Bastiat Posté 3 février 2010 Signaler Posté 3 février 2010 http://www.slate.fr/story/16443/haiti-alle…erre-prevention Claude Allègre: l'ère des catastrophes naturelles On aurait pu éviter des dizaines de milliers de morts en Haïti en y consacrant un peu d'argent et en préparant la population à un séisme prévisible et prévu. On se réunit en dépensant un demi-milliard de dollars dans le seul but de se concerter sur ce que sera le climat de la planète dans un siècle, mais on n'a pas été capable de dépenser cinq fois moins pour éviter un désastre prévu. En 2008, un colloque international s'est tenu en Haïti même pour mettre en garde les autorités sur l'imminence d'un séisme majeur dans l'île. Depuis lors, rien n'a été fait. Ni sur le plan de l'organisation urbaine, ni sur le plan de l'éducation de la population. Certes, on ne pouvait pas reconstruire Port-au-Prince, mais on pouvait prendre quelques mesures qui auraient permis d'éviter 50.000 morts (sur les 150.000 qui est un chiffre minimum). Nous savions qu'Haïti est située sur une faille majeure qui traverse le Nord de la Mer Caraïbe et est un élément essentiel de la tectonique des plaques dans cette région. Le silence sismique, c'est-à-dire l'absence de séismes mineurs, nous indiquait sans aucun doute que le séisme dévastateur allait se produire. Quand? C'est là bien sûr l'incertitude de la prévision séismique qui pourtant progresse chaque année. Les sismologues sont sans doute victimes de leur rigueur scientifique qui les incite à dire où sont les zones dangereuses mais qui se refusent à donner des fourchettes temporelles. […]
Lexington Posté 3 février 2010 Signaler Posté 3 février 2010 A mettre en perspective avec l'analyse de Bjorn Lomborg sur la "rentabilité" humaine des investissments scientifiques
TODA Posté 3 février 2010 Signaler Posté 3 février 2010 A mettre en perspective avec l'analyse de Bjorn Lomborg sur la "rentabilité" humaine des investissments scientifiques très bon, déjà sur mon facebook!
xavdr Posté 3 février 2010 Signaler Posté 3 février 2010 Je voudrais apporter ici un complément à l'approche scientifique à l'origine de la critique formulée par Claude ALEGRE. Le réchauffisme est en plein naufrage, c'est entendu. Cependant la climatologie fait apparaitre des phénomènes cycliques solaires, du moins pour ceux qui consentent à les regarder. Or ce qui nous attend dans les années à venir est loin d'être anodin et bel et bien générateur de rudes phénomènes voire de catastrophes, même si celles ci n'ont rien à voir avec le CO2. L'analyse des données thermométriques depuis 150 ans, et de certaines reconstitutions climatiques (sérieuses, hockey sticks s'abstenir) depuis 1000 ans, font apparaitre des cylces solaires. On voit ainsi de forts cycles de 60 ans avec une montée des températures entre 1910 et 1940, puis une chute entre 1940 et 1970, puis une montée entre 1970 et 2000. Ces cyles de 60 ans sont prolongés en cycles de 180 +/ 60 ans (en fait ces derniers siècles semble-t-il 120+240 ans. C'est fortement métronomique, mais je suppose que cette arithmétique "saute" une fois de temps en temps une étape en raison de certaines conjonctions annexes qui se défont et se refont au grés des imperfections (bascules d'arrondis) de cette arithmétique non entière. Explication : Les planètes notamment Jupiter et Saturne ont une influence gravitationnelle sur le Soleil qui subit ainsi des marées intérieures. La combinaison de 2 cycles saturniens (presque 2*29,42 ans) et de 5 cycle jupiterien (5*11,86 ans) donne des cycles de ~ 60 ans. Certains modèles de l'activité solaire pilotée par les cinétiques planétaires sont depuis quelques mois devenus populaires en raison de leurs prévision juste du spectaculaire effondrement de l'activité solaire (UV, magnétisme, tâches solaires, etc.). Une modélisation simple fait référence à la vitesse du Soleil par rapport au centre de gravité du système solaire. Parmi les grands noms de ces approches : l'astrologue-astronome précurseur LANDSCHEIT, le grand physicien australien feu Rhodes FAIRBRIDGE, et