Winsor Posté 9 décembre 2009 Signaler Posté 9 décembre 2009 La spéculation c'est un truc bien précis, tu dois savoir aussi bien que moi ce que ca veut dire. On ne peut pas soutenir que le marché des changes n'est pas dominé par la spéculation comme les autres marchés financiers, c'est tout. Je demande à voir. Pour toi, la spéculation est due à quoi ? processus auto-référentiel ? Les banques écossaises ont existé pendant 140 ans sans spoliation d'aucun utilisateur, et sans dépréciation de la monnaie. Cet argument par le succès passé de la banque libre devrait donc vous convenir. Vous parlez de quelle époque précisémment ? 18ème/19ème ? Rothbard détruit ici le mythe de la banque écossaise, notamment en citant la crise de 1797. Il prend ainsi à contre-pied tout l'éloge qu'en faisait un certain Lawrence White Concrètement, il dit que c'est suspension de convertibilité qui a fait émergé des banques "sauvages" (et les comportements irresponsables qui vont avec). Et qu'à cause de cela (il y avait aussi une autre mesure, mais je me rappelle plus) de 1793 à 1803 l'émission de papier-monnaie a plus que doublé. ce fut le prélude au Bank Run. http://mises.org/journals/rae/pdf/RAE2_1_15.pdf Ce que je crois quand j'y pense, c'est que les économistes "main stream" ne prennent pas la peine de s'acharner a démonter les théories du free-banking, parce qu'ils n'en n'ont rien a cirer et qu'ils ne voient pas l'enjeu. Quand le débat sera d'actualité, s'il doit l'etre, on trouvera sans doute plus de gens pour argumenter contre cette théorie. Oh que si ! Il y en a eu. http://mises.org/Community/forums/p/3841/52624.aspx (il y a aussi Minsky et Akerlof je crois, mais ils sont pas cités) Leur argument c'est que les marchés financiers sont par nature moutonnier, et conséquemment, ces incitations sont propices à la formation de bulles, ce qui prend à contre-pied toute la théorie autrichienne du cycle économique, et parallèlement à la supériorité du système auto-régulateur propre à la banque libre, et dont les libéraux se vantent, clamant désespérément son retour. http://fr.wikipedia.org/wiki/Concours_de_b…C3%A9_de_Keynes Le concours de beauté, très souvent cité, sert d'exemple à ce qu'ils appellent l'auto-référence.
Bastiat Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 Je demande à voir. Pour toi, la spéculation est due à quoi ? processus auto-référentiel ?Vous parlez de quelle époque précisémment ? 18ème/19ème ? Rothbard détruit ici le mythe de la banque écossaise, notamment en citant la crise de 1797. Il prend ainsi à contre-pied tout l'éloge qu'en faisait un certain Lawrence White Concrètement, il dit que c'est suspension de convertibilité qui a fait émergé des banques "sauvages" (et les comportements irresponsables qui vont avec). Et qu'à cause de cela (il y avait aussi une autre mesure, mais je me rappelle plus) de 1793 à 1803 l'émission de papier-monnaie a plus que doublé. ce fut le prélude au Bank Run. http://mises.org/journals/rae/pdf/RAE2_1_15.pdf Qu'il n'y ais pas eu de système absolument libre de banque est une chose. Le système écossais reste néanmoins ce qu'il y a eu de plus proche de ce point de vue avec la nouvelle Angleterre. ces périodes sont de mieux en mieux connues semblent t'il. Quoi qu'il semble que durant la période post-révolutionnaire la banque française fut assez libre, hormis là ou la banque de france avait ses comptoires. http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_de_Fra…_du_r.C3.A9seau http://www.fbf.fr/Web/internet/content_fbf…nce-Plessis.pdf Mais cette période est manifestement mal connue et certainement plus mal encore chez nos amis d'outre atlantique. Oh que si !Il y en a eu. http://mises.org/Community/forums/p/3841/52624.aspx (il y a aussi Minsky et Akerlof je crois, mais ils sont pas cités) Leur argument c'est que les marchés financiers sont par nature moutonnier, et conséquemment, ces incitations sont propices à la formation de bulles, ce qui prend à contre-pied toute la théorie autrichienne du cycle économique, et parallèlement à la supériorité du système auto-régulateur propre à la banque libre, et dont les libéraux se vantent, clamant désespérément son retour. http://fr.wikipedia.org/wiki/Concours_de_b…C3%A9_de_Keynes Le concours de beauté, très souvent cité, sert d'exemple à ce qu'ils appellent l'auto-référence. De là a dire, que les acteurs des marchés ne peuvent fonctionner de manière responsable en les observant aujourd'hui dans un éco-systéme légale ou la responsabilité est détruite au derniers degré, ça me semble pour le moins aventureux. Il n'y a pas de liberté sans responsabilité, et aujourd'hui, compte tenu de la faiblesse des capitaux propres des banques, due massivement à des causes institutionnelles, politique monétaires et fiscales ou limitations légales il me parait impossible d'invalider l'efficacité de la banque libre. Les multiples entraves sur l'or, les taxes et interdictions diverses par exemple plaident plutôt en sa faveur.
