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Théorie de Gaïa (article tiré du blog I.P.) et application au climat


Eva

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Posté
Je n'ai pas écrit que ça n'arrivera pas, mais que ça ne suffira peut-être pas à régler le problème du réchauffement planétaire et que j'envie ton optimisme. Enfin toutes les nouveautés en questions ne m'apparaissent pas comme essentielles, je reste sur cette vision de gadgétisation, désolé. Eh puis je ne suis plus si jeune que ça…

Tu n'es visiblement pas au courant de ce qui se passe en médecine. Sans les progrès des quelques dernières années, je pense bien que ma mère bien aimée ne serait plus de ce monde. Enfin, H16 et Xavdr ont mieux argumenté que je ne pourrais le faire.

autant aller discuter sur le forum socialiste ou ésotérismeetmagnétisme.fr

Look who's talking !

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Enfin toutes les nouveautés en questions ne m'apparaissent pas comme essentielles, je reste sur cette vision de gadgétisation, désolé

Le monsieur dit que certaines inventions lui semblent cruciales alors que d'autres ressemblent à des bidules rigolos.

Posté
je ne suis plus si jeune que ça…

:icon_up: Il m'arrive d'être quelque peu provocateur ! Je vous prie tous deux de bien vouloir m'excuser ^^

Je n'ai pas écrit que ça n'arrivera pas, mais que ça ne suffira peut-être pas à régler le problème du réchauffement planétaire et que j'envie ton optimisme. Enfin toutes les nouveautés en questions ne m'apparaissent pas comme essentielles, je reste sur cette vision de gadgétisation, désolé.

Comme le disait H16 la gadgétisation est le signe que la techno a tellement progressé que sa diffusion est totalement massifiée.

Pour revenir au sujet de l'environnement, les technos progressent vite : désaliniation membranaire, carburants hybrides, filtrages industriel, bactéries mangeuses d'hydrocarbures… Les technoloies sont simplement encore non rentables et pour certaines immatures dans le domaine des énergies renouvelabes (sauf l'alcool de canne à sucre, la géothermie des failles volcaniques, les pompes à chaleur et le solaire pour chauffe eau). Elles sont en cours de maturation pour le solaire éolien et sans doute aussi le solaire thermodynamique (on chauffe des tuyaux d'huile puis des sels fondants stockables, puis on fait bouillir de l'eau et on utilise une turbine classique pour faire de l'électricité). Dans quelques décénies le soalire photovoltaique sera un régal de facilité et de rentabilité ; c'est grande partie lié à la chaine industrielle qui fabrique les cristaux de silicium qui leur servent de support. L'énergie libre abonde dans l'univers. La Terre reçoit du soleil 1 000 ou 10 000 fois ce que l'humanité consomme en matière d'énergie. Nous disposons même d'un satellite naturel (la Lune) qui offre de vastes surfaces à d'éventuels panneaux solaires, et les technologies de retransmissions énergétiques sur la terre existent en partie et sont en plein essort.

Même sans progrès technologiques on pourrait généraliser notre train de vie énergétique occidental tout en se passant d'énergies fossiles, mais cela couterait inutilement cher et cela ralentirait douloureusement la croissance de l'économie mondiale durant quelques décennies. Or les progrès technologiques sont en cours.

En matière de CO2 des technologies d'enfouissements existent si c'est vraiment nécessaire. Cela couterait aussi cher que l'extraction issue des nappes abondantes (les nappes de pétrole sont très étanches comme le confinement du gaz naturel combustible l'atteste) et le transport (pipe line etc.). Pour collecter le CO2 il existe plusieurs projets probants. Voici par exemple des arbres artificiels (rendements attendus : 90 KT / an / arbre, soit les émissions en CO2 de 20 K voitures) exploitant un cycle de solubilité de la soude.

http://www.lefigaro.fr/vert/2009/08/27/010…climatique-.php

http://www.imeche.org/NR/rdonlyres/872412E…time_to_act.pdf

On peut également citer des projets à base de biomasse ou tout simplement la collecte directe à la sortie des centrales à charbon.

Progrès technologiques rapide des énergies alternatives, forts doutes sur la pertinence de la lutte contre le CO2 atmosphérique, probable phase de refroidissement climatique planétaire durant quelques décennnies, couteux enfouissement activable rapidement en cas de nécessité… l'équation politique est claire : il est urgent d'attendre dans une éventuelle lutte contre le CO2.

Posté

Un élément important en complément : les écologistes promeuvent entre autres idées fausses le concept d'empreinte écologique (surface soi-disant nécessaire pour assurer notre train de vie, projetée à l'échelle de la population et de la surface utilisable planétaires).

Si on reconstituait cet indice au fil de l'histoire de l'humanité on s'appercevrait qu'il a été de façon chronique dans le rouge. C'est pour cela que l'humanité à progressé : on est pasé de la cueillette et la chasse à l'élevage puis à la culture, puis à la culture irriguée, etc. Or cet indice affiche une saturation qui est en réalité virtuelle puisque les choix de l'humanité actuelle sont guidés par la disponiblilié actuelle réelle desdites surface. Si le développement fait apparaitre une tension réelle (et pas virtuelle) la saturation sera évitée par un changement de comportements, mais cela ne veut pas dire une réduction quantitative de la consommation individuelle en biens de consommation ou services énergétiques, simplement une reconfiguration des modes de production.

Entre autres gags, cet indice est actuellement constitué pour moitié … des forets virtuelles provisionnées pour lutter d'office contre le grand méchant CO2. Outre que l'affaire du CO2 est une vaste blague, les forets durables (du moins telles que les chiffrages actuels les décrivent) ne sont pas du tout la méthode de séquestration la plus efficace en surface terrestre et la plus économique en activité humaine.

Donc ce que les medias mènestrimes racontent sur l'empreinte écologique c'est de la fumistrerie made in écolos régressionnistes.

Posté
Je n'ai pas écrit que ça n'arrivera pas, mais que ça ne suffira peut-être pas à régler le problème du réchauffement planétaire et que j'envie ton optimisme. Enfin toutes les nouveautés en questions ne m'apparaissent pas comme essentielles, je reste sur cette vision de gadgétisation, désolé. Eh puis je ne suis plus si jeune que ça…

Le problème du quoi?

Bien sûr, les machines dans le corps humain c'est de la gadgétisation. Céslââoui.

Posté

En matière de CO2 des technologies d'enfouissements existent si c'est vraiment nécessaire.

Tu es vraiment charitable avec ton interlocuteur et ça t'honore.

La vérité est simple : la capture du CO2 par la nature est une tragédie pour la planète, une horreur.

L'homme rend un service inestimable à toutes les espèces en le ressortant de sous terre et en le remettant dans l'atmosphère. Ce faisant, nous ne menaçons pas la vie sur la planète, bien au contraire, nous la sauvons.

