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Parti libéral catalan


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Posté
On peut même carrément y voir un signe d'accroissement de la corruption, comme dans le cas du Nigéria qui est passé de peu d'états à l'indépendance (était-ce 2 ou était-ce 4?) à 36 aujourd'hui, au fur et à mesure qu'il a fallu arroser de plus en plus de big men locaux. Et dans les 36 il y a quelques cas, il me semble, ou le niveau de pourriture est encore pire qu'à Abuja.

Il y a de la corruption au Nigéria comme dans un certain nombre de pays, à tous les niveaux administratifs, que ce soient des départements, régions autonomes, bureau de quartier.

Si c'est la décentralisation qui crée la corruption alors mettons nous vite sous mandat de l'ONU !

Rapprocher le pouvoir des citoyens est à priori le meilleur moyen qu'un contrôle efficace s'exerce.

Invité jabial
Posté

Si le pouvoir central est réduit en même temps que le pouvoir local augmente ,oui.

Si on crée un nouveau pouvoir, qu'il soit plus local ou plus central, non.

Posté
…les nationalistes catalans ou autres ont encore du boulot pour commencer à compenser un tout petit peu la propagande et le lavage de cerveau organisé de longue date par Paris ou Madrid.

On ne "compense" pas un lavage de cerveau par un autre.

Sinon, moi, je n'ai fais que rappeler des faits parfaitement vérifiables concernant les législations liberticides et les discriminations que font subir les nationalistes aux populations.

Je préfère des programmes d'histoire écrits localement qu'un seul programme écrit à Paris pour les Alsaciens, savoyards, corse ou guadeloupéens pour les maintenir dans la croyance qu'ils doivent tout aux lumières de notre Etat central.

Strawman_motivational.jpg

Même les pires jacobins reconnaissent qu'un royaume basque émerge à Pampelune vers 830.

N'importe quoi. Il n'a jamais existé de "royaume basque". Ce qui apparaît en 830, c'est un royaume de Pamplune, territoire qui reprend son indépendance des musulmans de Saragosse grâce à une alliance entre des Francs établis au sud des Pyrénées du temps de Charlemagne et une faction musulmane en dissidence de l'émir de Cordoue, celle des Banu Qasi, seigneurs de l'évêché de Pamplune, descendants du comte wisigoth Casio - qui était des muladis, c'est-à-dire des anciens chrétiens hispano-romains et wisigoths qui étaient passé à l'Islam. Ensuite ce royaume deviendra celui de Navarre. Qui ne sera jamais basque - même si, encore une fois, on parle le basque au nord, à la frontière du Pays Basque.

On parle toujours basque à Pampelune.

C'est purement anecdotique : 3,5% des habitants de Pamplune parlent le basque (4.000 sur 180.000)

http://www.cfnavarra.es/estadistica/total….al=pobmunicipio

Posté
Il y a de la corruption au Nigéria comme dans un certain nombre de pays, à tous les niveaux administratifs, que ce soient des départements, régions autonomes, bureau de quartier.

Si c'est la décentralisation qui crée la corruption alors mettons nous vite sous mandat de l'ONU !

Rapprocher le pouvoir des citoyens est à priori le meilleur moyen qu'un contrôle efficace s'exerce.

Sur le papier c'est très beau, dans les faits ça ne marche jamais! L'Etat central quand il cède des compétences, en vérité, permet à la région d'avoir cette compétence sans pour autant y renoncer de son côté. Ou si il y renonce vraiment, il ne va pas baisser les impôts proportionnels et il va chercher à faire autre chose avec: créer une nouvelle compétence, pondre de nouvelles lois liberticides qui permettront aux fonctionnaires d'avoir quelque chose à faire, voire d'en embaucher d'autres. Et dans les faits, l'Etat va continuer à augmenter ses dépenses car c'est le propre de tout Etat socdem et les régions qui acquièrent des compétences vont donc devoir dépenser énormément pour commencer à les développer à leur niveau.

Donc deux états se superposant non merci ! Mais il est évident que plus une entité administrative est petite plus elle est proche des préoccupations des gens et plus à même de les résoudre, sachant que plus elles sont petites moins elle ont de probabilités d'être liberticides à condition qu'elles soient indépendantes (voire Andorre en comparaison, Gibraltar est autonome mais jouit d'une indépendance fiscale et d'une autonomie politique à nul autre pareil).