Leepose Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 Sur le forex? Non, sur 500 BNP. Ce qui est affreux, c'est que je suis complètement obnubilé par le fric que je ne fais pas, par tous ces coups que je rate…. Ainsi hier il y en avait 2 de suite a jouer sur la BNP comme sur le CAC en général, mais je n'en ai joué qu'un. Le rebond suivant était encore plus beau et plus rapide. Je l'aurais joué a coup sur sauf que j'ai pris une pause a ce moment là. (pas une pose… une pause cigarette) Affreux affreux. De meme ce matin je n'ai d'yeux que pour ma tendre BNP mais j'ai hésité a en acheter vers 54.30. J'aurais du. Le marché avait l'air calme… pas du genre a se speeder, dans l'attente des stats de demain (je ne sais plus lesquelles et je m'en fou). Du coup je me suis laissé endormir comme un con au lieu d'en acheter. Tout le contraire d'hier ou c'était un manque de réflexe tellement ca bougeait vite. D'autre part, comme je joue de plus en plus gros, je rate de plus en plus de coups rentables dans l'absolu. Je sais que je devrais me réjouir des coups que je réussis, d'autant que je n'ai pas fais de pertes depuis des mois… Mais c'est impossible. Je préfère meme gagner moins et avoir le sentiment d'avoir vendu au bon moment que l'inverse.
vincponcet Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 Les banques écossaises ont existé pendant 140 ans sans spoliation d'aucun utilisateur, et sans dépréciation de la monnaie. Cet argument par le succès passé de la banque libre devrait donc vous convenir. L'Etat anglais les a étatisées en 1845 par pure cupidité. Les autres Etats européens ont eux aussi étatisé leur monnaie par cupidité. Sur la papier, le communisme ne marche pas du tout. Il est contraire a toute logique fondée sur l'Homme ou sur la nature humaine. Sauf pour des poètes, sauf pour des rêveurs, sauf pour des "extrême-étatistes", sauf pour ceux qui imaginent que l'Etat serait sage par nature. Je suis d'accord avec l'explication de la crise de Marc de Scitivaux et avec celle de Henri Lepage. Vous pourrez avoir les enregistrements audio et les textes sur le site de l'Institut Turgot. Vous pouvez aussi acheter le livre de marc de scitivaux "l'expert, le trader et le père de famille" pour la somme de 10 euros sur amazon.fr. La crise provient d'abord des lois de 1998 renforcée par une loi de 2003 qui imposait de lourdes sanctions les banques qui refusaient prêter à des insolvables. C'est à cela que servaient les prets "subprime". L'Etat US garantissaient ces contrats "subprime" au travers de fannie mae et de freddie mac que chacun croyaient être des émanations de l'Etat US. Et bien que la garantie de l'Etat US ne fut pas formelle pour ces deux agences, elle fut effective. L'Etat US paya. Il est logique que l'Etat paye ce qui est de sa responsabilité, de son engagement même informel. Ces contrats "subprime" avaient ainsi la note AAA, même note qu'un bon de Trésor US. Ensuite d'autres facteurs ont amplifié le risque qu'avait pris l'Etat US. 2000 milliards de dollars étaient ainsi engagés dans ces contrats "subprime". Des centaines de milliards de créances douteuses garanties informellement par l'Etat US circulaient dans le système financier. Il s'ensuivit le blocage du marché interbancaire. Puis la crise monétaire. Puis la crise économique. Le problème vient plutôt de la titrisation privée des subprimes. Sinon, il n'y aurait eu que fannie mae/freddie mac qui auraient eu des problèmes. Mais titrisation privée boostée par le fait que les prix de l'immo sont en hausse permanente, et donc la solvabilité de l'emprunteur n'important plus, on prête à qui veux, aussi, l'arbitrage règlementaire BâleI/II incite à ces montages et d'autres via SIV qui font de l'arbitrage short/long, mais tout cela parce que les taux d'intérêt sont truquées par la banque centrale, ce qui a entrainé un boom non