Les écolos sont les ennemis de la planète, de la vie et, ironiquement, particulièrement des êtres vivants de couleur verte.

Posté
La vérité est simple : la capture du CO2 par la nature est une tragédie pour la planète, une horreur.

L'homme rend un service inestimable à toutes les espèces en le ressortant de sous terre et en le remettant dans l'atmosphère. Ce faisant, nous ne menaçons pas la vie sur la planète, bien au contraire, nous la sauvons.

Les écolos sont les ennemis de la planète, de la vie et, ironiquement, particulièrement des êtres vivants de couleur verte.

C'est interessant. J'ai bien lu que le surplus de CO2 etait responsable d'une augmentation de 16% des recoltes, donc il est bon pour les plantes, mais il y a t il d'autre aspects positifs au CO2 ? Et est ce vraiment prouve ?

Posté
Enfin toutes les nouveautés en questions ne m'apparaissent pas comme essentielles, je reste sur cette vision de gadgétisation, désolé

Le monsieur dit que certaines inventions lui semblent cruciales alors que d'autres ressemblent à des bidules rigolos.

Les messieurs répondent que cet aspect gadgétisation occultent que le progrès ne se passe pas là. Par exemple, les processeurs de traitement du signal (mp3, etc…), pour écouter avec un iPod, c'est du gadget. Dans l'oreille d'un malentendant, c'est la différence entre les bidules qui faisaient twiiiiiiiiiiiiiiit il y a 20 ans et le son cristallin qui est produit maintenant. Mêmes processeurs, mêmes techno. Dans un cas, gadget, dans l'autre, réduction partielle ou totale d'un handicap lourd.

Autre exemple : les fibres de carbone dans les raquettes de tennis. Bof. Gadget. Ces mêmes fibres sont utilisées dans les prothèses du scaphoïde (pyrocarbone). Sans ça, pas de réparation de certaines blessures graves du poignet.

Autre exemple : le GPS dans les tutures. Gadget. Une bonne carte michelin, et hop, ça suffit. Sauf que lorsqu'on se rend à un endroit qu'on ne connaît pas, et dont la géographie a brutalement changé, savoir où se trouvent chaque bâtiment par cartographie satellite, gps et imagerie 3D à la volée, ça sert. Haïti, anyone ?

Autre exemple : la recherche sur google, c'est sympa, c'est un gadget pour beaucoup d'entre nous. Mais elle permet aussi à des scientifiques de faire des méta-études (études d'études) qui permettent de découvrir que, par exemple, la carte des carences en magnésium en France se superpose bien à la carte des localisation des suicides. Des trucs comme ça, y'en a évidemment des douzaines.

Tout ceci, c'est vraiment du gadget ? On parle, dans ces cas là, de vies sauvées, de vies changées, de handicaps corrigés.

C'est interessant. J'ai bien lu que le surplus de CO2 etait responsable d'une augmentation de 16% des recoltes, donc il est bon pour les plantes, mais il y a t il d'autre aspects positifs au CO2 ? Et est ce vraiment prouve ?

Au Jurassique, le taux de CO2 dans l'atmosphère était légèrement différent d'actuellement. La vie était, comment dire, pas trop rachitique.

Posté
Les messieurs répondent que cet aspect gadgétisation occultent que le progrès ne se passe pas là.

La madame répond qu'elle le sait d'autant mieux qu'elle s'intéresse aux perspectives de réparation du corps humain & compensation du handicap par la technologie. Ce qui n'empêche pas de remarquer l'abondance de bidules et de s'interroger quelques instants sur iceux.

Et stop le concours du plus vieux, vous me collez le cafard en agitant ces souvenirs témoins de mon âge.

Posté
Tout ceci, c'est vraiment du gadget ? On parle, dans ces cas là, de vies sauvées, de vies changées, de handicaps corrigés.

Oui. Helas ces innovations servent aussi a l'etat pour mieux controller et surveiller les individus, les progres dans ce domaine sont egalement impressionants (bien que tres discret, personne n'en parle).

Au Jurassique, le taux de CO2 dans l'atmosphère était légèrement différent d'actuellement. La vie était, comment dire, pas trop rachitique.

Apres les ondes des telephones portables qui sont bonnes pour la memoire, le CO2 qui est bon pour la nature. Et ca sans que leurs effets pervers supposes ne soit prouves, dans un cas comme dans l autre !

Posté
Enfin toutes les nouveautés en questions ne m'apparaissent pas comme essentielles, je reste sur cette vision de gadgétisation, désolé

Le monsieur dit que certaines inventions lui semblent cruciales alors que d'autres ressemblent à des bidules rigolos.

Et de mon côté, je vois pas ce que ça apporte. Les gadgets rigolos, c’est le mal incarné ? Tout ce qu’on fait doit avoir une utilité objective, mesurable, et justifiable par des arguments économiques, métaphysiques et mathématiques ?

Posté
:doigt: Il m'arrive d'être quelque peu provocateur ! Je vous prie tous deux de bien vouloir m'excuser ^^

Je rentre encore dans la catégorie "jeune" mais je n'ai pas passé mon enfance avec internet et les téléphones portables :mrgreen:

En matière de CO2 des technologies d'enfouissements existent si c'est vraiment nécessaire.

Moi aussi je mettais la poussière sous le tapis. :icon_up:

Tu n'es visiblement pas au courant de ce qui se passe en médecine. Sans les progrès des quelques dernières années, je pense bien que ma mère bien aimée ne serait plus de ce monde. Enfin, H16 et Xavdr ont mieux argumenté que je ne pourrais le faire.

Je répondais initialement sur "l'optimisme écologique" de Xavdr. A aucun moment je n'écris que les progrès dans les autres domaines n'aide plus en rien.

Enfin il va de soi que même la plus petite amélioration en médecine permet de sauver des vies.

Tout ceci, c'est vraiment du gadget ? On parle, dans ces cas là, de vies sauvées, de vies changées, de handicaps corrigés.

Evidemment, mais là on joue avec les mots. Je crois que tu as compris ce que j'entends par gadgetisation. La "masse" n'a pas besoin du dernier ipod.

Lorsque le réchauffement planétaire * nous imposera (individuellement) de réduire notre consommation, combien parmi cette masse sera capable de vivre sans ? C'est un défi autrement plus sérieux.

* Ne dis rien et et fais comme si. Le pessimisme ne t'es quand même pas si étranger que ça. => CPEF (Cette Planète Est Foutue).

Posté
La "masse" n'a pas besoin du dernier ipod.

Ho, Grand Gourou Skippy ! Tu en sais tellement plus que toute cette plèbe vulgaire. Nous te remercions humblement pour ces sages conseils que tu nous prodigue !

