avaient lu dans le marc de café que Jospin allait créer la CMU.

Posté
Il y a trop d'adjectifs dans ces phrases.

Si tu veux je peux reformuler en m'ajustant à ton niveau de compréhension :

"Très bon choix les études de Gourévitch. Elles devraient par leur souci d'objectivité, calmer ta vision ethniciste. A savoir une focalisation identitaire arabo-centrée qui est construite sur un fantasme.

On peut aussi se référer à celles de Yves-Marie Laulan, qui a fondé l'Institut Géopolitique des Populations, ou à l'ouvrage récent de la démographe Michèle Tribalat."

Mais bien sûr : c'est un peu comme le Livre Noir du Capitalisme, hein….

C'est toi-même qui recommandait plus haut la lecture de ce spécialiste des migrations. Est-ce à dire que ta lecture est soudain assombrie lorsque l'ouvrage que tu recommandes contredit tes propos?

Exemple typique de ses approximations : ce qu'il écrit revient à dire que les immigrés arrivés en France avant 2000 ont des dons de medium, puisqu'ils avaient lu dans le marc de café que Jospin allait créer la CMU.

Non car il s'agit de dispositifs supplémentaires. Cette couche de subventions est venue se greffer sur les précédentes incitations mises en place par la politique d'immigration. Telles que le regroupement familial, qui ouvrait automatiquement une kyrielle de droits créances. D'où une immigration de peuplement imposée plutôt qu'une immigration de travail librement consentie, nécessaire, bénéfique et à laquelle je suis favorable.

Posté
D'où une immigration de peuplement imposée plutôt qu'une immigration de travail librement consentie, nécessaire, bénéfique et à laquelle je suis favorable.

A mon avis, l'essentiel de l'immigration est au départ une immigration de travail, mais je n'ai pas les chiffres.

Librement consentie ? De quelle manière ? Il faut faire un référendum pour chaque immigré qui franchit la frontière ?

Posté
C'est toi-même qui recommandait plus haut la lecture de ce spécialiste des migrations. Est-ce à dire que ta lecture est soudain assombrie lorsque l'ouvrage que tu recommandes contredit tes propos?

Bien tenté, mais je parlais de l'étude précise dont toi-même parlait, et non de l'ouvrage.

Cette étude je l'ai lue, ainsi que le chapitre (ou les 2 chapitres je ne me souviens plus) de l'ouvrage de Gourévitch consacré à ce point.

Non car il s'agit de dispositifs supplémentaires. Cette couche de subventions est venue se greffer sur les précédentes incitations mises en place par la politique d'immigration. Telles que le regroupement familial, qui ouvrait automatiquement une kyrielle de droits créances. D'où une immigration de peuplement imposée plutôt qu'une immigration de travail librement consentie, nécessaire, bénéfique et à laquelle je suis favorable.

Je note donc que tu crois que la CAF, par exemple, octroie des subsides par critère de nationalité et non de revenus. Je n'avais jamais entendu cela, mais soit.

Blague à part : un chiffre, une donnée? Sur 100 immigrés, combien sont venus pour les allocs? J'ai juste besoin de ce chiffre, il doit bien exister non?

Enfin, j'aimerai savoir pourquoi cette étude ne prend pas en compte les impôts que moi, fils d'immigré, je paie. Mais c'est sûrement un détail.

Posté
A mon avis, l'essentiel de l'immigration est au départ une immigration de travail, mais je n'ai pas les chiffres.

Librement consentie ? De quelle manière ? Il faut faire un référendum pour chaque immigré qui franchit la frontière ?

Commencer par cesser de la subventionner serait un bon début. Sinon il y a le modèle sélectif pratiqué par le Canada (quotas selon les besoins de telle ou telle qualification) où ça ne fonctionne pas trop mal dans un référentiel étatique, en attendant de pouvoir mettre en place une privatisation totale de l'espace public, qui serait bien sûr l'idéal dans un monde parfait.

j'aimerai savoir pourquoi cette étude ne prend pas en compte les impôts que moi, fils d'immigré, je paie. Mais c'est sûrement un détail.

Pourquoi, tu te considères comme un immigré? Vu ton genre de vie (au-delà de ton discours identitaire qui me semble d'ordre épidermique) je te trouve assez bien intégré, tu n'as pas à faire de complexe.