tenable. De mon point de vue, FNM/FRE et le CRA ne sont qu'une toute petite partie du problème. Le problème coeur est monétaire. Non, sur 500 BNP.Ce qui est affreux, c'est que je suis complètement obnubilé par le fric que je ne fais pas, par tous ces coups que je rate…. Ainsi hier il y en avait 2 de suite a jouer sur la BNP comme sur le CAC en général, mais je n'en ai joué qu'un. Le rebond suivant était encore plus beau et plus rapide. Je l'aurais joué a coup sur sauf que j'ai pris une pause a ce moment là. (pas une pose… une pause cigarette) Affreux affreux. De meme ce matin je n'ai d'yeux que pour ma tendre BNP mais j'ai hésité a en acheter vers 54.30. J'aurais du. Le marché avait l'air calme… pas du genre a se speeder, dans l'attente des stats de demain (je ne sais plus lesquelles et je m'en fou). Du coup je me suis laissé endormir comme un con au lieu d'en acheter. Tout le contraire d'hier ou c'était un manque de réflexe tellement ca bougeait vite. D'autre part, comme je joue de plus en plus gros, je rate de plus en plus de coups rentables dans l'absolu. Je sais que je devrais me réjouir des coups que je réussis, d'autant que je n'ai pas fais de pertes depuis des mois… Mais c'est impossible. Je préfère meme gagner moins et avoir le sentiment d'avoir vendu au bon moment que l'inverse. C'est horrible comment la finance est devenue un pur casino. De là a dire, que les acteurs des marchés ne peuvent fonctionner de manière responsable en les observant aujourd'hui dans un éco-systéme légale ou la responsabilité est détruite au derniers degré, ça me semble pour le moins aventureux.Il n'y a pas de liberté sans responsabilité, et aujourd'hui, compte tenu de la faiblesse des capitaux propres des banques, due massivement à des causes institutionnelles, politique monétaires et fiscales ou limitations légales il me parait impossible d'invalider l'efficacité de la banque libre. Les multiples entraves sur l'or, les taxes et interdictions diverses par exemple plaident plutôt en sa faveur. bravo ! +1 The market makes the news et pas le contraire…De plus je ne vois pas en quoi la spéculation est un problème? Elle rend le marché liquide, c'est ce qu'on appelle il me semble le capital intelligent ou d'efficacité. L'obsession pour la liquidité me fascine, et m'étonne aussi. Je ne vois pas très bien en quoi est-ce un progrès social pour l'humanité que le temps de détention moyen d'une action soit passé d'années en micro-secondes (j'exagère, mais bon).
Leepose Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 C'est horrible comment la finance est devenue un pur casino. T'as pas l'air de comprendre…. Donnes moi un casino ou je peux gagner 30 fois de suite. Je ne vais pas au casino, je ne joue a aucun jeu de ces petits escrocs de la Française des jeux. Mais des BNP a 54.30… comment dire…. c'est comme un voyage a Cuba a 500 euros. Tu vois le truc ou je cherche un autre exemple? C'est de la pure logique, avec une prise de risque certes, mais ca reste de la logique. Faut juste etre sévèrement burné si ton voyage a Cuba passe momentanément a 400 euros. Bon allez, je vous laisse tranquille. Je suis trop dégouté moi… I've got no excuse.
vincponcet Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 T'as pas l'air de comprendre…. Donnes moi un casino ou je peux gagner 30 fois de suite.Je ne vais pas au casino, je ne joue a aucun jeux de ces petits escrocs de la Française des jeux. Mais des BNP a 54.30… comment dire…. c'est comme un voyage a Cuba a 500 euros. Tu vois le truc ou je cherche un autre exemple? C'est de la pure logique, avec une prise de risque certes, mais ca reste de la logique. Faut juste etre sévèrement burné si ton voyage a Cuba passe momentanément a 400 euros. Ca fait des années que je vous explique comment gagner du blé…. Je ne dis pas le contraire. Tu ne fais même que renforcer mon propos.