Mais le fait est que la majorité des indépendantistes au moins coté français (et coté espagnol quand on sort des grandes villes) est plutôt xénophobe et anticapitaliste.

Si tu parles du cas basque, je ne peux pas débattre cette affirmation je ne connais pas tant que ça la réalité basque au jour le jour.

Par contre de manière large, les indépendantistes dans leur majorité ne sont pas contre le capitalisme, il y en a oui, et des radicaux, mais c'est la minorité qui se fait entendre face à la majorité silencieuse. En disant ce que tu dis, on peut alors dire qu'à tout moment de l'histoire, les indépendantistes qui ont été à l'origine des Etats actuels ont été anti-capitalistes, ce qui n'a pas de sens, il y en avait pour et d'autres contre.

Pour ce qui est de la xénophobie, ce n'est pas parce qu'il y a un phénomène de révulsion face à ce qu'ils considèrent comme étant l'occupant que l'on peut dire qu'ils sont xénophobes contre l'étranger de manière général, je ne connais pas assez le cas basque mais les catalans ont été très ouverts à l'arrivée des andalous et des castillans depuis les années 60, et ont accueilli plus d'1 million d'immigrés depuis 20 ans, ce serait tout de même fort de roquefort d'affirmer qu'ils sont fermés à l'étranger.

Posté
…ce n'est pas parce qu'il y a un phénomène de révulsion face à ce qu'ils considèrent comme étant l'occupant…

Mais quel occupant ? Le gouvernement régional, l'administration, la police sont composé de Catalans - c'était le cas également sous Franco ou durant le 19e siècle. Le coup de "l'occupant", c'est du pipo mythologique, de la propagande qui sert aux nationalistes pour faire avaler à la population leur projet liberticide et discriminatoire.

Posté
Sinon, moi, je n'ai fais que rappeler des faits parfaitement vérifiables concernant les législations liberticides et les discriminations que font subir les nationalistes aux populations.

Tu parles bien de Paris et Madrid ???

Quant à l'histoire, elle est toujours écrite par et pour quelqu'un. Je ne suis pas fan de celle de l'Etat français,

Posté
(Pour ceux qui ne se sont jamais intéressé à ces questions, le basque est une des seules langues non-indoeuropéennes de l'ouest de l'Eurasie)

Plus précisément la seule à ma connaissance, parmi les langues vivantes en Europe de l'ouest, l'étrusque ayant disparu. Sinon il y a les langues finno-ougriennes qui se rattachent au groupe sibérien, dont dérivent le hongrois et le finois.

Posté
Sur le papier c'est très beau, dans les faits ça ne marche jamais! L'Etat central quand il cède des compétences, en vérité, permet à la région d'avoir cette compétence sans pour autant y renoncer de son côté.

Ca c'est probablement vrai dans la "régionalisation" à la française. Par définition ce n'est plus vrai en cas d'indépendances pleines et entières. Entre les deux, le Pays Basque sud montre qu'une véritable réionalisation ne permet plus à l'Etat central de réclamer des impôts pour des services qu'il ne rend pas.

A mon sens, l'Europe des régions à construire (ou qui se construit), ne sera pas celle de cent ou deux cents Etats àl'image de ceux qui existent aujourd'hui.

Mais comme déjà exposé plus haut, une diversité de fournisseurs de services collectifs locaux au sein d'une Union Européenne qui définit et encadre.

En ce sens, je me reconnais dans le slogan de campagne de Régions et Peuples Solidaires pourtant plutôt d'extrême gauche !

regions-peuples-solidaires-e-brezhoneg-lartis-L-1.jpeg

Pour les libéraux-jacobins, ils peuvent trouver la même en occitan, catalan, basque….

Posté
Quant à l'histoire, elle est toujours écrite par et pour quelqu'un. Je ne suis pas fan de celle de l'Etat français…

De fait, tu sembles plutôt goûter les légendes racistes de ce proto-nazi de Sabino Arana. Chacun ses goûts.

