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Eric Besson lance son grand débat sur l'identité nationale frâonçaise


Messages recommandés

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Ah oui, la Turquie… un modèle d'application de l'islam… surtout quand il s'agit d'un fichu laissant pourtant voir le visage. :icon_up:

http://afp.google.com/article/ALeqM5hFMdsH…OHibvUQoNL4DRWg

Les forces du camp laïc, en premier lieu l'armée, les juges et les universitaires, s'opposaient à cette révision dont ils redoutaient qu'elle n'entraîne une légalisation du voile dans les administrations et les collèges et lycées où il reste interdit.
Invité rogermila
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Le site aurait reçu 50 000 contributions à la fin 2009.

Est-ce qu'on peut y voir un succés ou un désintèrêt ?

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«Nous nous réjouissons que les musulmans soient heureux du match, sauf que quand après ils déferlent à 15.000 ou à 20.000 sur la Canebière, il n'y a que le drapeau algérien et il n'y a pas le drapeau français, cela ne nous plaît pas», a affirmé Jean-Claude Gaudin.

Et au lieu de pouffer face à ces inepties, hop, mayonnaise indignée en faveur de la censure : http://www.20minutes.fr/article/376780/Mar…t-de-betise.php

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* pop-corn *

La suite de cette non-affaire. Mouhahaha.

Frédéric Lefebvre a ensuite déploré: «A chaque fois qu'un homme ou une femme politique de la majorité présidentielle dit quelque chose dans le débat sur l'identité nationale, on essaie de déformer ses propos, de les caricaturer, de lui faire dire des paroles blessantes là où il dit des paroles d'évidence».

Alors qu’il voulait éteindre la polémique naissante, Frédéric Lefebvre a peut-être rallumé l’incendie en parlant de «paroles d’évidences». D’autant que lundi, au même moment, Jean-Claude Gaudin a préféré faire profil bas lors de ses voeux à la presse. «J'ai eu un mot malheureux, j'ai fait un lapsus, et au lieu de parler de communauté musulmane, de Français issus d'Algérie ou issus de la diversité de l'immigration, j'ai dit musulmans. Bon. Parce que j'allais vite, parce que derrière moi Besson devait parler», a expliqué le maire de Marseille. Le porte-parole de l’UMP aurait peut-être dû laisser le maire de Marseille se dépatouiller de cette nouvelle polémique tout seul.

http://www.20minutes.fr/article/377116/Fra…once-Gaudin.php

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Ils veulent nous faire signer un contrat à notre majorité…

Pas con. Faudrait les prendre au mot : je signe pas de contrat, je paie pas d'impôts, je ne bénéficie pas de la formide sécu.

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L'identité nationale les dérange

http://www.20minutes.fr/article/378488/A-l…les-derange.php

L'article démarre bien :

La France black-blanc-beur se rebiffe.

On ne saurait éluder le thème croustillant des garde-robes féminines :

Les députés veulent que la burqa soit «prohibé sur le territoire de la République»

http://www.20minutes.fr/article/377866/Fra…-Republique.php

BURQA - C'est ce que réclame un projet de proposition de résolution…

L'Assemblée nationale s'apprête à demander officiellement que le port du voile intégral soit «prohibé sur le territoire de la République» dans un projet de proposition de résolution de la mission parlementaire, dont l'AFP a obtenu copie mercredi.

L'Assemblée «affirme que le voile intégral est contraire aux valeurs de la République que sont la liberté, la fraternité et la dignité de la personne humaine» et «demande que cette pratique soit prohibée sur le territoire de la République», selon ce texte qui sera finalisé la semaine prochaine, lors de la remise des conclusions de la mission parlementaire sur le port du voile intégral.

L'Assemblée affirme encore «le soutien de la France, qui à ce titre se doit d'être exemplaire, aux femmes victimes de violences et de discrimination» dans le monde. Elle apporte «son soutien aux élus, aux associations et à tous ceux qui combattent le port du voile intégral».

Pas de pouvoir contraignant… pour l’instant

Les députés réaffirment «que la liberté de conscience ne peut s'exercer que dans le respect du principe de laïcité» et proclament que «c'est toute la France qui dit non au voile intégral car c'est la République qui le demande».

