Roxxestar Posté 30 octobre 2010 Signaler Posté 30 octobre 2010 Je critique beaucoup le collectivisme et le socialisme mais je ne me dis jamais (ou peu) libéral IRL. Du coup je suis considéré de droite par les autres. CQFD.
fbr1010 Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 @Roxxestar : Pareil pour moi lorsque je fais l'éloge de libre-arbitre IRL. Cela a tendance à m'énerver car ce raccourci rapide est quelque peu erroné étant donné que le libéralisme est ni de gauche ni de droite. Tant que les gens n'auront pas compris cela nous resterons avec un PS étatique qui continue à faire alliance avec les néo-communistes. <–<
Roxxestar Posté 2 novembre 2010 Signaler Posté 2 novembre 2010 C'est surtout que l'électeur gauchiste de base à l'idée dans la tête de : Gauche = Gentils. Droite = Méchants. Plus on dérive vers la droite, plus on est méchants (par exemple Le Pen). Donc le libéralisme est de droite, car méchant contre la justice sociale, les acquis sociaux, le socialisme grandiose des peuples et de la solidarité entre tous, et les méchants riches qui doivent payer. Faut pas croire, pour les politiciens socialistes, il est très utile cet échiquier gauche/droite.
Didyme Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 A ce jour, être libéral m'a surtout conduit à développer mes talents de mimétisme social et de compartimentation psychologique, dans le cadre de mon activité professionnelle avec une clientèle de fonctionnaires et d'élus. Je fais progressivement mon coming out avec la famille et les amis, mais sur le plan professionnel ce serait suicidaire. Sur le plan moral, être libéral m'oblige par ailleurs chaque jour à mettre en pratique la sagesse stoïcienne (c'est ça ou mourir d'une attaque avant quarante ans dans ce pays !). Bref, être libéral m'a surtout appris à me détacher psychologiquement.
henriparisien Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 Sur le plan moral, être libéral m'oblige par ailleurs chaque jour à mettre en pratique la sagesse stoïcienne (c'est ça ou mourir d'une attaque avant quarante ans dans ce pays !).Bref, être libéral m'a surtout appris à me détacher psychologiquement. Je crois que c'est effectivement la seule issue pour un libéral dans ce pays…
free jazz Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 A ce jour, être libéral m'a surtout conduit à développer mes talents de mimétisme social et de compartimentation psychologique, dans le cadre de mon activité professionnelle avec une clientèle de fonctionnaires et d'élus. Je fais progressivement mon coming out avec la famille et les amis, mais sur le plan professionnel ce serait suicidaire. Sur le plan moral, être libéral m'oblige par ailleurs chaque jour à mettre en pratique la sagesse stoïcienne (c'est ça ou mourir d'une attaque avant quarante ans dans ce pays !). Bref, être libéral m'a surtout appris à me détacher psychologiquement. Voilà qui correspond à ma démarche. Je me sers du libéralisme comme d'une grille de lecture morale particulièrement efficace pour détecter les associations de malfaiteurs et les groupes d'oppression qui avancent sous le masque du progrès social. Dès qu'on me parle de techniques et mesures visant à améliorer le bien-être du groupe à condition de consentir à quelque sacrifice, cela éveille immédiatement une extrême méfiance et mon entendement libéral fournit des stratégies mimétiques pour me camoufler tout en conservant des moyens de riposter. D'accord aussi sur l'intérêt actuel de pratiquer l'éthique stoïcienne (qui n'est pas le détachement, mais plutôt l'acceptation de ce qui ne dépend pas de nous). A ce titre j'aimerais savoir de quel ouvrage viennent vos citations de Peter Sloterdijk sur le lobby de l'indignation, ça m'intéresse vivement.
Tremendo Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 Voilà qui correspond à ma démarche. Je me sers du libéralisme comme d'une grille de lecture morale particulièrement efficace pour détecter les associations de malfaiteurs et les groupes d'oppression qui avancent sous le masque du progrès social. Dès qu'on me parle de techniques et mesures visant à améliorer le bien-être du groupe à condition de consentir à quelque sacrifice, cela éveille immédiatement une extrême méfiance et mon entendement libéral fournit des stratégies mimétiques pour me camoufler tout en conservant des moyens de riposter. Moi je sors mon revolver.
