José Posté 28 avril 2010 Signaler Posté 28 avril 2010 Les gens aspirent a une information de qualité… Non. Ça se saurait. Depuis le temps. À la limite, que des pros fassent état des news sportives. C'est tout.
Tremendo Posté 28 avril 2010 Signaler Posté 28 avril 2010 Je ne crois pas. Les gens aspirent a une information de qualité, mais ils ne l'obtiennent pas. Sans doute parce qu'il est "socialement accepté" aujourd'hui de n'avoir accès qu'a une information de piètre qualité. Je ne suis pas d'accord, il y a internet, les bouquins que tu peux acheter n'importe où maintenant, des revues de qualité qui remplissent à ras-bord les kiosques et les librairies. Il suffit de lever ses fesses du canapé, c'est pas compliqué, au fond c'est de la faute des gens s'ils sont incultes car c'est très facile de nos jours de sortir de l'inculture. Il n'y a pas de démocratie quand le peuple est pauvre, notamment parce qu'il est trés facile d'acheter le silence et la paix sociale, quand le peuple est trés pauvre, par la corruption venant du pouvoir politique. Ca me parait contradictoire, la démocratie est le règne de l'achat de silence et de la paix sociale. La démocratie a besoin de pauvres à qui elle promettra tout pour accéder au pouvoir, elle les maintiendra dans cet état, elle a besoin aussi des classes moyennes qui sont les plus nombreuses pour disséminer les coûts des lois, mais aussi des riches comme pompe à fric.
Leepose Posté 28 avril 2010 Auteur Signaler Posté 28 avril 2010 Je ne suis pas d'accord, il y a internet, les bouquins que tu peux acheter n'importe où maintenant, des revues de qualité qui remplissent à ras-bord les kiosques et les librairies. Il suffit de lever ses fesses du canapé, c'est pas compliqué, au fond c'est de la faute des gens s'ils sont incultes car c'est très facile de nos jours de sortir de l'inculture. Je ne parlais pas de culture générale, je parlais essentiellement des questions suivantes : - les dirigeants sont-ils cyniques ou animés réellement d'une intention de faire le bien de la société? - les dirigeants sont-ils capables de faire le bien du peuple, d'y contribuer, ou sont-ils trop nuls? - le peuple a-t-il accès a une information et a des analyses pertinentes sur ces sujets là? Une autre réflexion qui me vient a l'esprit, et qui n'a rien a voir avec la discussion, est qu'en France on se lamente dès qu'un politicien est condamné pour des faits de corruption ou de magouille diverses, alors qu'on pourrait aussi bien se féliciter de voir la justice s'intéresser a leur cas d'aussi près. Dans bien des pays de tels procès seraient inconcevables. Plus en rapport avec le sujet, j'avais oublié de mentionner le fait que les journalistes politiques sont fondamentalement jaloux des décideurs politiques sur lesquels ils pondent leurs articles. Ils ne sont pas animés par la passion comme beaucoup de journalistes sportifs mais par la jalousie, fondamentalement. Et je remercie ma femme qui m'a donné cette idée là, après avoir discuté du sujet avec elle. Ca me parait contradictoire, la démocratie est le règne de l'achat de silence et de la paix sociale. La démocratie a besoin de pauvres à qui elle promettra tout pour accéder au pouvoir, elle les maintiendra dans cet état, elle a besoin aussi des classes moyennes qui sont les plus nombreuses pour disséminer les coûts des lois, mais aussi des riches comme pompe à fric. Intéressant. Laisse moi y réfléchir un peu.
Leepose Posté 28 avril 2010 Auteur Signaler Posté 28 avril 2010 Le problème ne vient pas du fait que le « Washington Post » et ce type de journaux recrutent des gens paresseux ou dénués d'intelligence, mais plutôt de ce que le fait de transmettre des informations exactes sur l'économie figure au bas de la liste des priorités des journalistes d'information normaux. L'important, c'est de faire des vagues. C'est également de se tenir au courant de la cote de popularité des hommes politiques, de contenter les rédacteurs en chef pour que les articles paraissent en bonne place, et d'entretenir de bonnes relations avec les sources d'information pour qu'elles continuent de donner leurs tuyaux. Comparé à ces impératifs, informer le public du véritable fonctionnement de l'économie et des dilemmes de la politique économique n'a que peu d'intérêt.[..] Que pouvons-nous faire à cela ? La réponse est relativement simple : le problème ne vient pas de l'offre, mais de la demande. Après tout, peu de gens se lancent dans le journalisme pour induire délibérément le public en erreur. Si nous demandons un journalisme économique et politique d'aussi bonne qualité que celui de la couverture médiatique de la Coupe du monde, il ne fait aucun doute que nous l'obtiendrons. Il existe sans doute des journalistes intelligents, si je te comprends bien, mais malheureusment ces "happy few" n'ont pas envie de fournir a leur audience une information de qualité. Ils sont trop préoccupés par d'autres priorités. Hmmm… j'ai du rater un truc.
Hamster ancap Posté 28 avril 2010 Signaler Posté 28 avril 2010 Il existe sans doute des journalistes intelligents, si je te comprends bien, mais malheureusment ces "happy few" n'ont pas envie de fournir a leur audience une information de qualité. Ils sont trop préoccupés par d'autres priorités. Pour avoir dans mes tirroir un documentaire d'une heure sur un sujet explosif dont personne ne parles en France,je me permet d'ajouter que comme les journaux,chaines de télé etc…ont besoin de manger,ils préfèrent se rabattre sur des "valeurs sures" telles que la grossesse de Britney ou le Gign. En même temps c'est humain et compréhensible…
Dinsdale Posté 28 avril 2010 Signaler Posté 28 avril 2010 Sans doute les journalistes sont persuadés de faire de l'information de qualité et comme les sujets de comparaisons entre médias montrent une homogénéité dans la qualité médiocre, le niveau d'analyse ne s'élève pas. De plus il y a une question de productivité qui peut jouer : la qualité médiocre nécessite moins de moyens que la bonne qualité et comme les journaux se pérennisent à ce niveau de qualité en touchant une clientèle de masse, ils ne sont pas économiquement incités à s'améliorer. En somme, l'info de bonne qualité (plus de recherches sur le terrain, analyses plus affinées, …) intéresse une clientèle plus restreinte et rend plus compliquées les économies d'échelles. Il existe cependant des journaux spécialisés qui ont une parution moins fréquente et sont plus chers (Nouvelle Lettre, Nouvelle Revue Histoire, Valeurs Actuelles, …). [mode lèche botte] Évidemment, il y a le net avec contrepoints.org [mode lèche botte]
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