L'exposé des motifs de cette proposition de résolution rappelle des propos du chef de l'Etat devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles le 22 juin 2009: «la burqa ne sera pas la bienvenue sur le territoire de la République française».

Nombre de députés, y compris au sein de la mission parlementaire, souhaitent aller plus loin et demandent que cette résolution (sans pouvoir contraignant) soit assortie d'une loi interdisant le port du voile intégral. La mission parlementaire n'a pas encore tranché cette question.

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A quand l'interdiction des hideux survêtements de sport ? De la casquette retournée ? Des strings apparents ? Des mini-jupes vraiment mini ? Des soutanes ? Des toges safran ?

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J'attends les propositions de loi recensant les crimes (haute trahison) entraînant la déchéance de la nationalité fraônçaise.

Ah ben quand même, j'avais failli attendre !

Bonus : ça vient d'un "imam".

L’imam se dit contre la suppression des allocations familiales, comme le préconise Frédéric Lefebvre. En revanche, le religieux s’accorde avec le patron de l’UMP Xavier Bertrand, qui propose que la nationalité puisse être retirée aux femmes portant le voile intégral.

http://www.20minutes.fr/article/378834/Fra…re-la-burqa.php

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SOCIETE - Le ministre de l'Immigration participait jeudi au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France…

«Oui, il y a une minorité de Français qui ont peur de l'Islam car ils confondent avec fondamentalisme et terrorisme. Mais il faut parler, expliquer et dire que l'Islam est compatible avec les valeurs de la République.» Visiblement, Eric Besson a souhaité calmer le jeu lors du dîner annuel du Crif.

Selon le ministre de l'Immigration, «pour que l'intégration réussisse, il faut du temps et il faut un certain nombre de frottements», a-t-il ajouté devant les 275 convives du Conseil représentatif des institutions juives de France, dont des personnalités politiques et religieuses ainsi que des journalistes. «Ce débat sur l'identité nationale est utile. Aujourd'hui, il est lancé. L'ignorer c'est laisser la parole aux extrêmes», a pour sa part déclaré Marcel Ansallem, le président du Crif rhônalpin.

Invitation controversée

L'invitation à ce dîner d'Eric Besson, qui avait tenu un débat le 22 janvier à Lyon, a divisé la gauche locale avec le boycottage du président PS du Conseil régional, Jean-Jack Queyranne, et la communauté juive.

Cosignataire d'un communiqué avec plusieurs autres élus socialistes, le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, a indiqué pour sa part qu'il allait à la réception «par respect et par amitié envers la communauté juive». «Notre présence ne constitue évidemment pas une caution de la politique du Ministre invité (…) La façon dont est mené le débat sur l'identité nationale constitue une faute grave», a-t-il fait valoir.

Dans un communiqué, l'Union Juive Française pour la Paix (UJFP) a dénoncé «la collusion du Crif, prétendument représentatif des Juifs de France, avec la politique la plus réactionnaire qui soit du gouvernement actuel».

http://www.20minutes.fr/article/380225/Lyo…-Republique.php

On n'a pas fini d'entendre parler du débat sur l'identitude…

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Le débat sur l'identité nationale n'a pas convaincu les Français :icon_up:

POLITIQUE - Sondage exclusif pour 20minutes.fr et France Info…

«Pas constructif» pour 63,1 % des Français. «Electoraliste» pour 53,4 %. «Utile» pour 38,5 % d’entre eux. Le débat sur l’identité nationale, qui s’est officiellement achevé hier, n’a pas convaincu les Français. C’est ce qui ressort du sondage Obea-InfraForces pour 20minutes.fr et France Info.

55 000 contributions

Interrogé par 20minutes.fr sur les résultats de cette enquête, Eric Besson «comprend» la réaction des Français. Mais il retient aussi «égoïstement» que deux tiers d’entre eux ne souhaitent pas la suppression du ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Car, paradoxalement, les Français sont prolixes sur le sujet. En seulement trois mois, le site Internet dédié au débat a reçu plus de 600.000 visites et enregistré 55.000 contributions.(on est combien en France déjà ?)