Leepose Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 Je ne dis pas le contraire. Tu ne fais même que renforcer mon propos. Hmmmm…. OK… Je me suis peut etre senti agressé a tort. Effectivement….. Y a des coups a jouer… Me demande pas a moi… Demande a tous ces cons qui se battent pour vendre a 54.30 et pour acheter a 54.90.
vincponcet Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 Hmmmm…. OK… Je me suis peut etre senti agressé a tort.Effectivement….. Y a des coups a jouer… Me demande pas a moi… Demande a tous ces cons qui se battent pour vendre a 54.30 et pour acheter a 54.90. Ce sont des robots/algorithmes pour la plupart. Je vais avoir du mal à avoir une discussion avec eux.
Leepose Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 Ce sont des robots/algorithmes pour la plupart. Je vais avoir du mal à avoir une discussion avec eux. Je ne crois pas, je crois que ce sont des cons en majorité. Mais j'exagère… bien sur c'est un peu plus complexe que ca. Disons que ce phénomène me passione depuis des années, et je l'exploite avec plus ou moins d'habileté et de réussite. Après 6 ans a jouer ce phénomène, je peux dire que j'ai certaines des qualités nécessaires pour faire beaucoup d'argent, mais pas toutes. Pas besoin d'etre devin, en tout cas, comme je l'expliquais.
Winsor Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 @ bastiat : Globalement, je suis assez d'accord avec ce que tu dis. Sur la banque libre, je trouve simplement curieux qu'on nous cite l'exemple du modèle écossais "exempt de crises et de fluctuations cycliques" alors que 1797 semble prouver le contraire. C'est sur ce point que Rothbard n'est pas d'accord avec White, mais pour le reste, et personne ne me contredira, on a des exemples concrets comme quoi les banques plus libres ont vu leur économie moins secouée par les crises que là où elles étaient fortement réglementées. C'est là toute la différence. Malheureusement, c'est pas ce que je comprends des économistes "mainstream", qui restent sans doute sceptique sur l'efficacité de la banque libre parce qu'il n'y a pas d'épisode de banque "100% libre", mais juste "partiellement libre". Et honnêtement, je dois avouer que j'ai pas connu de banque 100% libre, sans privilèges, sans barrière à l'entrée, sans règlementations etc. Ensuite, sur l'efficience des marchés, bien sûr, leur argument n'est pas seulement de dire que les marchés financiers sont moutonniers, et donc, propices à la formation de bulles (et c'est ce pourquoi ils refusent de considérer le rôle prépondérant de la monnaie dans le processus). Mais aussi que les marchés sont pas suffisamment réglementés; ils citent surtout l'opacité du marché financier, l'abrogation du Glass steagall Act, même si là encore c'est bizarre, quand on voit la chute de Lehman B. , et de toutes ces banques qui ont fait faillite dans la même foulée. @vincponcet : Il me semble que Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's étaient des monopoles dans le secteur, bien entendu maintenus par les barrières à l'entrée. Est-il possible de supposer que sans entrave à la concurrence, il n'y aurait pas de notation AAA puisqu'il n'y aurait pas monopole ? Ce qui rendrait alors les titrisations complètement illiquides, avec ou sans expansion monétaire ? je note aussi qu'il y avait entre FR, Moody's, et S & P's, et les sociétés notées, ce qu'on appelle des "conflits d'intérêts". Je suppose que cela n'est possible que parce que là encore la concurrence est entravée non ?
artemis Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 L'obsession pour la liquidité me fascine, et m'étonne aussi.Je ne vois pas très bien en quoi est-ce un progrès social pour l'humanité que le temps de détention moyen d'une action soit passé d'années en micro-secondes (j'exagère, mais bon). Plus un marché est liquide sa capacité à absorber des ordres d'achat ou de vente portant sur des montants importants est grande. Elle permet donc tout simplement à rendre les transactions plus rapides et au prix de marché réel. Et le temps c'est de l'argent.
Leepose Posté 10 décembre 2009 Signaler Posté 10 décembre 2009 Tiens j'avais raté cette forte pensée sur la liquidité. Effectivement comme Vince je serais prudent sur l'intéret social de la liquidité des marchés. C'est sans fin vu qu'il faut des marchés toujours plus liquides pour absorber ces transactions toujours plus nombreuses et massives… On peut pas trop retenir ce raisonnement là. Autant réduire le nombre d'intervenants (ce qui rejoint ma grande thèse…. ) on aura besoin de marchés moins liquides.