"Royaume basque" !? Mais quelle blague ! Alors même que le mot désignant le Pays Basque en langue basque, Euzkadi, n'existait pas avant la fin du 19e siècle : c'est Sabino Arana lui-même qui l'a inventé. Et comme ce raciste haineux ne parlait même pas correctement le basque, il a composé le mot en terminant par la désinence "di", qui en basque se réfère uniquement aux végétaux. Donc, genre la France s'appelerait Francier, comme pommier, poirier ou bananier. Tu parles d'une "nation" qui, pendant 2.000 ans, n'avait même pas de mot pour désigner son "pays" dans sa propre langue.

Posté
Tu parles d'une "nation" qui, pendant 2.000 ans, n'avait même pas de mot pour désigner son "pays" dans sa propre langue.

Ils ont une langue mais ils n'existent pas ???

Je pense que tu dois être le seul à refuser de voir quelques éléments:

- une langue, peut être la plus ancienne d'Europe, très peu romanisée

- une organisation sociale spécifique centrée sur la maison qui a le caractère noble (au sens du reste de l'Europe féodale)

Encore aujourd'hui, les tombes dans les cimetières portent les noms des maison et pas de leurs propriétaires.

- pas/peu de féodalisme/seigneurs

- des droits ancestraux, fueros ou fors, respectés jusqu'à la Révolution au Nord et aux guerres carlistes au Sud. Certains de ces droits existent toujours comme des droits de pacages accordés à certaines maison sur des terres parfois très éloignées des deux cotés de la frontière.

- des "provinces", même coté nord, la Basse-Navarre, la Soule et le Labourd sont parfaitement reconnues sous l'Ancien Régime

- des individus qui se sont engagés dans des conflits sanglants sous les couleurs basques pdt les gurres carlistes et même librement engagés en 1936 !

Alors, vraiment non, le Pays Basque n'est pas une pure invention et oui un Etat basque est plus légitime qu'un Etat français.

Ce que tu veux peut être dire, c'est qu'avant le XIXème, avant la Révolution Française, le concept même de nation n'a pas de sens et que partout en Europe, c'est une construction récente ?

Posté
Ils ont une langue mais ils n'existent pas ???

En tant que nation, les Basques n'ont historiquement jamais existé : pour preuve, ils n'avaient pas de mot pour désigner cette supposée communauté vivant sur un territoire donné. Autre indice : tu parles de l'organisation sociale basque qui justement tourne autour de la maison au sens large ; zéro nation, zéro principauté, zéro royaume, zéro État. Bref, des petits groupements humains vivant chacun de son côté, dans son bout de vallée, sans cohésion ni structure si ce n'est la langue et plus tard la religion. Et encore parler de langue, c'est beaucoup trop dire dans cette somme de plus d'une vingtaine de dialectes qui n'a été artificiellement unifiée qu'au 20e siècle. On peut donc dire qu'il y avait aussi peu de "nation basque" que de "nation gitane" ou de "nation yanomami". C'est pas un reproche, ni une critique, ni un défaut. C'est même un bien plutôt, lorsqu'on voit comment cela leur a permis de vivre peinard.

Posté
En tant que nation, les Basques n'ont historiquement jamais existé : pour preuve, ils n'avaient pas de mot pour désigner cette supposée communauté vivant sur un territoire donné. Autre indice : tu parles de l'organisation sociale basque qui justement tourne autour de la maison au sens large ; zéro nation, zéro principauté, zéro royaume, zéro État. Bref, des petits groupements humains vivant chacun de son côté, dans son bout de vallée, sans cohésion ni structure si ce n'est la langue et plus tard la religion. Et encore parler de langue, c'est beaucoup trop dire dans cette somme de plus d'une vingtaine de dialectes qui n'a été artificiellement unifiée qu'au 20e siècle. On peut donc dire qu'il y avait aussi peu de "nation basque" que de "nation gitane" ou de "nation yanomami". C'est pas un reproche, ni une critique, ni un défaut. C'est même un bien plutôt, lorsqu'on voit comment cela leur a permis de vivre peinard.

La langue n'a pas été unifiée les 15 000 habitants de la Soule (Mauléon) parlent une forme assez différente de celle utilisée en Basse-Navarre (Saint Jean Pied de Port) !