Histoire, droit de vote, drapeau

Idem dans le sondage Obea-InfraForces, les Français ont des choses à dire. Sur les composantes de l’identité nationale d’abord. Pour eux, c’est l’histoire de France (92 %), puis le droit de vote (91,3 %) et le drapeau tricolore (89,9 %) qui définissent le mieux la France. (heureusement qu'ils connaissent assez l'histoire pour se souvenir que le suffrage universel et le drapeau sont inexorablement liés à notre peuple)La Marseillaise n’est pas loin non plus (77,4 %) (pourquoi ne pas la remplacer par : non, non, non, au-cune hé-si-ta-tion ?). Sans surprise, les sondés sont d’ailleurs une grosse majorité (61,5 %) à penser qu’il faudrait l’enseigner à l’école. Malgré tout, les résultats montrent que «la notion d’identité nationale est encore floue dans les esprits», relève l’institut Obea-InfraForces.

En revanche, les sondés sont clairs sur la question de l’immigration. A 68,2 %, ils estiment qu’elle n’est pas une menace pour l’identité nationale aujourd’hui. C’est l’autre bonne nouvelle qu’Eric Besson a d’ailleurs retenue dans son analyse. Quant au débat, le ministre n’est pas d’accord avec les Français. «Il est utile», juge-t-il. La preuve? «Il va se poursuivre après les élections régionales.» (nooooooooooon !!!)

http://www.20minutes.fr/article/380561/Fra…es-Francais.php

Eric Besson: «On ne sort pas de trente ans de tabous sans éclats»

INTERVIEW - Le ministre de l'Immigration considère que le débat sur l'identité nationale a toujours un intérêt…

Quelles conclusions tirez-vous de ce sondage (63% des Français jugent le débat «pas constructif» NDLR) ?

Je retiens d’abord que deux tiers des Français souhaitent le maintien du ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Et qu’ils sont tout autant à estimer que l’immigration n’est pas une menace pour l’identité nationale. Il s’agit d’un soutien clair à la politique de maîtrise des flux migratoires que nous menons.

Vous pensez toujours que le modèle d’intégration français est l’un des meilleurs?

L’histoire de France est celle de l’immigration et de l’intégration. Notre modèle a des qualités et des défauts. L’école permet, par exemple, un brassage qui fonctionne mieux qu’ailleurs. En même temps, nous assistons au développement de cultures identitaires dans certains quartiers, notamment de la part de jeunes qui sont en rupture. Nous avons un bon modèle qu’il nous faut mettre à jour. (= quelle astuce inventer pour vous soutirer encore davantage de pognon ?)

Comment expliquez-vous alors que des sujets tels que le CV anonyme ou les statistiques ethniques suscitent autant de polémiques?

Notre nation s’est construite sur le dépassement des différences d’origine et par l’adhésion à des principes : liberté, égalité, fraternité, laïcité (ah, je ne savais pas que la devise nationale avait changé). Mais ils sont mis à l’épreuve en permanence. Lorsque l’écart entre égalité formelle et égalité réelle se creuse, certains peuvent être tentés de refaire une place au communautarisme.

Est-ce pour cette raison qu’ils sont majoritairement critiques envers le débat sur l’identité nationale?

63 % pensent qu’il n’a pas été constructif. Je peux le comprendre quand j’observe les caricatures mensongères ( :doigt: ) dont il a été la cible. On ne sort pas de trente ans de tabous sur la nation sans éclats. Ceux qui avaient des intérêts dans ce tabou, soit pour nier les problèmes – c’est le cas d’une gauche angélique –, soit pour conserver un monopole – c’est le cas d’une extrême droite xénophobe –, se sont ligués. Je reste convaincu que les républicains doivent se réapproprier ce débat.

Mais 53,4 % des Français pensent toujours que ce débat est une démarche électoraliste…

Il y a des élections chaque année entre 2007 et 2012! Cette critique n’est pas à la hauteur du débat. (= quels peignes-culs, ces Français critiquant ce débat) Dans les quinze jours, nous aurons un séminaire gouvernemental (hôtel, caviar, champagne ?), à l’issue duquel le président de la République prendra la parole et annoncera des décisions et des orientations (un peu comme pour la dette ?). Une chose est sûre : le débat se poursuivra. (avec les gens choisis, cela va sans dire, pas les 50% de peignes-culs qui critiquent ce débat)

http://www.20minutes.fr/article/380563/Fra…sans-eclats.php

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Ah ben ils ont au moins un point commun avec certains fréquentants de ce forum, ils foulent du pied l'"identité fraonçaise". :icon_up:

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Ouaip, mais tout ça dans un même pays, ça sent pas bon…

C'est bien là tout le problème d'ailleurs.