Posté
Je répondais initialement sur "l'optimisme écologique" de Xavdr. A aucun moment je n'écris que les progrès dans les autres domaines n'aide plus en rien.

Enfin il va de soi que même la plus petite amélioration en médecine permet de sauver des vies.

Ah. Si tu te contentes de l'aspect écolo, il y a là encore matière à écrire. Avec 1L de carburant, en 2010, on va plus loin qu'avant, et les rendements sont meilleurs. Les déchets de combustions sont beaucoup plus propres. La pollution constatée dans les villes a beaucoup diminué sur les 30 dernières années.

Il faudrait que je retrouve les graphiques des polluants divers de toutes les villes canadiennes depuis 30 ans, c'est assez édifiant. Pas un qui monte.

Lorsque le réchauffement planétaire * nous imposera (individuellement) de réduire notre consommation, combien parmi cette masse sera capable de vivre sans ? C'est un défi autrement plus sérieux.

tututut tu es en train de nous faire le pessimiste car il y a un monstre sous ton lit.

Avoir peur d'un truc qui n'existe pas, c'est inutile et énergophage.

Posté
Look who's talking !

Le scientiste représente un paradoxe intéressant puisqu'il érige la science,ou plutôt ce qui a étét déjà démontré, comme seule vérité… En cela il n'est pas loin du mystique qui érige au hasard des choses comme vérité.

Le scientiste dans son attitude renie les principes mêmes de ma science.

Je ne comprends pas ce que t'apporte cette image figée que tu semble conserver de moi.

Il ne me semble pas avoir violé à quelque moment que ce soit les principes scientifiques "de base". Au contraire, je suis même une adepte quasi fanatique de celle ci… à tel point que je tente même d'arracher au domaine des ésotériconewagecosmiques leur dogme. En effet, un mystique observe quelque chose qu'il interprète avec ses filtres déformés et en fait une vérité indémontrable. Bien. Ma démarche est tout autre puisque je ne m'intéresse pas à l'étude des phénomènes "paranormaux", mais à la connerie de leurs adeptes. Je tente en effet de remonter aux sources, à l'observation initiale, et de retrouver quels ont été les filtres qui ont amené un fait rationnel et naturel à devenir un dogme stupide, puis je m'intéresse dans un second temps aux raisons pour lesquelles un individu ou un groupe a eu besoin, à un moment précis dans un contexte précis, de faire de cette observation une imbécilité.

Je m'intéresse également à la méthodologie de l'observation, aux biais de l'observateur, et à la méthodologie d'utilisation de ses filtres cognitifs. L'exemple le plus simple en est encore de repenser à une situation puis d'en voir alternativement et exclusivement les aspects positifs puis négatifs. Dans d'autres situations impliquant des filtres plus complexes, j'étudie lesquels seraient les plus pertinents selon quel point de vue (="méta filtre" - néologisme créé pour l'occasion) et dans quelle mesure leur utilisation impacte plus ou moins sur le système observé.

ps : je suis susceptible sur les attaques ad homined depuis qu'on m'a ninjalourdé une fois. J'espère sincèrement que le "ton" du message n'est pas agressif contre mon gré

Ceci étant explicité j'ai véritablement hâte que nous retournions dès à présent dans le sujet, la théorie de Lovelock, et en discutions avec simplicité et sagesse (dans la mesure du possible !)

Merci à XavDr pour ses premières interventions.

J'ignorais complètement cet aspect des choses et avais précédemment (IRL) mal compris tes arguments à ce sujet, que maintenant j'admets à leur juste valeur. :icon_up:

Je vais y réfléchir d'ici à demain soir et j'espère que nous pourrons avancer ensemble dans ce débat autour des technologies… Tu le sais bien, ma jeunesse me laisse parfois difficilement prendre conscience "qu'avant" ça n'était pas comme "maintenant", et que "demain" ne sera pas comme "aujourd'hui"*

*note personnelle

ce processus est, de part mes observations sur un très petit échantillon (entre 20 et 50 personnes), une limitation cognitive typique de l'adolescence et avant (avant 20 ans en moyenne). Je sens moi même devoir faire une effort important pour comprendre cet état de fait et en tirer les conclusions nécessaires. Sinon il reste une pure information stockée dans mon intellect n'ayant aucune conséquence concrète (donc aucune compréhension ^^)

Bien à vous

Posté

Euronorms_Diesel.png

Euronorms_Petrol.png

La norme Euro 5 n'étant plus "proposed" mais en vigueur. Euro 6 est en préparation.

Ça, plus l'augmentation du poids due aux progrès inouïs en sécurité passive (cf. nombre de morts) va à l'encontre de gains en consommation de carburant. Et pourtant elle baisse.

Franchement, on vénère des artistes et on ne sait pas qui est l'inventeur de la rampe commune chez Magnetti Marelli. Et on prétend qu'il n'y a plus que de la gadgétisation.

En tout cas ceux qui pensent ça, je ne leur souhaite pas d'être dans une R5 le jour où elle aura un crash avec la dernière Clio.

Ce qu'il ne faut pas lire, franchement.

Posté
Les messieurs répondent que cet aspect gadgétisation occultent que le progrès ne se passe pas là. Par exemple, les processeurs de traitement du signal (mp3, etc…), pour écouter avec un iPod, c'est du gadget. Dans l'oreille d'un malentendant, c'est la différence entre les bidules qui faisaient twiiiiiiiiiiiiiiit il y a 20 ans et le son cristallin qui est produit maintenant. Mêmes processeurs, mêmes techno. Dans un cas, gadget, dans l'autre, réduction partielle ou totale d'un handicap lourd.

Etant moi-même appareillé et malentendant, je peux te confirmer que les prothèses que je mettais il y a 15 ans, n'ont rien à voir avec celles que je porte actuellement. C'est prodigieux. Et pourtant ce n'est pas encore parfait, mais ça s'améliore de jour en jour.

Posté

Une part de l'alarmisme de certaines associations militantes vertes vient du fait quela polution augmente au niveaumondial. Mais sur la plupart des critères elle diminue dans les pays développés.

Dans les pays développés au début du 20ème siècle l'atmosphère des villes étaient encore pleine des poussièes de charbon produites par les chauffages individuels, et au milieu du 20ème sicèle les fleuves ont vu leurs populations halieutique s'effondrer. Depuis l'air est redevnu beaucoup plus propre et les poissons ont regagné les fleuves. Il y a encore de la polution, mais beaucoup moins.

Posté
Un élément important en complément : les écologistes promeuvent entre autres idées fausses le concept d'empreinte écologique (surface soi-disant nécessaire pour assurer notre train de vie, projetée à l'échelle de la population et de la surface utilisable planétaires).