Ils ont été dominé par Paris et Madrid (Londres aussi à une époque) tout en préservant pendant longtemps leurs droits.

C'est bien pour rester peinard qu'ils veulent un Pays Basque indépendant !

Posté
La langue n'a pas été unifiée les 15 000 habitants de la Soule (Mauléon) parlent une forme assez différente de celle utilisée en Basse-Navarre (Saint Jean Pied de Port) !

Ils ont été dominé par Paris et Madrid (Londres aussi à une époque) tout en préservant pendant longtemps leurs droits.

C'est bien pour rester peinard qu'ils veulent un Pays Basque indépendant !

Pour échanger les "diktats de Madrid" contre les diktats de Vittoria ? Chic.

Posté
Pour échanger les "diktats de Madrid" contre les diktats de Vittoria ? Chic.

Encore une fois, plus l'Etat est proche, plus il est controlable, plus il est petit moins il est dangereux.

Posté
Ils ont été dominé par Paris et Madrid…

Je ne discuterais pas du cas français.

Mais dire que les Basques ont été "dominés" par Madrid, c'est de la vaste blague. Les Basques ont toujours été surreprésentés dans la Couronne espagnole et puis dans l'État espagnol ; la Couronne et puis Madrid ont toujours chouchouté les Basques (c'est eux qui ont conservé leurs fueros le plus longtemps en Espagne, alors qu'ils étaient graduellement supprimés partout dans le reste de la péninsule depuis Charles-Quint, la Couronne a toujours favorisé fiscalement les Basques et plus tard Madrid injectera des masses de pognon chez eux pour soutenir l'industrie basque, les favorisera grâce à une politique économique protectionniste qui les favorisera au détriment du reste des Espagnols, etc.) La réalité, c'est que les Basques, c'est zéro révolte jusqu'à la Seconde République.

C'est bien pour rester peinard qu'ils veulent un Pays Basque indépendant !

Dommage, mais la majorité des Basques n'en veulent pas, de l'indépendance. Et ça, malgré maintenant 30 ans de lavage de cerveau, de discrimination contre les anti ou non nationalistes, de terrorisme soft et hard.

Encore une fois, plus l'Etat est proche, plus il est controlable, plus il est petit moins il est dangereux.

Encore une fois, ça, c'est la théorie. Mais la pratique des nationalistes dans leurs régions autonomes laissent augurer contrairement du pire.

Posté
Pour échanger les "diktats de Madrid" contre les diktats de Vittoria ? Chic.

Autre exemple de délire mythologique basque : choisir Vitoria comme capitale du Pays Basque, c'est-à-dire la capitale d'une province où l'on n'a jamais parlé basque.

Ceci dit, les Flamands en Belgique ont fait encore plus mythologiquement délirant : prendre comme capitale de leur région autonome une autre région autonome (Bruxelles).

Posté

Ca tourne un peu en rond mais bon,

Je ne discuterais pas du cas français.

Mais dire que les Basques ont été "dominés" par Madrid, c'est de la vaste blague.

Pardon, ils ont politiquement été dominé par le royaume de france et le royaume d'Espagne. D'ailleurs, effectivement les aléas de l'histoire font qu'ils n'ont toujours pas de pays.

Dommage, mais la majorité des Basques n'en veulent pas, de l'indépendance. Et ça, malgré maintenant 30 ans de lavage de cerveau, de discrimination contre les anti ou non nationalistes, de terrorisme soft et hard.

Que Madrid laisse organiser un référendum ! Depuis 30 ans, le premier parti est PNV.

Il y a surement une grande partie de la population qui a peur de l'indépendance. Comme on a peur de quitter son maître ou comme on a peur de s'affranchir des règles étatiques.

Mais dès lors que l'Ecosse, la Belgique ou je ne sais qui, donnera l'exemple, je ne donne pas 10 ans à la fière Espagne.

La parfaite viabilité de régions indépendantes est pourtant démontrée par les plus petits des 27 membres de l'UE mais il faut probablement attendre un signal.

Encore une fois, ça, c'est la théorie. Mais la pratique des nationalistes dans leurs régions autonomes laissent augurer contrairement du pire.