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Ironie mise à part, effectivement, ce n'est pas terrible. Je ne crois pas que la question de l'identité nationale soit idiote en elle-même : qu'elle soit posée à un mauvais moment (avant des échéances électorales), par de mauvaises personnes (un ministre débile s'adressant à un public d'ignorants) sur le mode café du commerce pour déboucher sur des banalités (identité = république = un peuple= une société d'individus qui cotisent pour la sécu et la retraite) ou même des propositions franchement crétines (le "contrat moral" demandé à chaque jeune français) ne suffit pas à l'enterrer définitivement. Que le pays se soit construit sur un fondement communautaire homogène (culturellement, économiquement, linguistiquement), et homogénéisé à travers le centralisme capétien, puis républicain et bonapartiste n'est un secret pour personne (j'ai bien dit communauté, pas société. C'est de ce type de communauté qu'est née la nation française : elle est comme le rappelle Maritain sa prise de conscience politique). Que l'accélération de l'immigration extra-européenne à partir des années 1950 ait des conséquences sur l'articulation entre communauté et nation me paraît évident (mais visiblement, pas pour tous les sociologues prébendés). La question qui se pose est de savoir s'il est possible de constituer le même pays (et donc le même régime politique : des lois, des moeurs et un objet de rassemblement public commun) avec un peuple qui n'est plus uni par l'histoire et des moeurs semblables (et non communes). C'est un peu l'exemple que prend Hume (il me semble) : si chaque fois qu'on répare un bateau on change une planche, quand on aura remplacé l'ensemble des planches du bateau, s'agira-t-il du même bateau ? Si je suis nominaliste, non, si je suis idéaliste, ça peut le faire.

Ce qui me semble irréel dans ce débat, c'est que ce sont nos amis des pouvoirs publics qui se croient autoriser à distribuer les bons et les mauvais points, alors qu'ils ont grandement contribué à ce que Huntington appelle la dénationalisation des élites. En intégrant les circuits de la mondialisation, ces derniers se sont largement désintéressés des destins nationaux ou alors ils ont encouragé leur dissolution au profit de la global governance ou de l'intégration européenne de ce côté-ci de l'Atlantique. En d'autres termes, je ne suis pas sûr qu'ils sachent exactement ce qu'est l'identité nationale : je ne suis pas sûr qu'ils aient tous les titres pour contester aux autres leur appartenance au pays.

Posté
question qui se pose est de savoir s'il est possible de constituer le même pays (et donc le même régime politique : des lois, des moeurs et un objet de rassemblement public commun) avec un peuple qui n'est plus uni par l'histoire et des moeurs semblables (et non communes).

Dans une logique radicalement libérale, j'ai l'impression que cette réalisation est impossible. Et je ne prétend pas avoir de réponse à la question.

Je vous renvoie au topic libéralisme et identité.

Ce qui me semble irréel dans ce débat, c'est que ce sont nos amis des pouvoirs publics qui se croient autoriser à distribuer les bons et les mauvais points, alors qu'ils ont grandement contribué à ce que Huntington appelle la dénationalisation des élites. En intégrant les circuits de la mondialisation, ces derniers se sont largement désintéressés des destins nationaux ou alors ils ont encouragé leur dissolution au profit de la global governance ou de l'intégration européenne de ce côté-ci de l'Atlantique. En d'autres termes, je ne suis pas sûr qu'ils sachent exactement ce qu'est l'identité nationale : je ne suis pas sûr qu'ils aient tous les titres pour contester aux autres leur appartenance au pays.

+1

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F.mas, apprend à utiliser le retour chariot :doigt:

c'est quoi le retour chariot ? :icon_up:

Posté

C'est la grosse touche à peu près rectangulaire sur le côté droit du clavier et son application donne ça :

Ironie mise à part, effectivement, ce n'est pas terrible. Je ne crois pas que la question de l'identité nationale soit idiote en elle-même : qu'elle soit posée à un mauvais moment (avant des échéances électorales), par de mauvaises personnes (un ministre débile s'adressant à un public d'ignorants) sur le mode café du commerce pour déboucher sur des banalités (identité = république = un peuple= une société d'individus qui cotisent pour la sécu et la retraite) ou même des propositions franchement crétines (le "contrat moral" demandé à chaque jeune français) ne suffit pas à l'enterrer définitivement.