Si on reconstituait cet indice au fil de l'histoire de l'humanité on s'appercevrait qu'il a été de façon chronique dans le rouge. C'est pour cela que l'humanité à progressé : on est pasé de la cueillette et la chasse à l'élevage puis à la culture, puis à la culture irriguée, etc. Or cet indice affiche une saturation qui est en réalité virtuelle puisque les choix de l'humanité actuelle sont guidés par la disponiblilié actuelle réelle desdites surface. Si le développement fait apparaitre une tension réelle (et pas virtuelle) la saturation sera évitée par un changement de comportements, mais cela ne veut pas dire une réduction quantitative de la consommation individuelle en biens de consommation ou services énergétiques, simplement une reconfiguration des modes de production.

Entre autres gags, cet indice est actuellement constitué pour moitié … des forets virtuelles provisionnées pour lutter d'office contre le grand méchant CO2. Outre que l'affaire du CO2 est une vaste blague, les forets durables (du moins telles que les chiffrages actuels les décrivent) ne sont pas du tout la méthode de séquestration la plus efficace en surface terrestre et la plus économique en activité humaine.

Donc ce que les medias mènestrimes racontent sur l'empreinte écologique c'est de la fumistrerie made in écolos régressionnistes.

Pinaillage:

totalement d'accord sur l'ensemble, sauf pour"les forets" durables (du moins telles que les chiffrages actuels les décrivent) qui sont à mon avis la méthode de séquestration la plus simple, efficace, en surface terrestre et la plus économique en activité humaine, pour peu qu'on reprenne le problème à la racine.

[/b]

Posté

Bah non. Les récentes études sur ces forêts montrent que ça dépend beaucoup du moment, des espèces, de la couverture, … Bref : pas si simple.

Posté
Bah non. Les récentes études sur ces forêts montrent que ça dépend beaucoup du moment, des espèces, de la couverture, … Bref : pas si simple.

Très complexe même…

gestion ( conservation) de l'eau, de l'humus(partie du sol" vivant) microorganismes, des déchets organiques…

Rien que ma glycine: combien de co2 stocké en beauté?

post-3261-1265019009_thumb.jpg

Posté
Pinaillage:

totalement d'accord sur l'ensemble, sauf pour"les forets" durables (du moins telles que les chiffrages actuels les décrivent) qui sont à mon avis la méthode de séquestration la plus simple, efficace, en surface terrestre et la plus économique en activité humaine, pour peu qu'on reprenne le problème à la racine.

[/b]

Permets-moi d'insister sur le role erronné du CO2 et des forets dans le calcul de l'empreinte écologique !

Pour cela je vais me baser sur un article l'empreinte écologique : un indicateur ambigu d'universitaires suisses (F.P. Piguet, I. Blanc, T. Corbière-Nicollier, S. Erkman) publié dans Futuribles n°334 (oct 2007). Cet artcile étudie de façon critique la technique de calcul mais ne remet pas en cause la pertinence épistémologique ou concetpuelle de cet indice qui à mon sens est totalement vicié par conception (puisque 1- les habitants prennent leurs aises à proportion de la conscience qu'ils ont de l'abondance ou de la rareté de la ressource "surface exploitable" et 2- cet indice est utilisé par ses conteputers et ses promoteurs pour appeler à la régression économique alors que l'économie a vocation à croitre globalement même en ajustant son exploitation spécifique des sols).

Selon le rappot 2006 du GFN (Global Footprint Networf) la biocapacité globale est de 1,78 hag/hab et l'empreinte 2,23 hg/hab. L'Afrique et l'Europe non UE sont en légère surcapacité, l'Amérique du Sud en double capacité, et le reste du monde (Asie-Pacifique, MO-Asie-centrale, UE, USA) en capacité moitié de leur empreinte.

Sur ces 2,23 hag/hab d'empreinte globale se trouve 1,06 au titre … des 5 GTc/an des combustibles fossiles ! Si le CO2 s'avérait ne pas être un problème, alors l'empreinte écologique globale ne serait pas non plus un problème. Mieux encore : on s'apperçoit que pour chaque ensemble continental, l'empreinte écologique hors CO2 (à vue d'oeil sur les graphiques que j'ai sous les yeux) représente entre 40% et 100% de sa biocapacité. En d'autres termes les habitants prennnet leurs aises puisque la surface est là. Les vieux pays développés de l'UE occupent pleinement leur espace, la jeune Amérique est encore à moitié vide. Et cela simplement en utilisant les chiffres (hors empreinte CO2) des écolorégressionnistes ! Or l'empreinte est enflée même une fois le CO2 enlevé.

Selon le GFN le surcroit d'empreinte apporté par l'empreinte carbone engendre un dépassement de la biocapacité. En d'autres termes les forêts ne seraient pas assez performantes quant à la séquestration de carbone pour stocker tout le CO2 qu'on émet sans entrer en conflit irréconcilialbe avec les autre surfaces exploitables notamment agricoles.

Regardons la justification du chiffrage de l'empreinte du CO2 antropique et sa mise en correspondance avec 1,06 hag/hab de biosurface.

  • Le GFN attribue de façon arbitraire aux forets le rôle impérieux et exclusif de séquestrer le CO2 antropique. Ceci est contestable au moins dans la mesure où le RCA est contestable.
  • Le GFN ignore tout à la fois les émissions naturelles de CO2 et le solde d'absorption de 1,2 Gt/an (ou bien plus) par l'espage naturel selon la communauté scientifique.
  • Après moultes hésitations au cours de son histoire le GFN chiffre à 100 ans la rotation des coupes de bois. Avant c'était 40 ans, mais alors l'empreinte globale était en dessous de la biocapacité globale ^^.
  • Le GFN chiffre implicitement à l'infini la durée de vie des produits du bois qui pourrait être plus réalistement chiffrée à quelques décennies (entre 30 ans et 100 ans selon l'article). Cette simplification augmente illusoirement l'utilité des forêts qui en réalité fournissent une solution simplement temporaire à la séquestration du CO2, qui plus est non soutenable en terme de surface si on veut y stocker l'équivalent des émissions antropiques actuelles.
  • Dans un registre futuriste, des procédés de photosynthèses artificielle sont évoqués avec une efficacité bien supérieure à la photosynthèse naturelle (mais il faut intégrer la technologie fondamentale dans une technologie complète intégrant tous les micro flux et stockages pertinents avant d'aboutir à des arbres à photosynthèse artificielle).

Les 3,6 G ha de forets (0,23 hag/hab) sont ainsi réputées séquestrer ~ 1 TdC / an / ha. Il en faudrait donc 5 fois plus pour séquestrer 5 G TdC / an, soit la grande majorité des terres exploitables. En outre on peut se demander si on saurait quoi faire avec tout ce bois de coupe.