d'autres noms de chercheurs actuels : Nicola SCAFETTA, David ARCHIBALD, etc. Par exemple SCAFETTA propose une analyse spectrale comparée de l'activité solaire et des températures terrestres. Cette analyse repose sur les températures depuis 150 ans. Elle est donc tout juste capable de détecter les cycles de 60 ans (et ce avec une incertitude statistique importante) et pas capable de détecter les cycles de 120+240 ans. En revanche certaines reconstitutions des températures ou de la pluviosité permettent de détecter ces cycles plus long. Le soleil est dans une configuration affaible proche de celle observée il y a 120 ans et sans doute encore plus proche de celle qui s'est produite il y a 120+240 ans des minimum d'activité des siècles passés. Celle d'il y a 120210 ans se nomme le minimum de Dalton et celle d'il y a 120+240 ans le minimum de Maunder. Sous nos latitudes, le minimum de Dalton a vu des hivers rudes avec un froid vif et de la neige en abondance ; nous en avons tous vu des gravures d'époque que l'on trouve facilement en brocante. Le minimum de Maunder lui a été carément la scène du Petit Age Glacaire de la renaissance. Au programme climatique : patinage à glace sur la Seine, etc. La question qui vient ensuite à l'esprit est : y a-t-il des conséquences autres que climatiques ? D'après les 1ers éléments d'information (à vérifier) que j'ai glané il y eut à l'époque des nuits où il faisait jour (probablement du fait des vents solaires libérés par l'effondrement du magnétisme solaire - quid des réseaux électriques quand on voit l'effondrement engendré par une "petite" tempète solaire il y a quelques décennies ?-), du froid, des précipitations abondantes, et peut-être même une vague de trembelement de Terre (plausible si on part du principe que les marées gravitationnelles ont une influence aussi sur la croute terrestre, et la dilatation des océans modifie la répartition de leur poids). Si certains d'entre vous trouvent des infos sur les phénomènes exeptionnels cette période, ce serait bien de nous en faire profiter… Edit : Les projections de l'activité solaire sur les cycles 24 et suivants à base de calculs gravitationnels de FAIRBRIDGE et celles utilisées par ARCHIBALD semblent montrer pour les décenies à venir une activité (au moins en nombre de taches solaires) similaire à celle d'il y a 210 ans (et je suppose : pas 120+240 ans mais j'aimerais bien avoir plus d'info sur le sujet). Ce serait beaucoup moins problématique, mais tout de même déjà un bon coup de froid.
xavdr Posté 6 février 2010 Signaler Posté 6 février 2010 Ce qui est intéressant avec cette histoire de prévision de refroidissement climatique, c'est le fait d'inciter les gens à se prendre en main plutot que de regarder le gouvernement. Il ne s'agit pas d'une nouvelle période glaciaire où une action globale serait sans doute nécessaire pour éviter l'engloutissement des pays nordiques sous une épaisse calotte glacière. Il s'agit d'une période de froid temporaire nécessitant une adptation de chacun durant quelques décennies. On rejoint aussi la problématique d'ALLEGRE rapportée par Bastiat.
Chanèle Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Quelque soit le type de fluctuations climatiques auxquelles nous aurons à faire face, ces changements nous permettront justementde nous creuser les méninges et de ne pas nous endormir sur des acquis conservateurs illusoires semblant rassurants. L 'humain a un problème de mémoire à court terme : ainsi la réelle connaissance scientifique et historique ne sert à rien tant que notre espèce ne se sent pas en permanence menacée. Hélas, ce sont les peurs irrationnelles qui sont exploitées comme toujours et le business a fait le reste…
Chanèle Posté 5 avril 2010 Signaler Posté 5 avril 2010 La vie c'est l'adaptation aux changements. Le confort rend peureux, statique et egoiste.
Ash Posté 5 avril 2010 Signaler Posté 5 avril 2010 Sauf que nous sommes dans une logique d'adaptation de l'environnement plutôt que s'adapter à l'environnement.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.