Que le pays se soit construit sur un fondement communautaire homogène (culturellement, économiquement, linguistiquement), et homogénéisé à travers le centralisme capétien, puis républicain et bonapartiste n'est un secret pour personne (j'ai bien dit communauté, pas société. C'est de ce type de communauté qu'est née la nation française : elle est comme le rappelle Maritain sa prise de conscience politique). Que l'accélération de l'immigration extra-européenne à partir des années 1950 ait des conséquences sur l'articulation entre communauté et nation me paraît évident (mais visiblement, pas pour tous les sociologues prébendés).

La question qui se pose est de savoir s'il est possible de constituer le même pays (et donc le même régime politique : des lois, des moeurs et un objet de rassemblement public commun) avec un peuple qui n'est plus uni par l'histoire et des moeurs semblables (et non communes). C'est un peu l'exemple que prend Hume (il me semble) : si chaque fois qu'on répare un bateau on change une planche, quand on aura remplacé l'ensemble des planches du bateau, s'agira-t-il du même bateau ? Si je suis nominaliste, non, si je suis idéaliste, ça peut le faire.

Ce qui me semble irréel dans ce débat, c'est que ce sont nos amis des pouvoirs publics qui se croient autoriser à distribuer les bons et les mauvais points, alors qu'ils ont grandement contribué à ce que Huntington appelle la dénationalisation des élites. En intégrant les circuits de la mondialisation, ces derniers se sont largement désintéressés des destins nationaux ou alors ils ont encouragé leur dissolution au profit de la global governance ou de l'intégration européenne de ce côté-ci de l'Atlantique.

En d'autres termes, je ne suis pas sûr qu'ils sachent exactement ce qu'est l'identité nationale : je ne suis pas sûr qu'ils aient tous les titres pour contester aux autres leur appartenance au pays.

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Tiens, Verhofstadt ramène sa fraise.

Il y a "quelque chose de pourri" en France, selon Verhofstadt

L'ex-Premier ministre belge Guy Verhofstadt estime que le débat sur l'identité nationale montre qu'il "y a décidément quelque chose de pourri en République française", devenue "source d'accablement pour ses amis", dans une tribune publiée jeudi dans le quotidien Le Monde.

"Pour ses voisins, la France a souvent été un modèle d'inspiration et d'admiration (…). Elle est source d'accablement pour ses amis qui la voient se perdre dans une polémique stérile sur l'identité nationale", écrit le chef du groupe libéral au Parlement européen.

"L'opportunité politicienne de ce débat, sa conduite hésitante et ses finalités floues donnent en effet l'impression désastreuse que la France a peur d'elle-même. Il y a décidément quelque chose de pourri en République française", poursuit-il.

L'ancien Premier ministre fustige un débat qui "a remis les thématiques d'extrême droite au premier plan". Pour lui, les discussions organisées par le gouvernement et le site internet du ministère de l'Immigration et de l'identité nationale sont devenues "un défouloir au remugle vichyste".

Si "tous les pays ont des problèmes d'immigration", "c'est moins l'islam qui pose problème que le manque de formation et le chômage", estime M. Verhofstadt.

"De la France qu'on aime et dont on a besoin, on attend des idées, des projets, et non pas le repli identitaire d'une vieille nation frileuse, plus occupée à ressasser les échecs du passé qu'à préparer ses succès de demain", écrit-il encore. (belga)

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1501/Canal-Info…rhofstadt.dhtml

Posté
Tiens, Verhofstadt ramène sa fraise.

Who the fuck is that ?

En tout cas, il connaît bien ses gammes.

"[…]le repli identitaire d'une vieille nation frileuse, plus occupée à ressasser les échecs du passé qu'à préparer ses succès de demain."

Et bla, bla, bla. Un vrai phonographe tout pourrite.

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Je trouvais le titre alléchant et l'idée prometteuse.

Bah, je suis déçue.