Ce dépassement actuel de la biocapacité nous contraindrait soit à consommer moins d'énergies fossiles, soit à trouver de meilleurs moyens que les forets pour capter et séquestrer le CO2.

  1. Si je me souviens bien la canne à sucre c'est 7 TdC/ha/an, et au Brésil notamment c'est suffisamment performant pour faire du carburant à des prix concurrentiels (avec ou sans la TIPP et autres taxes sur les hydrocarbures, il faudrait vérifier). Concrètement cela veut dire qu'à la place des 18 G ha de forets en coupes régulières virtuellement nécessaire à séquestrer les 5 G TdC du CO2 des énergies fossiles, on pourrait utiliser virtuellement 2,5 G ha de canne à sucre, en tirer de l'éthanol pour carburant, donner à digérer le reste à des bactéries gloutonnes, des enzymes ou des micro algues, et fonctionner en cycle stable pour le CO2 atmosphérique (à supposer que l'augmentation de celui ci soit effectivement du aux émissions anthropiques).
  2. Les projets d'arbres artificiels (utilisant la grande solubilité du CO2 dans la soude) évoquent la captation annuelle de 22 K TdC / an / arbre artificiel. A vue d'oeil un arbre artificiel demande 1m2 au sol mais un espacement de 20 m2 par arbre, soit 500 arbre à l'hectare (en fait les arbres ne seraient pas regroupés en fermes mais dispersé au long e.g. des autoroutes), soit 11 M TdC / an / hectare avec si on veut plein d'espaces verts en plus dans ces hectares. Avec quelques centaines d'hectares dispersés au coeur des villes et autoroutes de la planète, on capterait l'équivalent du CO2 émis.
  3. On peut capter le CO2 directement en sortie des centrales à charbon, gaz ou pétrole.

Après le problème des points 2 et 3 c'est l'enfouissement.

  • On peut utiliser les mêmes gazoducs et les mêmes poches pétrolières, la séquestration du gaz naturel au fil des millions d'années prouve que le CO2 restera lui aussi. On sait le faire mais pour le moment ça coute au moins aussi cher que l'extraction. Des projets visent à faire chuter les prix à une fraction de celui de l'extraction.
  • On peut aussi envisager l'enfouissement au fond des océans, mais la stabilité pratique de cette méthode est moins connue.
  • D'autres idées moins matures sont évoquées comme l'utilisation de procédés physicochimique inspirée de la géologie.

En tout cas on voit dès lors que la logique économique effondrera l'empreinte carbonne si jamais on décide que le CO2 est un vrai problème. En contrepartie on aura absorbé une part importante de l'économie durant la période d'investissement en technologies prématurées et en infrastructures.

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Très complexe même…

gestion ( conservation) de l'eau, de l'humus(partie du sol" vivant) microorganismes, des déchets organiques…

Rien que ma glycine: combien de co2 stocké en beauté?

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La glycine, je ne sais pas. Mais la belle plante orange devant, là :icon_up:

Posté
La glycine, je ne sais pas. Mais la belle plante orange devant, là :icon_up:

Mes arguments sont de poids!

C'est du lourd!

pas du leepose, mais du lourd!

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Permets-moi d'insister sur le role erronné du CO2 et des forets dans le calcul de l'empreinte écologique !

Pour cela je vais me baser sur un article l'empreinte écologique : un indicateur ambigu d'universitaires suisses (F.P. Piguet, I. Blanc, T. Corbière-Nicollier, S. Erkman) publié dans Futuribles n°334 (oct 2007). Cet artcile étudie de façon critique la technique de calcul mais ne remet pas en cause la pertinence épistémologique ou concetpuelle de cet indice qui à mon sens est totalement vicié par conception (puisque 1- les habitants prennent leurs aises à proportion de la conscience qu'ils ont de l'abondance ou de la rareté de la ressource "surface exploitable" et 2- cet indice est utilisé par ses conteputers et ses promoteurs pour appeler à la régression économique alors que l'économie a vocation à croitre globalement même en ajustant son exploitation spécifique des sols).

Selon le rappot 2006 du GFN (Global Footprint Networf) la biocapacité globale est de 1,78 hag/hab et l'empreinte 2,23 hg/hab. L'Afrique et l'Europe non UE sont en légère surcapacité, l'Amérique du Sud en double capacité, et le reste du monde (Asie-Pacifique, MO-Asie-centrale, UE, USA) en capacité moitié de leur empreinte.

Sur ces 2,23 hag/hab d'empreinte globale se trouve 1,06 au titre … des 5 GTc/an des combustibles fossiles ! Si le CO2 s'avérait ne pas être un problème, alors l'empreinte écologique globale ne serait pas non plus un problème. Mieux encore : on s'apperçoit que pour chaque ensemble continental, l'empreinte écologique hors CO2 (à vue d'oeil sur les graphiques que j'ai sous les yeux) représente entre 40% et 100% de sa biocapacité. En d'autres termes les habitants prennnet leurs aises puisque la surface est là. Les vieux pays développés de l'UE occupent pleinement leur espace, la jeune Amérique est encore à moitié vide. Et cela simplement en utilisant les chiffres (hors empreinte CO2) des écolorégressionnistes ! Or l'empreinte est enflée même une fois le CO2 enlevé.

Selon le GFN le surcroit d'empreinte apporté par l'empreinte carbone engendre un dépassement de la biocapacité. En d'autres termes les forêts ne seraient pas assez performantes quant à la séquestration de carbone pour stocker tout le CO2 qu'on émet sans entrer en conflit irréconcilialbe avec les autre surfaces exploitables notamment agricoles.

Regardons la justification du chiffrage de l'empreinte du CO2 antropique et sa mise en correspondance avec 1,06 hag/hab de biosurface.

  • Le GFN attribue de façon arbitraire aux forets le rôle impérieux et exclusif de séquestrer le CO2 antropique. Ceci est contestable au moins dans la mesure où le RCA est contestable.
  • Le GFN ignore tout à la fois les émissions naturelles de CO2 et le solde d'absorption de 1,2 Gt/an (ou bien plus) par l'espage naturel selon la communauté scientifique.
  • Après moultes hésitations au cours de son histoire le GFN chiffre à 100 ans la rotation des coupes de bois. Avant c'était 40 ans, mais alors l'empreinte globale était en dessous de la biocapacité globale ^^.
  • Le GFN chiffre implicitement à l'infini la durée de vie des produits du bois qui pourrait être plus réalistement chiffrée à quelques décennies (entre 30 ans et 100 ans selon l'article). Cette simplification augmente illusoirement l'utilité des forêts qui en réalité fournissent une solution simplement temporaire à la séquestration du CO2, qui plus est non soutenable en terme de surface si on veut y stocker l'équivalent des émissions antropiques actuelles.
  • Dans un registre futuriste, des procédés de photosynthèses artificielle sont évoqués avec une efficacité bien supérieure à la photosynthèse naturelle (mais il faut intégrer la technologie fondamentale dans une technologie complète intégrant tous les micro flux et stockages pertinents avant d'aboutir à des arbres à photosynthèse artificielle).