Au demeurant, si on comptait les enfants d'immigrés (ce genre de statistiques étant interdit par la loi, je te rappelle), le coût serait probablement bien supérieur en raison du niveau de chômage élevé par rapport à celui de leurs grands-parents. Car les premières générations, plus paisibles, venaient effectivement pour bosser. Mais la nature du phénomène a changé au cours des années 80. Ensuite il faudrait affiner (ce qui est également interdit), car dans les communautés vietnamiennes, chinoises ou indiennes, les enfants (souvent qualifiés et bosseurs) réussissent socialement et sont une source d'enrichissement.

Posté
Blague à part : un chiffre, une donnée? Sur 100 immigrés, combien sont venus pour les allocs? J'ai juste besoin de ce chiffre, il doit bien exister non?

Et surtout combien sont venu, veulent du travail, mais ne trouve que des petits jobs au noir parce qu'on leur interdit le reste

On vient en France pour y poursuivre ses études, (…) parce qu’elle est un carrefour d’échanges intellectuel (…)

Et les Français vont en à l'étranger parce qu'il n'y a pas de concours, exam d'entrée,… pris en compte aussi tout ce que le France ne paye pas pour ceux là ?

D'où une immigration de peuplement imposée plutôt qu'une immigration de travail librement consentie, nécessaire, bénéfique et à laquelle je suis favorable.

Donc un gars peut venir travailler, mais sa femme et ses gosses doivent rester au pays. Et il est prié de retourner chez lui avant d'être vieux et inutile…. :icon_up:

Posté
Donc un gars peut venir travailler, mais sa femme et ses gosses doivent rester au pays. Et il est prié de retourner chez lui avant d'être vieux et inutile…. :icon_up:

Pas du tout, ça n'a rien à voir. Le regroupement famillial concerne l'attribution de la nationalité selon des critères administratifs (donc politiques et arbitraires), ça ne concerne pas le séjour des étrangers, envers lesquels le droit des gens et les règles de l'hospitalité s'appliquent - ou plutôt devraient s'appliquer.

Posté
Pourquoi, tu te considères comme un immigré? Vu ton genre de vie (au-delà de ton discours identitaire qui me semble d'ordre épidermique) je te trouve assez bien intégré, tu n'as pas à faire de complexe.

Voyons, ne fais pas semblant de comprendre : mes parents sont deux immigrés, qui ont entre autres choses produit 4 enfants. Ne pas compter ce que coûtent ces quatre enfants désormais, et ce qu'ils rapportent, relève de la mauvaise foi et de l'erreur méthodologique. Ce qui rend donc l'étude fausse, par définition.

C'est quand même simple comme concept, non?

Ensuite, je n'ai aucun discours identitaire, répéter mille fois une chose fausse ne la rend pas vraie, surtout quand on discute avoir moi, puisque je suis prêt à la réfuter 1001 voir 1 000 000 de fois. Cela ne sert à rien.

Au demeurant, si on comptait les enfants d'immigrés (ce genre de statistiques étant interdit par la loi, je te rappelle), le coût serait probablement bien supérieur en raison du niveau de chômage élevé par rapport à celui de leurs grands-parents.

Free jazz, l'homme qui trouve des résultats numériques sans faire de calcul : c'est la classe.

Car les premières générations, plus paisibles, venaient effectivement pour bosser. Mais la nature du phénomène a changé au cours des années 80.

:icon_up:

Ah tiens : là où on ne parle, dans l'étude de Gourévitch, sur le coût, que des immigrés eux-mêmes, de première génération, pour ce qui concerne la délinquance, tu parles des autres, 2ème, 3ème, pratiquement tous français.

Et ces gens-là, donc, dans le premier cas, n'ont rien à voir avec l'immigration, dans le second si. Deux poids, deux mesures : la conclusion existe avant que le raisonnement ne soit développé

Ensuite il faudrait affiner (ce qui est également interdit), car dans les communautés viet-namiennes, chinoises ou indiennes, les enfants (souvent qualifiés et bosseurs) réussissent socialement et sont une source d'enrichissement.

Exemple : mon employeur, du CAC40, ne recrute que des Bac+5, dans 5 écoles d'ingénieurs et 5 de commerces uniquement (HEC, X, etc.)

Sur 191 employés de mon département, 25 fils et filles d'arabes, 3 d'asiatiques.

Tu m'expliques?

Pas du tout, ça n'a rien à voir. Le regroupement famillial concerne l'attribution de la nationalité selon des critères administratifs (donc politiques et arbitraires), ça ne concerne pas le séjour des étrangers, envers lesquels le droit des gens et les règles de l'hospitalité s'appliquent.

L'attribution d'un titre de séjour, non de la nationalité.

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