Et si la question de la nationalité était liée à l'impôt ?

Nous avons lancé il y a quelques temps un débat bien malheureux sur l'identité nationale en prétendant en définir les contours. Pour beaucoup de gens en effet on ne pouvait être français si l'on conspuait la Marseillaise dans les stades et il fallait mettre bon ordre à tout çà. L'incivisme de certains de nos concitoyens devrait être, ainsi, sanctionné.

Si bien sûr je condamne ce propos, c'est moins parce que je trouve normal que la Marseillaise soit sifflée que parce qu'il existe des symboles bien plus importants que l'hymne national pour définir ou non l'appartenance à la nation France. Sans vouloir rappeler de mauvais souvenir à mes concitoyens, je rappelle qu'il y a plusieurs siècles déjà on faisait la distinction entre les Français actifs et les autres et que seuls ces premiers avaient notamment le droit de vote. Ainsi, pour être Français, il ne suffisait pas d'être né sur le territoire, il fallait aussi y payer des impôts ! La qualité de Français pleine et entière n'était alors attribuée qu'au seul contribuable.

S'il ne s'agit pas bien évidemment de revenir sur le suffrage universel pourquoi ne rappelle t-on pas cette notion essentielle du droit : un citoyen paie ses impôts ? Pour être Français, et surtout pour le rester un citoyen Français doit payer ses impôts en France. Cela pourrait tout aussi bien être une bonne définition de la nationalité. Payer ses impôts et ses charges sociales en France serait alors le premier signe d'adhésion au modèle économique et sociale de notre pays. Contribuable égale Francais !

Cela paraît sans doute évident à la majeure partie de mes concitoyens, mais combien sont-ils ces "Français" fortunés qui partent à l'étranger pour fuir les "exactions du fisc français" ? Combien sont ils à délocaliser leurs entreprises pour, une fois perçu les subventions, refuser de payer pour la solidarité nationale ? Bien peu d'entreprises "Française" ayant bâti leur fortune actuelle sur les bases de l'Etatisme restent sur le sol national, est-ce tolérable ?

Peut-être est il temps de se poser cette question là ? Nos artistes qui vivent si tranquillement en Suisse ou aux USA sont ils encore Français (pourquoi avons-nous inventé des quotas en matière de diffusion ? ) Qu'est ce qui nous rattache à eux et surtout méritent-ils tous les soins que la nation France leur a prodigués avant qu'ils ne partent ? Qu'est ce qui nous rattache aux grandes entreprises multinationale, qui avant leur réussite, étaient si tranquillement au biberon de "papa Etat" ?

Au moment où la crise touche nombre de nos entreprises et que l'Etat leur vient en aide, peut être qu'il serait bon de rappeler ce principe : être Français et donc bénéficier de la solidarité nationale repose sur le fait d'acquitter ses devoirs civiques. Si Peugeot, Renault ou quelques autres grandes entreprises décident de s'en aller dans les années qui viennent, alors faudra t-il le leur faire payer très cher, et cela vaut pour nos concitoyens indélicats. Nous ne pouvons plus tolérer les bras d'honneur gigantesques des "grands du show biz" ou les leçons de morale économiques des entrepreneurs qui prennent la poudre d'escampette dés qu'ils voient une lettre de l'Urssaf ou des impôts.

Au moment même ou nous prétendons affirmer aux jeunes qu'être Français c'est aussi s'acquiter d'un certain nombre de devoirs, je crois que nous serions bien inspirés de commencer par le rappeler à certains de nos nababs du show biz et de la finance.

A bon entendeur…

(badurl) http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2010/02/09/et-si-la-question-de-la-nationalite-etait-liee-a-l-impot_1302952_3232.html (badurl)

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Encore un article d'opinion fachistoïde sur lemonde.fr, où l'on essaie de sélectionner les bons et les indésirables.

Mais je vais aider ce nabot de journaliste en confirmant ses dires: je ne vis plus en France en grande partie pour des questions fiscales, et je ne me sens plus français pour la mentalité nauséabonde de ce pays et les blocages qui en découlent. J'ai des choses en commun avec un libertarien US mais rien du tout avec cet olibrius.

Fonder l'identité sur l'impôt c'est quand même le nec plus ultra du socialisme.

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