Les 3,6 G ha de forets (0,23 hag/hab) sont ainsi réputées séquestrer ~ 1 TdC / an / ha. Il en faudrait donc 5 fois plus pour séquestrer 5 G TdC / an, soit la grande majorité des terres exploitables. En outre on peut se demander si on saurait quoi faire avec tout ce bois de coupe.

Ce dépassement actuel de la biocapacité nous contraindrait soit à consommer moins d'énergies fossiles, soit à trouver de meilleurs moyens que les forets pour capter et séquestrer le CO2.

  1. Si je me souviens bien la canne à sucre c'est 7 TdC/ha/an, et au Brésil notamment c'est suffisamment performant pour faire du carburant à des prix concurrentiels (avec ou sans la TIPP et autres taxes sur les hydrocarbures, il faudrait vérifier). Concrètement cela veut dire qu'à la place des 18 G ha de forets en coupes régulières virtuellement nécessaire à séquestrer les 5 G TdC du CO2 des énergies fossiles, on pourrait utiliser virtuellement 2,5 G ha de canne à sucre, en tirer de l'éthanol pour carburant, donner à digérer le reste à des bactéries gloutonnes, des enzymes ou des micro algues, et fonctionner en cycle stable pour le CO2 atmosphérique (à supposer que l'augmentation de celui ci soit effectivement du aux émissions anthropiques).
  2. Les projets d'arbres artificiels (utilisant la grande solubilité du CO2 dans la soude) évoquent la captation annuelle de 22 K TdC / an / arbre artificiel. A vue d'oeil un arbre artificiel demande 1m2 au sol mais un espacement de 20 m2 par arbre, soit 500 arbre à l'hectare (en fait les arbres ne seraient pas regroupés en fermes mais dispersé au long e.g. des autoroutes), soit 11 M TdC / an / hectare avec si on veut plein d'espaces verts en plus dans ces hectares. Avec quelques centaines d'hectares dispersés au coeur des villes et autoroutes de la planète, on capterait l'équivalent du CO2 émis.
  3. On peut capter le CO2 directement en sortie des centrales à charbon, gaz ou pétrole.

Après le problème des points 2 et 3 c'est l'enfouissement.

  • On peut utiliser les mêmes gazoducs et les mêmes poches pétrolières, la séquestration du gaz naturel au fil des millions d'années prouve que le CO2 restera lui aussi. On sait le faire mais pour le moment ça coute au moins aussi cher que l'extraction. Des projets visent à faire chuter les prix à une fraction de celui de l'extraction.
  • On peut aussi envisager l'enfouissement au fond des océans, mais la stabilité pratique de cette méthode est moins connue.
  • D'autres idées moins matures sont évoquées comme l'utilisation de procédés physicochimique inspirée de la géologie.

En tout cas on voit dès lors que la logique économique effondrera l'empreinte carbonne si jamais on décide que le CO2 est un vrai problème. En contrepartie on aura absorbé une part importante de l'économie durant la période d'investissement en technologies prématurées et en infrastructures.

Ma problématique est beaucoup plus simpliste….

tout à fait d'accord, l'empreinte écologique , n'est qu'une bêtise de+; un indicateur ambigu dénué de pertinence

En vieille rurale, en mère de famille je pourrais évoquer la simple correction qui consiste à laisser le petit coin aussi propre qu'on l'a trouvé au départ,

l'élégance d'adulte responsable de sa "merde"qui n'en délègue pas la gestion à autrui…(le principe de subsidiarité!)

Je pollue, je dépollue;je salis, je nettoie;

Si on veut utiliser du nucléaire, on assume véritablement la gestion des déchets radioactifs

(on= un pays, une entreprise, une génération d'humains…)

je produis du CO2, je le "re-cycle …" je comprends même pas qu'on puise se poser la question…

Certes, ce ne sont pas les pratiques agricoles et sylvicoles courantes qui brillent par leur pertinence…

mais de même que ce n'est pas parce que les pratiques économiques dominantes sont nulles qu'il n'existe pas des personnes ayant étudié le sujet efficacement…

Posté
Ma problématique est beaucoup plus simpliste….

tout à fait d'accord, l'empreinte écologique , n'est qu'une bêtise de+; un indicateur ambigu dénué de pertinence

En vieille rurale, en mère de famille je pourrais évoquer la simple correction qui consiste à laisser le petit coin aussi propre qu'on l'a trouvé au départ,

l'élégance d'adulte responsable de sa "merde"qui n'en délègue pas la gestion à autrui…(le principe de subsidiarité!)

Je pollue, je dépollue;je salis, je nettoie;

Si on veut utiliser du nucléaire, on assume véritablement la gestion des déchets radioactifs

(on= un pays, une entreprise, une génération d'humains…)

je produis du CO2, je le "re-cycle …" je comprends même pas qu'on puise se poser la question…

Certes, ce ne sont pas les pratiques agricoles et sylvicoles courantes qui brillent par leur pertinence…

mais de même que ce n'est pas parce que les pratiques économiques dominantes sont nulles qu'il n'existe pas des personnes ayant étudié le sujet efficacement…

Oui, je suis d'accord avec toi sur le principe que lorsqu'on va chez autrui on fait attention à ne rien salir et si on loue quelque chose on la rend en bon état.

Par contre :