C'est de la théorie qui fonctionne ! Les plus petits états sont rarement les plus liberticides et souvent les plus libéraux.

L'Europe des Régions, l'Europe aux cent drapeaux, est l'avenir du libéralisme !

Posté
Pardon, ils ont politiquement été dominé par le royaume de france et le royaume d'Espagne.

Non, faire partie de la Couronne, ce n'était pas "être dominé". Par contre dans les faits, les Basques ont bien dominé dans la politique, l'économie, l'administration, l'armée, la marine, etc. de la Couronne d'Espagne.

Depuis 30 ans, le premier parti est PNV.

Mais il ne rassemble qu'au mieux un électeur sur trois.

Il y a surement une grande partie de la population qui a peur de l'indépendance.

Une grande partie ? Parle de majorité. Depuis 1986, la somme des nationalistes du PNV est des autres partis nationalistes radicaux ou indépendantistes ne dépasse pas les 50%. Aux dernières élections, le PSOE et le PP, c'est-à-dire les deux partis nationaux anti-indépendantistes, ont obtenu la majorité.

Comme on a peur de quitter son maître ou comme on a peur de s'affranchir des règles étatiques.

Ou peur de tomber dans un enfer totalitaire nationaliste, bien merdique, bien liberticide.

La parfaite viabilité de régions indépendantes est pourtant démontrée par les plus petits des 27 membres de l'UE…

Personne ne doute de leur très probable viabilité. Par contre, de gros doutes sur leur caractère liberal friendly.

L'Europe des Régions, l'Europe aux cent drapeaux, est l'avenir du libéralisme !

Tu rêves éveillé. Comme l'a rappelé Tremendo, "l'Europe des régions", c'est au minimum deux structures étatiques superposées pour le prix d'une. "Avenir du libéralisme", mon oeil !

Posté
Mais dès lors que l'Ecosse, la Belgique ou je ne sais qui, donnera l'exemple, je ne donne pas 10 ans à la fière Espagne.

Autre exemple de nationalisme chauvin et socdem totalement délirant, quand on sait à quel point les écossais ont contribué à l'empire Britannique. Proportionellement bien plus que les Anglais.

Posté
C'est de la théorie qui fonctionne ! Les plus petits états sont rarement les plus liberticides et souvent les plus libéraux.

L'Europe des Régions, l'Europe aux cent drapeaux, est l'avenir du libéralisme !

En pratique, rien ne va dans ce sens là.

Posté
En pratique, rien ne va dans ce sens là.

Que de pessimisme !

Depuis 25 ans, toutes les évolutions libérales que la France a connu proviennent d'une entité supplémentaire qu'est l'Union Européenne.

Quand les régions auront arraché un maximum de fonctions aux Etats, ce que Bruxelles encourage, ils perdront leur raison d'être.

Posté
Mais quel occupant ? Le gouvernement régional, l'administration, la police sont composé de Catalans - c'était le cas également sous Franco ou durant le 19e siècle. Le coup de "l'occupant", c'est du pipo mythologique, de la propagande qui sert aux nationalistes pour faire avaler à la population leur projet liberticide et discriminatoire.

Ok, j'aurais dû le mettre entre guillemets, c'est ce que eux pensent , pas moi.

Posté

Quand les régions auront arraché un maximum de fonctions aux Etats, ce que Bruxelles encourage, ils perdront leur raison d'être.

Toutes les indications vont dans l'autre sens pour l'instant, je ne vois aucune trace que l'Etat français s'apprête à reculer d'aucune façon. Et les quelques "libertés" gagnées via l'Europe, on va vite les regretter maintenant que ce super-Etat antidémocratique a pris le contrôle et qu'il n'existe aucun moyen institutionnel d'inverser cela.

Bref tu prends tes croyances pour des réalités.

Posté
Si tu parles du cas basque, je ne peux pas débattre cette affirmation je ne connais pas tant que ça la réalité basque au jour le jour.

Par contre de manière large, les indépendantistes dans leur majorité ne sont pas contre le capitalisme, il y en a oui, et des radicaux, mais c'est la minorité qui se fait entendre face à la majorité silencieuse. En disant ce que tu dis, on peut alors dire qu'à tout moment de l'histoire, les indépendantistes qui ont été à l'origine des Etats actuels ont été anti-capitalistes, ce qui n'a pas de sens, il y en avait pour et d'autres contre.