Leepose Posté 11 décembre 2009 Signaler Posté 11 décembre 2009 Je veux pas jouer au plus malin hein… vous me connaissez…. je constate : 55.20 ce matin. Et cette fois je la nique. Encore une semaine a plus de 500 euros. Alors, casino ou pas, je m'en pete! bref…. il m'en reste 250… je me tate…. Allez bon week-end les jeunes!
vincponcet Posté 11 décembre 2009 Signaler Posté 11 décembre 2009 @vincponcet : Il me semble que Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's étaient des monopoles dans le secteur, bien entendu maintenus par les barrières à l'entrée. Est-il possible de supposer que sans entrave à la concurrence, il n'y aurait pas de notation AAA puisqu'il n'y aurait pas monopole ? Ce qui rendrait alors les titrisations complètement illiquides, avec ou sans expansion monétaire ? je note aussi qu'il y avait entre FR, Moody's, et S & P's, et les sociétés notées, ce qu'on appelle des "conflits d'intérêts". Je suppose que cela n'est possible que parce que là encore la concurrence est entravée non ? Le conflit d'intérêt vient de ce que ce soit l'émetteur qui paye l'agence de notation. Mais c'est la SEC qui a imposé ce modèle dans les années 1970, déclarant que la note était un bien publique donc gratuit et accessible. Et donc la SEC a du même fait dit qui est agence de notation, créant le cartel : http://en.wikipedia.org/wiki/Nationally_Re…ng_Organization Historiquement, le bulletin de John Moody's est une lettre d'investisseurs qui donne donc des avis sur la solvabilité des entreprises émettant des obligations. Le succès de Moody's venant du fait qu'aucune entreprise notée AAA par John Moody's n'a fait faillite durant la grande dépression. l'Etat impose aussi aux collecteurs d'épargne "publique" (càd les gens) : fonds de pension, assurance vie, fonds monétaires, etc… de n'avoir que des bonds > à telle note. càd que la note >X a une valeur essentielle. Quand on a inventé les produits structurés, les agences de notation ont été partie prenantes, car elles empochaient une partie des fees issus de la structuration. Il est là le conflit d'intérêt dans les fameuses créances titrisées. De là à dire, il n'y aurait pas eu, je n'en sais rien, mais c'est évident que l'Etat a favorisé cela. Quelques pointeurs sur l'histoire: http://www.portfolio.com/news-markets/nati…asco?print=true John Moody introduced credit ratings in 1909, with railroad bonds. Demand for an independent financial review of railroads was growing because of the industry's volatility. Moody later moved into corporate bonds and made his mark in the wake of the 1929 stock market crash, when none of Moody's top-rated bonds defaulted. Over the next several decades, his (and his competitors') ratings became knit into the nation's financial and regulatory fabric.Moody's and S&P dominated for decades, and their business model was straightforward: Investors bought a subscription to receive the ratings, which they used to make decisions. That changed in the 1970s, when the agencies' opinions were deemed a "public good." The Securities and Exchange Commission codified the agencies' status as self-regulatory entities. The agencies also changed their business model. No longer could information so vital to the markets be available solely by subscription. Instead, companies would pay to be rated. "That was the beginning of the end," says Rosner. It might come as a surprise, but rating credit is a heck of a business to be in. In fact, Moody's has been the third-most-profitable company in the S&P 500-stock index for the past five years, based on pretax margins. That's higher than Microsoft and Google. Little wonder that Warren Buffett's Berkshire Hathaway is the No. 1 holder of Moody's stock. McGraw-Hill's most recent financial report shows that S&P has profit margins that would put it in the top 10. Fitch Ratings, owned by the French firm Fimalac, is a distant third in market share but nevertheless has an operating margin above 30 percent, about double the average for companies in the S&P 500. In 2006, nearly $850 million, more than 40 percent of Moody's total revenue, came from the rarefied business known as structured finance. In 1995, its revenue from such transactions was a paltry $50 million. http://www.nytimes.com/2008/04/27/magazine…&oref=login John Moody, a Wall Street analyst and former errand runner, hit on the idea of synthesizing all kinds of credit information into a single rating in 1909, when he published the manual "Moody's Analyses of Railroad Investments." The idea caught on with investors, who subscribed to his service, and by the mid-'20s, Moody's faced three competitors: Standard Statistics and Poor's