  1. la rendre en bon état signifie par défaut selon moi "à l'identique" à l'intention de son propriétaire courant, mais simplement "au moins aussi bien" à l'intention des propriétaires des générations futurs. Or dans le package de ce que nous légons aux générations futures il y a tout à la fois l'environnement, la technologie, la morale, etc. etc. Ce n'est pas une raison pour dillapider du capital écologique au motif qu'on en aurait épargné du capital technologique, mais cela laisse la souplesse de choisir en conscience les priorités pour le bénéfice même des générations futures.
  2. Il y a une tolérance autour de ce principe : quand on marche dans un pré on fatigue l'herbe, et point n'est possible de la redynamiser à chaque pas, quand on se soulage en foret (privée ou publique étrangère) on polue légèrement le sol etc. La règle de l'immuabilité a la vertu de la simplicité conceptuelle … mais pas forcément de la simplicté pratique ! Et puis … pourquoi l'humanité devrait-elle léguer aux générations futures une planête restaurée dans son état pré-industriel ? pourquoi pas pré-agriculturelle ? ou pré-prométéenne ? ou pré-humaine ?
  3. un propritétaire fait ce qu'il veut de sa propriété. Une société propriétaire d'un bien commun peut décider de déroger à la règle de l'immuabilité. Quand la société est fondée sur des bases contractuelles librement consenties tout va bien, les statuts précisent selon quelles règles sera géré le bien. Quand la société est constituée de fait car le bien est de fait commun (pour l'humanité : l'atmosphère, les océans, le climat…) et pire encore impératif (car e.g. on ne peut se passer ni d'atmosphère ni de climat), alors la société est régies par des règles arbitraires non consenties librement. On tombe dans le vice philosophique des soi-disant contrats-sociaux qui servent de prétexte à toutes les dicatatures notamment socialistes. On peut arbitrairement défendre la règle de l'immuabilité (ce que tu fais), ou toute autre règle. Si on a un peu de respect d'autrui on doit se limiter à des règles raisonablement respectueuses des attentes légitimes de la plupart, mais il n'y a pas de règle universelle qui puisse satisfaire tout le monde. Par exemple si on se rend compte qu'un peu d'une certaine molécule ou virus soulagerait 1 M hab d'un mal pour y plonger 1 K autre dans un autre mal de même intensité, doit on privilégier la règle de l'immuabilité ou celle de l'efficacité ? Chacun à sa sensibilité sur ce sujet mais il ne me semble pas qu'on puisse dire que le probème serait moralement simple et n'offrirait universellement qu'une réponse unique. Beaucoup de libéraux priviligieront la règle de l'immuabilité et beaucoup de socialistes la règle de l'efficacités, mais ces familles politiques sont lon d'être unanimes en leur propre sein à ce sujet. Même les théologues seront divisés sur l'approche éthique de ce sujet : certains croyants défendront le choix de Dieu et d'autre le devoir de charité pour le plus grand nombre de miséreux (ici ceux frappés d'un mal d'origine biochimique).

L'affaire du CO2 est bien plus paradoxale philosophiquement que les polutions "naïves" : le CO2 n'est pas un poluant, c'est un nutriment pour les végétaux. Si j'ai bien compris on estime à 16% le surcroit de production agricole du à l'augmentation du CO2 atmosphérique au cours du 20ème siècle. Je suis totalement opposé au fait qu'on nous en prive ! Ce serait non seulement contre-productif mais encore authentiquement criminel contre le milliards de personnes qui ne mangent pas à leur faim actuellement.

En plus il existe encore des doutes sur le fait que ce surcroit de CO2 soit réellement d'origine antropique même si c'est l'hypothèse la plus couramment admise, mais passons.

Posté
Oui, je suis d'accord avec toi sur le principe que lorsqu'on va chez autrui on fait attention à ne rien salir et si on loue quelque chose on la rend en bon état.

Par contre :

  1. la rendre en bon état signifie par défaut selon moi "à l'identique" à l'intention de son propriétaire courant, mais simplement "au moins aussi bien" à l'intention des propriétaires des générations futurs. Or dans le package de ce que nous légons aux générations futures il y a tout à la fois l'environnement, la technologie, la morale, etc. etc. Ce n'est pas une raison pour dillapider du capital écologique au motif qu'on en aurait épargné du capital technologique, mais cela laisse la souplesse de choisir en conscience les priorités pour le bénéfice même des générations futures.
  2. Il y a une tolérance autour de ce principe : quand on marche dans un pré on fatigue l'herbe, et point n'est possible de la redynamiser à chaque pas, quand on se soulage en foret (privée ou publique étrangère) on polue légèrement le sol etc. La règle de l'immuabilité a la vertu de la simplicité conceptuelle … mais pas forcément de la simplicté pratique ! Et puis … pourquoi l'humanité devrait-elle léguer aux générations futures une planête restaurée dans son état pré-industriel ? pourquoi pas pré-agriculturelle ? ou pré-prométéenne ? ou pré-humaine ?
  3. un propritétaire fait ce qu'il veut de sa propriété. Une société propriétaire d'un bien commun peut décider de déroger à la règle de l'immuabilité. Quand la société est fondée sur des bases contractuelles librement consenties tout va bien, les statuts précisent selon quelles règles sera géré le bien. Quand la société est constituée de fait car le bien est de fait commun (pour l'humanité : l'atmosphère, les océans, le climat…) et pire encore impératif (car e.g. on ne peut se passer ni d'atmosphère ni de climat), alors la société est régies par des règles arbitraires non consenties librement. On tombe dans le vice philosophique des soi-disant contrats-sociaux qui servent de prétexte à toutes les dicatatures notamment socialistes. On peut arbitrairement défendre la règle de l'immuabilité (ce que tu fais), ou toute autre règle. Si on a un peu de respect d'autrui on doit se limiter à des règles raisonablement respectueuses des attentes légitimes de la plupart, mais il n'y a pas de règle universelle qui puisse satisfaire tout le monde. Par exemple si on se rend compte qu'un peu d'une certaine molécule ou virus soulagerait 1 M hab d'un mal pour y plonger 1 K autre dans un autre mal de même intensité, doit on privilégier la règle de l'immuabilité ou celle de l'efficacité ? Chacun à sa sensibilité sur ce sujet mais il ne me semble pas qu'on puisse dire que le probème serait moralement simple et n'offrirait universellement qu'une réponse unique. Beaucoup de libéraux priviligieront la règle de l'immuabilité et beaucoup de socialistes la règle de l'efficacités, mais ces familles politiques sont lon d'être unanimes en leur propre sein à ce sujet. Même les théologues seront divisés sur l'approche éthique de ce sujet : certains croyants défendront le choix de Dieu et d'autre le devoir de charité pour le plus grand nombre de miséreux (ici ceux frappés d'un mal d'origine biochimique).

L'affaire du CO2 est bien plus paradoxale philosophiquement que les polutions "naïves" : le CO2 n'est pas un poluant, c'est un nutriment pour les végétaux. Si j'ai bien compris on estime à 16% le surcroit de production agricole du à l'augmentation du CO2 atmosphérique au cours du 20ème siècle. Je suis totalement opposé au fait qu'on nous en prive ! Ce serait non seulement contre-productif mais encore authentiquement criminel contre le milliards de personnes qui ne mangent pas à leur faim actuellement.

En plus il existe encore des doutes sur le fait que ce surcroit de CO2 soit réellement d'origine antropique même si c'est l'hypothèse la plus couramment admise, mais passons.

Réponse rapide:( détails ultérieurement)

On peut arbitrairement défendre la règle de l'immuabilité (ce que tu fais):

Tu interprète mes propos de manière fort surprenante!

