slak Posté 9 janvier 2005 Signaler Posté 9 janvier 2005 Voilà, Je m'intérroge sur la notion de "décadence" et sur une tentative de définition. Il me semble qu'il s'agit d'un argument facile à opposer à ses contradicteurs, qui revient avec une fréquence très importante dès que l'on évoque les moeurs, la société dans son ensemble. On peut bien entendu accuser la place croissante de l'Etat, le côté festif de la politique, la mentalité post-soixante-huitarde, etc… Pour autant, je ne parviens pas à retenir une notion univoque et ce n'est pas parce que je suis opposé à l'idéologie du Progrès (en tant que philosophie utopique) que je me conteterai de peu quand il s'agit définir cette notion de décadence. Car finalement, décadence par rapport à quoi ? Aux moeurs, à un modèle social prédéfini ? Finalement quel est votre perception de la notion ? Vous avez peut-être lui des choses intéressantes là-dessus, merci de me le faire savoir
Ronnie Hayek Posté 9 janvier 2005 Signaler Posté 9 janvier 2005 Le concept de décadence est l'antienne favorite des socialistes de droite, voire des néo-nationaux-socialistes, qui regrettent que leur programme ne soit pas suffisamment appliqué.
Etienne Posté 9 janvier 2005 Signaler Posté 9 janvier 2005 Pour autant, je ne parviens pas à retenir une notion univoque et ce n'est pas parce que je suis opposé à l'idéologie du Progrès (en tant que philosophie utopique) que je me conteterai de peu quand il s'agit définir cette notion de décadence. Car finalement, décadence par rapport à quoi ? Aux moeurs, à un modèle social prédéfini ? Finalement quel est votre perception de la notion ? Vous avez peut-être lui des choses intéressantes là-dessus, merci de me le faire savoir <{POST_SNAPBACK}> Alors, je peux te donner mon avis personnel sur la question mais je doute que cela soit déterminant pour avancer. La notion de décadence/déclin est liée à une perte de valeur/prestige. Mais bien entendu si l'on exclut le coté économique de la chose, où la valeur est a posteriori à peut près mesurable, ou plutôt la valeur acceptée est à peu près mesurable; la notion de déclin dans le domaine moral est elle presque exclusivement subjective. En fait, si j'ai bien compris, c'est une impression que les choses périclitent par rapport à une situation/un pseudo âge d'or antérieur(e). Mon jugement est que le jugement général de ce qui est fait le déclin est plus une idéalisation d'une situation antérieur pour trancher avec la situation actuel qu'un réel déclin "moral". A mon avis, cette notion est fondamentalement liée à un "idéal", à une perception normative; en fait, purement subjective.
Invité jabial Posté 9 janvier 2005 Signaler Posté 9 janvier 2005 La décadence, c'est le recul des valeurs que l'on a fait siennes. Donc, c'est une définition différente pour chaque personne. Pour un libéral, la décadence est l'extension du pouvoir de l'Etat.
slak Posté 9 janvier 2005 Auteur Signaler Posté 9 janvier 2005 La décadence, c'est le recul des valeurs que l'on a fait siennes. Donc, c'est une définition différente pour chaque personne. Pour un libéral, la décadence est l'extension du pouvoir de l'Etat. <{POST_SNAPBACK}> En somme une coquille vide, indéfinissable, sauf par rapport à soi. Je pensais en fait aux conservateurs qui parlent souvent de décadence. C'est donc de la morale indivduelle ?
wapiti Posté 9 janvier 2005 Signaler Posté 9 janvier 2005 L'extension du pouvoir de l'Etat ne peut pas être assimilé à la décadence. Toujours cette manie de vider tous les concepts de leur sens !
Invité jabial Posté 10 janvier 2005 Signaler Posté 10 janvier 2005 L'extension du pouvoir de l'Etat ne peut pas être assimilé à la décadence. Pétition de principe. Toujours cette manie de vider tous les concepts de leur sens ! <{POST_SNAPBACK}> Il en va du concept de décadence comme de celui de progrès - il est subjectif par définition.
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