Publishing (which later merged) and Fitch.Then as now, Moody's graded bonds on a scale with 21 steps, from Aaa to C. (There are small differences in the agencies' nomenclatures, just as a grande latte at Starbucks becomes a "medium" at Peet's. At Moody's, ratings that start with the letter "A" carry minimal to low credit risk; those starting with "B" carry moderate to high risk; and "C" ratings denote bonds in poor standing or actual default.) The ratings are meant to be an estimate of probabilities, not a buy or sell recommendation. For instance, Ba bonds default far more often than triple-As. But Moody's, as it is wont to remind people, is not in the business of advising investors whether to buy Ba's; it merely publishes a rating. Until the 1970s, its business grew slowly. But several trends coalesced to speed it up. The first was the collapse of Penn Central in 1970 — a shattering event that the credit agencies failed to foresee. It so unnerved investors that they began to pay more attention to credit risk. Government responded. The Securities and Exchange Commission, faced with the question of how to measure the capital of broker-dealers, decided to penalize brokers for holding bonds that were less than investment-grade (the term applies to Moody's 10 top grades). This prompted a question: investment grade according to whom? The S.E.C. opted to create a new category of officially designated rating agencies, and grandfathered the big three — S.&P., Moody's and Fitch. In effect, the government outsourced its regulatory function to three for-profit companies. Bank regulators issued similar rules for banks. Pension funds, mutual funds, insurance regulators followed. Over the '80s and '90s, a latticework of such rules redefined credit markets. Many classes of investors were now forbidden to buy noninvestment-grade bonds at all. Issuers thus were forced to seek credit ratings (or else their bonds would not be marketable). The agencies — realizing they had a hot product and, what's more, a captive market — started charging the very organizations whose bonds they were rating. This was an efficient way to do business, but it put the agencies in a conflicted position. As Partnoy says, rather than selling opinions to investors, the rating agencies were now selling "licenses" to borrowers. Indeed, whether their opinions were accurate no longer mattered so much. Just as a police officer stopping a motorist will want to see his license but not inquire how well he did on his road test, it was the rating — not its accuracy — that mattered to Wall Street.
Leepose Posté 14 décembre 2009 Signaler Posté 14 décembre 2009 pouf, encore 250 euros dans ma poche. 500 BNP achetées 54.40 vendredi vendues 55.16 a l'instant. Le petit pd qui me les a achetés 55.16 fait encore une bonne affaire… je suis magnanime ce matin. Mais si je le croise dans la rue, je lui pete les dents.
h16 Posté 14 décembre 2009 Signaler Posté 14 décembre 2009 pouf, encore 250 euros dans ma poche.500 BNP achetées 54.40 vendredi vendues 55.16 a l'instant. Le petit pd qui me les a achetés 55.16 fait encore une bonne affaire… je suis magnanime ce matin. Mais si je le croise dans la rue, je lui pete les dents. Autrement dit, tu veux remercier celui qui t'a filé 250 euros en lui collant un pain dans les dents. Belle mentalité.
Leepose Posté 16 décembre 2009 Signaler Posté 16 décembre 2009 Autrement dit, tu veux remercier celui qui t'a filé 250 euros en lui collant un pain dans les dents. Belle mentalité. Nan je ne vois pas ca comme ca. C'est le mec qui me la vend a 54.30 qui me fait un cadeau, pas celui qui me l'achète a son juste prix de 55. J'y croyais tellement que j'en ai acheté 1000 a 54.40 vendues 55.10 a l'instant. Re-pouf donc de 450 euros. On est mercredi et j'ai fais 700 euros dans la semaine… Cool cool…. Franchement c'est beau…. elle a un fort potentiel cette petite BNP… elle a du rebondir 5 fois de suite vers 54.30 depuis que je vous en parle Elle va a 57 direct…. pourquoi pas 60? C'est là que je vais pleurer!!
Leepose Posté 16 décembre 2009 Signaler Posté 16 décembre 2009 P'tain… pourquoi j'ai vendu a 55.10 moi? J'ai envie de me suicider là….. C'est pas la solution………………………………………. RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ca fait du bien. Merci d'etre venu. Et rassurez vous, je serai en vacances vendredi, vous n'entendrez plus parler de moi pendant 2 semaines. Joyeux Nowel.
Invité jabial Posté 16 décembre 2009 Signaler Posté 16 décembre 2009 C'est horrible comment la finance est devenue un pur casino. + 10000 C'est vraiment les fous qui contrôle l'asile.
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