Si je défends une "règle", ce serait plutôt celle de l'équilibre , d'une saine gestion des "ressources en eau et en carbone"de façon concomitante, pour la meilleure efficacité en matière de "création de prospérité ", et il existe des procédures de "gestion de la biomasse via la photosynthèse"qui à mon humble avis, ne sont pas près d'être concurrencés par "les progrès de la science" et les arbres artificiels…

Ex historique:

Les moines du moyen-âge, les bénédictins, ont défriché la France.(ou plutôt réflèchi le défrichement)… d'une manière fort intelligente, et pérenne("durable"'=qui dure encore de nos jours): ils ont "inventé" le bassin parisien , le bocage normand ou berrichon, préservé en lui assignant une nouvelle "misssion"la Sologne ou les forêts champenoises…

Dans les années 50-70, avec le "remembrement" dont les jeunes et les urbains n'ont jamais entendu parler, on a accumulé les bêtises…comme en matière d'urbanisme à la même époque…

]le CO2 n'est pas un polluant, c'est un nutriment pour les végétaux.

Oui, sauf si on le laisse "libre" d'aller acidifier l'eau et les océans…

Je ne fous de son origine, je sais juste qu'il est plus bénéfique à l'humain sous la forme " séquoia" ou "cerise", voir bulles de champagne ou de perrier, que dans ma petite rivière de proximité

il existe encore des doutes sur le fait que ce surcroit de CO2 soit réellement d'origine antropique
pourquoi l'humanité devrait-elle léguer aux générations futures une planête restaurée dans son état pré-industriel ? pourquoi pas pré-agriculturelle ? ou pré-prométéenne ? ou pré-humaine ?

Pourquoi ne pas inventer les jardins du XXième sciècle?

Il a une gueule de forêt primitive,non jardin "italien"

post-3261-1265100455_thumb.jpg

Et mes tétards, c'est du naturel? ( en été, ils donnent de l'ombre, en automne, du bois de chauffage)

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c'est une île déserte ou la main de l'homme n'as jamais mis le pied, ça?

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signifie par défaut selon moi "à l'identique"

Que néni…on peut faire beaucoup mieux…

Posté

Il est sympa ton jardin italien ! Un peu plus rectiligne et défriché que la foret originelle quand même ^^

Pour revenir aux rationalisations rurales à courtes vues que tu dénonces elles ont la réputation d'avoir contribué à la facilité de propagation des inondations et quelques autres déconvenues sans doute sagement évitées par les concepteurs anciens. Ceci dit je ne me suis pas penché sur le problème et vu le taux d'exagérations voire de falsifications dans les repentences de toutes sortes que les médias nous infligent, je me méfie !

Ainsi l'affaire de l'acidification (en fait débasification) des océans par le grand méchand CO2 que tu cites a toutes les chances d'être un canulard de plus. Contrairement à des théories hativement suputées, les expériences montrent que les gentils bébés poissons et les jolis coquillages dont sont têêêlement soucieux les "bons" écologistes aiment ça. La variabilité actuelle semble (aux limites mais) dans les normes des siècles passés, pour ne rien dire de celles plus anciennes.

http://scienceandpublicpolicy.org/originals/acid_test.html

Que néni…on peut faire beaucoup mieux…

Voila un optimisme de bon aloi !

Bon, ceci dit les avions ne battent pas des ailes. Si on devait virer de toute urgence une partie du CO2 de l'atmosphère, utiliser la solubilité du CO2 dans la soude pour le capter à l'aide d'arbres artificiels puis l'en extraire pour le stocker durablement dans des nappes d'hydrocarbure à moité vides ou au fond l'océan ou sous forme de cailloux, cela serait probablement plus rapide que le long cycle naturel des végétaux au bois lentement putrescible, arbres dont l'étape limitante est la captation de l'énergie solaire. La lecture naïve des chiffres proposés semble dire que cela demande ~? 10 M fois moins de temps*surface. Le cas échéant (qui me semble très peu probable), ça nous évitera de faire rentrer en conflit les forêts à captation de CO2 et l'agriculture nutritive pour l'octroi des biosurfaces.

Cela ne m'empêche pas d'aimer les belles forets, les jolis oiseaux etc.

Posté
Il est sympa ton jardin italien ! Un peu plus rectiligne et défriché que la foret originelle quand même ^^

Pour revenir aux rationalisations rurales à courtes vues que tu dénonces elles ont la réputation d'avoir contribué à la facilité de propagation des inondations et quelques autres déconvenues sans doute sagement évitées par les concepteurs anciens. Ceci dit je ne me suis pas penché sur le problème et vu le taux d'exagérations voire de falsifications dans les repentences de toutes sortes que les médias nous infligent, je me méfie !

Ainsi l'affaire de

l'acidification (en fait débasification)
des océans par le grand méchand CO2 que tu cites a toutes les chances d'être un canulard de plus. Contrairement à des théories hativement suputées, les expériences montrent que les gentils bébés poissons et les jolis coquillages dont sont têêêlement soucieux les "bons" écologistes aiment ça. La variabilité actuelle semble (aux limites mais) dans les normes des siècles passés, pour ne rien dire de celles plus anciennes.

http://scienceandpublicpolicy.org/originals/acid_test.html

Voila un optimisme de bon aloi !

Bon, ceci dit les avions ne battent pas des ailes. Si on devait virer de toute urgence une partie du CO2 de l'atmosphère, utiliser la solubilité du CO2 dans la soude pour le capter à l'aide d'arbres artificiels puis l'en extraire pour le stocker durablement dans des nappes d'hydrocarbure à moité vides ou au fond l'océan ou sous forme de cailloux, cela serait probablement plus rapide que le long cycle naturel des végétaux au bois lentement putrescible, arbres dont l'étape limitante est la captation de l'énergie solaire. La lecture naïve des chiffres proposés semble dire que cela demande ~? 10 M fois moins de temps*surface. Le cas échéant (qui me semble très peu probable), ça nous évitera de faire rentrer en conflit les forêts à captation de CO2 et l'agriculture nutritive pour l'octroi des biosurfaces.

Cela ne m'empêche pas d'aimer les belles forets, les jolis oiseaux etc.

vu le taux d'exagérations voire de falsifications dans les repentences de toutes sortes que les médias nous infligent, je me méfie !

Moi aussi, ce n'est pas dans les médias que je m'informe, ni n'observe la "nature"

l'acidification (en fait débasification)

je dirais même , la perte du pouvoir tampon de l'eau, et de manière plus générale de ses capacités de résilience

CNRS

Posté
faire rentrer en conflit les forêts à captation de CO2 et l'agriculture nutritive pour l'octroi des biosurfaces.

Les techniques "modernes"et méconnues existent…BRF, permaculture, byodynamie, "jean pain"…. redoutablement efficaces…

le seul vrai conflit, c'est avec l'étatisme et la fiscalité! comment taxer écureuils et coccinelles?( mes ouvriers clandestins), l'eau de pluie restituée sous forme de salade?

comment calculer la tva sur un noyer planté par le grand père avant son mariage, pour en offrir le bois de l'armoire de mariage de sa petite fille…

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