Pour ce qui est de la xénophobie, ce n'est pas parce qu'il y a un phénomène de révulsion face à ce qu'ils considèrent comme étant l'occupant que l'on peut dire qu'ils sont xénophobes contre l'étranger de manière général, je ne connais pas assez le cas basque mais les catalans ont été très ouverts à l'arrivée des andalous et des castillans depuis les années 60, et ont accueilli plus d'1 million d'immigrés depuis 20 ans, ce serait tout de même fort de roquefort d'affirmer qu'ils sont fermés à l'étranger.

Mon propos se limite en effet au cas basque, et encore, j'ai surtout observé l'aspect coco-friendly en France. La xénophobie en revanche est de mise des deux cotés de la frontière. Je n'en tire aucune conclusion générale.

Je rejoins encore Lucilio, c'est bien le coté communautaire qui est à la base de la culture basque. Pas une nation, mais des groupes de pécheurs ici, de bergers là, d'artisans… De ce point de vue, c'est bien plus proche de l'individualisme bien compris (l'homme au centre de sa famille, au cœur de sa communauté) que de l'organisation étatique. Il y a ce coté restons bien tranquille chez soi sans se faire emmerder, en sachant qu'on a une des terres les plus accueillantes d'Europe. C'est ce qui ressort des chansons ou de la sagesse des anciens, ces derniers prônant d'ailleurs bien plus la modestie que le racisme à la base de la doctrine des indépendantistes. Encore une fois, tout cela est surtout valable coté nord.

Posté
Mais quel occupant ?

Tu es démasqué Lucilio !

saddam_puppet2.jpg

C'est assez inespéré d'avoir retrouvé un job à Madrid ?

Pour résumer, l'Espagne s'est construite par et pour des basques et des catalans (qui par ailleurs n'existent pas). Même Franco les chouchoutaient.

Et c'est à Barcelone ou Vitoria que l'on constate "des législations liberticides et les discriminations que font subir les nationalistes aux populations." Paris et Madrid venez vite nous sauver !

Posté
je ne vois aucune trace que l'Etat français s'apprête à reculer d'aucune façon.

La France ne sera surement pas le moteur de cette Europe des Régions.

Mais en Espagne, oui l'Etat central a reculé !

Pas de son plein gré et malgré ses multiples soutiens (y compris peut être quelques improbables libéraux-centralisateurs ?)

Rares sont ceux qui peuvent s'enorgueillir d'avoir fait réduire un Etat ! Les régionalistes en sont. Et l'histoire continue.

Posté
Et c'est à Barcelone ou Vitoria que l'on constate "des législations liberticides et les discriminations que font subir les nationalistes aux populations."

C'est pas vrai ?

Posté
…en Espagne, oui l'Etat central a reculé !

Zéro gain pour les gens : quelques compétences étatiques sont seulement passés de Madrid aux régions. L'État est aussi pesant pour les individus en Catalogne ou au Pays Basque qu'à Madrid. En fait, même plus.

Posté

@txomin :

Tu ne vois tout ça qu'à l'aune du sacro-saint principe de subsidiarité. C'est non seulement réducteur, mais cette subsidiarité peut simplement se tromper totalement de cible et être perverse.

A te lire, tu préférerais un potentat local à un pouvoir central disposant de contre-pouvoirs.

Le totalitarisme, c'est quand n'y a rien entre l'individu et l'Etat. Un échelon administratif inférieur reste toujours l'Etat, aussi proche de l'individu soit-il.

Bref, tu ne te poses même pas la question des fins, mais j'ai l'impression que peu te chaut.

Posté
A te lire, tu préférerais un potentat local à un pouvoir central disposant de contre-pouvoirs.

Plus le pouvoir s'éloigne, plus il y a de risque d'avoir un potentat (dont la définition même est le chef absolu d'un Etat puissant).

A nouveau, les contre-pouvoirs ne peuvent que mieux fonctionner à un échelon plus réduit.

Et oui, s'il faut choisir je préfère un petit Léviathan à un gros.

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