Groucho Marx Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 Moi je sors mon revolver. Bolchevique, va !
Johnnieboy Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 Bolchevique, va ! Nazi, tu veux dire.
Groucho Marx Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 Nazi, tu veux dire. Oui, aussi, c'est pareil. Mais j'avais peur du point goodwin…
Johnnieboy Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 Oui, aussi, c'est pareil. Mais j'avais peur du point goodwin… En fait, j'ai rectifié à cause de cela : http://tatoufaux.com/?Quand-j-entends-le-mot-culture-je
François Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 A ce jour, être libéral m'a surtout conduit à développer mes talents de mimétisme social et de compartimentation psychologique, dans le cadre de mon activité professionnelle avec une clientèle de fonctionnaires et d'élus. Je fais progressivement mon coming out avec la famille et les amis, mais sur le plan professionnel ce serait suicidaire. Sur le plan moral, être libéral m'oblige par ailleurs chaque jour à mettre en pratique la sagesse stoïcienne (c'est ça ou mourir d'une attaque avant quarante ans dans ce pays !). Bref, être libéral m'a surtout appris à me détacher psychologiquement. J'ai effectivement constaté, ayant évolué (comme je l'indiquais dans mon auto-présentation) de la vulgate keynésienne à un très large accord avec les économistes autrichiens, que mon avancée vers le libéralisme allait de pair avec un détachement croissant vis à vis des épiphénomènes politico-culturels auxquels nous sommes confrontés quotidiennement.
Groucho Marx Posté 4 novembre 2010 Signaler Posté 4 novembre 2010 En fait, j'ai rectifié à cause de cela : http://tatoufaux.com/?Quand-j-entends-le-mot-culture-je Tiens donc. J'ignorais totalement ce point. Et bien merci pour ton lien de référence.
Didyme Posté 4 novembre 2010 Signaler Posté 4 novembre 2010 A ce titre j'aimerais savoir de quel ouvrage viennent vos citations de Peter Sloterdijk sur le lobby de l'indignation, ça m'intéresse vivement. Il faut lire Colère et temps . La réflexion de Sloterdijk sur les affects thymotiques est très stimulante. Les citations exactes ne viennent cependant pas de l'ouvrage lui-même, mais d'un entretien avec Elisabeth Lévy il y a quelques années. On peut le retrouver sur le site de Causeur.
wpe Posté 16 mars 2011 Signaler Posté 16 mars 2011 J'arrive un peu après la bataille mais je ne me suis pas intéressé directement au libéralisme, c'est plutôt un état d'esprit que j'ai toujours eu et j'ai découvert plus tard que ce n'était pas quelque chose de naturel chez la plupart de mes congénères. J'ai ainsi que j'ai découvert, après avoir écouté avec consternation les arguments des anti libéraux sur les ravages de la liberté non encadrée, que j'étais libéral.
Bisounours Posté 20 mars 2011 Signaler Posté 20 mars 2011 Ouaip, une de mes collègues de travail s'est mis en arrêt maladie et se plaint que je la harcèle…… j'ai eu le malheur de lui répondre qu'il lui manquait 4 heures de boulot par semaine alors qu'elle se plaignait de son épuisement professionnel : "ah j'en peux plus, cette semaine j'ai bien bossé mes 35 heures….." Sachant que nous disposons de jours de congés annuels supplémentaires.. soit un total de 50 jours Il faut dire que j'appartiens au doux monde des bisounours travailleurs sociaux, et je crois bien ne pas être conforme au modèle de base ! J'hésite à lui faire passer le ptit document cerfa de h16, ça serait mon suicide professionnel Donc maintenant, je claironne haut et fort que, moi, je trime 35 heures par jour, y a pas de raison, je peux dire aussi des conneries, non ?
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